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Colloque "Civilisation(s) : la Méditerranée et au-delà" 2/3
/ Canal-u.fr
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Enregistrement issu de la deuxième journée du colloque Civilisation(s), qui s'est tenu au MuCEM les 27-27-28 juin 2014.
Ce
colloque international organisé par le Musée des civilisations de
l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Institut national d’histoire
de l’art (INHA) et le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), sous
l’égide du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) part d’une
interrogation commune aux historiens de l’art et aux anthropologues sur
ce qui définit et constitue les civilisations, les rapports qu’elles
entretiennent entre elles et la part qui revient aux oeuvres d’art et
aux objets de civilisation(s) dans ce contenu et ces échanges.Comment
l’histoire de l’art et l’anthropologie traitent-elles, chacune dans son
champ disciplinaire et/ou en échangeant outils théoriques et méthodes,
de ces questions particulièrement cruciales en un moment de l’Histoire
où, alors que la globalisation met en exergue un discours de
civilisation universelle, se raidissent pourtant les particularismes
identitaires ?Que cette rencontre internationale se tienne au
MuCEM nous a incité à interroger la pluralité des civilisations, leur
étude historique et anthropologique et leur présentation muséale à
partir du cas de la Méditerranée. Cependant les questions qui sont
traitées débordent largement les limites du bassin méditerranéen. Ont
été pourtant privilégiées les propositions qui entretiennent avec le cas
méditerranéen des rapports d’analogie (mer intérieure, monde insulaire,
ports comme villes-mondes,espace de civilisation comme lieu de
rencontre de cultures, etc.) ou posent des points plus généraux de
terminologie ou de méthodologie.Si l’objectif de ce colloque est
de réfléchir aux usages historiographiques du terme « civilisation »,
une série de questions porte sur les références identitaires aux
civilisations dans l’histoire et dans le monde contemporain. Souvent
détournées en crispations identitaires, en Méditerranée comme ailleurs,
ces références n’en sont pas moins révélatrices de regards croisés ou, à
tout le moins, de coexistences stimulantes. On a considéré l’espace
méditerranéen comme espace de partagede civilisation(s). La
dialectique qui anime un tel espace peut-elle être envisagée comme celle
d’une « communauté de traducteurs » ? Comment les paysages naturels et
humanisés, l’architecture, l’urbanisme, les objets et le décor
participent-ils d’imaginaires et de mythes entrecroisés dans la « longue
durée » ?Enfin, la tenue de ce colloque international au sein
du MuCEM, un musée qui se consacre à l’étude et à l’exposition des «
civilisations » de l’Europe et de la Méditerranée, engage à mener une
réflexion de fond sur les distinctions et les recoupements que l’on peut
établir entre « œuvres d’art » d’une partet « objets de
civilisation » qui n’ont pas d’intentionnalité esthétique d’autre part.
Leur considération conjointe, dans un même espace muséographique, comme
preuves substantielles des échanges entre les civilisations, semble
devoir enrichir réciproquement les disciplines qui s’y confrontent. Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, aylin kocunyan, roberto conduru, paolo girardelli, alesandra mascia, mucem, civilisations, Langues et civilisations, INHA, colloque, algérie (civilisation), afrique du Nord (civilisation), roger benjamin
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Regards contemporains sur l’architecture coloniale en Algérie -
Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe 5 - 7 juin 2015 IMA - Paris
/ Canal-u.fr
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Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe 5 - 7 juin 2015 Institut du monde arabe - Paris.
DEBAT : Claudine Piaton, architecte et urbaniste de l’Etat, laboratoire inVisu (CNRS - INHA), Nabila Cherif Seffadj, enseignant-chercheur, Ecole polytechnique d’architecture et d’Urbanisme, Alger, Sami Boufassa, enseignant chercheur, département d’architecture, Université A. Mira, Boussad Aiche, enseignant chercheur, département d’architecture, Université Mouloud Mammeri.
Modératrice : Mercedes Volait, directrice de recherche au CNRS, directrice du laboratoire InVisu.
