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Le vivier augustéen du Lac de Capelles à Port-la-Nautique (Narbonne)
/ Muriel Richard
/ 22-05-2014
/ Canal-u.fr
CARAYON Nicolas, FLAUX Clément
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Les fouilles du Lac de Capelles à
Port-la-Nautique, entreprise dans le cadre du PCR sur les ports antiques
de Narbonne, ont permis la découverte d'un vivier d'agrément
exceptionnel d'époque augustéenne classé monument historique en 2013.
Cet ensemble unique en dehors des lieux de villégiature habituel de
l'aristocratie romaine en Italie est composé d'un bassin circulaire de
65 m de diamètre au centre duquel émerge un bâtiment quadrangulaire
ayant fait office de triclinium estival. Un bassin rectangulaire à
abside cuvelé occupe la partie septentrionale du bâtiment central. Il a
été comblé volontairement par la destruction de la superstructure
monumentale piégeant les poissons conservés dans le vivier et favorisant
une conservation parfaite du matériel archéologique, notamment une
vanne à glissière en bois et un casier de conservation des huîtres avant
consommation. L'ensemble a été édifié aux alentours de 30 av. J.-C. et
détruit vers 10 apr. J.-C. L'étude pluridisciplinaire du vivier a permis
de préciser le contexte paléoenvironnemental dans lequel il s'est
inscrit et de mettre en évidence une gestion précise de la salinité et
de la température de l'eau. La découverte et l'analyse de cette
structure apporte des éléments nouveaux pour la compréhension du
quartier portuaire d'époque augustéenne à Port-la-Nautique connu par les
fouilles depuis le début du XXe s. Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Sur les traces de "Little Foot" / Laurent Bruxelles
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Bruno BASTARD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 07-10-2015
/ Canal-u.fr
BRUXELLES Laurent
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Dans cette conférence, Laurent Bruxelles, géomorphologue à l’Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap) et chercheur au laboratoire TRACES à l'Université Toulouse Jean Jaurès, présente la découverte par Ronald Clarke de l'Australopithecus prometheus surnommé "Little Foot" [Petit Pied] et ses propres travaux en vue de la datation du squelette retrouvé dans une des grottes de Sterkfontein, près de Johannesbourg en Afrique du Sud.
Cette grotte située dans une région de dolomies constituées il y a 2,5 milliards d'années, sur des fonds marins peu profonds, a été creusée par les eaux sur 400 m. de galeries labyrinthiques étagées qui, en se comblant progressivement de sédiments, ont piégé de très nombreux fossiles. À la fin du XIXe siècle, les mineurs sud-africains exploitant la calcite des stalagmites des grottes, extraient également des vestiges osseux qu'ils signalent au paléoanthropologue Raymond Dart. Celui-ci mettra au jour, en 1924, le crâne fossilisé d'un jeune hominidé d'une nouvelle espèce, l'Australopithecus africanus, inaugurant une longue série de découvertes dans cette région, notamment celles de Robert Broom ("Mrs. Ples" en 1947), de Phillip Tobias (qui identifia l'espèce Homo habilis) et de Ronald Clarke, découvreur en 1997 de "Little Foot".
Jusqu'en 2006, en fonction de la méthode de datation utilisée, les résultats des études sur l'âge de "Little Foot" ont dérouté les spécialistes et c'est à la demande des anthropologues sud-africains que Laurent Bruxelles a reconstitué
l'histoire géomorphologique de la vallée de la Blauawbankspruit et de la grotte dans laquelle furent mis au jour les ossements. En étudiant la structure karstique, les brèches sédimentaires,
les inversions stratigraphiques ainsi que les modifications des planchers
stalagmitiques, il est parvenu à rassembler les données nécessaires à la datation de "Little Foot".
"Little Foot" a plus de 3,6 millions d'années et son squelette constitue un élément important pour la connaissance, d'une part, du groupe des pré-humains se situant antérieurement aux Parenthropes (Homo robustus) et aux Homo habilis et, d'autre part, la connaissance des origines et de l'évolution de
l’espèce humaine.
