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Campagne OMS - UNICEF - Croix Rouge de sensibilisation pour les élèves et les APAE : Ébola est là, protégeons nous et notre famille contre cette maladie, Collège de Mankountan, Préfecture de Boffa, Guinée, 25 avril 2015
/ Alain EPELBOIN
/ Canal-u.fr
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Enregistrement des questions posées par les élèves et de l'animation interactive réalisée au collège de Mankountan, Préfecture de Boffa, Guinée, le 25 avril 2015 dans le cadre de la campagne OMS - UNICEF - Croix Rouge de sensibilisation
pour les élèves et les APAE, intitulée "Ébola est là, protégeons nous et notre
famille contre cette maladie". Mot(s) clés libre(s) : croix rouge, français, UNICEF, Boffah, Mankountan, collège, pédagogie, collégiens, élèves, maladie à virus Ebola, rumeurs, Afrique de l'Ouest, Guinée, video, sensibilisation, éducation sanitaire, OMS, soussou
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Choix scientifiques et techniques et démocratie
/ UTLS - la suite
/ Canal-U - OAI Archive
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Les sciences et les techniques pèsent de plus en plus sur les conditions d'existence aussi bien collectives qu'individuelles. Les démocraties doivent réguler les conséquences des développements scientifiques et techniques, faire face aux conséquences de ces développements et souvent aussi faire des choix et des arbitrages. Comment est-il possible de respecter à la fois les conditions de la recherche scientifique et du libre-examen et les choix des citoyens en le faisant dans des conditions d'information satisfaisantes pour tous les acteurs ? Où peuvent être les lieux de débat et d'information d'une " démocratie cognitive " . Adresse plénière :
Marie-Angèle Hermitte, CNRS Modérateur :
Patrice Lanoy, journaliste scientifique, Planète Future
Didier Houssin, Directeur de l'Etablissement Français des Greffes
Gérard Mégie, Président du CNRS
Claude Weisbuch, Ecole Polytechnique Mot(s) clés libre(s) : 2002, collège, démocratie, france
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CIDMEF Libreville 2011 - Les objectifs de la CIDMEF
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 16-04-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BRAZEAU-LAMONTAGNE Lucie
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XVIIIème Journées Universitaires Francophones de Pédagogie des Sciences de la Santé de la CIDMEF.3ème Congrès International Francophone de Pédagogie des Sciences de la Santé 16-19 avril 2011 Faculté de Médecine de Libreville (Gabon). Université des Sciences de la Santé.Titre : CIDMEF Libreville 2011 - Les objectifs de la CIDMEFIntervenant : Lucie BRAZEAU-LAMONTAGNE (Sherbrooke – Québec)Résumé : Atelier : Enseignement des Sciences Humaines et Savoirs Intégrés. Regard pédagogique sur la participation, la contribution : les objectifs de la CIDMEF.Organisé avec le partenariat de l’UNF3S/UMVF et le FSP mère-enfant du ministère des affaires étrangères.Réalisation, production : Canal U/3S.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : CIDMEF Libreville 2011, Collège Royal, enseignement, évaluation, FSP mère-enfant, pédagogie
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Clôture du premier forum de la démocratie et du savoir
/ UTLS - la suite
/ Canal-U - OAI Archive
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Conclusion par
Gabriel Leroux, coordinateur du forum Allocution plénière :
Michelle Perrot, Université Paris 7 Mot(s) clés libre(s) : 2002, collège, démocratie, france
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Collège de France - Altération de l'accès á la conscience dans la schizophrénie / Impaired conscious acces in schizophrenia.
