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Université de Franche-Comté
/ 22-12-2008
Zangiacomi Vincent
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Ces dernières décennies, la demande croissante en greffons de moëlle osseuse utilisés en clinique pour le traitement des hémopathies a soulevé un problème de disponibilité restreinte ne permettant pas la prise en charge systématique de tous les patients. La recherche de nouvelles sources de cellules souches a permis de mettre en exergue la capacité du sang placentaire à régénérer le compartiment hématopoïétique des malades après greffe. Des études complémentaires ont également permis de mettre en évidence la possible différenciation in vitro des cellules du sang de cordon ombilical en cellules autres qu’hématopoïétiques, et en particulier en cellules neuronales. Cependant, l’origine de ces cellules susceptibles de se différencier en neurones est encore floue à l’heure actuelle. Grâce à des tris immunomagnétiques dirigés contre différents marqueurs de cellules souches, nous avons mis en évidence que le compartiment cellulaire à l’origine des cellules neuronales in vitro était caractérisé par le phénotype souche CD133+ / CD34-. De plus, ces cellules nécessitent un contact cellulaire étroit avec des cellules facilitatrices afin d’initier leur différenciation neuronale. Ainsi, le tri via le CD133 permet un enrichissement en cellules neurogéniques à partir du sang de cordon ombilical humain. Dans un deuxième temps, nous avons également étudié la fonctionnalité d’un neurotransmetteur, l’acide gamma-aminobutyrique (GABA), sur les cellules du sang placentaire humain. En plus d’exprimer différentes sous-unités des récepteurs au GABA, les cellules du sang placentaire sont capables de migrer activement en réponse à un gradient de GABA. De plus, la fraction cellulaire qui a migré est enrichie en cellules neurogéniques et hématopoïétiques. Nos résultats ont donc permis d’obtenir de nouvelles données phénotypiques et fonctionnelles sur les cellules souches du sang de cordon ombilical humain douées d’un potentiel neurogénique. Ces données suggèrent que le sang de cordon possède des cellules souches dont le potentiel régénératif dépasse le seul cadre de l’hématopoïèse. Cela augmente l’intérêt de leur utilisation dans la mise en place de protocoles de thérapie cellulaire notamment dans les dégénérescences du système nerveux central et périphérique.
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