Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Un "car rapide", un transport en commun sénégalais au Musée de l'Homme de Paris : un chef-d'oeuvre d'art populaire.
Diaporama du 28 juillet 2015
/ 28-07-2015
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Montage de photos de la réalisation des peintures par les peintres El Hadj Kane & Pape Omar Pouye à Dakar, puis arrivée du car au Musée de l'Homme de Paris.Auteurs-réalisateurs Alain Epelboin et Ndiabou Sega TouréPhotos : Alain Epelboin, Jean Christophe Domenech et Vincent BattestiCommentaires de El Hadj Kane & Pape Omar Pouye, extraits du film en cours de production : "Un car rapide au MDH de Paris : un chef d'oeuvre d'art populaire, un art parlant." 46 mnCes "cars rapides", au départ, ce sont des objets du Nord mis au rebut, qui ont été revendus dans les pays du Sud. Mais ils ont été réinvestis à la fois par des savoir-faire techniques, de mécanique, de débrouillardise et en même temps, réinvestis en termes d’objets esthétiques par des peintures spécifiques, mais également par toute une série de protections magiques correspondant aux cultures sénégalaises.Le commentaire des deux peintres, El Hadj Kane & Pape Omar Pouye, soukigne le caractère emblèmatique du chef d'eouvre d'art populaire qu'ils ont réalisés et leur propre fierté d'artiste.Les photos du car montrent :- des motifs ornementaux (fleurs, fruits, oiseaux), comparables à ceux que les jeunes filles éduquées par les religieuses catholiques, puis par leurs grands mères reproduisent sur des draps depuis le début du XX eme siècle- un paon échappé du palais présidentiel sénégalais, un lapin grignotant une carotte, jailli d'un abécédaire...- des évocations historiques d'opposants à la colonisation, Lath Dior sur son cheval, Cheikh Amadou Bamba priant devant une famille de djonns au Gabon, le masssacre de tirailleurs sénégalais à leur retour de guerre en 1944 à Thyaroy, l'Indépendance du Sénégal, la victoire du Sénégal sur la France en 2002, le naufrage du Diola en 2002, les "Barsa barkhat", ceux qui meurent en mer en voulant se rendre en Europe...Il ya aussi de nombreuses formules sentiencieuses, religieuses, protectrices en wolof, arabe et françaishttp://www.ambafrance-sn.org/Un-car-rapide-va-faire-son-entree-au-musee-de-l-Homme-de-Paris Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, chef-d'œuvre, mondialisation muséologie, Musée de l'Homme, Paris, Saint Louis, transport en commun, art populaire, rebut, Saviem Goellette SG2, football, video, Dakar, récupération, histoire, peinture, Camp Thyaroue 1944
|
Accéder à la ressource
|
|
Traduire le journal de guerre / Hilda Inderwildi
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 19-02-2016
/ Canal-u.fr
INDERWILDI Hilda
Voir le résumé
Voir le résumé
Traduire le journal de guerre / Hilda Inderwildi, in colloque "Austro-allemandes à Garaison. L’internement à la lumière des journaux de guerre", organisé par le Centre de Recherches et d'Études Germaniques (CREG)
en partenariat avec l’établissement Notre-Dame de Garaison et les
Archives départementales des Hautes-Pyrénées, Université Toulouse
Jean-Jaurès, 19 février 2016.
En 1914 est installé dans le collège religieux Notre-Dame de Garaison
(Monléon-Magnoac) un camp d’internement où sont regroupées de
nombreuses familles austro-allemandes et ottomanes se trouvant sur le
territoire français au moment de la déclaration de guerre. Trois
internées originaires d’Allemagne et d’Autriche, notamment, font le
récit de leur passage à Garaison dans des ouvrages publiés dès après
leur rapatriement en Allemagne.
