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Conclusion
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- Suzanne Paquet - historienne d’Art Université de Montréal
- Anthony Pecqueux - sociologue CNRS CRESSON
- clôture du colloque par Jean-Marie Schaeffer - philosophe (CRAL EHESS) Mot(s) clés libre(s) : environnement, esthétique, critiques, théorie
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Critique politique, esthétique et environnement
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- Présentation de la séance par Théa Manola – architecte-urbaniste LADYSS CNRS et CSTB/DESH
- Conférence d’Arnold Berleant - philosophe (Etats-Unis) : Environment as sensibility
- Emeline Bailly - sociologue CSTB/DESH (France) : Esthétiques et expériences sensibles à l’épreuve des politiques urbaines
- Federica Gatta - architecte-urbaniste Laboratoire Population Environnement Développement AMU-IRD (France) : Pour une critique des formes environnementales issues des dispositifs participatifs Mot(s) clés libre(s) : environnement, esthétique, critiques, théorie
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Critique politique, esthétique et environnement
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- Présentation par Olivier Labussière - géographe Université de Grenoble
- Manola Antonioli - philosophe ENSA Dijon
- Alessandro Vicari - philosophe ESAD Orléans (France): Pour une écologie du design
- Laetitia Angot – chorégraphe LAACC et Zoé Hagel - urbaniste éco-sociologue LIEU Université Aix-Marseille (France): La forme comme expérience d’une pensée agie pour vivre l’environnement - les prémices d’un dialogue entre danse du milieu et urbanisme sensible
- Bénédicte Ramade - sciences des arts Départements d’Histoire de l’Art de l’Université de Montréal et de l’Université du Québec (Canada) : La dissidence botanique comme modèle d’action Mot(s) clés libre(s) : environnement, écologie, esthétique, critiques, théorie
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Entre narrations et enjeux environnementaux
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- Présentation de la séance par Hervé Regnauld - géographe Université de Rennes
- Mauve Letang - géographe Université Paris Ouest NanterreLa Défense (France)
Le paysage géomorphologique de l’Himalaya (Kumaon, Inde) - conflits d’acteurs autour d’une forme environnementale commune
- Nadja Monnet (anthropologue, ENSA-Toulouse), Danielle Gille-Pamart (animatrice d’atelier d’écriture), Arlette Hérat (urbaniste, ENSA-Marseille)
Au plus près, ensemble. L’entrecroisement art, littérature et sciences humaines pour la compréhension d’un territoire entre ville et nature. Mot(s) clés libre(s) : environnement, esthétique, critiques, théorie
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Entre narrations et enjeux environnementaux
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Présentation de la séance par Virginie Maris - philosophe CNRS CEFE
- Conférence de Karen Houle - philosophe Guelph University (Royaume Uni) : Co-building ecopoetry (environmental poetry) with, and for, different users and audiences
- Emilie Hache - philosophe SOPHIAPOL (France) : Faire des histoires. Récits écoféministes et transformation du monde
- Yannick Rumpala - politologue Équipe de Recherche sur les Mutations de l’Europe; et de ses Sociétés (ERMES) Université de Nice (France) : Lignes de fuite écofictionnelles dans l’anthropocène - la science-fiction comme forme narrative de l’espérance écologique ?
- Margot Lauwers - socio-littérature CRESEM, Université de Perpignan (France) : Home - a place to read actively Mot(s) clés libre(s) : esthétique, critiques, théorie, environment
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Formes en question : théories, épistémologies et politiques
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Présentation Anne Volvey - géographe Université d’Artois
Vincent Beaubois - philosophe HAR Université Paris Ouest Nanterre La Défense (France)
Morphogenèses du cadre de vie, des formes techniques aux formes de vie
Claire Revol - philosophe Institut de Recherches Philosophiques de Lyon (France)
Une forme d'utopie expérimentale, la rythmanalyse chez Henri Lefebvre
Iwona Janicka - philosophe Forschungsinstitut für Philosophie Hannover (Allemagne)
Atmospheres & Air Conditions - What it Means to Consider Air from a Philosophical Perspective
Sylvie Pouteau – biologiste et éthicienne INRA Versailles-Grignon (France)
Forme et transformation des plantes - changer d’ordres de réalité Mot(s) clés libre(s) : environnement, écologie, esthétique, critiques, théorie
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Régis DEBRAY - 21 octobre 2015
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 21 octobre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Régis Debray.