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
DEL CUL Antoine
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Il y a une symptomatologie complexe et polymorphe : distorsion de la réalité, désorganisation psychique, symptômes négatifs. Il ya également des dysfonctionnements dans la conscience de soi
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur: Antoine Del Cul Unité INSERM 562 de Neuroimagerie cognitive (CEA/ AC DSV DRM/ NeuroSpin GIF/YVETTE) Pôle de Psychiatrie (Groupe hospitalier Mondor-Chenevier, CHU Créteil) Mot(s) clés libre(s) : cognition, Collège de France, conscience, neuroimagerie, neurotransmission, schizophrénie
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Collège de France - Exploration neurocognitive du traitement métaphorique dans la schizophrénie / Neurocognitive investigation of metaphorical processing in schizophrenia
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
IAKIMOVA Galina
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Les travaux de notre équipe sur les troubles schizophréniques interrogent les liens entre d'une part la dimension clinique de la désorganisation, spécifique de cette pathologie et les anomalies cognitives la sous-tendant, et d'autre part les troubles du langage et de la communication et le déficit en théorie de l'esprit observé chez ces patients (Hardy-Baylé et col, 2003). Les expressions figuratives sont l'une des modalités les plus fréquentes par lesquelles le langage exprime sa fonction pragmatique. L'objectif de nos recherches était d'étudier la compréhension de différentes formes figuratives du langage par les patients schizophrènes de point de vue de la dynamique des processus neurocognitifs qui sous-tendent la compréhension du langage figuré et littéral. La première étape de nos recherches était d'analyser les modalités spécifiques des anomalies de l'interprétation des expressions figuratives (e.g. interprétations au sens littéral, concret ou incongru) par les schizophrènes au moyen d'épreuves expérimentales (ex. les tests de choix multiple). La seconde étape était d'étudier les mécanismes neurocognitifs du traitement du langage figuré par la méthode des potentiels évoqués cognitifs permettant d'accueillir en temps réel des mesures cérébrales reflétant les processus cognitifs qui sous-tendent le traitement du langage. Les résultats des études expérimentales ont permis d'observer que les patients schizophrènes avaient tendance á interpréter au sens littéral les expressions figuratives, en particulier lorsqu'elles étaient ambiguës (e.g. des idiomes ayant une acception littérale et figurée). Ce biais de littéralité était spécifique aux patients schizophrènes á la différence du biais d'interprétations au sens concret qui était également observé chez les patients déprimés. Les difficultés d'interprétation des métaphores et des idiomes chez les patients schizophrènes étaient fortement corrélées au degré des troubles formels de la pensée et des troubles de la communication (Iakimova et col, 2006; 2007). Les résultats psychophysiologiques montrent que les mécanismes neurocognitifs du traitement sémantique sont déterminés par le degré de structuration du contexte indépendamment de son caractère figuré ou littéral (Passerieux et col, 2000). Le degré de structuration du contexte des expressions figuratives est déterminé par leurs caractéristiques intrinsèques (ex. familiarité, prédictibilité, ambiguïté). Nos résultats suggèrent que les troubles de la compréhension du langage figuré chez les patients schizophrènes seraient liées á leurs anomalies générales du traitement intégratif du contexte sémantique. En effet, ces anomalies sont observées que le contexte soit figuré ou littéral (lakimova et col, 2005). D'autre part, les troubles de la compréhension des idiomes ambigus seraient sous-tendus par des anomalies des processus d'inhibition du sens dominant (figuré ou littéral) de l'idiome lorsqu'il est inapproprié au contexte sémantique (Iakimova et col, 2007). Nos recherches contribuent également á la compréhension des mécanismes neurocognitifs du traitement du langage chez le sujet normal. The interest of our research unit is focused on the relation between the clinical disorganisation syndrome in schizophrenia and the cognitive abnormalities which underlay this pattern, in particularly the relation between both language and communication disorders and theory of mind deficits in patients with schizophrenia (Hardy-Baylé et al. 2003). The figurative language is the most frequent form which illustrates the pragmatic function of the language. The aim of our research was to investigate the comprehension of different forms of figurative language (e.g. metaphors and idioms) in patients with schizophrenia by focusing on the neurocognitive mechanisms which mediate the on-line comprehension of both figurative and literal language. The first step of our research was to analyse the specific modalities of impaired figurative language interpretation (e.g. literal, figurative, concrete and incongruous) in patients with schizophrenia by using a classical experimental approach (multiple choice tasks). The second step was to investigate the neurocognitive mechanisms of figurative language comprehension by the method of event-related potentials which provides continuous brain measures of the cognitive processes which underlay natural on-line language comprehension. The results of the experimental studies showed that schizophrenic patients tend to interpret the figurative sentences literally, especially when they were ambiguous (e.g. idioms with two plausible meanings: both literal and figurative). Such as bias toward the literal meaning was specific to schizophrenic patients in contrast to a bias toward the concrete meaning which were also observed in patients with major depression. In schizophrenic patients impaired comprehension of both the metaphors and the idioms was correlated to the level of patients' thought and communication disorder (Iakimova et al, 2006; 2007). The psychophysiological results showed that neurocognitive mechanisms of semantic processing were determined by the degree of the contextual constraints of both literal and figurative sentences (Passerieux et al, 2000). The contextual constraints to figurative sentences were determined by their intrinsic characteristics (their familiarity, predictability, ambiguity). Our results suggest that the impairment of schizophrenia patients in figurative language comprehension appeared to be related to a general impairment of semantic context processing. In fact, abnormal semantic context processing in patients with schizophrenia was observed in both literal and figurative context (lakimova et al, 2005). Moreover, impaired comprehension of ambiguous idioms appeared to be further related to patients' inability to suppress the dominant (or the salient) meaning of the idiom when it was irrelevant to the semantic context (lakimova et al, 2007). Our research further contributes to the comprehension of the neurocognitive mechanisms of language comprehension in normal subjects.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur: Galina IAKIMOVA Docteur en Psychologie (PhD in Psychology) CHU Versailles - INSERM (ERI 15), Université Saint Quentin en Yvelines (EA 4047) Mot(s) clés libre(s) : anomalies cognitives, Collège de France, psychiatrie, schizophrénie
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Collège de France - Interaction entre gène et environnement dans le trouble bipolaire / Gene environment interaction in bipolar disorder.
