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Dans toutes les sociétés européennes, avec des différences légères, on assiste à une montée de la violence intérieure : insécurité, atteintes aux biens, incivilités, hooliganisme. Les discussions sur la réalité quantitative du phénomène sont ouvertes mais le sentiment d'insécurité est réel. Il tient non seulement à la délinquance effective mais aussi à la désagrégation des relations sociales, à l'individualisme, à la privatisation de la sécurité pour des raisons à la fois économiques et de contractualisation de la société. Adresse plénière :
Françoise Héritier, Collège de France Modérateur :
Jean Birnbaum, journaliste, producteur à France Culture
Julia Kristeva, Université Paris 7
Yves Michaud, Université Paris 1
Olivier Mongin, Directeur de la revue Esprit
Dans toutes les sociétés européennes, avec des différences légères, on assiste à une montée de la violence intérieure : insécurité, atteintes aux biens, incivilités, hooliganisme. Les discussions sur la réalité quantitative du phénomène sont ouvertes mais le sentiment d'insécurité est réel. Il tient non seulement à la délinquance effective mais aussi à la désagrégation des relations sociales, à l'individualisme, à la privatisation de la sécurité pour des raisons à la fois économiques et de contractualisation de la société. Adresse plénière :
Françoise Héritier, Collège de France Modérateur :
Jean Birnbaum, journaliste, producteur à France Culture
Julia Kristeva, Université Paris 7
Yves Michaud, Université Paris 1
Olivier Mongin, Directeur de la revue Esprit
Dans toutes les sociétés européennes, avec des différences légères, on assiste à une montée de la violence intérieure : insécurité, atteintes aux biens, incivilités, hooliganisme. Les discussions sur la réalité quantitative du phénomène sont ouvertes mais le sentiment d'insécurité est réel. Il tient non seulement à la délinquance effective mais aussi à la désagrégation des relations sociales, à l'individualisme, à la privatisation de la sécurité pour des raisons à la fois économiques et de contractualisation de la société. Adresse plénière :
Françoise Héritier, Collège de France Modérateur :
Jean Birnbaum, journaliste, producteur à France Culture
Julia Kristeva, Université Paris 7
Yves Michaud, Université Paris 1
Olivier Mongin, Directeur de la revue Esprit Dans toutes les sociétés européennes, avec des différences légères, on assiste à une montée de la violence intérieure : insécurité, atteintes aux biens, incivilités, hooliganisme. Les discussions sur la réalité quantitative du phénomène sont ouvertes mais le sentiment d'insécurité est réel. Il tient non seulement à la délinquance effective mais aussi à la désagrégation des relations sociales, à l'individualisme, à la privatisation de la sécurité pour des raisons à la fois économiques et de contractualisation de la société. Adresse plénière :
Françoise Héritier, Collège de France Modérateur :
Jean Birnbaum, journaliste, producteur à France Culture
Julia Kristeva, Université Paris 7
Yves Michaud, Université Paris 1
Olivier Mongin, Directeur de la revue Esprit
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Ressource documentaire
Ressource pédagogique
Ressource documentaire Ressource pédagogique
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Les démocraties actuelles reposent non seulement sur la liberté mais plus encore sur l'égalité - égalité des droits, égalité par rapport à la protection de l'Etat, égalité économique par redistribution. Qu'est-ce qui dans cette égalité est réel et qu'est-ce qui est fictif ou tend à le devenir dans des sociétés en développement (et retournements) économique rapide, où perdurent des castes et des élites, notamment à travers la reproduction du système éducatif ou les inégalités de revenus créateurs de rente ? Adresse plénière :
Marc Fleurbaey, Université de Pau Modérateur :
Gérard Dupuy, journaliste Libération
Catherine Audard, London School of Economics
Genevieve Koubi, Université Cergy-Pontoise
Thomas Piketty, Ecole Normale Supérieure
Les démocraties actuelles reposent non seulement sur la liberté mais plus encore sur l'égalité - égalité des droits, égalité par rapport à la protection de l'Etat, égalité économique par redistribution. Qu'est-ce qui dans cette égalité est réel et qu'est-ce qui est fictif ou tend à le devenir dans des sociétés en développement (et retournements) économique rapide, où perdurent des castes et des élites, notamment à travers la reproduction du système éducatif ou les inégalités de revenus créateurs de rente ? Adresse plénière :
Marc Fleurbaey, Université de Pau Modérateur :
Gérard Dupuy, journaliste Libération
Catherine Audard, London School of Economics
Genevieve Koubi, Université Cergy-Pontoise
Thomas Piketty, Ecole Normale Supérieure
Les démocraties actuelles reposent non seulement sur la liberté mais plus encore sur l'égalité - égalité des droits, égalité par rapport à la protection de l'Etat, égalité économique par redistribution. Qu'est-ce qui dans cette égalité est réel et qu'est-ce qui est fictif ou tend à le devenir dans des sociétés en développement (et retournements) économique rapide, où perdurent des castes et des élites, notamment à travers la reproduction du système éducatif ou les inégalités de revenus créateurs de rente ? Adresse plénière :
Marc Fleurbaey, Université de Pau Modérateur :
Gérard Dupuy, journaliste Libération
Catherine Audard, London School of Economics
Genevieve Koubi, Université Cergy-Pontoise
Thomas Piketty, Ecole Normale Supérieure Les démocraties actuelles reposent non seulement sur la liberté mais plus encore sur l'égalité - égalité des droits, égalité par rapport à la protection de l'Etat, égalité économique par redistribution. Qu'est-ce qui dans cette égalité est réel et qu'est-ce qui est fictif ou tend à le devenir dans des sociétés en développement (et retournements) économique rapide, où perdurent des castes et des élites, notamment à travers la reproduction du système éducatif ou les inégalités de revenus créateurs de rente ? Adresse plénière :
Marc Fleurbaey, Université de Pau Modérateur :
Gérard Dupuy, journaliste Libération
Catherine Audard, London School of Economics
Genevieve Koubi, Université Cergy-Pontoise
Thomas Piketty, Ecole Normale Supérieure
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Ressource documentaire
Ressource pédagogique
Ressource documentaire Ressource pédagogique
