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On les appelle les « sans papiers », comme s’il s’agissait d’un statut, comme si les hommes et les femmesqu’on désigne ainsi n’avaient pas tous les papiers, sauf le seul qui leur permettrait d’être des citoyen-ne-sà part entière, issu-e-s de l’immigration, avec tout ce que cela implique comme discriminations (travail,logement etc.), mais citoyen-ne-s malgré tout. Et pourtant, ces « sans papiers », comme on les appelle,participent à la vie de la cité, par leur travail, par les loyers et taxes diverses auxquelles ils et elles sontassujetties, mais aussi par leur engagement au sein de collectifs ou en convergence avec des luttes syndicales,politiques et/ou associatives.Coordination : Marguerite RollindeFrontières et politiques migratoiresAnimé par Albena TcholakovaMarie Laure Coubes (El Colegio de la Frontera Norte,Tijuana, Basse Californie, Mexique ;associée au GTM) : «Le passage des frontières aux tempsdes expulsions : migrants mexicains et centroaméricainssans papiers déportés des Etats-Unis».Zacharo Vezyri (Initiative contre le racisme.Thessalonique): «Des Centres de rétention auxfrontières intérieures :le cas de la Grèce»
Mot(s) clés libre(s) : migrants, sans papiers, politiques migratoires, luttes