Nous t’accueillons, Régis, avec d’autant plus de joie que tu
t’es fait rare ces dernières années. On comprend d’ailleurs cette rareté, à la
fois en raison de tes publications très nombreuses – tu en es, je crois, à 57
livres- mais aussi quand on les lit, parce qu’on constate la distance
croissante que tu prends vis-à-vis d’un nombre important des totems de notre époque. J’ai repris deux
de tes phrases dans l’interview récente que tu as accordée à Marianne :
« Il serait temps
qu’arrivent des gens qui vivent contre leur temps et même à contre temps »
Ou
encore
« Si l’époque a tort, un
pseudo républicain peut lui faire des pieds de nez. C’est son droit de l’homme,
son devoir et son plaisir »
Dans cette époque de narcissisme aigu, et du paraître comme
constante comportementale l’un d’ailleurs ne va pas sans l’autre- et Facebook
est un des nouveaux totems, tu préfères te retirer, en plébéien moderne, même
si tu es un patricien des idées, sur ton Aventin littéraire
Mais pour nous cette rareté nous laisse un manque. Après ta
conférence de 2008 sur « Un candide en terre sainte », tu es revenu
une fois, en 2013, pour la semaine de la Fraternité qu’avait organisé le Préfet
Bousiges.
Tu combles notre manque ce soir, disons le modestement,
parce qu’Olivier Abel, ici présent, et que je salue très chaleureusement, t’a
invité et que tu as bien voulu nous proposer de venir aussi devant notre Forum.
Je ne crois pas qu’il soit utile de te présenter. Ton
parcours aussi brillant que varié est
connu de la majorité des présents dans cette salle. Il est d’ailleurs retracé,
par touches successives, dans le livre que tu viens d’écrire, « Madame H », dans lequel les
étapes de ta vie, dans un désordre savant, et avec ton style si particulier,
empreint d’un humour presque churchillien, scandent les grands évènements dont
tu considères qu’ils constituent l’Histoire avec un grand H, celle de Clio,
celle que tu vois aujourd’hui, en un sens, terminée ou évanouie.
Disons même, si tu permets, ta fin de l’Histoire, ou ce que
tu considères, tu vas nous l’exposer, comme la fin d’une Histoire. Des « fins »
de l’Histoire, nombre de tes ancêtres
philosophes en ont définies à partir de ce qu’ils vivaient. Un de tes
anciens à l’Ecole Normale supérieure, Bernard Bourgeois, a même écrit une « Histoire de la pensée
de la fin de l’Histoire » en 2000. Kant
la situa dans l’Etat républicain qui réalisa, selon lui, la raison pratique. Hegel la vit arriver avec Napoléon défilant sur son
cheval devant sa fenêtre au soir de la victoire de Iéna, incarnant à ses yeux l’Etat
robespierrain-bonopartiste. Marx prévoyait la sienne avec le communisme. Comme il serait malheureux d’en constater l’absence.
Sauf, comme Badiou, à envisager de tout recommencer à partir du Manifeste.
Plus récemment, pour le philosophe russe Kojève, devenu en
fin de vie, un de mes brillants collègues et qui porta le GATT sur les fonts
baptismaux, rien de nouveau ne peut plus arriver tant la réalité est devenue
rationnelle. Enfin, le nippo-américain Fukuyama
voit la fin de l’Histoire sous la forme du couple démocratie-marché
qu’il croit en train de se mondialiser après la chute du mur en 1989. Lui aussi
a dû d’ailleurs en revenir : Bosnie, Ukraine, en Europe, les Intifada
successives et l’opération Plomb durci
en Palestine, les détestables interventions, suivies de guerres civiles, en
Afghanistan, Lybie, Irak, des
canonnières en mer de Chine, la sombre menace
de ce qu’Alexandre Adler appelle le Califat du sang.
Après cet énoncé, une première question est : cette
Madame H, qui selon toi nous a quittés, en même temps que les « grands
hommes » que semblent générer les évènements majeurs, est-elle européenne
ou occidentale, de cet « Occident dont tu as disséqué les restes avec le journaliste Renaud Girard
l’an passé ? Ce peut-il donc
qu’une « Madame H » nouvelle, orientale et extrême orientale, soit en train de s’écrire – ou plutôt se
réécrire puisque nous européens, en avions déjà écrit un mauvais chapitre, avec
le colonialisme, au-delà de la méditerranée et du Bosphore ou dans ce
qu’on appelle la « méditerranée chinoise ».