L’architecture de l’époque coloniale est particulièrement bien conservée dans les grandes villes algériennes où elle forme un ensemble homogène et constitue le cadre de vie de millions d’habitants. Comment est-elle perçue aujourd’hui par les citadins et par les autorités dans le cadre des politiques de la ville et des stratégies de réhabilitation de son cadre bâti ? Comment est-elle abordée dans le cadre de l’enseignement de l’architecture au regard de son rapport à l’histoire coloniale ? Quelle place occupe-t-elle dans le discours et les actions liés à la protection et à la conservation du patrimoine architectural ? Mot(s) clés libre(s) : architecture, Algérie, villes coloniales
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Le travail des praticiens de la mémoire publique - 1ère Partie: Présentation des intervenants
/ Michel KIMMEL
/ 08-10-2015
/ Canal-u.fr
AMALVI Christian, ROUSSEAU Frédéric, HEIMBERG Charles, ZIVIE David, BOUDHAR Yasmina, DE COCK Laurence
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1ère Partie: Présentation des intervenants
La table ronde intitulée « Le travail des praticiens de la mémoire publique : l’impact des contraintes matérielles et de la prise en compte du public-cible » s’est tenue le 8 octobre 2015 dans le cadre du colloque interdisciplinaire La Fabrique des mémoires publiques (Université Paul-Valéry, Montpellier, 7-9 octobre 2015). Par « mémoire publique », il faut entendre un mode de rappel d’objets du passé (personnages, événements, œuvres, etc.) où le souvenir est exposé à autrui hors du cadre interindividuel ou familial. Ce partage du souvenir fonde des communautés dans lesquelles chacun est censé s’inscrire. Il y a donc, dans une société, une pluralité de mémoires publiques, dont les rapports avec la mémoire officielle sont complexes.
C’est plus précisément l’impact des impulsions institutionnelles sur la construction de mémoires publiques qui est examiné dans la table-ronde. La réflexion proposée s'appuie sur un dialogue entre diverses disciplines de SHS, mais aussi entre enseignants-chercheurs et professionnels de différents métiers.
La table ronde réunit acteurs et observateurs des acteurs de la mémoire publique : Yasmina Boudhar, muséographe, David Zivie, ancien directeur général adjoint de la mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale, les historiens Christian Amalvi (ancien archiviste et conservateur), Laurence de Cock (membre du Comité de Vigilance face aux usages publics de l’histoire), Charles Heimberg (concepteur d’un plan d’études en Histoire pour l’enseignement secondaire en Suisse) et Frédéric Rousseau (expert scientifique pour plusieurs musées ; auteur de travaux sur la muséologie).
La table ronde s’est efforcée de conserver une approche très concrète des pratiques, en s’appuyant sur diverses études de cas (notamment, mais pas seulement : commémoration de la guerre de 14-18, Mons Memorial Museum, enseignement de la Guerre d’Algérie, production d’ouvrages scientifiques sur la mémoire).
Modératrice : Isabelle David (MCF, Université Paul-Valéry Montpellier 3) Mot(s) clés libre(s) : histoire, guerre d'algérie, musées, Première Guerre Mondiale, commémoration, historien, Mons Memorial Museum, mémoire collective, mémoire officielle
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L'armée, la torture et la République
/ UTLS - la suite
/ 07-03-2002
/ Canal-U - OAI Archive
BRANCHE Raphaëlle
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L'existence de la torture pendant la guerre d'Algérie ne peut être niée. Cette pratique de l'armée française sur le territoire algérien est une chose avérée. Dès l'époque de la guerre des témoignages existent sur le sujet, des rapports sont communiqués régulièrement aux responsables politiques pour les en informer. On s'attachera donc moins à la pratique, mais plus à la manière dont cette violence interdite par la loi, interdite par le droit a été prise en compte par les hommes politiques français pendant toute la période. Comment les hommes politiques français étaient informés de la torture et que savaient-ils exactement? Quelles ont été leurs attitudes et peut-on repérer une évolution au court de la guerre ? Il faut se demander si l'armée, instrument dans les mains des politiques, a été incitée à mettre un terme aux violences illégales développées en son sein ou si elle a, au contraire, été encouragé à les continuer. Et dans ce cas, qu'elles en ont été les conditions. L'analyse de cette attitude ne peut pas se focaliser exclusivement sur la torture. Pour être bien comprises, ces violences doivent être replacées dans le contexte plus général des violences caractéristiques de cette guerre, coté français comme coté algérien. Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962), armée française (algérie), crimes de guerre, guerre d'algérie, guerre d'indépendance, politique et guerre, torture, violences
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IPM 2005 : Formation continue hybride des médecins généralistes-lutte contre la tuberculose
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 06-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
CAILLEAU Isabelle, MAJADA Manuel
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La tuberculose est un sujet prioritaire de santé publique dans ces pays, et l'accès à la formation continue y reste difficile. Le public cible est essentiellement les généralistes. Les supports numériques utilisés sont sous XML ou sous version papier. Les perspectives sont de créer une plate-forme de formation et de publier des contenus de cours.
