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Tourne au son ! : Evolutions et révolutions de la prise de son au cinéma
Conférence de Philippe Vandendriessche
/ Canal-u.fr
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Depuis que le cinéma a appris à parler, on n'a jamais autant crié « Silence ! » sur les plateaux de tournage. C'est que le champ sonore est beaucoup plus difficile à cadrer qu'une image, et sa capture est une manœuvre où le microphone doit faire preuve d'agilité pour rester hors du cadre, pour éviter les rayons de lumière, mais sans perdre l'émotion, cristallisée dans d'infimes vibrations de l'air. Le preneur de sons réalise une savante composition entre le réel et l'idée d'un film à faire, d'une histoire à raconter, d'une émotion à susciter. L'entreprise est complexe car si l'œil peut se promener sur l'image, errer ou même s'en détourner, le son remplit l'espace, il s'insinue et se déploie dans un jeu subtil avec le temps et la mémoire de l'auditeur. L'oreille n'a pas de paupières : la prise de son est une chose sérieuse et sa réalisation est un art. Présentation d'appareils rares. Mot(s) clés libre(s) : aide à l'industrie cinématographique, cinéma
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Le cinéma à l'épreuve de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 24-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BONNELL René
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La politique cinématographique n'a jamais été objet de consensus international. Traité comme une marchandise ordinaire par une majorité d'Etats adeptes du libre échange, le film est considéré par une poignée d'autres, sous la pression d'une partie de leurs opinions, comme une oeuvre d'art dont il faut protéger l'élaboration et la circulation. La France, championne de l'exception culturelle, a convaincu ses partenaires de mettre le cinéma et l'audiovisuel à l'abri de la libre concurrence. En même temps, au nom du principe de non discrimination, elle a dû étendre les bénéfices de son système d'aide aux ressortissants de l'Union européenne tout en valorisant les oeuvres d'expression originale française. Ces réformes ont accru la complexité du dispositif de soutien et le rendent inexportable. Cantonné dans une ligne défensive, les tenants de l'exception culturelle n'ont pas réussi à imaginer une politique qui garantit à terme la sauvegarde, voire le rayonnement de la création cinématographique européenne. Le développement technologique fragilise le droit des auteurs et facilite une pénétration déjà écrasante des produits américains. Les Européens, animés sur le sujet de convictions très variables, mènent la bataille en ordre dispersé. On parle déjà d'abandonner la règle de l'unanimité pour traiter de ces questions. L'Europe et la France sont à la croisée des chemins pour tenter de définir une stratégie qui protège l'autonomie culturelle de l'Europe c'est à dire son identité. Mot(s) clés libre(s) : cinéma et état, culture (droit européen), culture et mondialisation, droit d'auteur, économie de la culture, europe, exception culturelle, france, identité culturelle, industrie cinématographique, politique culturelle, subventions
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Le cinéma Hollywoodien
/ UTLS - la suite
/ 14-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
BRION Patrick
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Durant des décennies, le cinéma hollywoodien a été l'une des cinématographies les plus prestigieuses, réussissant, de Rome à Rio de Janeiro, de Stockholm à Dallas à imposer ses productions. Ce qui n'aurait pu être qu'une stérile dictature économique sans aucune contrepartie artistique a au contraire été à l'origine d'une succession d'oeuvres prestigieuses. Comment et pourquoi? Comment d'authentiques auteurs tels que Alfred Hitchcock, Howard Hawks, Joseph L. Mankiewicz, John Ford ou Josef von Sternberg ont-ils pu travailler avec ces "despotes éclairés" qu'étaient les grands producteurs des "major companies"? Par quelle mystérieuse alchimie certains des plus grands succès de la production hollywoodienne d'antan ont également été d'authentiques oeuvres d'art? Alors que le cinéma européen privilégie non sans raison la notion d'auteur, le cinéma américain qui la nie est paradoxalement parvenu à faire d'oeuvres collectives, régies par de multiples contraintes, des films tout aussi libres et inventifs - sinon parfois plus que leurs homologues européens, abordant non sans courage certains thèmes (la guerre, le racisme, l'antisémitisme) souvent tabous ailleurs. Pouquoi? C'est ce que nous tenterons d'expliquer et d'analyser en réfléchissant justement à l'étonnante spécificité du cinéma américain d'autrefois. Mot(s) clés libre(s) : cinéma, états-unis, hollywood (Californie), industrie cinématographique, producteurs de cinéma, production et réalisation
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L'invention de la mise en scène documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon1, 2/2)
/ Gilles DELAVAUD
/ 19-12-1994
/ Canal-U - OAI Archive