Tu le dis d’ailleurs dans un passage de ton échange
épistolaire avec le philosophe chinois Zhao Tingyang, ton avant dernier
livre : Du ciel à la terre »,
je te cite « Nos derniers
révolutionnaires sont devenus des acteurs sans texte et sans public, du moins
au nord de la Méditerranée. Dans nos sociétés post-industrielles, il y a des
indignés, ou, des grévistes, des contestataires, mais bien rares sont ceux qui
parlent encore de faire la révolution, comme en mai 1968, qui fut à cet égard,
le chant du cygne des espérances de révolution. Fin des grossesses
nerveuses »
Evidemment, je vais simplifier à l’extrême, pour te
provoquer, mais ta Madame H n’est-elle pas la fille de Marianne et de
Mars ? Je ne parle évidemment pas de la Marianne qui trône aujourd’hui
paisiblement dans nos Mairie, mais de
celle de Delacroix, menant le peuple à l’assaut.
Le gréco-américain Robert Kagan, en appui au dangereux imbécile
qu’était Bush junior, a déclaré, pour
stimuler le bellicisme américain, après avoir fustigé le (relatif) pacifisme de
Clinton, que les américains venaient de Mars et les européens de Vénus. Il voulait
évidemment dire que les premiers étaient nés pour continuer l’histoire du monde
par la force et la guerre, tandis que les européens – par parenthèse il vit à
Bruxelles, prudemment, au sein de ces méprisables pacifistes- n’en étaient pas
capables et ne le souhaitaient pas. En 2008, il a persisté en ce sens dans son
livre : Le retour de l’Histoire et la fin
des rêves ».
Finalement, Régis, « ton » histoire n’est-elle pas celle de Mars et Marianne, et notre époque n’en fais plus partie parce
qu’elle est veuve des grands hommes que tu pleures : De Gaulle, Churchill,
Mitterrand, mais aussi, alors, Mao et Staline, ou Trotski. Considères tu que tu
n’es plus dans l’histoire depuis que tu as quitté la Bolivie ou tu tentais avec
le Che d’introduire le « focisme », concept dont tu es l’auteur. Faut-il que tu « pleures », comme tu
l’avouais l’autre soir, dans la nouvelle émission de Franz Olivier Giesbert,
« Les grandes questions », en compagnie d’Edgar Morin, pour qu’un
évènement soit historique.
Je craindrais, si c’était le cas, mais tu vas sûrement nous
rassurer, que ton histoire soit alors purement évènementielle, homologue à
l’histoire par les dates, assez loin de
l’école des annales, et de ta révérence à Marc Bloch ou Lucien Fèvre ? Même si personnellement, je pense que la
datation est très importante surtout quand elle est comparée.
Avant de te passer la parole, je ne résiste pas à te citer
une dernière fois, en lien direct avec ce qui précède. C’est l’épigraphe de
l’un de tes autres derniers livres, Modernes Catacombes, de janvier 2013. Une phrase de Chateaubriand,
que je n’aurais pas trouvée tout seule :
« Pourquoi ais je
survécu aux siècles et aux hommes à qui j’appartenais par la date de ma
vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains les derniers
d’une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leur os dans
les ténèbres et la poussière d’une catacombe remplie. Je me décourage de
durer »
En métaphore de Madame H, tu aurais d’ailleurs pu titrer ce livre « Madame L nous a quittée , L étant la
littérature.
A toi Régis, à toi « Old lonesome cow-boy » des
prairies du passé ! Mot(s) clés libre(s) : littérature (histoire et critique), Histoire
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La fonction critique
/ Canal-u.fr
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Comment, dans le monde de demain, les SHS devront- elles redéfinir leur fonction critique et leur rapport à l’idéal démocratique? Leur faudra-t-il revendiquer explicitement des visées normatives? Si oui, lesquelles, et au nom de quoi ?
How should social sciences consider their contribution to collective reflexivity?
