Le développement industriel des Alliages à Mémoire de Forme est étroitement lié au processus de conception exigeant la mise au point d'outils numériques performants permettant la simulation de leurs comportements complexes. Le modèle phénoménologique tridimensionnel de la superélasticité des AMF ainsi développé dérive de la théorie des matériaux standards généralisés et des modèles classiques de la plasticité. Son extension au cas des transformations finies s'appuie sur les notions de configuration intermédiaire déformée et de vecteurs directeurs.L'intégration numérique des lois de comportement du modèle au moyen d'une méthode implicite a permis l'implantation dans le code éléments finis Castem 2000Ò.Enfin, l'intégration du modèle dans un contexte d'élément fini de coque spécifique, a été validée par comparaison avec des essais expérimentaux. Ceci permet d'envisager des calculs sur des structures très minces en transformations finies pour des trajets de chargement proportionnels.