Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
13 - Filmer les moines (5)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
LUCA Nathalie, BUOB Baptiste, Wanono Nadine
Voir le résumé
Voir le résumé
Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
|
Accéder à la ressource
|
|
Plessage à Montaillé
/ 18-04-2004
/ Canal-u.fr
LIZET Bernadette
Voir le résumé
Voir le résumé
Plessage à MontailléUn film de Bernadette Lizet et Henry Colomertourné à Montaillé (Sarthe) autome 2003 -printemps 2004avec le club des Aînés Ruraux de Montaillé :
Marcel Gautier et sa femme Lucette, Bernard Geffraye, Marcel Huon, Michel Huon, Marceau Jodeau, Claude Juignet, Bernard Lhermitte, Joël Lhermitte, Pierre Rigault, Daniel Rousseauenquête : Bernadette Lizet
images : Henry Colomer
montage : Barberine Feinberg
© 2004 -Bernadette Lizet - CNRS -MNHN
Nous sommes à Montaillé, petit bourg rural de l’est de la Sarthe, en 2004. Une équipe d’anciens agriculteurs, membres du Club des aînés ruraux, entreprend de « plesser » une haie, un demi-siècle après l’abandon de la pratique. Autrefois effectué tous les neuf ans, conformément à la coutume transcrite dans les baux ruraux, le plessage est une sorte de réparation cyclique de la barrière vivante, permettant de contenir au mieux les animaux, tout en fournissant du bois de fagot. Porté par la vague patrimoniale qui remet la vieille technique à l’honneur, le groupe éprouve son savoir-faire, dans un feu-roulant de commentaires et de plaisanteries ritualisées. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, Sarthe, Montaillé, technique, plessage, haie, coutume, tressage, taille, rural, ethnobotanique, film ethnographique, savoir-faire, vidéo, élevage, histoire, écologie, France
|
Accéder à la ressource
|
|
Coutume et innovation, la question du droit naturel dans le "Discours" / Nicolas Israel
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ISRAEL Nicolas
Voir le résumé
Voir le résumé
Comment comprendre l'irruption de la thématique du droit naturel dans le "Discours de la servitude volontaire" ? L'affection fraternelle se présente comme un précepte de la loi naturelle destiné à dénouer les liens de la servitude. L'exigence de fraternité devient alors une source d'innovation qui doit conduire les individus à rompre avec une identité forgée par la servitude volontaire. A travers la question du droit naturel, La Boétie se heurte donc à une interrogation classique : comment opérer une innovation dans une société traditionnelle, organisée selon un ordre coutumier.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : changement social, coutume (droit), droit et littérature, droit naturel (dans la littérature), Étienne de la Boétie (1530-1563)
|
Accéder à la ressource
|
|
La coutume : formes, représentation et enjeux. Présentation du colloque / Olivier Guerrier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GUERRIER Olivier
Voir le résumé
Voir le résumé
Présentation par Olivier Guerrier du colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux " organisé dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008.Il s’agira de considérer le "Discours de la servitude volontaire" (et, s’il se peut, les autres œuvres de La Boétie, ou que l’on a coutume d’attribuer à La Boétie) comme mettant en cause des notions centrales dans la culture de la Renaissance, de les re-situer dans les périodes antérieures au XVIe siècle, mais également d’en voir les prolongements jusqu’au XVIIIe siècle.Dans un passage marqué par l’influence d’Hérodote et son regard sur les civilisations orientales, le début du Discours fait de la coutume le premier principe explicatif de la « volonté de servir ». On pourra d’abord étudier la présence du thème, de l’historien grec à Montesquieu et au-delà, en précisant ses enjeux philosophiques (son inscription dans l’opposition entre nature et convention notamment), en mettant l’accent sur la manière dont il est exposé, tout autant que sur le travail de réflexion qu’il suscite - prise de conscience relativiste, analyse des processus d’accoutumance et de désaccoutumance…Sous une perspective moins critique mais pas nécessairement coupée de la précédente, il y aura également lieu de considérer la coutume comme fondement social et notion juridique, en reliant en particulier le Discours aux mutations que connaît le droit à partir du XVe siècle. « Coutumiers », recueils de coutume ou commentaires pourront ainsi être les supports d’analyses sur le statut des coutumes, sur leurs rapports avec le droit romain, sur le mouvement de « rédaction » et de « réforme » dont elles sont l’objet, et plus largement sur les rapports problématiques qu’elles entretiennent avec la Loi tout au long de l’Ancien Régime.Il sera loisible enfin, et dans la continuité, de traquer la coutume, ses formules et ses modalités dans des cadres autres que ceux du droit. Par exemple, sa présence dans la langue, dans les proverbes ou autres tours idiomatiques, pourra donner lieu à des considérations sur les « parlers », leur rôle et leur sort dans les œuvres et les pratiques savantes.Au croisement de la philosophie, de la littérature, du droit et de l’histoire, ces journées se veulent un espace d’échanges entre les disciplines et leurs usages, comme de confrontation entre les différents textes qui traitent de la « coutume ». Mot(s) clés libre(s) : codification du droit, droit (sources), droit coutumier, droit et littérature, droit romain, Étienne de la Boétie (1530-1563), humanisme de la Renaissance, linguistique, littérature française, Michel de Montaigne (1533-1592), usages et coutumes (droit)
