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Date
Editeur
Auteur
Titre
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HIT Paris 2007 - SpeechMagic : la reconnaissance vocale des professionnels
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 24-05-2007
/ Canal-U - OAI Archive
DURAND-BADEL Anne
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La reconnaissance vocale est la reconversion de parole en texte ; elle permet aux cliniciens de produire immédiatement leurs rapports. En 2003 des hôpitaux européens et américains adoptent des solutions de reconnaissance vocale . Elle réduit les coûts administratifs et les délais d'attente des patients. La technologie a évolué au point de limiter les contraintes pour les utilisateurs. Cette expérience dure depuis 20 ans , ce système modulaire existe en 23 langues, il y a 150 dictionnaires, et 15 000 utilisateurs simultanés. Aujourd'hui le médecin peut travailler en mode déconnecté et deux minutes d'entraînement suffisent. Facilité, flexibilité, élimination des rapports et courriers en retard, meilleure qualité du document, réduction des prix sont les avantages.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur : Anne Durand-Badel Regional Marketing Manager Philips Speech Recognition Systems SCD médecine Mot(s) clés libre(s) : acquisition des données, conversion parole, HIT, reconnaissance vocale
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Le monde et la diversité des langues / Claude Hagège
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 05-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
HAGÈGE Claude
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Le monde et la diversité des langues. Claude HAGÈGE (chercheur en linguistique, professeur au Collège de France). Conférence organisée par l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues (IRPALL), l'UFR des langues et le Conseil Scientifique de l'Université Toulouse II-Le Mirail, dans le cadre du programme "Les mercredis de la connaissance". Université Toulouse II-Le Mirail, 5 mai 2010. [Suivi d'un débat avec l'auditoire, animé par Solange Hibbs, Jean-Louis Breteau et François-Charles Gaudard, professeurs à l'Université Toulouse II-Le Mirail].Selon les estimations, on compte, dans le monde contemporain, entre cinq mille et sept mille langues différentes, compte non tenu des dialectes et usages régionaux. Ces langues sont rangées en un certain nombre de familles, de l’indo-européenne à la sino-tibétaine, en passant par l’ouralienne, la sémitique, l’africaine, l’amérindienne, etc. Les langues appartenant à une même famille peuvent, néanmoins, être typologiquement très différentes. Certains esprits, hier comme aujourd’hui, prônent une unité linguistique, qui se réaliserait autour d’une langue unique, réputée faciliter les échanges à travers le monde. En réalité, aucune langue n’a jamais eu de diffusion mondiale, qui soit de nature à faire qu’elle supplante toutes les autres, et il ne semble pas, malgré ce qui est déclaré ici ou là, que l’anglais ait aujourd’hui cette vocation. En effet, face à sa présence sur les cinq continents, on voit s’affirmer des langues fortement promues par les pays où elles se parlent, de l’allemand au portugais, de l’espagnol au chinois, et de l’arabe au français, lequel prend tout naturellement sa place dans ce concert en faveur de la diversité linguistique du monde. Mot(s) clés libre(s) : compétence linguistique (perte), dialectes, diffusion des langues, féminisation (linguistique), francophonie, hébreu (langue), idiotismes, langues (acquisition), langues (origines), langues mortes, politique linguistique
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Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS Lyon - Un JE en construction
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon
/ 12-12-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MORGENSTERN Aliyah
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Construction de la personne et auto-désignation chez l'enfant de 18 mois à 3 ansParler nous paraît aussi naturel que respirer, mais l’entrée de l’enfant dans la langue, aussi ancrée soit-elle dans son quotidien, fascine poètes, philosophes, biologistes, psychologues, médecins et linguistes et reste un processus encore auréolé de mystère malgré des milliers de pages de littérature sur la question. Travailler sur l’acquisition, c’est aborder « l’enfant dans la langue » et donc à la fois s’émerveiller qu’un enfant puisse entrer dans le langage et aller aux racines de l’activité du linguiste. En suivant pas à pas l’entrée de l’enfant dans la langue, on peut observer directement comment le discours, l’histoire de l’enfant, son expérience, ses émotions, ses jeux, ses relations aux autres et au monde, l’aident à façonner sa grammaire et à se construire en tant que personne et sujet-parlant. À la croisée de la linguistique de l'énonciation et de l'acquisition du langage, cette présentation avait pour objectif de développer des hypothèses sur le cheminement de l'enfant apprenti-énonciateur, à partir d'une analyse de la genèse