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L'échographie ultrasonore est une technique d'imagerie médicale de routine qui permet, à l'aide d'ultrasons, de faire des images de coupes du corps humain. Il faut distinguer l'échotomographie qui est une imagerie anatomique des différents organes situés dans une tranche de tissus définie par le balayage dans l'espace du faisceau ultrasonore et l'écho-doppler couleur, ou imagerie couleur des flux, qui est la superposition d'une image anatomique et d'une image fonctionnelle permettant de visualiser en couleur l'écoulement du sang dans les vaisseaux. Les fréquences ultrasonores utilisées, comprises entre 1 MHz et 15 MHz, sont le choix d'un compromis fait par l'échographiste entre l'utilisation des plus basses fréquences permettant une bonne pénétration des ondes ultrasonores dans le corps et des plus hautes fréquences permettant une bonne définition des images. Par ailleurs, seuls les tissus biologiques mous peuvent être visualisés, les structures solides (os, calcifications) et les gaz arrêtant totalement la propagation des ultrasons. La formation d'une image échographique est possible grâce à la propagation, à vitesse sensiblement constante, des ultrasons dans les tissus mous et à leurs interactions par réflexion et diffusion avec ceux-ci. Les ondes réfléchies perpendiculairement aux interfaces rencontrées et rétrodiffusées reviennent sur la sonde qui les a émis et permettent de faire l'image anatomique, respectivement, du contour des organes et de leur structure interne. Une détection d'amplitude du signal échographique conduit à la représentation en mode échographique Amplitude et en mode échographique Brillance (mode B), l'image échographique étant construite par la juxtaposition de plusieurs lignes en mode B, après balayage manuel (lent) ou balayage temps-réel (rapide) du champ ultrasonore à la surface de la peau. Actuellement, seule l'imagerie temps-réel persiste. La visualisation couleur des flux, qui repose sur l'effet doppler ultrasonore dû au mouvement des globules rouges, est une cartographie des vitesses d'écoulement du sang dans les vaisseaux obtenue après détection en fréquence du signal échographique. L'échotomographie permet de voir tous les organes mous, à savoir pour les plus importants : foie, vésicule et voies biliaires, pancréas, rate, tube digestif, gros vaisseaux, reins pour l'abdomen, utérus, ovaires, prostate, vessie pour le pelvis, coeur pour le thorax, muscles et tendons, thyroïde pour les organes superficiels. L'écho-doppler couleur des flux permet de visualiser le sang circulant, dans les cavités cardiaques, dans les gros vaisseaux abdominaux comme l'aorte, la veine cave, ou encore dans les vaisseaux des membres, du cou ou de certains organes. La pratique de ces techniques doit être réservée à des médecins bien formés et compétents car il s'agit de techniques opérateur-dépendantes donnant des résultats d'interprêtation parfois délicate. Au total, l'échotomographie et l'écho-doppler couleur sont des techniques d'investigation médicale simples, peu coûteuses, très utiles pour voir le corps humain, et qui doivent être utilisées en première intention. Elles sont d'une aide précieuse au diagnostic médical.
L'échographie ultrasonore est une technique d'imagerie médicale de routine qui permet, à l'aide d'ultrasons, de faire des images de coupes du corps humain. Il faut distinguer l'échotomographie qui est une imagerie anatomique des différents organes situés dans une tranche de tissus définie par le balayage dans l'espace du faisceau ultrasonore et l'écho-doppler couleur, ou imagerie couleur des flux, qui est la superposition d'une image anatomique et d'une image fonctionnelle permettant de visualiser en couleur l'écoulement du sang dans les vaisseaux. Les fréquences ultrasonores utilisées, comprises entre 1 MHz et 15 MHz, sont le choix d'un compromis fait par l'échographiste entre l'utilisation des plus basses fréquences permettant une bonne pénétration des ondes ultrasonores dans le corps et des plus hautes fréquences permettant une bonne définition des images. Par ailleurs, seuls les tissus biologiques mous peuvent être visualisés, les structures solides (os, calcifications) et les gaz arrêtant totalement la propagation des ultrasons. La formation d'une image échographique est possible grâce à la propagation, à vitesse sensiblement constante, des ultrasons dans les tissus mous et à leurs interactions par réflexion et diffusion avec ceux-ci. Les ondes réfléchies perpendiculairement aux interfaces rencontrées et rétrodiffusées reviennent sur la sonde qui les a émis et permettent de faire l'image anatomique, respectivement, du contour des organes et de leur structure interne. Une détection d'amplitude du signal échographique conduit à la représentation en mode échographique Amplitude et en mode échographique Brillance (mode B), l'image échographique étant construite par la juxtaposition de plusieurs lignes en mode B, après balayage manuel (lent) ou balayage temps-réel (rapide) du champ ultrasonore à la surface de la peau. Actuellement, seule l'imagerie temps-réel persiste. La visualisation couleur des flux, qui repose sur l'effet doppler ultrasonore dû au mouvement des globules rouges, est une cartographie des vitesses d'écoulement du sang dans les vaisseaux obtenue après détection en fréquence du signal échographique. L'échotomographie permet de voir tous les organes mous, à savoir pour les plus importants : foie, vésicule et voies biliaires, pancréas, rate, tube digestif, gros vaisseaux, reins pour l'abdomen, utérus, ovaires, prostate, vessie pour le pelvis, coeur pour le thorax, muscles et tendons, thyroïde pour les organes superficiels. L'écho-doppler couleur des flux permet de visualiser le sang circulant, dans les cavités cardiaques, dans les gros vaisseaux abdominaux comme l'aorte, la veine cave, ou encore dans les vaisseaux des membres, du cou ou de certains organes. La pratique de ces techniques doit être réservée à des médecins bien formés et compétents car il s'agit de techniques opérateur-dépendantes donnant des résultats d'interprêtation parfois délicate. Au total, l'échotomographie et l'écho-doppler couleur sont des techniques d'investigation médicale simples, peu coûteuses, très utiles pour voir le corps humain, et qui doivent être utilisées en première intention. Elles sont d'une aide précieuse au diagnostic médical.