DELAVAUD Gilles
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Robert Flaherty et l'invention de la mise en scène documentaire"Documentaire"L'adjectif qualificatif est attesté dès 1876 (Dictionnaire Robert). Appliqué au film , il apparaît en 1896. Le mot, en langue française, devient substantif en 1915. L'abréviation "docu" est attestée en 1967, mais on peut supposer qu'elle existait bien auparavant dans le langage parlé. Le familier (et péjoratif) "docucu" est encore plus récent.En langue anglaise, "documentary" apparaît en 1926, dans un article du New York Sun écrit par John Grierson sur Moana de Flaherty : "Moana, being a visual account of events in daily life of polynesian youth and family, has documentary value." D'après Paul Rotha, le mot est emprunté au français, et sert alors à qualifier "des films de voyage et d'expédition qui ne seraient pas d'ennuyeux comptes rendus de voyage".Sans doute cet article de Grierson a-t-il contribué à donner à Robert Flaherty la figure mythique de "père du documentaire".Historiquement, cette statufication est sujette à examen: dès 1895, des films pourraient être qualifiés de documentaires. Le débat historique et théorique sur la question risque d'être infini et inextricable, sauf à se tenir aux observations suivantes: Comme pour la littérature, on devra dater l'apparition d'un genre cinématographique au moment où il est reconnu et identifié. Les films qui précèdent cette date seront à voir comme des promesses, des prémices, des frayages que seule une conception téléologique de l'histoire de l'art permettrait d'annexer a posteriori au genre , et qu'on valorise alors arbitrairement sous la rubrique des origines. Il n'y aurait pas une origine, mais des commencements. Il est donc vain de chercher à tout prix un "premier documentaire de l'histoire du cinéma français". Le genre naît progressivement, et apparaît entre 1915 (France) et 1926 (Grande - Bretagne)."Documentaire", comme tous les mots de la langue, a subi des glissements de sens, au point qu'un spectateur d'aujourd'hui a une certaine difficulté à accepter comme tels, par exemple, L'homme d'Aran ou Louisiana Story; pour un oeil contemporain, la direction d'acteurs non-professionnels, le procédé du slight narrative (expression de Paul Rotha), rangeraient plutôt ces films du côté de la fiction. Il faut donc admettre que des films classés comme documentaires peuvent maintenant ne plus être perçus selon les mêmes catégories, et que ce changement fait partie de l'histoire du genre. "Documentaire": film didactique montrant des faits réels et non imaginaires" (Robert)La veine didactique du documentaire est inscrite dans son nom même, étymologiquement dérivé du latin docere : enseigner, instruire, montrer, faire voir. Un documentum est un exemple, un modèle, une leçon, un enseignement, une démonstration. ici encore, le glissement historique des mots est à prendre en compte. Actuellement, on en vient à considérer que la transmission des connaissances, dans un documentaire, est peut être un effet secondaire, et pas forcément indispensable, l'essentiel étant alors la donation d'un point de vue à propos d'une réalité. Notes extraites d'un article de Pierre Baudry : Quelques notions de base pour réflechir sur le documentaire, in La mise en scène documentaire, textes réunis par Gilles Delavaud, TOTEM Productions, 1994. Mot(s) clés libre(s) : analyse cinématographique, cinema, documentaire, esthétique, Flaherty, histoire du cinéma, invention du documentaire, mise en scène
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Le documentariste et ses outils à travers les âges (Penser le cinéma documentaire : leçon 1, 1/2)
/ Catherine Goupil
/ 04-04-2003
/ Canal-U - OAI Archive
Goupil Catherine
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Le cinéma documentaire est né de la rencontre entre le désir des cinéastes d'explorer le monde et la passion des inventeurs d'enregistrer le réel :Entre Louis et Auguste Lumière, filmant le déjeuner en famille avec une caméra cinématographe noir et blanc muette et Dominique Cabréra se filmant elle-même avec une caméra DV numérique en couleurs et sonore, il y a cent ans d'écriture documentaire et d'inventions techniques.Les cinéastes ont cherché à transmettre, avec leur point de vue, la vie quotidienne de leurs contemporains en s'approchant progressivement au plus près de leur intimité, jusqu'à parfois devenir les propres "acteurs" de leurs films.Pour en arriver là, un dialogue permanent s'est établi entre eux, des inventeurs et des ingénieurs. il a fallu alléger les caméras, les installer sur des trépieds fluides, domestiquer la couleur de la pellicule, mener une véritable conquête pour entendre en direct les personnes que l'on filme, réunir sur un même support l'image et le son avec l'arrivée de la vidéo, inventer de nouvelles techniques de montage plus simples et plus rapides, miniaturiser tous ces équipements pour parvenir aux caméscopes que nous connaissons actuellement. Mot(s) clés libre(s) : cinema, cinématographie, documentaire, histoire du cinéma, invention, technique, théorie du cinéma