de l'auto-désignation. L'enfant peut assimiler très tôt les représentations de lui-même que lui proposent verbalement les adultes et les reformuler dans son propre discours. Il est donc intéressant de se pencher sur l'acquisition des marques de première personne et notamment le phénomène du "renversement pronominal" (emploi de tu ou de il à la place de je), qui se rencontre au cours de la troisième année chez des enfants "tout venants", et disparaît au bout de quelques mois. L'analyse des conditions dans lesquelles ces renversements apparaissent et disparaissent peut nous éclairer sur la façon dont l'enfant arrive à différencier le moi et l'autre, à construire son identité dans l’altérité. A la fin du processus d’acquisition, vers trois ans, l’enfant conjoint sujet de l’énoncé, sujet énonciateur, sujet sémantique, sujet de conversation dans une seule forme, JE, mais il lui a fallu passer par un mouvement de disjonction de ces différents plans en produisant différentes marqueurs s’écartant de la forme adulte avant de les conjoindre. L’enfant va comprendre que ces différentes facettes de lui-même qu’il a marquées par des formes différentes, (forme verbale nue, voyelle préverbale, tu, il, moi, je) n’altèrent en rien l’unité de son identité. Au terme du processus, l’enfant est énonciateur à part entière, il est capable de parler de lui en se jugeant à travers ce qu’il a été, ce qu’il est, ce qu’il aimerait être et ce qu’il sera dans le temps. Il s’est dégagé de l’autre et de sa parole, il s’est taillé sa place dans la co-énonciation. Directeur de la production : Christophe PorlierInterview et réalisation : Pascal GrzywaczImage et montage : Sébastien BoudinEncodage-diffusion web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : acquisition, enfant, identité, langage, moi infantile
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Un JE en construction - Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS Lyon
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon
/ 12-12-2008
/ Canal-u.fr
MORGENSTERN Aliyah
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Construction de la personne et auto-désignation chez l'enfant de 18 mois à 3 ans
Parler nous paraît aussi naturel que respirer, mais l’entrée de l’enfant dans la langue, aussi ancrée soit-elle dans son quotidien, fascine poètes, philosophes, biologistes, psychologues, médecins et linguistes et reste un processus encore auréolé de mystère malgré des milliers de pages de littérature sur la question.
Travailler sur l’acquisition, c’est aborder « l’enfant dans la langue » et donc à la fois s’émerveiller qu’un enfant puisse entrer dans le langage et aller aux racines de l’activité du linguiste. En suivant pas à pas l’entrée de l’enfant dans la langue, on peut observer directement comment le discours, l’histoire de l’enfant, son expérience, ses émotions, ses jeux, ses relations aux autres et au monde, l’aident à façonner sa grammaire et à se construire en tant que personne et sujet-parlant.
À la croisée de la linguistique de l'énonciation et de l'acquisition du langage, cette présentation avait pour objectif de développer des hypothèses sur le cheminement de l'enfant apprenti-énonciateur, à partir d'une analyse de la genèse de l'auto-désignation. L'enfant peut assimiler très tôt les représentations de lui-même que lui proposent verbalement les adultes et les reformuler dans son propre discours. Il est donc intéressant de se pencher sur l'acquisition des marques de première personne et notamment le phénomène du "renversement pronominal" (emploi de tu ou de il à la place de je), qui se rencontre au cours de la troisième année chez des enfants "tout venants", et disparaît au bout de quelques mois. L'analyse des conditions dans lesquelles ces renversements apparaissent et disparaissent peut nous éclairer sur la façon dont l'enfant arrive à différencier le moi et l'autre, à construire son identité dans l’altérité.
A la fin du processus d’acquisition, vers trois ans, l’enfant conjoint sujet de l’énoncé, sujet énonciateur, sujet sémantique, sujet de conversation dans une seule forme, JE, mais il lui a fallu passer par un mouvement de disjonction de ces différents plans en produisant différentes marqueurs s’écartant de la forme adulte avant de les conjoindre. L’enfant va comprendre que ces différentes facettes de lui-même qu’il a marquées par des formes différentes, (forme verbale nue, voyelle préverbale, tu, il, moi, je) n’altèrent en rien l’unité de son identité. Au terme du processus, l’enfant est énonciateur à part entière, il est capable de parler de lui en se jugeant à travers ce qu’il a été, ce qu’il est, ce qu’il aimerait être et ce qu’il sera dans le temps. Il s’est dégagé de l’autre et de sa parole, il s’est taillé sa place dans la co-énonciation.
Directeur de la production : Christophe Porlier
Interview et réalisation : Pascal Grzywacz
Image et montage : Sébastien Boudin
Encodage-diffusion web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : langage, identité, enfant, acquisition, moi infantile
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