Origine
IPM 2005. Internet et Pédagogie Médicale, 6è Congrès international. Rennes : décembre 2005
Générique
Auteur: Cailleau I. Majada M. Réalisation : SFRS-CERIMES, CUTMS. SCD médecine Nancy 1 Mot(s) clés libre(s) : Algérie, contenu pédagogique, FOAD, formation à distance, IPM, Maroc, tuberculose, Tunisie
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053 - L’Armée nationale de libération face à l’armée française
/ ENS-LSH / UOH / CERIMES / CANAL PHILO / SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH / UOH / CERIMES / CANAL PHILO / SCAM
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par Dalila Aït El Djoudi (Université de Montpellier 3)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Il s’agit d’une étude sur la culture de guerre et son héritage vu du côté algérien, sans négliger aucun des aspects des « mémoires plurielles ». Ce sujet permet de décloisonner et de confronter les mémoires algériennes et françaises de la guerre d’Algérie.Il est question d’aborder l’univers mental des combattants en l’inscrivant dans un cycle long qui commence avec la conquête, car l’image du combattant français, tout en se nourrissant de l’action quotidienne, résulte d’une accumulation. Les troupes françaises envoyées en Algérie pour faire du maintien de l’ordre puis assurer la « pacification » constituent avant tout pour l’Armée nationale de libération (ALN) une armée chargée d’imposer l’ordre colonial. L’ALN s’inspire et reproduit dans sa représentation de l’adversaire, l’image du rapport de domination coloniale. À travers la perception de l’autre, c’est bien d’une histoire des combattants face à face et de leurs stéréotypes dont il est question.Parce qu’elle s’introduit dans les mentalités des combattants d’Algérie, cette étude ouvre des perspectives. D’évidence, elle atteste de la fécondité d’une anthropologie historique appliquée à la vie des soldats en Algérie et surtout à leur quotidien. On ne peut concevoir la guerre à travers le seul raisonnement stratégique et son application tactique sans prendre en compte les composantes sociales et culturelles des unités engagées. Il en est de même pour l’adversaire et les populations vivant sur les territoires concernés.Le champ symbolique de cette étude est celui de la culture militaire. Le combattant français est analysé à travers l’adhésion à des valeurs, des traditions, des modèles de représentation de soi, mais aussi des modes de vie et de pensée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), ALN, armée de libération nationale (algérie), armée française, forces armées (france), guerre (aspect social), sociologie militaire
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001 - Colloque pour une histoire critique et citoyenne
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Le cas de l'histoire franco-algérienne Colloque international organisé par l'ENS Lettres et sciences humaines en partenariat avec le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA), l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, l'Institut Charles-André Julien, l'Institut de Documentation et d'Etudes sur l'Histoire du Maghreb (IDEHM), l'Institut National de Recherche Pédagogique, l'IUFM de Lyon, le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation et le Groupe de Recherche et d'Etudes sur le Maghreb et le Moyen-Orient (GREMMO).Dans un contexte où s’affrontent, sur le sujet sensible de l’histoire franco-algérienne, les porte-parole de groupes de mémoire adverses, et des pressions ou injonctions d’histoires des deux côtés de la Méditerranée, le colloque se propose de rendre la parole à l’histoire. Sont donc invités surtout des historiens, français, autres européens, et algériens. En effet, seule une histoire élaborée en partenariat, et fondée sur l’échange et le dialogue international, est susceptible de fortifier sainement les relations internationales, en particulier entre l’Algérie et la France. Le colloque est conçu pour aborder la moyenne et la courte durée. Il ne se limite pas aux aspects politiques, mais embrasse aussi bien l’économie que les migrations, le poids des structures sociales et des mentalités, voire de l’inconscient. Il traite aussi d’histoire politique, d’histoire militaire, de la colonisation, des résistances à la colonisation, et du nationalisme ; sans compter encore de culture, de littérature et d’art. .. Formes et processus de colonisationDu beylik ottoman au pouvoir français : session thématique (prés. Aïssa Kadri)L'Algérie en 1830 : difficultés d'une histoire critique de la période ottomanLa crise de 1865-1879 en Algérie Justice et mémoire : continuités de l'antagonisme entre Etat et peuple en AlgérieDu beylik ottoman au pouvoir français : débat et questionsPouvoirs d'Etats et Etats : session thématique (prés. Gilbert Meynier)Algérie/Maroc : une mise en parallèle à