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L'adaptation, une trahison ? Table ronde
/ La Cinémathèque française
/ 04-07-2008
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française
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Table ronde sur le thème de l'adaptation littéraire au cinémaQui ne sait pas que L'Arroseur arrosé, ou plus précisément Le Jardinier et le petit espiègle, fait partie du programme de la première séance du cinématographe des frères Lumière au Grand Café, à Paris, le 28 décembre 1895 ? Mais on sait moins qu'il s'agit là de la première adaptation littéraire de l'histoire mondiale du cinéma. Intervenants :- Claude Miller (cinéaste)- Gilles Taurand (scénariste)- Patrice Hoffmann (directeur littéraire et des droits audiovisuels aux éditions Flammarion)- François Samuelson (agent littéraire)- Philippe Grimbert (psychanalyste, écrivain)- Alain Absire (président de la Société des gens de lettres, écrivain) Mot(s) clés libre(s) : adaptations cinématographiques, cinéma et littérature, littérature (adaptations)
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La critique de cinéma et le défi Internet : de la revue au blog ? Table ronde
/ La Cinémathèque française
/ 06-07-2008
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française
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Depuis une petite dizaine d'années, blogs et revues de cinéma en ligne se sont multipliés et ont fini par redessiner le paysage de la cinéphilie, mais aussi de la critique de cinéma. Comment Internet a-t-il fait évoluer la critique ? Représente-t-il pour l'écriture sur les films une planche de salut ou au contraire un danger ? De nouvelles formes sont-elles à inventer ?Avec Alexandre Tylski, Joachim Lepastier, Julien Gester, Frédéric Bas, Luc Lagier et N.T. Binh. Une rencontre animée par Bernard Payen (Cinémathèque française). Mot(s) clés libre(s) : blogs, critique cinématographique, critique de cinéma, internet et critique cinématographique, nouvelles technologies et cinéma, revues de cinéma sur Internet
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La première caméra et le premier projecteur de Méliès. Conférence de Laurent Mannoni
/ La Cinémathèque française
/ 08-12-2011
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française
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Dans le cadre de la journée d'étude consacrée à Georges Méliès, Laurent Mannoni intervient sur les débuts de Méliès en technique cinématographique : le magicien de Montreuil a assisté, émerveillé, aux premières séances du Cinématographe Lumière, mais il n'a pu acquérir d'appareil. Il se rend alors à Londres et achète un projecteur Robert-William Paul qu'il transforme en caméra. C'est avec cet instrument qu'il découvre son premier trucage, l'arrêt de la pellicule. Comme Méliès a impérativement besoin d'un projecteur afin d'organiser des séances dans son théâtre Robert-Houdin, il conçoit ensuite, avec quelques associés, un excellent appareil 35 mm, le « kinétographe ». Ces deux machines historiques sont conservées à la Cinémathèque française et sont montrées lors de cet exposé. Mot(s) clés libre(s) : cinematographe, Mélies
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Comment le corps vient aux hommes : jeux de l'acteur américain. Conférence de Vincent Amiel
/ La Cinémathèque française
/ 20-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française, Amiel Vincent
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Après la génération de l'Actor's Studio, puis les folles embardées d'un Cassavetes, les acteurs américains des années 70 marquent-ils une approche nouvelle du jeu cinématographique ? Faut-il voir dans l'avènement d'un Nicholson, d'un de Niro, d'un Hackman une liberté nouvelle du corps, une autre façon d'occuper le monde, ou un retour à un certain classicisme dramatique ? Mot(s) clés libre(s) : acteurs de cinéma américains (1970-….), art dramatique, expression corporelle, jeu cinématographique, mouvement (art dramatique)
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Danielle Darrieux : elle et lui (et nous). Conférence de Bernard Benoliel
/ La Cinémathèque française
/ 22-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française, Benoliel Bernard
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C'est après-guerre que Danielle Darrieux entre dans la danse des films de Max Ophuls (La Ronde, Le Plaisir, Madame de...). Valse à trois temps où l'un et l'autre s'entendent à ravir et se réfléchissent. Un accomplissement, en somme. Comme après une longue attente qui trouve enfin, à l'inverse du tragique des films d'Ophuls, son heureux dénouement. D'elle, il ne voulait plus se passer et désirait même en faire sa Lola Montès ; de lui, elle a dit : « Max Ophuls m'a permis de découvrir le cinéma ou, plutôt, un autre cinéma ». Mot(s) clés libre(s) : actrices de cinéma, carrière cinématographique, cinéma (1930-....), danielle darrieux (1917-....), france, max ophüls (1902-1957)
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