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Pendant les cinq années qui suivirent la Libération, holdups violents, cambriolages de trafiquants du marché noir, agressions au faux-policier, épurations sauvages pour dépouiller des paysans enrichis durant les années noires alimentèrent la chronique des faits divers. Les malfaiteurs utilisaient des voitures puissantes, agissaient à Paris comme sur la Côte d'Azur, écumaient les environs de Lyon et ils semblaient insaisissables. La presse signalait "un gang de Tractions avant". il y en avait plusieurs en fait. La police traquait "Pierrot le fou n°1", "Pierrot le fou n°2", "l'ennemi public n°1", sans oublier "l'Arsène Lupin de l'après-guerre" ou "le bandit bienaimé, roi des évasions". Des gangs regroupaient d'anciens gestapistes et d'anciens résistants pour des attaques à main armée qui rapportaient gros. Pierre Loutrel, Jo Attia, Abel Danos, Emile Buisson, Paul Dellapina, René Girier et leurs nombreux complices ont acquis une célébrité certaine dès l'après-guerre puis sont devenues des figures mythiques du roman et du cinéma policier.L'encre et le sang, selon le beau titre de Dominique Kalifa se télescopent dans les représentations des crimes comme dans les fictions qu'ils suscitent.
Mot(s) clés libre(s) : crime, agression, cambriolage, trafiquant, gang, policier, holdup