L'échographie ultrasonore est une technique d'imagerie médicale de routine qui permet, à l'aide d'ultrasons, de faire des images de coupes du corps humain. Il faut distinguer l'échotomographie qui est une imagerie anatomique des différents organes situés dans une tranche de tissus définie par le balayage dans l'espace du faisceau ultrasonore et l'écho-doppler couleur, ou imagerie couleur des flux, qui est la superposition d'une image anatomique et d'une image fonctionnelle permettant de visualiser en couleur l'écoulement du sang dans les vaisseaux. Les fréquences ultrasonores utilisées, comprises entre 1 MHz et 15 MHz, sont le choix d'un compromis fait par l'échographiste entre l'utilisation des plus basses fréquences permettant une bonne pénétration des ondes ultrasonores dans le corps et des plus hautes fréquences permettant une bonne définition des images. Par ailleurs, seuls les tissus biologiques mous peuvent être visualisés, les structures solides (os, calcifications) et les gaz arrêtant totalement la propagation des ultrasons. La formation d'une image échographique est possible grâce à la propagation, à vitesse sensiblement constante, des ultrasons dans les tissus mous et à leurs interactions par réflexion et diffusion avec ceux-ci. Les ondes réfléchies perpendiculairement aux interfaces rencontrées et rétrodiffusées reviennent sur la sonde qui les a émis et permettent de faire l'image anatomique, respectivement, du contour des organes et de leur structure interne. Une détection d'amplitude du signal échographique conduit à la représentation en mode échographique Amplitude et en mode échographique Brillance (mode B), l'image échographique étant construite par la juxtaposition de plusieurs lignes en mode B, après balayage manuel (lent) ou balayage temps-réel (rapide) du champ ultrasonore à la surface de la peau. Actuellement, seule l'imagerie temps-réel persiste. La visualisation couleur des flux, qui repose sur l'effet doppler ultrasonore dû au mouvement des globules rouges, est une cartographie des vitesses d'écoulement du sang dans les vaisseaux obtenue après détection en fréquence du signal échographique. L'échotomographie permet de voir tous les organes mous, à savoir pour les plus importants : foie, vésicule et voies biliaires, pancréas, rate, tube digestif, gros vaisseaux, reins pour l'abdomen, utérus, ovaires, prostate, vessie pour le pelvis, coeur pour le thorax, muscles et tendons, thyroïde pour les organes superficiels. L'écho-doppler couleur des flux permet de visualiser le sang circulant, dans les cavités cardiaques, dans les gros vaisseaux abdominaux comme l'aorte, la veine cave, ou encore dans les vaisseaux des membres, du cou ou de certains organes. La pratique de ces techniques doit être réservée à des médecins bien formés et compétents car il s'agit de techniques opérateur-dépendantes donnant des résultats d'interprêtation parfois délicate. Au total, l'échotomographie et l'écho-doppler couleur sont des techniques d'investigation médicale simples, peu coûteuses, très utiles pour voir le corps humain, et qui doivent être utilisées en première intention. Elles sont d'une aide précieuse au diagnostic médical. L'échographie ultrasonore est une technique d'imagerie médicale de routine qui permet, à l'aide d'ultrasons, de faire des images de coupes du corps humain. Il faut distinguer l'échotomographie qui est une imagerie anatomique des différents organes situés dans une tranche de tissus définie par le balayage dans l'espace du faisceau ultrasonore et l'écho-doppler couleur, ou imagerie couleur des flux, qui est la superposition d'une image anatomique et d'une image fonctionnelle permettant de visualiser en couleur l'écoulement du sang dans les vaisseaux. Les fréquences ultrasonores utilisées, comprises entre 1 MHz et 15 MHz, sont le choix d'un compromis fait par l'échographiste entre l'utilisation des plus basses fréquences permettant une bonne pénétration des ondes ultrasonores dans le corps et des plus hautes fréquences permettant une bonne définition des images. Par ailleurs, seuls les tissus biologiques mous peuvent être visualisés, les structures solides (os, calcifications) et les gaz arrêtant totalement la propagation des ultrasons. La formation d'une image échographique est possible grâce à la propagation, à vitesse sensiblement constante, des ultrasons dans les tissus mous et à leurs interactions par réflexion et diffusion avec ceux-ci. Les ondes réfléchies perpendiculairement aux interfaces rencontrées et rétrodiffusées reviennent sur la sonde qui les a émis et permettent de faire l'image anatomique, respectivement, du contour des organes et de leur structure interne. Une détection d'amplitude du signal échographique conduit à la représentation en mode échographique Amplitude et en mode échographique Brillance (mode B), l'image échographique étant construite par la juxtaposition de plusieurs lignes en mode B, après balayage manuel (lent) ou balayage temps-réel (rapide) du champ ultrasonore à la surface de la peau. Actuellement, seule l'imagerie temps-réel persiste. La visualisation couleur des flux, qui repose sur l'effet doppler ultrasonore dû au mouvement des globules rouges, est une cartographie des vitesses d'écoulement du sang dans les vaisseaux obtenue après détection en fréquence du signal échographique. L'échotomographie permet de voir tous les organes mous, à savoir pour les plus importants : foie, vésicule et voies biliaires, pancréas, rate, tube digestif, gros vaisseaux, reins pour l'abdomen, utérus, ovaires, prostate, vessie pour le pelvis, coeur pour le thorax, muscles et tendons, thyroïde pour les organes superficiels. L'écho-doppler couleur des flux permet de visualiser le sang circulant, dans les cavités cardiaques, dans les gros vaisseaux abdominaux comme l'aorte, la veine cave, ou encore dans les vaisseaux des membres, du cou ou de certains organes. La pratique de ces techniques doit être réservée à des médecins bien formés et compétents car il s'agit de techniques opérateur-dépendantes donnant des résultats d'interprêtation parfois délicate. Au total, l'échotomographie et l'écho-doppler couleur sont des techniques d'investigation médicale simples, peu coûteuses, très utiles pour voir le corps humain, et qui doivent être utilisées en première intention. Elles sont d'une aide précieuse au diagnostic médical.
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Ressource documentaire
Ressource pédagogique
Ressource documentaire Ressource pédagogique
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En 1986, le sociologue allemand, Ulrich Beck publie un livre sur la " société du risque " et remporte un grand succès. Son livre n'est pas un manifeste écologique, ni une dénonciation de la multiplication des risques technologiques caractérisant la société contemporaine, mais plutôt une interrogation sur les caractéristiques d'une société considérant tous ses problèmes comme des risques, faisant du risque le principe de ses valeurs. Ainsi Ulrich Beck montre que la question du risque est au coeur de la politique moderne. Le risque est au coeur du contrat de solidarité qui représente la forme du contrat social pour le XXe siècle industrialisé. Il est aujourd'hui au centre d'un débat en raison même de la transformation dans la nature des risques sociaux : maladie, retraite, chômage. D'où la recherche de formes de protections alternatives qui caractériseront sans doute le XXIe siècle. Une autre forme de politisation par le risque est apparue dans les années 1970 avec la montée de la conscience écologique. Les grands risques technologiques (le nucléaire en particulier), les catastrophes industrielles, les interrogations sur les évolutions du climat, la montée des risques sanitaires (transfusion sanguine), alimentation (vache folle) ont conduit les États à définir une nouvelle politique du risque liée à la notion de " principe de précaution ". Elle porte sans doute avec elle la naissance d'une nouvelle organisation de l'État dans ses fonctions de sécurité. En son coeur, à la fois la question du savoir - à travers le problème de l'expertise - dans les procédures qui conduisent à décider que tel ou tel risque est acceptable.