Conférence présentée dans le cadre de la Fête de la Science 2015, Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 7 octobre 2015. Mot(s) clés libre(s) : paléoenvironnement, évolution humaine, hominidés fossiles, fouilles archéologiques, grottes de Sterkfontein (Afrique du sud), géomorphologie karstique, datation cosmogénique, Australopithecus prometheus
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La vie : origine et distribution possible dans l'univers
/ Mission 2000 en France
/ 02-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BRACK André
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Il y a environ 4 milliards d'années, se développèrent dans l'eau terrestre des structures capables de se reproduire et d'évoluer. L'omniprésence de la cellule dans tous les systèmes vivants suggère un ancêtre commun de type cellulaire. Dans la mesure où la formation des ARN/ADN porteurs de la mémoire cellulaire apparaît comme peu probable dans l'eau de la Terre primitive, on peut penser que la vie primitive émergea de structures plus simples que la cellule et l'ARN. La simplicité de ces structures suggère qu'elles ont de réelles chances d'apparaître et de se développer chaque fois que sont réunies les conditions qui ont contribué à l'apparition de la vie terrestre : eau liquide, atmosphère, micrométéorites et/ou sources hydrothermales sous-marines. Ces conditions existaient vraisemblablement sur Mars il y a 4 milliards d'années et existent peut-être encore aujourd'hui sous la calotte glaciaire d'Europe, l'une des lunes de Jupiter. Les 83 molécules organiques détectées dans le milieu interstellaire par radioastronomie et la découverte d'une vingtaine de planètes extrasolaires permettent d'envisager la présence de vie au-delà du système solaire. Mot(s) clés libre(s) : archéologie moléculaire, chimie du carbone, exobiologie, Mars, molécule biologique, origines de la vie, système solaire, Univers, vie extraterrestre, vie primitive
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La vie : origine et distribution possible dans l'univers
/ Mission 2000 en France
/ 02-01-2000
/ Canal-u.fr
BRACK André
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Il y a environ 4 milliards d'années, se développèrent dans l'eau terrestre des structures capables de se reproduire et d'évoluer. L'omniprésence de la cellule dans tous les systèmes vivants suggère un ancêtre commun de type cellulaire. Dans la mesure où la formation des ARN/ADN porteurs de la mémoire cellulaire apparaît comme peu probable dans l'eau de la Terre primitive, on peut penser que la vie primitive émergea de structures plus simples que la cellule et l'ARN. La simplicité de ces structures suggère qu'elles ont de réelles chances d'apparaître et de se développer chaque fois que sont réunies les conditions qui ont contribué à l'apparition de la vie terrestre : eau liquide, atmosphère, micrométéorites et/ou sources hydrothermales sous-marines. Ces conditions existaient vraisemblablement sur Mars il y a 4 milliards d'années et existent peut-être encore aujourd'hui sous la calotte glaciaire d'Europe, l'une des lunes de Jupiter. Les 83 molécules organiques détectées dans le milieu interstellaire par radioastronomie et la découverte d'une vingtaine de planètes extrasolaires permettent d'envisager la présence de vie au-delà du système solaire. Mot(s) clés libre(s) : origines de la vie, vie extraterrestre, molécule biologique, exobiologie, chimie du carbone, archéologie moléculaire, univers, système solaire, Mars, vie primitive
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La tracéologie
/ Sébastien PAGANI
/ 02-05-2016
/ Canal-u.fr
Borel Antony
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En archéologie expérimentale, la tracéologie consiste à étudier les traces d’utilisation visibles à la surface
des objets afin d’émettre des hypothèses sur leur fonction. Mot(s) clés libre(s) : chercheur, archéologie expérimentale, archéologie préhistorique, outil préhistorique, Muséum national d'histoire naturelle, Archéologie
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Le port lagunaire de Kition (Larnaca, Chypre)
/ Muriel Richard
/ 23-05-2014
/ Canal-u.fr
BONY Guénaëlle
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Au Sud-Est de l'île de Chypre, sur les
rives de la baie de Larnaca, ouverte vers le levant, l'antique cité de
Kition fut fondée au 13ème siècle avant J.-C. Installée sur une ancienne
terrasse marine et entourée par un mur d'enceinte cyclopéen, la cité se
distingue au Sud-Est (quartier de Bamboula) par la présence d'un port
militaire d'époque classique abritant des rampes de hallages très bien
préservées (Yon, 2000 ; Morhange et al., 2000 ; Sourisseau et al.,
2003). Au Nord de la cité, le quartier de Kathari, situé en face d'une
nécropole classique de la ville, abrite une zone de temples ainsi que
des ateliers de travail du cuivre. L'organisation interne des ports
phéniciens laisse à penser que la cité pouvait abriter un port de
commerce éventuellement localisé au pied du quartier de Kathari dans une
ancienne petite baie aujourd'hui colmaté. Afin de reconstituer
l'évolution paléo-environnementale du littoral dans ce secteur et de
comprendre l'organisation de la cité phénicienne, nous avons réalisé une
série de 9 carottages répartis dans l'ancienne baie de Kathari. Les
résultats bio-sédimentologiques révèlent une mobilité des rivages dictée
par les apports sédimentaires fluviaux du Tremithos. Vers le 5ème
siècle avant J.-C., des apports sédimentaires grossiers sont
responsables de la transformation de la baie de Kathari en un milieu
lagunaire, évoluant ensuite progressivement en un marais d'eau douce.