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ETAIN Bruno
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Bipolar affective disorder is a multifactorial disorder with a strong genetic component. However, epidemiological studies have also implicated psychosocial stressors in the onset and recurrence of the disease. Recent publications have suggested that childhood traumatic events might be more frequent and more severe among bipolar patients in comparison with controls. Childhood traumatic events might also influence the clinical expression of the disease with an increased frequency of psychotic features, suicidal behavior, comorbidities with substance misuse and panic disorder and with an earlier onset of the disease. Three recent studies performed in our bipolar patients population have suggested that bipolar patients have endured more frequent and severe childhood affective trauma in comparison with healthy subjects and that such factors influence not only the clinical expression of the disease but also the affective level of functioning between mood episodes (in terms of affective lability and affect intensity measures). Moreover, the influence of the history of childhood traumatic events on the age at onset of the disease may be moderated by the genotype of the short/long allele of the serotonin transporter gene promoter. This represents the first data suggesting a gene*environment interaction in bipolar disorder. Si l'implication de facteurs de susceptibilité génétique est désormais admise dans le trouble bipolaire , celle des facteurs environnementaux reste plus contestée. Ces derniers demeurent en effet relativement inconnus et souvent difficilement mesurables. Parmi ces facteurs environnementaux, les antécédents de traumatismes affectifs vécus dans l'enfance suscitent une attention grandissante de la part des chercheurs. Plusieurs publications tendent á suggérer une implication de ces facteurs de risque dans le trouble bipolaire en démontrant également l'effet de ces facteurs sur l'expression clinique de la maladie en termes de comorbidité, d'âge de début et de conduites suicidaires. Trois études réalisées récemment dans notre équipe ont permis de confirmer que ces traumatismes affectifs dans l'enfance constituent un facteur de risque au trouble bipolaire et qu'ils sont associés, non seulement á une expression plus sévère de la maladie en termes d'un âge de début plus précoce et de comportement suicidaire, mais également en influençant le fonctionnement thymique inter-critique (labilité affective et intensité des affects). Par ailleurs, le variant l/s du promoteur du gène codant pour le transporteur de la sérotonine et les traumatismes affectifs vécus dans l'enfance influenceraient l'âge de début du trouble bipolaire. Nous avons étudié l'effet des traumatismes affectifs infantiles et des variants du transporteur de la sérotonine et nous avons montré que l'effet de ces traumatismes infantiles n'était observable que chez les sujets vulnérables au stress c'est-á-dire chez ceux portant deux copies s du promoteur du transporteur de la sérotonine. Ces recherches ouvrent de nouvelles voies de compréhension vers les mécanismes physiopathologiques sous-tendant le trouble bipolaire tant sur le plan génétique que sur le plan environnemental et les recherches devront désormais inclure l'exploration d'autres facteurs environnementaux comme par exemple l'exposition á certains virus neurotropes.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur: Bruno ETAIN ,(MD) Pôle de Psychiatrie du Pr Leboyer et IMRB-INSERM U841, Hôpital Albert Chenevier - 40 rue de Mesly - 94000 Créteil - France. Mot(s) clés libre(s) : Collège de France, environnement, gène, neuroimmagerie, psychiatrie, trouble bipolaire
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Collège de France - La synaptogénèse dans les troubles psychiatriques
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
LEBOYER Marion
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L'autisme est un trouble grave du développement du systéme nerveux caractérisé par un déficit qualitatif et quantitatif touchant les interactions sociales et la communication et par des comportements répétitifs et stéréotypés. Aujourd'hui on décrit plusieurs formes d'autisme qui peuvent relever de plusieurs étiologies et/ou de plusieurs mécanismes pathologiques. Ainsi, l'autisme est maintenant considéré plutôt comme un ensemble de troubles que l'on nomme « les troubles du spectre autistique » (TSA). Ces troubles apparaissent chez l'enfant avant l'âge de trois ans et affectent environ un enfant sur 166 pour les TSA et un enfant sur 1000 pour l'autisme typique