En 1986, le sociologue allemand, Ulrich Beck publie un livre sur la " société du risque " et remporte un grand succès. Son livre n'est pas un manifeste écologique, ni une dénonciation de la multiplication des risques technologiques caractérisant la société contemporaine, mais plutôt une interrogation sur les caractéristiques d'une société considérant tous ses problèmes comme des risques, faisant du risque le principe de ses valeurs. Ainsi Ulrich Beck montre que la question du risque est au coeur de la politique moderne. Le risque est au coeur du contrat de solidarité qui représente la forme du contrat social pour le XXe siècle industrialisé. Il est aujourd'hui au centre d'un débat en raison même de la transformation dans la nature des risques sociaux : maladie, retraite, chômage. D'où la recherche de formes de protections alternatives qui caractériseront sans doute le XXIe siècle. Une autre forme de politisation par le risque est apparue dans les années 1970 avec la montée de la conscience écologique. Les grands risques technologiques (le nucléaire en particulier), les catastrophes industrielles, les interrogations sur les évolutions du climat, la montée des risques sanitaires (transfusion sanguine), alimentation (vache folle) ont conduit les États à définir une nouvelle politique du risque liée à la notion de " principe de précaution ". Elle porte sans doute avec elle la naissance d'une nouvelle organisation de l'État dans ses fonctions de sécurité. En son coeur, à la fois la question du savoir - à travers le problème de l'expertise - dans les procédures qui conduisent à décider que tel ou tel risque est acceptable.
En 1986, le sociologue allemand, Ulrich Beck publie un livre sur la " société du risque " et remporte un grand succès. Son livre n'est pas un manifeste écologique, ni une dénonciation de la multiplication des risques technologiques caractérisant la société contemporaine, mais plutôt une interrogation sur les caractéristiques d'une société considérant tous ses problèmes comme des risques, faisant du risque le principe de ses valeurs. Ainsi Ulrich Beck montre que la question du risque est au coeur de la politique moderne. Le risque est au coeur du contrat de solidarité qui représente la forme du contrat social pour le XXe siècle industrialisé. Il est aujourd'hui au centre d'un débat en raison même de la transformation dans la nature des risques sociaux : maladie, retraite, chômage. D'où la recherche de formes de protections alternatives qui caractériseront sans doute le XXIe siècle. Une autre forme de politisation par le risque est apparue dans les années 1970 avec la montée de la conscience écologique. Les grands risques technologiques (le nucléaire en particulier), les catastrophes industrielles, les interrogations sur les évolutions du climat, la montée des risques sanitaires (transfusion sanguine), alimentation (vache folle) ont conduit les États à définir une nouvelle politique du risque liée à la notion de " principe de précaution ". Elle porte sans doute avec elle la naissance d'une nouvelle organisation de l'État dans ses fonctions de sécurité. En son coeur, à la fois la question du savoir - à travers le problème de l'expertise - dans les procédures qui conduisent à décider que tel ou tel risque est acceptable. En 1986, le sociologue allemand, Ulrich Beck publie un livre sur la " société du risque " et remporte un grand succès. Son livre n'est pas un manifeste écologique, ni une dénonciation de la multiplication des risques technologiques caractérisant la société contemporaine, mais plutôt une interrogation sur les caractéristiques d'une société considérant tous ses problèmes comme des risques, faisant du risque le principe de ses valeurs. Ainsi Ulrich Beck montre que la question du risque est au coeur de la politique moderne. Le risque est au coeur du contrat de solidarité qui représente la forme du contrat social pour le XXe siècle industrialisé. Il est aujourd'hui au centre d'un débat en raison même de la transformation dans la nature des risques sociaux : maladie, retraite, chômage. D'où la recherche de formes de protections alternatives qui caractériseront sans doute le XXIe siècle. Une autre forme de politisation par le risque est apparue dans les années 1970 avec la montée de la conscience écologique. Les grands risques technologiques (le nucléaire en particulier), les catastrophes industrielles, les interrogations sur les évolutions du climat, la montée des risques sanitaires (transfusion sanguine), alimentation (vache folle) ont conduit les États à définir une nouvelle politique du risque liée à la notion de " principe de précaution ". Elle porte sans doute avec elle la naissance d'une nouvelle organisation de l'État dans ses fonctions de sécurité. En son coeur, à la fois la question du savoir - à travers le problème de l'expertise - dans les procédures qui conduisent à décider que tel ou tel risque est acceptable.
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Ressource documentaire
Ressource pédagogique
Ressource documentaire Ressource pédagogique
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Ressource documentaire
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Ressource documentaire Ressource pédagogique
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"La mondialisation a eu des manifestations qui ont suscité une demande de réactualisation du rôle de l'État. Les déséquilibres sociaux, économiques, écologiques qui ont découlé de la tentation du "" tout marché "" ont amené l'opinion publique à demander une intervention plus régulatrice de l'État. Cette régulation devrait permettre de mieux affronter les défis de la fin du XXe siècle notamment la pauvreté, la dégradation de l'environnement, le chômage, mais aussi les risques collectifs du début du troisième millénaire, tels que la sécurité alimentaire, les inégalités, le développement maîtrisé des nouvelles technologies et de la science. La dynamique régulatrice de l'État va certes se heurter à la complexité inhérente au passage d'un "" monde international "" à un monde global. L' intervention de l'État dans le cadre de l'État-Nation va donc devenir de plus en plus complexe, à cause des dictats de l'interdépendance et de la mondialisation. La nécessaire prise en charge de la cohérence des politiques économiques, sociales et écologiques, une meilleure gouvernance de l'entreprise et de la concurrence, tels sont les grands chantiers de la régulation nationale. A ceux là, il convient d'ajouter les défis de la régulation globale, notamment la réforme de l'architecture financière internationale, le rééquilibrage du système commercial multilatéral en le rendant plus équitable ainsi que le devoir de solidarité Nord-Sud. "
"La mondialisation a eu des manifestations qui ont suscité une demande de réactualisation du rôle de l'État. Les déséquilibres sociaux, économiques, écologiques qui ont découlé de la tentation du "" tout marché "" ont amené l'opinion publique à demander une intervention plus régulatrice de l'État. Cette régulation devrait permettre de mieux affronter les défis de la fin du XXe siècle notamment la pauvreté, la dégradation de l'environnement, le chômage, mais aussi les risques collectifs du début du troisième millénaire, tels que la sécurité alimentaire, les inégalités, le développement maîtrisé des nouvelles technologies et de la science. La dynamique régulatrice de l'État va certes se heurter à la complexité inhérente au passage d'un "" monde international "" à un monde global. L' intervention de l'État dans le cadre de l'État-Nation va donc devenir de plus en plus complexe, à cause des dictats de l'interdépendance et de la mondialisation. La nécessaire prise en charge de la cohérence des politiques économiques, sociales et écologiques, une meilleure gouvernance de l'entreprise et de la concurrence, tels sont les grands chantiers de la régulation nationale. A ceux là, il convient d'ajouter les défis de la régulation globale, notamment la réforme de l'architecture financière internationale, le rééquilibrage du système commercial multilatéral en le rendant plus équitable ainsi que le devoir de solidarité Nord-Sud. "