Cet environnement lagunaire protégé naturellement par ce cordon de
galets a donc favorisé l'installation d'une activité portuaire militaire
à Bamboula et probablement commerciale à Kathari. Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Les hommes et l'activité portuaire dans l'emporion de Narbonne (IIe siècle av. J.-C. – IIe siècle ap. J.-C.)
/ Muriel Richard
/ 22-05-2014
/ Canal-u.fr
Bonsangue Marie-Luisa
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Grand port de la Méditerranée romaine
sous la République et le Haut-Empire, Narbonne est aussi qualifiée
d'emporion dans les sources littéraires. Outre l'activité portuaire
intense qui l'a caractérisée, elle a été aussi un port de stockage de
marchandises d'origines lointaines destinées à être redistribuées à
l'échelle régionale. Elle a atteint, au début du Ier siècle ap. J.-C.,
l'une des places les plus élevées dans la hiérarchie des ports romains
du pourtour méditerranéen. Dans ce contexte, notre enquête a pour
objectif d'étudier les caractéristiques de la société de l'emporion. Il
sera question de faire la lumière, à partir de la documentation
littéraire, épigraphique et iconographique, sur les milieux d'affaires
de l'emporion, sur le monde des métiers portuaires et sur les acteurs
principaux de l'essor commercial narbonnais. On s'interrogera sur les
hiérarchies internes des milieux d'affaires, sur les liens qui les
unissent avec les autres groupes de la société locale, et sur leurs
éventuelles possibilités d'accéder au niveau des élites aux fortunes
foncières. On essayera d'étudier dans quelle mesure la particularité du
système portuaire fluvio-lagunaire de Narbonne a eu des répercussions
sur le paysage des métiers portuaires attestés dans les sources. Il sera
enfin question de comprendre si la société de cet emporion comporte des
spécificités par rapport à celle d'autres ports et d'autres emporia de
la Méditerranée romaine. Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Premiers indices d'exploitation de cuivre et de fer dans les Pyrénées occidentales / Argitxu Beyrie
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BEYRIE Argitxu
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Aux origines de la métallurgie pyrénéenne : premiers indices d'exploitation de cuivre et de fer dans les Pyrénées occidentales Argitxu BEYRIE. In "Constructions des territoires montagnards", 2ème International Workshop on archaeology of european mountain landscape, organisé par les laboratoires GEODE, FRAMESPA, GEOLAB et Chrono-Environnement. Université Toulouse 2-Le Mirail, 8-11 octobre 2009.Les vestiges d’activités minières et métallurgiques se trouvent en abondance à l’extrémité occidentale de la chaîne pyrénéenne, sur l’ensemble du territoire montagnard qui s’étend d’ouest en est de l’océan Atlantique aux vallées du haut Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Les gîtes métallifères, souvent modestes mais particulièrement abondants, y ont été exploités pour l’or, l’argent et principalement pour le cuivre et le fer. Les recherches menées depuis une dizaine d’années dans le domaine de l’archéologie minière et de la paléométallurgie permettent aujourd’hui de retracer les grandes lignes de l’histoire minière de l’extrémité occidentale du massif. En révélant l’importance du foyer de production polymétallique installé en bordure de l’océan Atlantique au début de notre ère, les travaux de recherche ont apporté un éclairage inédit sur la connaissance des activités économiques de l’Aquitaine antique. Ils améliorent en outre la compréhension des modes d’occupation et d’exploitation des territoires de haute et moyenne montagne. Cette phase, au cours de laquelle la production métallique se développe de manière sensible, démarre au IIIe siècle av. J.C. et connaît son apogée aux Ier et IIe siècles ap. J.C. Les recherches menées en Béarn dans le domaine de l’archéologie des mines ont également mis en évidence une phase d’activité beaucoup plus ancienne, coïncidant cette fois avec la naissance de l’activité minière en Europe occidentale. Comme le laissaient augurer les résultats des études paléoenvironnementales menées au Pays Basque (D. Galop et F. Monna), la découverte de la mine de cuivre de Causiat en vallée d’Aspe permet de situer le démarrage des activités minières et métallurgiques dans l’Ouest pyrénéen au IIIe millénaire av. J.C. Mot(s) clés libre(s) : archéologie préhistorique, chalcolithique, métallurgie préhistorique (Pyrénées ; France)
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Les nécropoles antiques de Tavaux (Jura). Gérald Barbet (FORTIS)
/ 19-05-2012
/ Canal-u.fr
BARBET Gérald
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Dans
la plaine du finage dolois, état des
connaissances sur la vie quotidienne des populations pendant la période de
l’antiquité.