dit « autisme de Kanner », avec un risque plus élevé pour les garçons. Le syndrome d'Asperger dont la prévalence actuelle serait de 9 pour 10 000 est défini par la présence d'altérations sévères et prolongées des conduites sociales, á des intérêts restreints et stéréotypés. A la différence du tableau d'autisme de Kanner, les personnes atteintes présentent un développement normal du langage et de l'intelligence. Dans 10-25 % des cas, l'autisme est associé á des maladies génétiques connues, comme la sclérose tubéreuse et le syndrome de l'X fragile; cependant, dans la majorité des cas, l'étiologie de l'autisme demeure inconnue. Depuis de nombreuses années, les études épidémiologiques (études familiales et de jumeaux) ont montré qu'il existait une forte implication de facteurs génétiques dans l'origine de ce syndrome. De plus, très récemment, certaines voies biologiques ont été identifiées mettant en cause des gènes (NLGN3/4, SHANK3, NRXNI) impliqués dans la formation et le maintien des connections neuronales (1-4). Des études récentes, effectuées sur un grand nombre de familles (N >1000) (5) ont révélé peu de régions chromosomiques en liaison très significative avec l'autisme. Ceci suggère une très grande hétérogénéité des gènes en cause. Par contre, ces études ont permis de détecter l'apparition de novo de réarrangements chromosomiques chez les personnes atteintes d'autisme. Ces microremaniements de l'ADN représentent une nouvelle piste d'étude de la susceptibilité á l'autisme. Enfin, ces résultats ont confirmé l'implication de la voie synaptique (NLGN3/4, SHANK3, NRXNI) dans la susceptibilité á l'autisme par la mise en évidence de nouvelles mutations impliquant des partenaires des protéines NLGN. Sur la base de ces résultats encourageants, les études génétiques se concentrent maintenant sur la caractérisation de nouveaux microremaniements chez les personnes avec autisme et sur la description fine de cette voie synaptique associée á l'autisme. Pour comprendre la spécificité des atteintes et le rôle de ces gènes dans la susceptibilité á l'autisme, de nouvelles approches qui associent les données provenant des études génétiques, avec celles de la neurobiologie, de l'imagerie cérébrale et de la clinique sont plus que jamais indispensables.OrigineSPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et SportGénériqueMarion Leboyer, Pôle de Psychiatrie du CHU de Créteil - Université Paris 12- INSERM U841. Thomas Bourgeron, Institut Pasteur, Université Denis Diderot Paris 7. Mot(s) clés libre(s) : autisme, Collège de France, gènes, NLGN, synapses, TSA
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Collège de France - Neural basis of the vulnerability to suicidal behavior / Bases neurales de la vulnérabilité aux conduites suicidaires.
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
JOLLANT Fabrice
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Il est actuellement admis que les conduites suicidaires doivent s'envisager selon un modèle stress-vulnérabilité. La vulnérabilité suicidaire est sous-tendue par un ensemble de dysfonctionnements neuronaux d'origine génétique et environnementale, impliquant notamment les projections sérotoninergiques á destination des régions ventromédianes du cortex préfrontal. Nous avons mené la première étude d'imagerie fonctionnelle explorant, in vivo, les régions cérébrales dysfonctionnelles associées á la vulnérabilité suicidaire. Nous avons comparé, en IRM fonctionnelle événementielle, les activités cérébrales de 13 sujets ayant une histoire passée de dépression et de conduite suicidaire, 14 sujets ayant une histoire de dépression sans histoire de conduite suicidaire et 16 sujets sains. Le paradigme a consisté á projeter aux participants des visages exprimant successivement la joie et la colère. Lors de la visualisation de la colère mais pas de la joie, les suicidants ont présenté un défaut d'activation du cortex ventrolatéral droit (BA47) et une plus grande activation du cortex cingulaire antérieur en comparaison des patients contrôles. Ainsi, notre étude suggère 1) l'implication de régions spécifiques du cortex préfrontal dans la vulnérabilité suicidaire 2) le rôle de la régulation de certaines émotions négatives 3) le fait que les suicidants représentent une population distincte des déprimés non suicidants. Ces résultats ouvrent des perspectives en terme de prédiction et de traitement. A stress-diathesis model has been proposed to explain suicidal behaviour. The vulnerability to suicidal behaviour may be underlied by neural dysfunctions, from genetic and environmental origins, and notably involving the serotonergic projections to the ventromedial parts