"La mondialisation a eu des manifestations qui ont suscité une demande de réactualisation du rôle de l'État. Les déséquilibres sociaux, économiques, écologiques qui ont découlé de la tentation du "" tout marché "" ont amené l'opinion publique à demander une intervention plus régulatrice de l'État. Cette régulation devrait permettre de mieux affronter les défis de la fin du XXe siècle notamment la pauvreté, la dégradation de l'environnement, le chômage, mais aussi les risques collectifs du début du troisième millénaire, tels que la sécurité alimentaire, les inégalités, le développement maîtrisé des nouvelles technologies et de la science. La dynamique régulatrice de l'État va certes se heurter à la complexité inhérente au passage d'un "" monde international "" à un monde global. L' intervention de l'État dans le cadre de l'État-Nation va donc devenir de plus en plus complexe, à cause des dictats de l'interdépendance et de la mondialisation. La nécessaire prise en charge de la cohérence des politiques économiques, sociales et écologiques, une meilleure gouvernance de l'entreprise et de la concurrence, tels sont les grands chantiers de la régulation nationale. A ceux là, il convient d'ajouter les défis de la régulation globale, notamment la réforme de l'architecture financière internationale, le rééquilibrage du système commercial multilatéral en le rendant plus équitable ainsi que le devoir de solidarité Nord-Sud. " "La mondialisation a eu des manifestations qui ont suscité une demande de réactualisation du rôle de l'État. Les déséquilibres sociaux, économiques, écologiques qui ont découlé de la tentation du "" tout marché "" ont amené l'opinion publique à demander une intervention plus régulatrice de l'État. Cette régulation devrait permettre de mieux affronter les défis de la fin du XXe siècle notamment la pauvreté, la dégradation de l'environnement, le chômage, mais aussi les risques collectifs du début du troisième millénaire, tels que la sécurité alimentaire, les inégalités, le développement maîtrisé des nouvelles technologies et de la science. La dynamique régulatrice de l'État va certes se heurter à la complexité inhérente au passage d'un "" monde international "" à un monde global. L' intervention de l'État dans le cadre de l'État-Nation va donc devenir de plus en plus complexe, à cause des dictats de l'interdépendance et de la mondialisation. La nécessaire prise en charge de la cohérence des politiques économiques, sociales et écologiques, une meilleure gouvernance de l'entreprise et de la concurrence, tels sont les grands chantiers de la régulation nationale. A ceux là, il convient d'ajouter les défis de la régulation globale, notamment la réforme de l'architecture financière internationale, le rééquilibrage du système commercial multilatéral en le rendant plus équitable ainsi que le devoir de solidarité Nord-Sud. "
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Ressource documentaire
Ressource pédagogique
Ressource documentaire Ressource pédagogique
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"Dans une première partie, je présenterai un bref historique du transport aérien, puis sa situation actuelle : déréglementation, regroupements de compagnies, mise en application récente de la ""cinquième liberté"" et ses conséquences. J'insisterai particulièrement sur le contexte européen. Dans un deuxième temps, je présenterai les acteurs en présence en France : AIR France, les autres compagnies, Aéroport de Paris, les CCI, l'Aéropostale, et donnerai quelques chiffres sur le transport aérien de voyageurs et de marchandise. Avant d'aborder la discussion, j'exposerai les principales questions que se posent les usagers et j'y apporterai ma réponse. C'est ce qui déclenchera la discussion. Parmi ces questions on peut citer par exemple : ""Pourquoi les retards?"", ""Comment sont calculés les tarifs?"", ""Quel intérêt ont les compagnies à se regrouper?"", ""Comment fonctionnent les programmes de fidélisation?"", ""Pourquoi faire un super airbus à deux étages, l'AXXX?"", ""Pourquoi les avions stationnent-ils loin des aérogares alors que des passerelles sont disponibles?"" etc. La conclusion portera bien sûr sur l'avenir du transport aérien dans le Monde. "
"Dans une première partie, je présenterai un bref historique du transport aérien, puis sa situation actuelle : déréglementation, regroupements de compagnies, mise en application récente de la ""cinquième liberté"" et ses conséquences. J'insisterai particulièrement sur le contexte européen. Dans un deuxième temps, je présenterai les acteurs en présence en France : AIR France, les autres compagnies, Aéroport de Paris, les CCI, l'Aéropostale, et donnerai quelques chiffres sur le transport aérien de voyageurs et de marchandise. Avant d'aborder la discussion, j'exposerai les principales questions que se posent les usagers et j'y apporterai ma réponse. C'est ce qui déclenchera la discussion. Parmi ces questions on peut citer par exemple : ""Pourquoi les retards?"", ""Comment sont calculés les tarifs?"", ""Quel intérêt ont les compagnies à se regrouper?"", ""Comment fonctionnent les programmes de fidélisation?"", ""Pourquoi faire un super airbus à deux étages, l'AXXX?"", ""Pourquoi les avions stationnent-ils loin des aérogares alors que des passerelles sont disponibles?"" etc. La conclusion portera bien sûr sur l'avenir du transport aérien dans le Monde. "
"Dans une première partie, je présenterai un bref historique du transport aérien, puis sa situation actuelle : déréglementation, regroupements de compagnies, mise en application récente de la ""cinquième liberté"" et ses conséquences. J'insisterai particulièrement sur le contexte européen. Dans un deuxième temps, je présenterai les acteurs en présence en France : AIR France, les autres compagnies, Aéroport de Paris, les CCI, l'Aéropostale, et donnerai quelques chiffres sur le transport aérien de voyageurs et de marchandise. Avant d'aborder la discussion, j'exposerai les principales questions que se posent les usagers et j'y apporterai ma réponse. C'est ce qui déclenchera la discussion. Parmi ces questions on peut citer par exemple : ""Pourquoi les retards?"", ""Comment sont calculés les tarifs?"", ""Quel intérêt ont les compagnies à se regrouper?"", ""Comment fonctionnent les programmes de fidélisation?"", ""Pourquoi faire un super airbus à deux étages, l'AXXX?"", ""Pourquoi les avions stationnent-ils loin des aérogares alors que des passerelles sont disponibles?"" etc. La conclusion portera bien sûr sur l'avenir du transport aérien dans le Monde. " "Dans une première partie, je présenterai un bref historique du transport aérien, puis sa situation actuelle : déréglementation, regroupements de compagnies, mise en application récente de la ""cinquième liberté"" et ses conséquences. J'insisterai particulièrement sur le contexte européen. Dans un deuxième temps, je présenterai les acteurs en présence en France : AIR France, les autres compagnies, Aéroport de Paris, les CCI, l'Aéropostale, et donnerai quelques chiffres sur le transport aérien de voyageurs et de marchandise. Avant d'aborder la discussion, j'exposerai les principales questions que se posent les usagers et j'y apporterai ma réponse. C'est ce qui déclenchera la discussion. Parmi ces questions on peut citer par exemple : ""Pourquoi les retards?"", ""Comment sont calculés les tarifs?"", ""Quel intérêt ont les compagnies à se regrouper?"", ""Comment fonctionnent les programmes de fidélisation?"", ""Pourquoi faire un super airbus à deux étages, l'AXXX?"", ""Pourquoi les avions stationnent-ils loin des aérogares alors que des passerelles sont disponibles?"" etc. La conclusion portera bien sûr sur l'avenir du transport aérien dans le Monde. "