Le finage dolois, micro région des
plaines de la Saône moyenne située à l’ouest de Dole, se présente comme une
riche plaine d’alluvions humide.
A l’époque romaine, ce secteur est
traversé par de nombreux axes de circulation. Parallèle à la voie d’eau qu’est
le Doubs, l’axe routier de la vallée du Doubs de Besançon à Chalon-sur-Saône
reste un axe majeur de la région. Cette zone privilégiée par la qualité de ses
sols, par la distribution des axes de passages est évidemment, dans
l’Antiquité, un secteur propice à l’occupation humaine.
Dans le finage, les prospections et les
fouilles anciennes font apparaître de nombreux établissements agricoles de
tailles variés (Villae) installées dans
un parcellaire qui semble avoir été mis en place « à partir de 70 après
J.C » par la VIIIe
Légion romaine alors cantonnée dans la région.
C’est dans ce contexte antique particulièrement
dense que s’inscrivent quatre nécropoles gallo-romaines découvertes sur ce
secteur.
L’une de ces nécropoles actuellement en cours
d'étude dans le cadre d'un programme de recherche a permis récemment de mettre en évidence 104
sépultures dont 11 inhumations d’adultes, une vingtaine de bébés et 73
incinérations et confirme ce qui avait était pressenti
dans la fouille de la première nécropole fouillée sur Tavaux entre 2003 et
2005, l’existence de nombreuses sépultures de bébés. Les archéologues cherchent
également à comprendre les raisons d’une concentration d’objets militaires
romains. Si l’existence d’une bataille entre romains et gaulois dans la plaine
n’est pas encore prouvée, en tout cas le passage de l’armée romaine sur le
secteur vers les années 80 après JC semble acquit.
Les fouilles de ces ensembles funéraires permettront aux archéologues de
déterminer la part de l’héritage gaulois et celle des traditions romaines.
Elles permettent
de faire avancer les connaissances sur la population rurale gallo-romaine de la
plaine du finage dolois.
Voir aussi la conférence de Lydie Joan donnée en 2015. Mot(s) clés libre(s) : archéologie funéraire, Antiquité, nécropole
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Préhistoire de la pierre taillée. 2. Les outils de pierre / M. Barbaza, F. Briois, N. Valdeyron
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-06-1995
/ Canal-U - OAI Archive
BARBAZA Michel, BRIOIS François, VALDEYRON Nicolas
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Ce film de vulgarisation est un parcours rapide des techniques de fabrication des outillages lithiques. Depuis le façonnage très sommaire des premiers outils de pierre comme le chopper (il y a environ 3 millions d'années) par Homo Habilis, aux armatures microlithiques du mésolitique et au débitage par pression de la période néolithique, c'est toute l'évolution de la technique de fabrication des outils qui est retracée à travers les différentes périodes de l'humanité préhistorique.Les reconstitutions expérimentales de débitage lithique sont exécutées par François Briois.Commentaire dit par : Maurice Petit. Mot(s) clés libre(s) : archéologie expérimentale, archéologie préhistorique, industrie lithique, outils préhistoriques
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