Dans cette communication qui se présente comme un journal de bord de la traduction, Hilda Inderwildi, co-traductrice en français de deux des récits de détenues de Garaison, expose la manière dont elle travaillé, pourquoi elle a souhaité découvrir la topographie du camp de Garaison, comment elle a pu se créer des images et représentations du quotidien de ces détenues pour lui permettre un travail de traduction le plus précis possible, à la fois comme une enquête historique et un travail d’archive. Elle présente aussi les aspects littéraires des deux journaux en proposant de les considérer également du point de vue de l’histoire des femmes et d’en examiner la dimension genrée. Mot(s) clés libre(s) : traduction et interprétation, détenues de camp d'internement, pratique de la traduction, récits de détention
|
Accéder à la ressource
|
|
Réfugiés ? Migrants ? Rroms ? Les droits humains et la politique européenne des migrations
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Séance animée par Véronique NAHOUM-GRAPPE (EHESS/IIAC)
Intervention d’Eric FASSIN (université de Paris 8)
Table ronde avec:Nicole ABRAVANEL (Université d’Amiens),
Philippe BATAILLE (EHESS),
Maryline POULAIN (CGT),
Marie-Ange SCHILTZ (EHESS) Mot(s) clés libre(s) : engagement, migrations, camps de réfugiés, politique européenne, droits de l’homme
|
Accéder à la ressource
|
|
Provenchères, Charles, Jean et Primo Lévi [20ème s.]
/ Catherine BOURDIN, Université Paul Verlaine - Metz (UPV-M)
/ 31-05-1991
/ Canal-U - OAI Archive
BOURDIN Catherine
Voir le résumé
Voir le résumé
Dans son roman Si c'est un homme, Primo Levi évoque parmi d'autres figures celle de Charles Conreau, compagnon de détention au camp d'Auschwitz. Ce film, à la rencontre de Charles, aujourd'hui instituteur retraité d'un petit village vosgien, Provenchères, témoigne de cette relation née dans des conditions exceptionnelles. Mot(s) clés libre(s) : 2ème guerre mondiale, Auschwitz, camps de concentration, Charles Conreau, condition humaine, déportation, détention, Jean Samuel, mémoire, mort, occupation, Primo Levi, Provenchères, résistance, romans biographiques, Vosges
|
Accéder à la ressource
|
|
Migrants, sans papiers : de la Méditerranée à Calais
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Table-ronde animée par Claude CALAME (EHESS/AnHiMA & CRAL)
Interventions d’Emeline ZOUGBEDE (doctorante Paris-René Descartes) et de Sara PRESTIANNI (Migreurop)
Discutant : Alain JOXE (EHESS) Mot(s) clés libre(s) : engagement, migrations, camps de réfugiés
|
Accéder à la ressource
|
|
Les cancers de la femme.
/ BioTV
/ 22-06-2002
/ Canal-U - OAI Archive
RENOIR Jack-Michel
Voir le résumé
Voir le résumé
Agir sur les récepteurs stéroidiens pour traiter les cancers de la femme. Mot(s) clés libre(s) : acétyl transférase, AF-1, AF-2, cAMP, cancer de l'uterus, cancer du col utérin, cancers du sein, CBP, CREB, cyclines, dimérisation, estradiol, foldosome, histones déacétylases, MAPK, MAPKK, NLS-1, NLS-2, p23, p60, PKA, r, SRC1, TAF-1, TAF-2, utérus, vagin
|
Accéder à la ressource
|
|
Les camps de réfugiés sahraouis : une histoire de résilience ? - Les inondations d'octobre 2015 -
/ Jean Philippe CORBELLINI
/ 19-01-2016
/ Canal-u.fr
CORREALE Francesco
Voir le résumé
Voir le résumé
Film documentaire, retraçant l'histoire des camps de réfugiés sahraouis et les inondations qui les ont frappés en octobre 2015.