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"Le malade est devenu un ""usager"" du système de santé, son corps un produit de la science et de la technique. Les enjeux économiques considérables peuvent être à la source de nouveaux besoins de santé, suscités par l'économie elle-même. L'information du public sans limite par les nouveaux moyens de communication encourage l'autoprescription et l'espoir infini et incessant dans la révolution thérapeutique et dans les performances médicales et chirurgicales de plus en plus spectaculaires. La sécurité maximale est une exigence croissante. Ces changements radicaux de culture s'accompagnent de nouveaux rapports moins paternalistes médecin/malade et d'une revendication du droit des malades à l'accès direct à leur dossier, à un partenariat, à une information de plus en plus précise. Cette nouvelle ère où la recherche occupe une place si importante ne doit pas faire oublier que l'écoute d'une plainte, l'attention aux plus démunis, aux plus désespérés, à ceux qui terminent leur vie restent au coeur de l'acte médical, dans le respect le plus absolu du secret. La dimension économique privilégie cependant plus les changements culturels, que l'écoute et l'approche individuelle du malade. Elle impose des choix de santé qui impliquent des responsabilités tant au niveau collectif d'information, de prévention et d'évaluation, qu'au niveau individuel où le citoyen devra assumer sa responsabilité en prenant conscience que la façon dont il gère sa santé retentira de façon croissante sur l'ensemble de la société. La déshumanisation d'une médecine devenue technologique va de pair avec la place croissante du généraliste comme décrypteur, conseiller, et agent de santé publique."
"Le malade est devenu un ""usager"" du système de santé, son corps un produit de la science et de la technique. Les enjeux économiques considérables peuvent être à la source de nouveaux besoins de santé, suscités par l'économie elle-même. L'information du public sans limite par les nouveaux moyens de communication encourage l'autoprescription et l'espoir infini et incessant dans la révolution thérapeutique et dans les performances médicales et chirurgicales de plus en plus spectaculaires. La sécurité maximale est une exigence croissante. Ces changements radicaux de culture s'accompagnent de nouveaux rapports moins paternalistes médecin/malade et d'une revendication du droit des malades à l'accès direct à leur dossier, à un partenariat, à une information de plus en plus précise. Cette nouvelle ère où la recherche occupe une place si importante ne doit pas faire oublier que l'écoute d'une plainte, l'attention aux plus démunis, aux plus désespérés, à ceux qui terminent leur vie restent au coeur de l'acte médical, dans le respect le plus absolu du secret. La dimension économique privilégie cependant plus les changements culturels, que l'écoute et l'approche individuelle du malade. Elle impose des choix de santé qui impliquent des responsabilités tant au niveau collectif d'information, de prévention et d'évaluation, qu'au niveau individuel où le citoyen devra assumer sa responsabilité en prenant conscience que la façon dont il gère sa santé retentira de façon croissante sur l'ensemble de la société. La déshumanisation d'une médecine devenue technologique va de pair avec la place croissante du généraliste comme décrypteur, conseiller, et agent de santé publique."
"Le malade est devenu un ""usager"" du système de santé, son corps un produit de la science et de la technique. Les enjeux économiques considérables peuvent être à la source de nouveaux besoins de santé, suscités par l'économie elle-même. L'information du public sans limite par les nouveaux moyens de communication encourage l'autoprescription et l'espoir infini et incessant dans la révolution thérapeutique et dans les performances médicales et chirurgicales de plus en plus spectaculaires. La sécurité maximale est une exigence croissante. Ces changements radicaux de culture s'accompagnent de nouveaux rapports moins paternalistes médecin/malade et d'une revendication du droit des malades à l'accès direct à leur dossier, à un partenariat, à une information de plus en plus précise. Cette nouvelle ère où la recherche occupe une place si importante ne doit pas faire oublier que l'écoute d'une plainte, l'attention aux plus démunis, aux plus désespérés, à ceux qui terminent leur vie restent au coeur de l'acte médical, dans le respect le plus absolu du secret. La dimension économique privilégie cependant plus les changements culturels, que l'écoute et l'approche individuelle du malade. Elle impose des choix de santé qui impliquent des responsabilités tant au niveau collectif d'information, de prévention et d'évaluation, qu'au niveau individuel où le citoyen devra assumer sa responsabilité en prenant conscience que la façon dont il gère sa santé retentira de façon croissante sur l'ensemble de la société. La déshumanisation d'une médecine devenue technologique va de pair avec la place croissante du généraliste comme décrypteur, conseiller, et agent de santé publique." "Le malade est devenu un ""usager"" du système de santé, son corps un produit de la science et de la technique. Les enjeux économiques considérables peuvent être à la source de nouveaux besoins de santé, suscités par l'économie elle-même. L'information du public sans limite par les nouveaux moyens de communication encourage l'autoprescription et l'espoir infini et incessant dans la révolution thérapeutique et dans les performances médicales et chirurgicales de plus en plus spectaculaires. La sécurité maximale est une exigence croissante. Ces changements radicaux de culture s'accompagnent de nouveaux rapports moins paternalistes médecin/malade et d'une revendication du droit des malades à l'accès direct à leur dossier, à un partenariat, à une information de plus en plus précise. Cette nouvelle ère où la recherche occupe une place si importante ne doit pas faire oublier que l'écoute d'une plainte, l'attention aux plus démunis, aux plus désespérés, à ceux qui terminent leur vie restent au coeur de l'acte médical, dans le respect le plus absolu du secret. La dimension économique privilégie cependant plus les changements culturels, que l'écoute et l'approche individuelle du malade. Elle impose des choix de santé qui impliquent des responsabilités tant au niveau collectif d'information, de prévention et d'évaluation, qu'au niveau individuel où le citoyen devra assumer sa responsabilité en prenant conscience que la façon dont il gère sa santé retentira de façon croissante sur l'ensemble de la société. La déshumanisation d'une médecine devenue technologique va de pair avec la place croissante du généraliste comme décrypteur, conseiller, et agent de santé publique."