l'époque colonialeLa minorité européenne d'Algérie (1830-1962) Le FLN à l'été 1962 : le pourquoi d'une crise Administrer, encadrer, réprimer : session thématique (prés. Ouanassa Siari-Tengour)L'Algérie coloniale : La constante militaire dans le pouvoir françaisLes militaires nord-africains dans l'armée française pendant la seconde guerre mondiale (1919-1945) Les nouveaux colons ? L'installation des militaires français démobilisés en Algérie (1956-1962) Administrer, encadrer, réprimer : débat et questions Le soubassement économique : session thématique (prés. René Gallissot)Présentation de la session thématique : le soubassement économiqueLes banques et l'algérieLe système fiscal colonial et la dynamique d’identification communautariste en Algérie (1830-1918) Une politique économique de moyen terme entre intégration et indépendance 1958-1962 Restitution des sessionsFormes et processus de colonisation Sociétés coloniales et post-coloniales Sociétés : scènes et acteurs : session thématique (prés. Jean-Pierre Frey)Noirs en Algérie, XIXème- XXème siècles Villes coloniales du Maghreb, entre histoire urbaine et histoire sociale : le cas de Constantine Sociétés : scènes et acteurs: débat et questions Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi)Le judaisme d’Algérie 1830-1962 au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoire Quand les missionnaires rencontrent l'islam berbère (1873-1930) : cécité coloniale et malentendus dans l’Algérie de la fin du XIXe siècle Religions et statuts personnels : débat et questions Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Sportsmen musulmans et nouvelles figures sociales de l’émancipation à la veille de la Première guerre mondiale Emergence de la culture moderne de l’image dans l’Algérie musulmane contemporaine (1880- 1940) Les Algériens et leur(s) langue(s) de la période coloniale à nos jours Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis)Présentation de la session thématique : Enseignement et enseignants dans l’Algérie coloniale Instituteurs et medersiens en Algérie coloniale Histoire du système d’enseignement colonial en Algérie Restitution des sessionsSociétés coloniales et post-coloniales De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1) Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)La fédération des Elus des Musulmans du Département de Constantine. À l’Est se lève la notabilité ? (1930-1943) Messali Hadj : de la sanctification militante à l’exclusion officielle Pourquoi le 1er novembre 1954 ? La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) : session thématique (prés. Jim House)Présentation de la session thématique : La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) La répression de Mai 1945 dans le Constantinois : synthèse historique Un couple de notables guelmois : Marcel Lavie, Smaïl Lakhdari Le nationalisme algérien vu par les services de renseignements français (1947-1954), du statut de l’Algérie à la veille de la guerre de libération (1947-1954) La répression de l’« insurrection » du 20 août 1955 dans le Constantinois : un problème d’archives ? La guerre d'indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955). Débat et questions Colonialisme et anticolonialisme français : session thématique (prés. Michelle Zancarini-Fournel)L'affaire Audin Guerre d’Algérie et vie politique française (1954-2005) Politiques, militaires, intellectuels français. De la guerre d’Indochine à la guerre d’Algérie : continuités et ruptures Un cas : militants anticolonialistes dans le Gard (1954-1962) La résistance française à la guerre d’Algérie : motivations, sociologie et mémoire France, guerre d'algérie et enjeux internationaux : session thématique (prés. Raphaëlle Branche)Les rapports franco-allemands à l’épreuve de la question algérienne (1955-1963) La Guerre de libération nationale algérienne et les pays de l’Est : le cas de la HongrieDe Gaulle et l'Algérie : grand dessein ou adaptation empirique ? Restitution des sessionsDe la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (1) De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2) Résistances anticoloniales et nationalisme : 1954-1962 : session thématique (prés. René Gallissot)L'affaire Mourad Les femmes dans l’Armée de libération nationaleBilan du 17 octobre 1961 à Paris La guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) : session thématique (prés. Khaoula Taleb-Ibrahimi) Présentation de la session thématique : La guerre d'indépendance algérienne, 1954-1957 L’Armée nationale de libération face à l’armée française Les dirigeants de l'Aurès-Nemencha, 1954-1957 La wilâya 2 : organisation, orientations politiques et conflits internes. Approche d’une région en guerre de libération Radioscopie du Front de libération nationale à Oran durant la Guerre de libérationLa guerre d'indépendance algérienne, 1954-1957 : débat