Film
réalisé par Francesco CORREALE et Jean Philippe CORBELLINI avec le
support de la Maison des Sciences de l'Homme Val de Loire (USR 3501), du
laboratoire CITERES ( UMR 7324) et de l'Université Autonome de Madrid
(UAM). Mot(s) clés libre(s) : catastrophe naturelle, camps de réfugiés, résilience, Sahraouis, Sahara Occidental, Tindouf
|
Accéder à la ressource
|
|
La vie dans les camps de réfugiés - Marc Antoine PéROUSE DE MONTCLOS
/ UTLS - la suite
/ 02-07-2007
/ Canal-U - OAI Archive
PéROUSE DE MONTCLOS Marc Antoine
Voir le résumé
Voir le résumé
Un conférence de l'Université de tous les savoirsLa vie dans les camps de réfugiés par Marc Antoine Pérouse de Montclos Mot(s) clés libre(s) : camps de réfugiés, conflit, guerre, réfugiés
|
Accéder à la ressource
|
|
Des murs contre l’immigration : de la Méditerranée à Calais
/ Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 26-11-2014
/ Canal-u.fr
Noiriel Gérard, PRESTANI Sara, WANNESSON Philippe
Voir le résumé
Voir le résumé
Plus de 3000 migrantes et migrants morts en Méditerranée depuis
quatre ans. Par ailleurs, après la fermeture du Centre de Sangatte en
2002 et la destruction des « jungles » en 2009, ce sont à nouveau près
de 3000 migrants qui attendent à Calais une occasion de passer en
Angleterre, dans des conditions de précarité extrême et d’indigne
insalubrité. Pour résoudre le problème, Bernard Cazeneuve a passé avec
son homologue anglaise un accord pour ériger autour du port de Calais
une palissade sécurisée, infranchissable.
Quels sont les enjeux d’une politique de l’immigration consistant à
élever des murs aux frontières de l’Europe ? Du mur sur l’Evros en Grèce
du Nord jusqu’aux barrières barbelées de Ceuta et Melilla en face de
Gibraltar.
Pour en discuter, venez en discuter lors d’un débat animé par Claude CALAME (EHESS) :
Gérard NOIRIEL (IRIS, EHESS)
Sara PRESTANI (Migreurop)
Philippe WANNESSON (Migreurop) Mot(s) clés libre(s) : Méditerranée, migration, nation, camps
|
Accéder à la ressource
|
|
Chronique des Pygmées Bakoya, juillet 2007, Ekata, Ogooué-Ivindo, Gabon :
trois jours au campement de collecte de graines de “Panda oleosa”
(Pandacées)
/ 19-07-2007
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
Voir le résumé
Voir le résumé
Nous sommes le 12 novembre 2007. Accompagnée d’Yves (l’homme à la chemise bleue), de sa femme Claire, sa sœur Henriette et son mari Vincent, sa mère Jeannette et son frère Alexis, je me rends à un campement en forêt avec pour objectif la collecte des fruits de l’arbre appelé u.panda en koya (Panda oleosa), qui abondaient en cette période de l’année. Nous aurions pu envisager de faire de simples allers-retours, mais vu la distance à parcourir et le travail qui nous attendait, il était préférable de camper pour éviter de fatigants allers-retours au village.Un mot sur le Panda oleosa (Pandacées) Le Panda oleosa produit plusieurs fois dans l’année. Son fruit est une drupe verte globuleuse qui contient un noyau très dur et poreux extérieurement, garni de trois ou quatre cavités pour les graines qui renferment un abondant albumen huileux. Même si la pulpe du fruit est pourrie, son noyau peut rester à terre pendant un certain temps renfermant des graines propres à la consommation. Ces graines oléagineuses sont très appréciées car elles servent à élaborer une sauce savoureuse pour accompagner le gibier et le poisson. Pour ce faire elles sont soigneusement fumées avant d’être pilées et mélangées avec un peu d’eau. Une fois fumées, elles peuvent être conservées un temps sur le fumoir enveloppées dans des feuilles de marantacées. D’un point de vue alimentaire, les produits de collecte ne font office que de complément, le manioc étant aujourd’hui l’aliment principal. C’est également une question de stratégie et d’envie. Les graines de Panda oleosa bien que fort valorisées ne sont plus autant recherchées. Le temps que l’on consacre à l’agriculture se fait au détriment de leur collecte. Le même sort est subi par les fruits du manguier sauvage (Irvingia gabonensis, Irvingiacées ; o.petche en koya) ou chocolat, qui fournissent également des graines oléagineuses qui servent à l’élaboration d’une sauce dont la couleur rappelle celle du chocolat.
Outre leur fonction alimentaire, les graines de Panda oleosa font parfois l’objet d’un commerce et sont recherchées sciemment par les citadins car elles sont peu courantes (la quantité de graines collectées est en général peu abondante et consommée au sein du foyer des collecteurs). Ainsi, selon les besoins et la quantité obtenue, elle sont vendues au village ou en ville (Mékambo). Elles peuvent se négocier à des prix relativement importants. Elles sont vendues en paquet ou en poignée, leur prix variant entre 100 à 500 franc CFA selon la quantité.