of the prefrontal cortex. We conducted the first functional imaging study of the vulnerability to suicidal behavior. Using event-related fMRI, we compared brain activations of 13 individuals with a past history of both suicidal behaviour and depression, 14 patients with a past history of depression but not suicidal behaviour and 16 healthy subjects. Participants had to watch faces expressing successively joy and anger. For angry but not happy faces, suicide attempters exhibited a lower activation of the lateral part of the right ventral prefrontal cortex (BA47) and a higher activation of the cingulate cortex. Our study suggests 1) the involvement of specific prefrontal regions in vulnerability to suicidal behaviour 2) a role for emotional regulation notably some negative ones 3) a certain specifity of the suicide attempter population in comparison to non suicidal patients. Our results may have predictive and therapeutic consequences.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur: Fabrice JOLLANT - Université Montpellier 1 Inserm U888, CHU Montpellier, Service de Psychologie Médicale et Psychiatrie Hôpital Lapeyronie. Mot(s) clés libre(s) : BA47, Collège de France, cortex préfrontal, neuroimagerie, neuronal, psychiatrie, sérotoninergique, stress-vulnérabilité, suicide
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Collège de France - Neuroimagerie du trouble bipolaire / Neuroimaging of bipolar disorder
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
HOUENOU Josselin
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Bipolar disorder has been associated with anatomical as well as functional abnormalities in a brain network that mediates normal and impaired emotion regulation. Our work aims to bring neuroanatomical support to existing models of emotional dysregulation in bipolar disorder proposed by authors such as Mayberg and Blumberg". These models suppose a lack of inhibitory feedback mechanisms between a hyperactive "ventral-limbic" network, implicated in emotional regulation and socioemotional behaviors (encompassing e.g. the orbitofrontal cortex, the ventral anterior cingulate cortex, the amygdalo-hippocampal complex and the striatum) and a hypoactive "dorsal-cognitive" network (including the dorsolateral prefrontal cortex and the dorsal anterior cingulate cortex). In a sample of euthymic bipolar patients, we found increased white matter connectivity within the "ventral-limbic" network 3 using a recent MRI technique (diffusion tensor imaging-based tractography) and an overactivation of this network during an emotional go/no go task using fMR14. These results support the existence of a hyperactive "ventral-limbic" network in euthymic bipolar patients. We are now trying to study other parts of the ventral and dorsal networks and to identify the clinical characteristics associated with these abnormalities. Le trouble bipolaire est associé á des anomalies anatomiques et fonctionnelles dans un réseau cérébral impliqué dans la régulation des émotions. Notre travail vise á apporter des données neuroanatomiques aux modèles existants de dysrégulation émotionnelle dans le trouble bipolaire proposés par des auteurs comme Mayberg et Blumberg''. Ces modèles supposent un défaut d'inhibition réciproque entre un réseau « ventro-limbique » qui serait hyperactif (comprenant des régions comme le cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur ventral, le complexe amygdalo-hippocampique et le striatum) et un réseau « dorsal-cognitif » qui serait hypoactif (incluant le cortex préfrontal dorsolatéral et le cortex cingulaire antérieur dorsal). Dans un groupe de patients bipolaires euthymiques, nous avons mis en évidence une augmentation de la connectivité anatomique dans le réseau « ventro-limbique » en utilisant une technique récente d'IRM3 (tractographie basée sur l'IRM par tenseur de diffusion) ainsi qu'une hyperactivation de ce réseau lors d'une tâche de go/nogo émotionnel en IRMÉ. Ces résultats sont cohérents avec l'hypothèse d'un réseau « ventro-limbique » hyperactif chez les patients bipolaires euthymiques. Nous tentons actuellement d'étudier d'autres régions des réseaux ventraux et dorsaux et d'identifier les caractéristiques cliniques associées á ces anomalies mises en évidence par IRM.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur : Josselin Houenou CCA Université Paris 12, CHU Créteil, Pôle de psychiatrie, Groupe Hospitalier Albert Chenevier-Henri Mondor CEA-INSERM U797 Neuroimagerie en psychiatrie, IFR49, Orsay. Mot(s) clés libre(s) : cognition, Collège de France, neuroimagerie, psychiatrie, trouble bipolaire
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