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Ressource documentaire
Ressource pédagogique
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Les encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) ont été décrites chez l'homme et les animaux : Kuru, maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), insomnie fatale familiale, chez l'homme ; tremblante du mouton et de la chèvre, encéphalopathie du vison, maladie du dépérissement chronique des ruminants sauvages, encéphalopathies spongiforme du chat et encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez l'animal. Toutes ces maladies ont des lésions histopathologiques très proches constituées d'une mort neuronale, d'une gliose et d'une spongiose, et elles sont transmissibles au sein de la même espèce, et expérimentalement d'une espèce à l'autre. Ces maladies humaines et animales sont induites par des agents transmissibles non conventionnels (ATNC), appelés "prions" ou "virinos". Ces agents restent inconnus à ce jour. S.B. Prusiner et ses collaborateurs ont décrit, à la fin des années 70, la principale caractéristique moléculaire de ces maladies : il s'agit d'une accumulation d'une protéine de l'hôte sous une forme modifiée. Les deux formes diffèrent seulement dans leurs propriétés physico-chimiques qui seraient la conséquence d'une modification de la structure secondaire ou organisation en trois dimensions. L'hypothèse la plus couramment admise en 1998 est que l'agent infectieux est composé de la protéine sous sa forme pathologique ; la propagation de la conformation pathologique s'effectuerait par l'acquisition, par la protéine normale, de la conformation anomale de la protéine infectieuse avec laquelle elle est associée. Récemment, une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ) est apparue en Grande Bretagne (48 cas) et, à un moindre degré, en France (2 cas) et en République d'Irlande (1 cas). Cette nouvelle variante touche des individus jeunes, sans facteurs de risques génétiques ou iatrogènes et se traduit par une clinique particulière et une neuropathologie tout à fait spécifique, inconnue dans les autres formes de MCJ. L'implication de l'agent de l'encéphalopathie bovine spongiforme dans l'émergence du nvMCJ est maintenant démontrée ; les conséquences en termes de santé publique du passage de l'agent bovin à l'homme ne sont pas encore totalement évaluées.
Les encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) ont été décrites chez l'homme et les animaux : Kuru, maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), insomnie fatale familiale, chez l'homme ; tremblante du mouton et de la chèvre, encéphalopathie du vison, maladie du dépérissement chronique des ruminants sauvages, encéphalopathies spongiforme du chat et encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez l'animal. Toutes ces maladies ont des lésions histopathologiques très proches constituées d'une mort neuronale, d'une gliose et d'une spongiose, et elles sont transmissibles au sein de la même espèce, et expérimentalement d'une espèce à l'autre. Ces maladies humaines et animales sont induites par des agents transmissibles non conventionnels (ATNC), appelés "prions" ou "virinos". Ces agents restent inconnus à ce jour. S.B. Prusiner et ses collaborateurs ont décrit, à la fin des années 70, la principale caractéristique moléculaire de ces maladies : il s'agit d'une accumulation d'une protéine de l'hôte sous une forme modifiée. Les deux formes diffèrent seulement dans leurs propriétés physico-chimiques qui seraient la conséquence d'une modification de la structure secondaire ou organisation en trois dimensions. L'hypothèse la plus couramment admise en 1998 est que l'agent infectieux est composé de la protéine sous sa forme pathologique ; la propagation de la conformation pathologique s'effectuerait par l'acquisition, par la protéine normale, de la conformation anomale de la protéine infectieuse avec laquelle elle est associée. Récemment, une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ) est apparue en Grande Bretagne (48 cas) et, à un moindre degré, en France (2 cas) et en République d'Irlande (1 cas). Cette nouvelle variante touche des individus jeunes, sans facteurs de risques génétiques ou iatrogènes et se traduit par une clinique particulière et une neuropathologie tout à fait spécifique, inconnue dans les autres formes de MCJ. L'implication de l'agent de l'encéphalopathie bovine spongiforme dans l'émergence du nvMCJ est maintenant démontrée ; les conséquences en termes de santé publique du passage de l'agent bovin à l'homme ne sont pas encore totalement évaluées.
Les encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) ont été décrites chez l'homme et les animaux : Kuru, maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), insomnie fatale familiale, chez l'homme ; tremblante du mouton et de la chèvre, encéphalopathie du vison, maladie du dépérissement chronique des ruminants sauvages, encéphalopathies spongiforme du chat et encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez l'animal. Toutes ces maladies ont des lésions histopathologiques très proches constituées d'une mort neuronale, d'une gliose et d'une spongiose, et elles sont transmissibles au sein de la même espèce, et expérimentalement d'une espèce à l'autre. Ces maladies humaines et animales sont induites par des agents transmissibles non conventionnels (ATNC), appelés "prions" ou "virinos". Ces agents restent inconnus à ce jour. S.B. Prusiner et ses collaborateurs ont décrit, à la fin des années 70, la principale caractéristique moléculaire de ces maladies : il s'agit d'une accumulation d'une protéine de l'hôte sous une forme modifiée. Les deux formes diffèrent seulement dans leurs propriétés physico-chimiques qui seraient la conséquence d'une modification de la structure secondaire ou organisation en trois dimensions. L'hypothèse la plus couramment admise en 1998 est que l'agent infectieux est composé de la protéine sous sa forme pathologique ; la propagation de la conformation pathologique s'effectuerait par l'acquisition, par la protéine normale, de la conformation anomale de la protéine infectieuse avec laquelle elle est associée. Récemment, une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ) est apparue en Grande Bretagne (48 cas) et, à un moindre degré, en France (2 cas) et en République d'Irlande (1 cas). Cette nouvelle variante touche des individus jeunes, sans facteurs de risques génétiques ou iatrogènes et se traduit par une clinique particulière et une neuropathologie tout à fait spécifique, inconnue dans les autres formes de MCJ. L'implication de l'agent de l'encéphalopathie bovine spongiforme dans l'émergence du nvMCJ est maintenant démontrée ; les conséquences en termes de santé publique du passage de l'agent bovin à l'homme ne sont pas encore totalement évaluées. Les encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) ont été décrites chez l'homme et les animaux : Kuru, maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), insomnie fatale familiale, chez l'homme ; tremblante du mouton et de la chèvre, encéphalopathie du vison, maladie du dépérissement chronique des ruminants sauvages, encéphalopathies spongiforme du chat et encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez l'animal. Toutes ces maladies ont des lésions histopathologiques très proches constituées d'une mort neuronale, d'une gliose et d'une spongiose, et elles sont transmissibles au sein de la même espèce, et expérimentalement d'une espèce à l'autre. Ces maladies humaines et animales sont induites par des agents transmissibles non conventionnels (ATNC), appelés "prions" ou "virinos". Ces agents restent inconnus à ce jour. S.B. Prusiner et ses collaborateurs ont décrit, à la fin des années 70, la principale caractéristique moléculaire de ces maladies : il s'agit d'une accumulation d'une protéine de l'hôte sous une forme modifiée. Les deux formes diffèrent seulement dans leurs propriétés physico-chimiques qui seraient la conséquence d'une modification de la structure secondaire ou organisation en trois dimensions. L'hypothèse la plus couramment admise en 1998 est que l'agent infectieux est composé de la protéine sous sa forme pathologique ; la propagation de la conformation pathologique s'effectuerait par l'acquisition, par la protéine normale, de la conformation anomale de la protéine infectieuse avec laquelle elle est associée. Récemment, une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ) est apparue en Grande Bretagne (48 cas) et, à un moindre degré, en France (2 cas) et en République d'Irlande (1 cas). Cette nouvelle variante touche des individus jeunes, sans facteurs de risques génétiques ou iatrogènes et se traduit par une clinique particulière et une neuropathologie tout à fait spécifique, inconnue dans les autres formes de MCJ. L'implication de l'agent de l'encéphalopathie bovine spongiforme dans l'émergence du nvMCJ est maintenant démontrée ; les conséquences en termes de santé publique du passage de l'agent bovin à l'homme ne sont pas encore totalement évaluées.