Présidence : Eve Chiapello (sociologue, EHESS)
Avec
Wolfgang Streeck (sociologue, Cologne), Carla Hesse (historienne, Berkeley), Thomas Piketty (économiste, EHESS), Étienne Balibar (philosophe, Paris-Ouest Nanterre) Mot(s) clés libre(s) : engagement, recherche scientifique, débat critique
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IPM 2007. Le bilan réalisé par l'ANEMF et propositions
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 30-10-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ALLIBE Maëlle
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Depuis la loi de 2004, la lecture critique d'articles est devenue obligatoire. Valérie Pécresse a repoussé cependant d'un an la mise en place de cette épreuve. Le souci actuel est la méconnaissance de cette épreuve par les étudiants.
SCD médecine nancy 1 Mot(s) clés libre(s) : articles, IPM 2007, lecture critique
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Interpréter l'art : entre voir et savoirs
/ UTLS - la suite
/ 12-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
ARASSE Daniel
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Pour deux raisons au moins, la présence de l'histoire de l'art dans un cycle consacré aux renouvellements de l'observation dans les sciences a de quoi surprendre. La première tient au statut scientifique de l'histoire de l'art : même si elle veut souvent se donner l'aspect d'une discipline scientifique en reprenant les protocoles d'énoncé des sciences dites exactes, l'histoire de l'art n'est pas la science de l'art (traduction imparfaite de l'allemand Kunstwissenschaft) et, si on doit la compter au nombre des sciences humaines (ce que ne fait pas Lévi-Strauss), elle est la science des comportements artistiques humains , une science des pratiques artistiques dont les critères de scientificité sont loin d'être établis. Par ailleurs, le terme d'observation n'est jamais employé par les historiens de l'art pour qualifier leur relation avec les oeuvres : ils parlent d'étude, d'analyse, ils regardent les oeuvres plus qu'ils ne les observent, et la relation du regardant à l'oeuvre est traditionnellement considérée comme une relation de contemplation - et non d'observation. Parler d'observation de l'oeuvre d'art par son historien revient donc à opérer un glissement sémantique significatif. Malgré les réserves qu'il ne manquerait pas de susciter chez les spécialises attachés à préserver l'aura de l'oeuvre d'art, ce glissement est légitime : il enregistre et met en lumière une transformation effective de notre relation de regard avec les oeuvres d'art. L'historien se doit d'en être conscient et le spectateur non professionnel la subit à son insu. Cette transformation est liée au renouvellement des conditions de perception des oeuvres d'art : mise au point de techniques et de dispositifs spécifiques pour l'étude scientifique des oeuvres comme objets matériels ; conditions dans lesquelles les oeuvres sont présentées au regard - exposition muséale et reproduction technique sous forme, entre autres, photographique, radiographie, photographie à l'infrarouge ou l'ultraviolet, microprélèvement de pigments, etc., ces dispositifs et instruments techniques apportent à l'historien, depuis de nombreuses décennies, des informations parfois décisives sur l'histoire matérielle des oeuvres, sur leur authenticité ou leur genèse, dissimulée dans l'oeuvre finale. On abordera rapidement cet aspect du renouvellement de l'observation de l'art pour s'attarder davantage sur les transformations que connaît la perception normale des oeuvres du fait des conditions de présentation qui sont désormais les leurs. Après avoir évoqué le caractère anachronique de ces conditions de présentation par rapport aux modes initiaux, historiques, de réception des oeuvres, après avoir aussi rappelé comment l'historien se doit de percevoir cet anachronisme pour éviter les effets pervers, on insistera, à l'aide de plusieurs exemples, sur les nouvelles problématiques proprement historiques, que ce même anachronisme suscite en confrontant le voir renouvelé de l'historien à ses savoirs établis. Conditions muséales d'exposition et reproduction photographique permettent en particulier d'observer les oeuvres de la distance à laquelle elles ont été réalisées et de percevoir des éléments qui n'ont pas été peints pour être vus, peints pour ne pas être vus. Parmi les enjeux scientifiques de ce renouvellement de l'observation, on insistera en particulier sur la mise au point de nouveaux modèles théoriques permettant de constituer une microhistoire de l'art - dont un des principes pourrait être, précisément, la confrontation dialectique du voir et des savoirs. Tout en suggérant l'existence de modes de diffusion et de connaissance des images dont on ne peut trouver trace ailleurs, cette microhistoire ouvrirait, entre autres, la possibilité d'une histoire de la relation intime de l'artiste à son travail et de ses modes d'expression dans l'oeuvre, relation au travers de laquelle se préfigure et se configure le sujet classique. Mot(s) clés libre(s) : art, art et sciences, art et technologie, critique d'art, expositions artistiques, histoire de l'art
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