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Les cartes des Détroits et d’Istanbul issues de la mission Graviers d’Ortières au XVIIe siècle
/ Pascal Lebouteiller
/ 27-10-2014
/ Canal-u.fr
BILICI Faruk
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De Henri IV jusqu’à la fin de l’Empire ottoman, deux politiques françaises coexistent vis-à-vis de l’Empire : l’une officielle, dictée par la « raison d’État », l’autre plus ou moins secrète, cachée, exprimée çà et là par des personnalités diplomatiques, militaires ou religieuses à peine « autorisées ». Ces politiques contradictoires s’expriment au XVIIe siècle d’un côté, par des professions de foi amicales, de l’autre par la participation plus ou moins clandestine des contingents français aux côtés des puissances en guerre avec l’Empire ottoman.
Ces idéologies s’expriment également à travers ouvrages, journaux, pamphlets, poèmes, mais aussi par des projets de croisade ou de guerre sainte. Les mythes messianiques judéo-chrétiens sont remis au goût du jour, de nouvelles généalogies sont élaborées. Polémistes, religieux, juristes et intellectuels ne cessent de découvrir dans les Ancien et Nouveau Testaments des prophéties désignant le roi de France comme le « dernier roi sauveur », tandis que d’autres établissent des arbres généalogiques, montrant des « liens directs » entre les rois de France et les empereurs byzantins.
Après le second échec turc devant Vienne, en 1683, ces projets deviennent de plus en plus concrets et pressants. La France est conduite à repenser la configuration de l’Europe orientale et du Moyen-Orient. Elle participe en quelque sorte au partage de l’Empire ottoman en bombardant les ports maghrébins ottomans et même en prenant pied sur d’autres zones du continent africain.
À partir de 1685, les missions d’exploration maritimes, cartographiques, politiques et militaires dans tous les points importants de l’Empire se sont donc multipliées, afin de « faire des descentes » à Istanbul, à travers le détroit des Dardanelles, mais aussi dans d’autres parties névralgiques de l’Empire, en Grèce, en Égypte, en passant par les côtes libanaises, syriennes, palestiniennes et chypriotes.
C’est dans ce contexte que se place la mission de Graviers d’Ortières dans la suite de l’ambassadeur Girardin nommé à Istanbul en 1685. Officiellement chargé d’inspecter les échelles du Levant, Graviers d’Ortières, accompagné d’ingénieurs français de la marine, avait surtout pour mission de dresser des cartes exactes des Dardanelles et d’Istanbul, de relever les mouillages, de prendre des plans des forteresses et des murailles. Les mêmes observations devaient être faites dans l'Archipel et sur les côtes anatoliennes, de Syrie et d'Égypte. Sous prétexte de travailler à un portulan de la Méditerranée et de visiter les implantations françaises des échelles du Levant, la mission confiée à Graviers d'Ortières et à ses collaborateurs ne semble avoir eu d'autre but que de préparer la grande entreprise que Louis XIV projetait en Orient, mais que les guerres avec le Saint-Empire, l'Espagne, l'Angleterre et la Hollande devaient bientôt empêcher.
Au-delà d’une seule tentative de coup de force militaire, l’analyse de la documentation permet de montrer son grand intérêt historique. Ce sont les documents issus de cette mission qui feront l’objet de notre conférence. Mot(s) clés libre(s) : cartographie, Empire ottoman, Dardanelles, Graviers d'Ortières
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Le Feu, journal d'une escouade (Henri Barbusse) par Gérard Gengembre
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 18-11-2014
/ Canal-u.fr
GENGEMBRE Gérard
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Le Feu, journal d'une escouadeIl s'agira d'abord de resituer ce texte dans le genre du roman ou du récit de guerre, en le comparant à des œuvres qui lui sont contemporaines, comme Gaspard de René Benjamin (1915) ou L’Appel du sol d'Adrien Bertrand (1916), puis d'interroger son statut littéraire : témoignage ? document ? fiction ? Il faut étudier les procédures de littérarisation, se demander quel rapport elles entretiennent avec le naturalisme ou la littérature populiste, mettre en évidence l'organisation sous forme de chronique, la tentation épique, etc. Il convient également d'évaluer la portée du texte : Le Feu fut aussi lu comme un écrit engagé, délivrant un message pacifiste, ou bien attaché à l'esprit de l'Union sacrée. Se pose donc la question de son orientation idéologique et de ses ambiguïtés. Faut-il lire ou non Le Feu à la lumière des ouvrages postérieurs de Barbusse ? On sait que, en 1917, dans une préface à une édition spéciale du Feu, Henri Barbusse déclarera : « Je vous aiderai à garder en vous l’enfer que vous avez hanté (...) Je vous empêcherai d’oublier de quel rayon de beauté morale et de parfait holocauste s’éclaira là-bas, en vous, la monstrueuse et dégoûtante horreur de la guerre ».Gérard Gengembre Mot(s) clés libre(s) : Première Guerre Mondiale, campagne de Gallipoli : bataille des Dardanelles, bataille de Verdun, Ferdinand Bardamu, chronique, littérature de guerre, tranchées, carnet de guerre, épique, récit (témoignage)
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A la recherche du passé : Choiseul-Gouffier et la cartographie historique des Dardanelles au 18e siècle
/ 12-01-2015
/ Canal-u.fr
vagnon Emmanuelle
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Ambassadeur auprès de la Sublime Porte, le comte de Choiseul-Gouffier (1752-1817), auteur du Voyage pittoresque de la Grèce, fut
à l’origine d’une active cartographie française des Détroits du
Bosphore et des Dardanelles. Une partie des travaux menés sous son égide
relevaient de la cartographie historique : il s’agissait non seulement
d’établir des cartes topographiques de plus en plus exactes des lieux,
mais aussi de retrouver dans la géographie du présent les traces du
passé, et notamment les ruines de l’antique Troie, dans un contexte
d’émulation scientifique entre les puissances européennes. Nous
observerons ainsi comment l’enjeu historique intervient dans plusieurs
cartes géographiques de la période, imbriquant étroitement présent
stratégique et quête du passé. Mot(s) clés libre(s) : cartographie, Turquie, Dardanelles
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