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Un code typographique pour incarner la voix dans l'écriture / Laurent Colomb, in colloque international "Performances poétiques", organisé par l'équipe "Textes, Contextes, Frontières" du Centre Universitaire Jean-François Champollion, le laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA-CRÉATIS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail. Albi, Centre Universitaire Champollion, 19-20 mars 2015. Thématique 1 : Théorie, dispositif, poétique.Pour qui travaille (est travaillé par) les émissions sonores du "dire"
hors des terriitoires conventionnels du langage (les souffles,
interjections, exclamations et autres murmures bafouillés de la pensée
-si tant est qu'il y ait intelligence dans le non-achèvement des signes)
l'alphabet romain est bien incapable d'en rendre compte. Le performeur
serait le seul à pouvoir les décrire/décrier sur la scène sensible des
phonèmes ? Ou bien la profération du non-verbal peut-elle s'exprimer en
tant que "charge" du scéno-phonique, théâtro-sonore,
plateau-glossique... sur la page, isolément ? Quelles typographies
auront tenté au XIXe et au XXe siècles de déployer l'arche infinie des
sons non finis de la langue et leur devenir scénique ? Évoquant
Alexandre Melville Bell et son Visible Speech, Giacomo Balla et ses
diaphonies mécaniques, les compositions optophoniques de Kurt
Schwitters, les phonographies dada et lettristes, toutes les pages du théâtre à entendre de Luciano Berio, les partitions sémantisées de Luigi Nono, le Kouije de l'affichiste et typographe Pierre di Sciullo... combien de tentatives pour calligraphier les sons de la parole ? Quels signes pour quel corps de la langue ? Comment parviennent-elles à représenter ces soubresauts ? (Laurent Colomb, extrait de la communication).> Voir aussi "Lecture d'Autochtonies", une performance de Laurent Coulomb.
Mot(s) clés libre(s) : performance artistique (poésie), lecture à haute voix, poésie et typographie, voix et signes graphiques