et questionsUne guerre de reconquête coloniale : session thématique (prés. Franck Renken)Présentation de la session thématique : Une guerre de reconquête coloniale Le haut commandement, la direction et la conduite de la guerre d’Algérie : Paris ou Alger ? Bilan sur les camps de regroupement de la guerre de 1954-1962 Au-delà de la victimisation et de l’opprobre : les harkisLes traces de la guerre : session thématique (prés. Ahmed Henni)Quelle prise en compte de l’histoire par la théorie postcoloniale, dans son approche des textes littéraires algériens francophones ? La torture durant la guerre d’Algérie dans l’actualité (2000-2005) : une « régénération » de l’espace public ?Restitution des sessions De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (2) Entre passé et présent Forum associations - mémoire - histoire Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liens Migrations croisées : session thématique (prés. Jean Charles Jauffret)Les colons de 1848, des proscrits ? Un mythe tenace et récurent Qui furent les Européens d’Algérie ? Immigration italienne, immigration algérienne (20ème -19ème siècle) : étude comparée Migrations croisées : débat et questions Histoire officielle : session thématique (prés. Mohammed Harbi)Histoire officielle et pressions officielles françaises dans les textes. Questions de droit L'historien et l'histoire officielle algérienneUne histoire idéologique : session thématique (prés. Anne-Marie Granet-Abisset)Une histoire idéologique ? France-Algérie : groupe de pressions et histoire L’ « histoire » idéologique entre révisionnisme nostalgérique et schématismes culpabilisantsUne histoire idéologique ? débat et questions Quels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)L'Algérie en France : histoire, mémoire et transmission Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire Quels savoirs transmettre ? débat et questions Les difficultés de la transmission scolaire : le lien Algérie-France dans les programmes d'histoire, les manuels et l'enseignement en France Enseigner la guerre d'Algérie à l'école : dépasser les enjeux de mémoires Séance de clôture Conclusion du colloque Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, france, histoire, politique et gouvernement, relations france-algérie
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002 - L'Algérie en 1830 : difficultés d'une histoire critique de la période ottomane
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Résumé de la communication de Lemnouar Merouche, lu par Aïssa Kadri .Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Formes et processus de colonisationDu beylik ottoman au pouvoir français : session thématique (prés. Aïssa Kadri)Pratiquement monopole français pendant plus d’un siècle après 1830, l’histoire de l’Algérie ottomane n’a pas échappé à ce qu’on appelle aujourd’hui les conflits de mémoires. ...A quelques exceptions près, les travaux de caractère général sur cette période restent prisonniers des thèmes développés par l’historiographie française de l’époque coloniale. Le projet annoncé à l’indépendance de décoloniser l’histoire n’a pas porté ses fruits.D’une part, loin de s’atteler à forger des instruments adéquats à la connaissance de la société et de son passé, on s’est souvent contenté de répondre au dénigrement colonialiste par une glorification du passé. D’autre part, les lacunes de formation scientifique, l’enfermement qui a prévalu depuis la guerre civile et la montée des courants xénophobes et irrationnels ont réduit considérablement les échanges scientifiques avec l’extérieur et handicapé gravement la recherche et l’enseignement. Décoloniser l’histoire doit se comprendre comme un effort de sortir de certaines visions étriquées de l’époque coloniale et des effets qu’elles entraînent, de s’approprier son histoire et porter un regard autonome, et de l’intérieur, sur son passé... même si le monopole colonial français sur l’histoire de l’Algérie continue à marquer de ses empreintes parfois négatives la recherche sur la période ottomane. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, algérie 1830-1871 (conquête française), colonisation, constantinois (1567-1837 - Beylik), histoire, politique et gouvernement
