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053 - L’Armée nationale de libération face à l’armée française
/ ENS-LSH / UOH / CERIMES / CANAL PHILO / SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH / UOH / CERIMES / CANAL PHILO / SCAM
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par Dalila Aït El Djoudi (Université de Montpellier 3)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Il s’agit d’une étude sur la culture de guerre et son héritage vu du côté algérien, sans négliger aucun des aspects des « mémoires plurielles ». Ce sujet permet de décloisonner et de confronter les mémoires algériennes et françaises de la guerre d’Algérie.Il est question d’aborder l’univers mental des combattants en l’inscrivant dans un cycle long qui commence avec la conquête, car l’image du combattant français, tout en se nourrissant de l’action quotidienne, résulte d’une accumulation. Les troupes françaises envoyées en Algérie pour faire du maintien de l’ordre puis assurer la « pacification » constituent avant tout pour l’Armée nationale de libération (ALN) une armée chargée d’imposer l’ordre colonial. L’ALN s’inspire et reproduit dans sa représentation de l’adversaire, l’image du rapport de domination coloniale. À travers la perception de l’autre, c’est bien d’une histoire des combattants face à face et de leurs stéréotypes dont il est question.Parce qu’elle s’introduit dans les mentalités des combattants d’Algérie, cette étude ouvre des perspectives. D’évidence, elle atteste de la fécondité d’une anthropologie historique appliquée à la vie des soldats en Algérie et surtout à leur quotidien. On ne peut concevoir la guerre à travers le seul raisonnement stratégique et son application tactique sans prendre en compte les composantes sociales et culturelles des unités engagées. Il en est de même pour l’adversaire et les populations vivant sur les territoires concernés.Le champ symbolique de cette étude est celui de la culture militaire. Le combattant français est analysé à travers l’adhésion à des valeurs, des traditions, des modèles de représentation de soi, mais aussi des modes de vie et de pensée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), ALN, armée de libération nationale (algérie), armée française, forces armées (france), guerre (aspect social), sociologie militaire
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IPM 2005 : Formation continue hybride des médecins généralistes-lutte contre la tuberculose
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 06-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
CAILLEAU Isabelle, MAJADA Manuel
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La tuberculose est un sujet prioritaire de santé publique dans ces pays, et l'accès à la formation continue y reste difficile. Le public cible est essentiellement les généralistes. Les supports numériques utilisés sont sous XML ou sous version papier. Les perspectives sont de créer une plate-forme de formation et de publier des contenus de cours.
Origine
IPM 2005. Internet et Pédagogie Médicale, 6è Congrès international. Rennes : décembre 2005
Générique
Auteur: Cailleau I. Majada M. Réalisation : SFRS-CERIMES, CUTMS. SCD médecine Nancy 1 Mot(s) clés libre(s) : Algérie, contenu pédagogique, FOAD, formation à distance, IPM, Maroc, tuberculose, Tunisie
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L'armée, la torture et la République
/ UTLS - la suite
/ 07-03-2002
/ Canal-U - OAI Archive
BRANCHE Raphaëlle
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L'existence de la torture pendant la guerre d'Algérie ne peut être niée. Cette pratique de l'armée française sur le territoire algérien est une chose avérée. Dès l'époque de la guerre des témoignages existent sur le sujet, des rapports sont communiqués régulièrement aux responsables politiques pour les en informer. On s'attachera donc moins à la pratique, mais plus à la manière dont cette violence interdite par la loi, interdite par le droit a été prise en compte par les hommes politiques français pendant toute la période. Comment les hommes politiques français étaient informés de la torture et que savaient-ils exactement? Quelles ont été leurs attitudes et peut-on repérer une évolution au court de la guerre ? Il faut se demander si l'armée, instrument dans les mains des politiques, a été incitée à mettre un terme aux violences illégales développées en son sein ou si elle a, au contraire, été encouragé à les continuer. Et dans ce cas, qu'elles en ont été les conditions. L'analyse de cette attitude ne peut pas se focaliser exclusivement sur la torture. Pour être bien comprises, ces violences doivent être replacées dans le contexte plus général des violences caractéristiques de cette guerre, coté français comme coté algérien. Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962), armée française (algérie), crimes de guerre, guerre d'algérie, guerre d'indépendance, politique et guerre, torture, violences
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Le travail des praticiens de la mémoire publique - 1ère Partie: Présentation des intervenants
/ Michel KIMMEL
/ 08-10-2015
/ Canal-u.fr
AMALVI Christian, ROUSSEAU Frédéric, HEIMBERG Charles, ZIVIE David, BOUDHAR Yasmina, DE COCK Laurence
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1ère Partie: Présentation des intervenants
La table ronde intitulée « Le travail des praticiens de la mémoire publique : l’impact des contraintes matérielles et de la prise en compte du public-cible » s’est tenue le 8 octobre 2015 dans le cadre du colloque interdisciplinaire La Fabrique des mémoires publiques (Université Paul-Valéry, Montpellier, 7-9 octobre 2015). Par « mémoire publique », il faut entendre un mode de rappel d’objets du passé (personnages, événements, œuvres, etc.) où le souvenir est exposé à autrui hors du cadre interindividuel ou familial. Ce partage du souvenir fonde des communautés dans lesquelles chacun est censé s’inscrire. Il y a donc, dans une société, une pluralité de mémoires publiques, dont les rapports avec la mémoire officielle sont complexes.
C’est plus précisément l’impact des impulsions institutionnelles sur la construction de mémoires publiques qui est examiné dans la table-ronde. La réflexion proposée s'appuie sur un dialogue entre diverses disciplines de SHS, mais aussi entre enseignants-chercheurs et professionnels de différents métiers.
