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Chronique aka 1988, Kpétényé : les dents sculptées
/ 15-01-1988
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique pygmée : les dents sculptées.
AvecKpebe : le jeune adolescentDominique Makoba : le tailleur de dents
Jean-Marie Elima et Bassin Joseph : les “oncles" de Kpebe
Les habitants du campement de Kpétényé en janvier 1988
Lobaye, sous préfécture de Mongouba, République centrafricaine
Conseillers scientifiques : S. Arom, S. Bahuchet, J.M.C. Thomas
Auteurs-réalisateurs :
Alain Epelboin & François Gaulier
© LACITO_CNRS AV, LA Cathode vidéo - 1988
Dans le campement pygmée aka de Kpetenye en République centrafricaine, outre les activités quotidiennes, la matinée est marquée par deux événements de la vie collective : la taille des dents de deux jeunes garçons, rituel pratiqué sur les adolescents pour les rendre séduisants auprès des filles, et la préparation et cuisson d'un rat palmiste. Mot(s) clés libre(s) : afrique, petite enfance, couteau, pygmée, aka, technique du corps, dent, animal/cuisson, musiquesexe, drague, Mongoumba, Kpétényé, toilette, République Centrafricaine, danse, musique, Vie quotidienne, feu, alimentation, plante médicinale, adolescence, vidéo, chant, bouche, film ethnographique, rat palmiste
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Mumbwiri, rite thérapeutique : initiation d’une femme et d’un enfant nzebi
/ 21-05-1995
/ Canal-u.fr
DUPUIS Annie
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Deux malades sont traités au cours de ce rituel, la jeune femme pour devenir féconde, l’enfant pour guérir d’une grave et ancienne toux à laquelle aucun traitement n’a pu remédier. Le rituel requiert la possession par les génies et la prise du bois sacré l’« iboga », qui doivent conduire à la guérison.
Le rituel se déroule sur deux jours et deux nuits au village et en forêt.
Le film commence avec la présentation de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie. Les génies sont appelés à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique (harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses. . Les membres de la société encadrent la postulante.
Des soins sont donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société : aspersions au moyen de plantes médicinales et massages. Les génies apportent leur « bénédiction » à la malade.
En forêt près de la rivière, un espace est débroussé. Les malades sont maquillés, ils absorbent l’iboga sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la transe par les sifflets. Ils reçoivent dans les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision. Ils sont invités à voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.
La cérémonie se poursuit le lendemain matin au village.
Le soir et la nuit suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture dans le miroir. Des offrandes sont offertes.
Je remercie les participants du village de Lébamba, de m’avoir invitée à ce rituel et permis de le filmer.
Merci également à mon amie Madeleine Koundi qui m’a beaucoup appris.
montage : Mireille Gruska, Annie Marx, Annie Dupuis
Chapitres
01 - 1er jour au village, danses de possession au petit matin après la première nuit
Au village, présentation
de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie. Les génies sont appelés
à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique
(harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses.
.Les membres de la société
encadrent la postulante.
02 - 2ème jour au village, soins, aspersions, onctions et massages
Des soins sont
donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société :
aspersions au moyen de plantes médicinales et massages. Les génies apportent leur « bénédiction »
à la malade.
03 - 2ème jour en forêt,
Aménagement de l'espace, maquillage et mise en condition des nouveaux initié. En forêt près de
la rivière, un espace est débroussé.
Les malades sont
maquillés, ils absorbent l’iboga
sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la
transe par les sifflets.
Ils reçoivent dans
les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision.
Ils sont invités à
voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.
04 - 2ème jour en forêt. Appel à la transe. Possession des initiés
Instillation dans les yeux et onctions sur le corps de sève médicinale.
Appel des esprits par les sifflets, les instruments de musique, les chants.
Prises répétitives d’iboga (décoction et râpures).
Le lendemain matin,
la cérémonie se poursuit au village.
05 - 2ème jour en forêt . Possession des nouveaux initiés
06 - 2ème jour en forêt .Possession d’une initiée soignante
07 - 2ème jour au village, soirée
divination par lecture dans le miroir
08 2ème Nuit : divination, offrandes
Le soir et la nuit
suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une
séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture
dans le miroir. Des offrandes sont offertes. Mot(s) clés libre(s) : afrique, corne, possession, offrande, tambour, Tabernanthe iboga, rituel thérapeutique, harpe, états modifiés de conscience, nzebi, percussion, initiation, bois sacré, aspersion, onction, sève médicinale, Lebamba, guérissage, guérisseur, transe, danse, musique, miroir, stérilité, maladie, plante médicinale, enfant, femme, vidéo, massage, maquillage, cérémonie, génie, chant, film ethnographique, divination, Sud Gabon
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Le p'ansori, chant traditionnel coréen
/ 12-05-2015
/ Canal-u.fr
Cho Joo-seon, WINCKLER Sophie
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A la suite d'un concert au Centre Culturel Coréen de Paris le 3 mars 2015, j'ai eu l'opportunité de filmer un entretien avec Cho Joo-seon, chanteuse de p'ansori et professeur de musique traditionnelle à l'université d'Hanyang à Séoul. Le p'ansori, genre apparu au 17è siècle dans le sud de la Corée, repose généralement sur la performance d'un chanteur ou d'une chanteuse, et d'un batteur. Il s'agit au départ de compter une histoire sur de nombreuses heures, exercice pénible physiquement et émotionnellement intense. Le p'ansori a beaucoup évolué, mais a perdu de son attrait auprès des coréens, puisque malgré des tentatives de remise au goût du jour, le public reste réduit.Cho Joo-seon nous décrit cet art, son intérêt pour celui-ci mais aussi son parcours. Mon but personnel est de vous faire découvrir le p'ansori, et j'espère que cette vidéo saura y parvenir. Je ne saurais que conseiller le film La Chanteuse de P'ansori de Im Kwon-taek pour une plongée au coeur de la tradition musicale coréenne. Mot(s) clés libre(s) : chant, entretien, pansori, musique, tradition, chanteuse, corée, coréen, centre culturel coréen
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