|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Escribir en comunidad en tiempos de violencia / Cristina Rivera Garza
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Jean JIMENEZ, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 13-03-2015
/ Canal-u.fr
RIVERA GARZA Cristina, PALAISI-ROBERT Marie-Agnès
Voir le résumé
Voir le résumé
Les réflexions de Cristina Rivera Garza s’inscrivent dans la lignée des
travaux d’Achile Mbembe, Giorgio Agamben, Michel Foucault et Judith
Butler. Face au déferlement de violences dont souffre le Mexique depuis
une vingtaine d’années, violences liées au narcotrafic et à la
corruption, puis accrues après que le président Calderón a déclaré la
guerre au narcotrafic en 2006, quel est le pouvoir de l’écriture dans
une société gangrénée par la violence ? Face à la démission de l’état
mexicain, quel est le devoir du citoyen et celui de l’écrivain ?
Cristina Rivera Garza propose de créer le terme de « nécroécriture »
pour identifier tous les textes parus depuis 1994 qui représentent la
mort dans tous ses états et qui s’articule sur le glissement d’un
« biopouvoir » (Foucault) à une « nécropolitique » (Agamben) pour
comprendre le Mexique contemporain. La nécroécriture pourrait-elle être
une autre forme de représentation de la mort capable de stopper le
déferlement d’images morbides et violentes diffusées par les medias et
les narcotrafiquants et d’en infléchir le sens ?
Las reflexiones de Cristina Rivera Garza se enmarcan en la continuidad
de los trabajos de Achile Mbembe, Giorgio Agamben, Michel Foucault y
Judith Butler. Frente a la desencadenamiento incontrolable de la
violencia en México desde hace unos veinte años, violencias vinculadas
con el narcotráfico y la corrupción y que se multiplicaron aún después
que el presidente Calderón declaró la guerra al narcotráfico en el 2006,
¿cuál es el poder de la escritura en una sociedad asfixiada por la
violencia ? Frente a la dimisión del estado mexicano, ¿cuál es el deber
del ciudadano ? ¿Del escritor? Cristina Rivera Garza crea el término de
necroescritura para identificar los textos publicados desde 1994 que
representan la muerte bajo todas sus formas y lo articula en torno al
paso de un « biopoder » (Foucault) a una « necropolítica » (Agamben)
para comprender el México contemporáneo. La necroescritura ¿podría ser
otra forma de representación de la muerte capaz de detener el
desembocamiento de imágenes mortíferas y violentas difundidas en los
media y por los narcotrafiquantes ? ¿Sería capaz de modificar el
sentido de la vida y la muerte ?
Escribir en comunidad en tiempos de violencia / Cristina Rivera Garza, conférence présentée par Marie-Agnès Palaisi-Robert, in journée d'étude "Nécroécriture et capitalisme au Mexique" organisée dans le cadre du séminaire Arpège "Les outils du genre" par l'Institut de Recherche et d’études culturelles (IRIEC) et l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) à l'occasion de la Semaine littéraire latino-américaine. Université Toulouse Jean Jaurès, 13 mars 2015. Mot(s) clés libre(s) : littérature mexicaine (20e-21e siècles), violence (dans la littérature), littérature et société
|
Accéder à la ressource
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|