La table ronde réunit acteurs et observateurs des acteurs de la mémoire publique : Yasmina Boudhar, muséographe, David Zivie, ancien directeur général adjoint de la mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale, les historiens Christian Amalvi (ancien archiviste et conservateur), Laurence de Cock (membre du Comité de Vigilance face aux usages publics de l’histoire), Charles Heimberg (concepteur d’un plan d’études en Histoire pour l’enseignement secondaire en Suisse) et Frédéric Rousseau (expert scientifique pour plusieurs musées ; auteur de travaux sur la muséologie).
La table ronde s’est efforcée de conserver une approche très concrète des pratiques, en s’appuyant sur diverses études de cas (notamment, mais pas seulement : commémoration de la guerre de 14-18, Mons Memorial Museum, enseignement de la Guerre d’Algérie, production d’ouvrages scientifiques sur la mémoire).
Modératrice : Isabelle David (MCF, Université Paul-Valéry Montpellier 3) Mot(s) clés libre(s) : histoire, guerre d'algérie, musées, Première Guerre Mondiale, commémoration, historien, Mons Memorial Museum, mémoire collective, mémoire officielle
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Regards contemporains sur l’architecture coloniale en Algérie -
Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe 5 - 7 juin 2015 IMA - Paris
/ Canal-u.fr
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Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe 5 - 7 juin 2015 Institut du monde arabe - Paris.
DEBAT : Claudine Piaton, architecte et urbaniste de l’Etat, laboratoire inVisu (CNRS - INHA), Nabila Cherif Seffadj, enseignant-chercheur, Ecole polytechnique d’architecture et d’Urbanisme, Alger, Sami Boufassa, enseignant chercheur, département d’architecture, Université A. Mira, Boussad Aiche, enseignant chercheur, département d’architecture, Université Mouloud Mammeri.
Modératrice : Mercedes Volait, directrice de recherche au CNRS, directrice du laboratoire InVisu.
L’architecture de l’époque coloniale est particulièrement bien conservée dans les grandes villes algériennes où elle forme un ensemble homogène et constitue le cadre de vie de millions d’habitants. Comment est-elle perçue aujourd’hui par les citadins et par les autorités dans le cadre des politiques de la ville et des stratégies de réhabilitation de son cadre bâti ? Comment est-elle abordée dans le cadre de l’enseignement de l’architecture au regard de son rapport à l’histoire coloniale ? Quelle place occupe-t-elle dans le discours et les actions liés à la protection et à la conservation du patrimoine architectural ? Mot(s) clés libre(s) : architecture, Algérie, villes coloniales
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Colloque "Civilisation(s) : la Méditerranée et au-delà" 2/3
/ Canal-u.fr
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Enregistrement issu de la deuxième journée du colloque Civilisation(s), qui s'est tenu au MuCEM les 27-27-28 juin 2014.
Ce
colloque international organisé par le Musée des civilisations de
l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Institut national d’histoire
de l’art (INHA) et le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), sous
l’égide du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) part d’une
interrogation commune aux historiens de l’art et aux anthropologues sur
ce qui définit et constitue les civilisations, les rapports qu’elles
entretiennent entre elles et la part qui revient aux oeuvres d’art et
aux objets de civilisation(s) dans ce contenu et ces échanges.Comment
l’histoire de l’art et l’anthropologie traitent-elles, chacune dans son
champ disciplinaire et/ou en échangeant outils théoriques et méthodes,
de ces questions particulièrement cruciales en un moment de l’Histoire
où, alors que la globalisation met en exergue un discours de
civilisation universelle, se raidissent pourtant les particularismes
identitaires ?Que cette rencontre internationale se tienne au
MuCEM nous a incité à interroger la pluralité des civilisations, leur
étude historique et anthropologique et leur présentation muséale à
partir du cas de la Méditerranée. Cependant les questions qui sont
traitées débordent largement les limites du bassin méditerranéen. Ont
été pourtant privilégiées les propositions qui entretiennent avec le cas
méditerranéen des rapports d’analogie (mer intérieure, monde insulaire,
ports comme villes-mondes,espace de civilisation comme lieu de
rencontre de cultures, etc.) ou posent des points plus généraux de
terminologie ou de méthodologie.Si l’objectif de ce colloque est
de réfléchir aux usages historiographiques du terme « civilisation »,
une série de questions porte sur les références identitaires aux
civilisations dans l’histoire et dans le monde contemporain. Souvent
détournées en crispations identitaires, en Méditerranée comme ailleurs,
ces références n’en sont pas moins révélatrices de regards croisés ou, à
tout le moins, de coexistences stimulantes. On a considéré l’espace
méditerranéen comme espace de partagede civilisation(s). La
dialectique qui anime un tel espace peut-elle être envisagée comme celle
d’une « communauté de traducteurs » ? Comment les paysages naturels et
humanisés, l’architecture, l’urbanisme, les objets et le décor
participent-ils d’imaginaires et de mythes entrecroisés dans la « longue
durée » ?Enfin, la tenue de ce colloque international au sein
du MuCEM, un musée qui se consacre à l’étude et à l’exposition des «
civilisations » de l’Europe et de la Méditerranée, engage à mener une
réflexion de fond sur les distinctions et les recoupements que l’on peut
établir entre « œuvres d’art » d’une partet « objets de
civilisation » qui n’ont pas d’intentionnalité esthétique d’autre part.
Leur considération conjointe, dans un même espace muséographique, comme
preuves substantielles des échanges entre les civilisations, semble
devoir enrichir réciproquement les disciplines qui s’y confrontent. Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, aylin kocunyan, roberto conduru, paolo girardelli, alesandra mascia, mucem, civilisations, Langues et civilisations, INHA, colloque, algérie (civilisation), afrique du Nord (civilisation), roger benjamin
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