|
Accéder à la ressource
|
|
La coutume : formes, représentation et enjeux. Présentation du colloque / Olivier Guerrier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 26-11-2008
/ Canal-u.fr
GUERRIER Olivier
Voir le résumé
Voir le résumé
La coutume : formes, représentations et enjeux. Présentation / Olivier Guerrier. Colloque organisé dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat par la Société des amis de La Boétie, Centre culturel de Sarlat, 26-28 novembre 2008.Il s’agira de considérer le "Discours de la servitude volontaire" (et, s’il se peut, les autres œuvres de La Boétie, ou que l’on a coutume d’attribuer à La Boétie) comme mettant en cause des notions centrales dans la culture de la Renaissance, de les re-situer dans les périodes antérieures au XVIe siècle, mais également d’en voir les prolongements jusqu’au XVIIIe siècle.Dans un passage marqué par l’influence d’Hérodote et son regard sur les civilisations orientales, le début du Discours fait de la coutume le premier principe explicatif de la « volonté de servir ». On pourra d’abord étudier la présence du thème, de l’historien grec à Montesquieu et au-delà, en précisant ses enjeux philosophiques (son inscription dans l’opposition entre nature et convention notamment), en mettant l’accent sur la manière dont il est exposé, tout autant que sur le travail de réflexion qu’il suscite - prise de conscience relativiste, analyse des processus d’accoutumance et de désaccoutumance…Sous une perspective moins critique mais pas nécessairement coupée de la précédente, il y aura également lieu de considérer la coutume comme fondement social et notion juridique, en reliant en particulier le Discours aux mutations que connaît le droit à partir du XVe siècle. « Coutumiers », recueils de coutume ou commentaires pourront ainsi être les supports d’analyses sur le statut des coutumes, sur leurs rapports avec le droit romain, sur le mouvement de « rédaction » et de « réforme » dont elles sont l’objet, et plus largement sur les rapports problématiques qu’elles entretiennent avec la Loi tout au long de l’Ancien Régime.Il sera loisible enfin, et dans la continuité, de traquer la coutume, ses formules et ses modalités dans des cadres autres que ceux du droit. Par exemple, sa présence dans la langue, dans les proverbes ou autres tours idiomatiques, pourra donner lieu à des considérations sur les « parlers », leur rôle et leur sort dans les œuvres et les pratiques savantes.Au croisement de la philosophie, de la littérature, du droit et de l’histoire, ces journées se veulent un espace d’échanges entre les disciplines et leurs usages, comme de confrontation entre les différents textes qui traitent de la « coutume ». Mot(s) clés libre(s) : Droit et littérature, littérature française (16e siècle), Pierre Charron (1541-1603), usages et coutumes (droit), Michel de Montaigne (1533-1592), littérature française, humanisme de la Renaissance, droit romain, droit coutumier, droit (sources), codification du droit, Étienne de la Boétie (1530-1563), linguistique, René Descartes (1596-1650)
|
Accéder à la ressource
|
|
Coutume, temporalités et territoires: regards sur la littérature juridique (16e-17e)/ M. Grinberg
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GRINBERG Martine
Voir le résumé
Voir le résumé
Un des fondements de la coutume est son rapport au temps : quel changement, quels effets apporte la mise en écrit ordonné par le roi fin XVe et au XVIe siècle, commençant avec l'ordonnance de Montils-Lès-Tours édictée par le roi Charles VII en avril 1454 ? Cette question ne peut être envisagée qu'en parallèle avec une autre, celle de la place de la coutume dans le territoire du droit. C'est autour de ces deux axes de réflexion que les commentateurs de coutumes ont élaboré des théories, des constructions intellectuelles pour rendre compte des paradoxes de la coutume, des ambiguïtés de son statut. Un débat sans fin, passionné qui traverse toute l'époque moderne.La coutume : temporalités et territoires. Regards sur la littérature juridique (XVIe-XVIIIe). Martine Grinberg. Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : changement social, codification du droit (15e siècle), coutume (droit), droit coutumier, humanisme de la Renaissance
|
Accéder à la ressource
|
|
La coutume : déformation ou formation de l'homme... / Sylvia Giocanti
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GIOCANTI Sylvia
Voir le résumé
Voir le résumé