1ère journéeAvec mes compagnons, nous nous rendons dans un campement distant de 6 km environ de leur lieu de résidence, le village d’Ekata (Ogooué-Ivindo, Gabon). Nous nous installons dans un campement existant qui appartient au père du gendre d’Yves. Comme tous les autres campements, celui-ci se trouve proche d’une rivière afin de pouvoir s’approvisionner en eau pour boire, se laver, mais également, à l’occasion, pour nettoyer le gibier à consommer.
Une fois arrivés, le camp est déblayé (feuilles sèches, termitières), le feu allumé. Chacun vaque à ses occupations : Vincent et Yves s’occupent de la réfection des abris (nouvelle toiture en feuilles de marantacées, préparer le couchage), Alexis fabrique un « casque » en lianes pour porter sa torche qu’il utilisera lors de la chasse de nuit et les femmes font la cuisine. Elles préparent des tubercules de manioc récoltés dans la plantation avant de partir, des champignons cueillis le long de la piste en forêt et un morceau d’antilope budu (Cepahlophus sp.) offert par un neveu d’Yves rencontré sur le chemin du campement. En attendant la cuisson des aliments les femmes fendront les premiers fruits de Panda oleosa trouvés autour du campement. Ensuite repos !
2ème journée
Le deuxième jour, Alexis et Vincent sont partis à la chasse avec le fusil prêté par un villageois de l’ethnie ngom. Avec les femmes et Yves je suis partie du campement pour atteindre un site, au bout de 2 km, où se trouvaient un grand nombre de Panda oleosa. Après avoir réuni et fendu un grand nombre de fruits, nous avons regagné le campement en rejoignant les deux chasseurs sur le chemin. Fendre l’u.panda est en général une activité féminine, mais les hommes également le font si les quantités sont importantes et pour aider les femmes si elles sont fatiguées ou lorsqu’il y a un surcroît de travail, comme c’est le cas ici.
Au campement les femmes continuent à fendre les noyaux, préparent les aliments et Vincent découpe un mwala (Cephalophus leucogaster) dont une partie sera consommée le soir même. Une gazelle (Cephalophus monticola) a également été abattue mais ne sera pas consommée au campement. Elle sera amenée au village, découpée et partagée entre le propriétaire du fusil, celui qui a fournit les cartouches et le chasseur. Yves prépare un fumoir pour sécher les graines collectées dans la journée. Il le disposera au-dessus du feu installé entre ma couchette et celle où il dort avec son épouse.
3ème journée
Dès le matin, Claire et Jeannette continuent à fendre les noyaux des fruits ramassés la veille et Henriette empaquette dans des feuilles de marantacées celles qui ont été fumées la veille. Celle qui ne seront pas fumées au campement seront traitées au village.
Trois jours plus tard, le 14 novembre, après avoir amassé un nombre jugé suffisant de graines nous décidons de regagner le village. Mais avant de partir, le campement sera nettoyé, les détritus jetés aux abords de celui-ci, le sol balayé à l’aide de feuilles, le fumoir détruit.
Une partie des graines sera distribuée entre mes compagnons pour leur consommation personnelle et une autre partie sera vendue au sein du village.
Chronique des pygmées bakoya, juillet 2007, Ekata, Ogooué-Ivindo, Gabon,
Trois jours au campement de collecte de graines de “Panda oleosa” (Pandacées)
Acteurs : Alexis Itchika, Yves Mwesi, Claire Nabwadi, Henriette Otombi, Vincent Yengoï, Janette Zemene
Montage : Annie Marx, Mireille Gruska
Réalisation : Beatriz Soengas
© 2009 Beatriz Soengas, SMM CNRS MNHN Paris & MINAPYGA UOB Libreville Mot(s) clés libre(s) : afrique, découpe antilope, préparation culinaire, construction abri, graine de panda oleasa, collecte, fumoir, campement, pygmée, Bakoya, film ethnographique, Gabon, vidéo, alimentation, mort de l’animal
|
Accéder à la ressource
|
|