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Ressource documentaire
Ressource pédagogique
Ressource documentaire Ressource pédagogique
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Chaque année, environ 17 millions d'individus décèdent de maladies infectieuses dans le monde. Neuf fois sur dix il s'agit d'individus vivant dans des pays en voie de développement. Ainsi, au-delà des effets de mode et des concepts médiatiques l'émergence et la réémergence des maladies infectieuses sont réelles dans le monde industrialisé comme dans le tiers-monde. En fait, le progrès comme le sous-développement portent en eux le risque d'émergence de nouveaux pathogènes ou de réémergence d'anciens sous des formes modifiées, en particulier résistantes aux agents anti-infectieux. L'optimisme inconscient affiché il y a vingt ans devant les progrès acquis en santé publique grâce à l'application des mesures d'hygiène dérivées des théories pasteuriennes, à la découverte des antibiotiques et des vaccins et au contrôle des vecteurs, a fait place à un pessimisme sans doute tout aussi excessif, mais certainement moins porteur de risques d'erreurs fatales. Il est temps de mettre en place une approche intégrée et cohérente visant à la prévision, la reconnaissance, la surveillance, la compréhension, le traitement, la prévention, en un mot, la maîtrise des maladies infectieuses.
Chaque année, environ 17 millions d'individus décèdent de maladies infectieuses dans le monde. Neuf fois sur dix il s'agit d'individus vivant dans des pays en voie de développement. Ainsi, au-delà des effets de mode et des concepts médiatiques l'émergence et la réémergence des maladies infectieuses sont réelles dans le monde industrialisé comme dans le tiers-monde. En fait, le progrès comme le sous-développement portent en eux le risque d'émergence de nouveaux pathogènes ou de réémergence d'anciens sous des formes modifiées, en particulier résistantes aux agents anti-infectieux. L'optimisme inconscient affiché il y a vingt ans devant les progrès acquis en santé publique grâce à l'application des mesures d'hygiène dérivées des théories pasteuriennes, à la découverte des antibiotiques et des vaccins et au contrôle des vecteurs, a fait place à un pessimisme sans doute tout aussi excessif, mais certainement moins porteur de risques d'erreurs fatales. Il est temps de mettre en place une approche intégrée et cohérente visant à la prévision, la reconnaissance, la surveillance, la compréhension, le traitement, la prévention, en un mot, la maîtrise des maladies infectieuses.
Chaque année, environ 17 millions d'individus décèdent de maladies infectieuses dans le monde. Neuf fois sur dix il s'agit d'individus vivant dans des pays en voie de développement. Ainsi, au-delà des effets de mode et des concepts médiatiques l'émergence et la réémergence des maladies infectieuses sont réelles dans le monde industrialisé comme dans le tiers-monde. En fait, le progrès comme le sous-développement portent en eux le risque d'émergence de nouveaux pathogènes ou de réémergence d'anciens sous des formes modifiées, en particulier résistantes aux agents anti-infectieux. L'optimisme inconscient affiché il y a vingt ans devant les progrès acquis en santé publique grâce à l'application des mesures d'hygiène dérivées des théories pasteuriennes, à la découverte des antibiotiques et des vaccins et au contrôle des vecteurs, a fait place à un pessimisme sans doute tout aussi excessif, mais certainement moins porteur de risques d'erreurs fatales. Il est temps de mettre en place une approche intégrée et cohérente visant à la prévision, la reconnaissance, la surveillance, la compréhension, le traitement, la prévention, en un mot, la maîtrise des maladies infectieuses. Chaque année, environ 17 millions d'individus décèdent de maladies infectieuses dans le monde. Neuf fois sur dix il s'agit d'individus vivant dans des pays en voie de développement. Ainsi, au-delà des effets de mode et des concepts médiatiques l'émergence et la réémergence des maladies infectieuses sont réelles dans le monde industrialisé comme dans le tiers-monde. En fait, le progrès comme le sous-développement portent en eux le risque d'émergence de nouveaux pathogènes ou de réémergence d'anciens sous des formes modifiées, en particulier résistantes aux agents anti-infectieux. L'optimisme inconscient affiché il y a vingt ans devant les progrès acquis en santé publique grâce à l'application des mesures d'hygiène dérivées des théories pasteuriennes, à la découverte des antibiotiques et des vaccins et au contrôle des vecteurs, a fait place à un pessimisme sans doute tout aussi excessif, mais certainement moins porteur de risques d'erreurs fatales. Il est temps de mettre en place une approche intégrée et cohérente visant à la prévision, la reconnaissance, la surveillance, la compréhension, le traitement, la prévention, en un mot, la maîtrise des maladies infectieuses.
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Ressource documentaire
Ressource pédagogique
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