La culture est le résultat d’un travail exercé sur la nature qui peut à la fois être compris comme dénaturation et comme formation acquise par la coutume. "Le Discours de la servitude volontaire" d’Étienne de La Boétie engage à penser cette ambiguïté. D’un côté, il présente la coutume comme la première raison de la servitude, et stigmatise cette dernière comme cause de la dénaturation ; d’un autre côté, il pose que la nature de l’homme est telle qu’il tient le pli que la coutume lui donne, ce qui remet en cause la pertinence même du concept de nature, qui n’est pas plus tôt posé dans sa normativité qu’il est supprimé dans le fait de la culture. La perplexité de La Boétie face à l’acceptation de la servitude, servitude issue du dressage par la coutume, nous invite ainsi à penser la coutume comme force de formation autant que de déformation, et trace les lignes essentielles de réflexion de Montaigne, Pascal, et Descartes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : anthropologie philosophique, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, Étienne de la Boétie (1530-1563), habitude (philosophie), humanisme de la Renaissance
|
Accéder à la ressource
|
|
Coutume et connaissance empirique / Laurent Gerbier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent
Voir le résumé
Voir le résumé
La notion de coutume joue un rôle essentiel dans la description de la construction de la connaissance humaine à partir de l'expérience : elle permet en effet de comprendre le passage du particulier au général, ou du cas à la règle. Or ce processus qui gouverne la formation de la connaissance humaine (empirisme "gnoséologique") est également à l'œuvre dans la formation d'un savoir portant sur la vie politique de la cité (empirisme "civil") : on tentera donc de décrire, à partir de l'étude comparée de textes de Machiavel, La Boétie, Montaigne et Bacon, la convergence de ces deux empirismes, gnoséologique et civil, dans la pensée des Modernes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : apprentissage des concepts, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, empirisme, épistémologie, Étienne de la Boétie (1530-1563), Francis Bacon (1561-1626), humanisme de la Renaissance, Machiavel (1469-1527), Michel de Montaigne (1533-1592)
|
Accéder à la ressource
|
|
Je compare la loy au Roy, & la coustume au tyran... / Stephan Geonget
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GEONGET Stéphan
Voir le résumé
Voir le résumé
Stephan Geonget examine la question de la coutume en la resituant au cœur des débats entre juristes qui avaient lieu alors. De fait, la question du statut juridique de la coutume est d’une actualité brûlante à la fin de la Renaissance et les opinions divergent à son propos. Forme abâtardie du droit pour les uns ou au contraire vrai fondement d’un droit civil français (encore à venir) pour les autres, la coutume suscite un débat virulent. Des juristes aussi éminents que Guy Coquille, Jean Papon, Étienne Pasquier ou Louis le Caron ne disent pas du tout d’elle la même chose. Cette mise en contexte devrait nous permettre d’examiner sur nouveaux frais la singularité de la position de Montaigne. Ses célèbres textes ne se comprennent, ne nous semble-t-il, qu’à partir de cet éclairage et répondent, d’une manière bien particulière, aux questions qui se posaient alors.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : codification du droit, coutume (droit), droit (sources), droit civil, droit coutumier (Renaissance), droit et littérature, Michel de Montaigne (1533-1592)
|
Accéder à la ressource
|
|
Mangerons-nous encore ensemble demain ?
/ Eric (CICA Vidéo Aubervilliers) Garreau
/ 17-03-2014
/ Canal-u.fr
FISCHLER Claude
Voir le résumé
Voir le résumé
L’homme est un mangeur social. Le plus souvent, les humains mangent en groupe, de manière commensale*. Il existe de façon quasi universelle, et dans chaque groupe humain, des règles gouvernant le partage de la nourriture et les modalités de l’alimentation en commun. Les « manières de table » sont inculquées aux enfants et, avec elles, à travers elles, les règles les plus fondamentales du rapport à autrui et aux proches, du partage, de la responsabilité et de la solidarité. Le fait de manger ensemble est réputé rapprocher : puisque manger la même chose, c’est produire la même chair, le même sang, c’est construire ou reconstruire symboliquement une communauté de destin. Mais la commensalité n’est pas seulement conviviale et chaleureuse. Sa fonction fondamentale, c’est aussi de marquer, de baliser la hiérarchie sociale, les distances, les proximités et surtout les relations d’obligation. Les règles qu’elle impose et sur lesquelles elle repose ont aussi un effet sur la santé : elles contribuent à régler la prise alimentaire des individus. Manger ensemble, selon les contextes et les situations, peut augmenter la consommation, la réduire ou la réguler. Or dans les pays développés ou émergents – dans certains plus que d’autres – l’alimentation devient de plus en plus individuelle, découplée des rythmes sociaux, laissée à l’initiative de chacun… Ainsi, mangerons-nous encore ensemble demain ? * cum : avec ; mensa : table.Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : moeurs et coutumes, alimentation
|
Accéder à la ressource
|
|