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003 - La crise de 1865-1879 en Algérie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par André Nouschi (Université de Nice)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Trente-cinq ans après la prise d’Alger, l’Algérie plonge dans une crise grave, celle des années 1865-1870 qui revêt plusieurs aspects : démographique, économique et social. Cette crise à multiples consonances soulève de nombreuses questions, au cœur de la colonisation du pays. Elle éclate à l’apogée économique de l’Empire.La crise est d’abord climatique et a touché à l’ensemble des pays méditerranéens. On la retrouve dans deux pays voisins du Maghreb, en Italie du Sud, au Levant et dans le sud des pays balkaniques. Elle correspond à une diminution importante des précipitations, entre 25 % et 50 % et s’étend sur plus de trois ans. Elle sert d’argument à Mac Mahon et à son entourage pour censurer les informations sur la gravité de la crise. Cependant, derrière cette catastrophe qui se traduit par la mort de plusieurs centaines de milliers d’hommes - 500 000, 800 000 hommes ? - se dessinent des causes profondes qui méritent réflexion.La première concerne les effets du capitalisme sur la vie des fellahs algériens qui passent en quelques décennies d’une économie traditionnelle à une économie libérale qu’ils ne maîtriseront jamais. Cela se traduit par leur vulnérabilité aux crises importées d’Europe qui apparaissent dès 1848 et les frappent de plein fouet. La monétarisation a des effets dévastateurs sur leurs ressources et les livre sans défense aux mercantis et aux usuriers.La seconde est la fin des solidarités tribales amorcée avec le Sénatus-consulte d’avril 1863 que l’on continue d’appliquer malgré la catastrophe. Le symbole le plus grave est la naissance d’un sous-prolétariat rural que décrit sans emphase le rapport de la commission Le Hon.Au total, malgré les bonnes intentions de Napoléon III, l’Algérie entre dans une nouvelle phase de son histoire marquée par un sous-développement - le mot n’existe pas encore - qui s’aggravera avec le temps.(résumé de l'auteur)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1864-1865 - insurrection des Ouled Sidi Cheikh), algérie (1871-1872 - insurrection), capitalisme, conditions économiques, crise climatique, économie de marché, histoire, monétarisation, politique économique, politique et gouvernement, sénatus-con
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004 - Justice et mémoire : continuités de l'antagonisme entre Etat et peuple en Algérie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Résumé de la communication par Walter Ruf, Professeur émérite (Université de Kassel)Sans mémoire il ne peut y avoir légitimité. C’est ainsi que la mémoire, c’est-à-dire la construction de l’histoire, est continuellement sujette à des luttes politiques [1]. Ce débat continuel, s’il peut avoir lieu, a besoin d’un système démocratique ouvert et pluraliste. Dans ce cas il y a concurrence, voire lutte autour de cette construction du « nous » qui est le résultat de la construction de mémoire.En Algérie indépendante, la prise « réelle » du pouvoir par l’armée des frontières et la mise en place d’un système de parti unique, dominé de fait par l’Armée de libération nationale - ALN -, a eu pour conséquence la création partisane d’une histoire qui ne tenait pas compte notamment : - de l’histoire complexe de l’Algérie, - du multiculturalisme de l’Algérie, - des contradictions du colonialisme français, - des forces et courants différents qui ont formé le Front de libération nationale (FLN). Cela a eu pour conséquence qu’il fut impossible de « rendre justice » aux courants non-officiels qui font partie de la société algérienne.L’argumentation de la communication traitera le terme « justice » dans sa double sémantique : 1) justice dans le sens moral de rendre justice à tous les acteurs sociaux et politiques de la société algérienne depuis le début de la colonisation ; 2) justice dans le sens juridique du terme. Seul un système démocratique qui connaît et respecte la division des pouvoirs est capable d’assurer que le droit soit appliqué de façon égale à tous les citoyens et citoyennes, et qu’une culture politique se développe dans laquelle la justice soit acceptée comme institution morale de la société.C’est sous ces prémisses que les déficits du système algérien actuel seront analysés, notamment : -la construction d’une histoire unidimensionelle, -la construction de la « révolution algérienne » au détriment de la lutte pour l’indépendance, -la construction d’un « islam national » comme élément de cohésion de la société et ses contradictions, -le pluralisme de façade du système actuel, -le rôle de la justice comme instrument de répression et de reproduction du système actuel.Ainsi, l’antagonisme qui - entre autres - existe entre l’État et le peuple provient du fait que ce n’est pas du peuple que provient, dans un débat libre, la production identitaire de la nation algérienne, mais d’un régime autoritaire qui non seulement occupe le pouvoir, mais aussi la production d’une mémoire qui est en flagrante contradiction avec la réalité - et le passé - vécusEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, colonialisme (idée politique), FLN, front de libération nationale (algérie), histoire, justice, politique et gouvernement, république, révolution algérienne
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