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Ecole Européenne d'été 2009 VF - 2035, une question de santé publique : obligations de procréer
/ CERIMES, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 02-07-2009
/ Canal-U - OAI Archive
EIJKHOLT Marleen
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Présentation de Marleen Eijkohlt abordant les problèmes et textes juridiques internationaux liés à la procréation.En savoir plus la Cour Européenne des Droits de l'Homme : http://www.echr.coe.intSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : Cour Européenne des Droits de l'Homme, droit de la santé, droit international, ECHR, Ecole Européenne d'Eté, éthique biomédicale, Europe, loi, procréation
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006 - Algérie/Maroc : une mise en parallèle à l'époque coloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Daniel Rivet, Professeur (Université Paris 1)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne S’agit-il de deux cas de colonisation singuliers et incomparables ? Colonisation directe et paroxystique à la manière de l’Afrique du Sud labourant et dévastant la société précoloniale d’une part et colonisation oblique traitant de manière tangentielle les hommes et les richesses à la façon du Ghana ou de l’Égypte d’autre part ?Des raisons circonstancielles militent plutôt en faveur de la première hypothèse. En Algérie, la colonisation s’attarde 132 ans et au Maroc elle dure 44 ans. Les deux modes de saisie sont dissemblables : annexion et assimilation à la France d’un côté, protectorat de l’autre. Effacement du mode ottoman de domination dans un cas, maintien, renforcement, surexposition d’une monarchie arabo-andalouse dans l’autre, avec invention d’une tradition néomakhzénienne par Lyautey. Les modes d’appropriation des deux pays sont contrastés : en Algérie, un capitalisme colonial agraire, retardataire après 1914 et surprotégé par la métropole, au Maroc, la saisie de la richesse par un appareil d’État néochérifien entrepreneur et par un capitalisme financier - Paribas - ouvert sur la mondialisation - acte d’Algésiras en 1906. La décolonisation revêt une physionomie très différente dans les deux pays : non pas bien sûr divorce à l’amiable au Maroc et drame historique incommensurable en Algérie. Mais au Maroc négociation de l’indépendance avec une élite citadine et un souverain donnant le sentiment - l’illusion ? - de la restauration d’une continuité historique non pas brisée comme en Algérie, mais déviée. Et, en Algérie, livraison du pays - sous la pression d’une insurrection au ressort composite et de la conjoncture mondiale à la décolonisation - à une mince couche de néomameluks parvenus, d’essence militaire et d’origine plébéienne.Si on creuse au-delà du jeu des analogies et des dissemblances formelles, on observe des effets de symétrie et de convergence pas moins saisissants. Dans les deux cas, une guerre de conquête cruelle et destructrice des vieux archaïsmes tribaux, avec l’appel aux mêmes ressources d’un patriotisme confessionnel aiguisé par la lutte contre la reconquista. Le même surgissement d’un islam-refuge des identités blessées, puis rénové et « jacobin » sur fond de lutte acharnée contre l’islam des gens et d’érosion précipitée des cultures de terroirs. Et puis surtout, le même processus de destruction/reconstruction des sociétés introduit par la généralisation de l’économie de marché, le salariat, l’émigration vers les villes, la paupérisation de larges fractions des paysanneries et la « clochardisation » d’une partie conséquente de la population. Et encore la même confrontation des détenteurs d’un savoir, d’une expérience des gens d’en face à la colonisation virant au colonialisme. Aussi s’esquisse un synchronisme pan-maghrébin à l’orée des années 1930 qui culmine vers 1955-1956 : les forces d’émancipation de la sujétion coloniale jouent transversalement de Gabès à Agadir et brouillent de façon éphémère la frontière entre les peuples.Il n’en reste pas moins que deux styles de colonisation particuliers ont façonné deux paysages historiques singuliers. Le fait n’échappe pas aux praticiens de la colonisation nord-africaine venus de France que nous avons pu interroger. En Algérie, ils avaient le sentiment d’évoluer dans une province franco-musulmane anachronique maintenue sous perfusion par la République comme en culture de serre. Au Maroc, ils ressentaient immédiatement l’altérité : la sensation d’être à l’étranger dans un pays indéchiffrable au Français sans immersion dans les profondeurs du pays et apprentissage de son code culturel.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : afrique du nord, algérie, annexion (droit international), assimilation politique, colonisation, colonisation directe, histoire, maroc
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GSF MEYLAN 2009 - Humanitaire : historique, crises et acteurs
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 28-09-2010
/ Canal-U - OAI Archive
SAISSY Jean-Marie
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Titre : GSF MEYLAN 2009 - Humanitaire : historique, crises et acteursRésumé : Quelles types de crise sont à l'origine des missions humanitaires ? Quelles en sont les conséquences ? Comment sont financées les missions humanitaires ? Comment s'organiser et rester cohérent ?Intervenant : SAISSY Jean MarieSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : droit d'ingérence, droit international humanitaire, GSF Meylan, Gynécologie Sans Frontières, humanisme, médecine humanitaire, neutralité, ONG
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La mondialisation centrifuge (Saskia Sassen)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 15-01-2009
/ Canal-u.fr
SASSEN Saskia, WORMSER Gérard
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L'opposition du global et du local est trop simple. Une troisième sphère est plus difficile à théoriser que les grandes organisations mondiales. Nous manquons de mots pour parler des petites transformations qui introduisent de réelles innovations politiques. Deux institutions sont proprement « mondiales » : la Cour internationale de Justice (encore à peine fonctionnelle) et les règles de la propriété intellectuelle de l'OMC. La Cour pénale internationale peut être saisie par les citoyens de n'importe quel Etat, et l'OMC s'applique directement aux firmes sans passer par des transpositions juridiques. Des lois globales peuvent parfois être transposées localement sans passer par le niveau national. L'action politique contemporaine s'appuie sur ces changements de niveau juridique, autant que les firmes s'en inspirent pour déployer leur intérêt.... Mot(s) clés libre(s) : territoire, globalisation, droit international, local, ville, global
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ENS Lyon - La mondialisation centrifuge (Saskia Sassen)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 15-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
SASSEN Saskia, WORMSER Gérard
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L'opposition du global et du local est trop simple. Une troisième sphère est plus difficile à théoriser que les grandes organisations mondiales. Nous manquons de mots pour parler des petites transformations qui introduisent de réelles innovations politiques. Deux institutions sont proprement « mondiales » : la Cour internationale de Justice (encore à peine fonctionnelle) et les règles de la propriété intellectuelle de l'OMC. La Cour pénale internationale peut être saisie par les citoyens de n'importe quel Etat, et l'OMC s'applique directement aux firmes sans passer par des transpositions juridiques. Des lois globales peuvent parfois être transposées localement sans passer par le niveau national. L'action politique contemporaine s'appuie sur ces changements de niveau juridique, autant que les firmes s'en inspirent pour déployer leur intérêt.... Mot(s) clés libre(s) : droit international, global, globalisation, local, territoire, ville
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La mondialisation du droit
/ UTLS - la suite
/ 24-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
WECKEL Philippe
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La mondialisation du droit accompagne logiquement la globalisation de la société humaine. Le changement n'affecte pas les institutions internationales en tant que telles ; il ne remet pas en cause un ordre international essentiellement interétatique et profondément inégalitaire. Au mieux la mondialisation du droit contribue de manière limitée à l'amélioration du fonctionnement de cette société internationale en lui apportant des éléments de bonne gouvernance mondiale. La société internationale se juridicise et le droit international se juridictionnalise. Au cours de la dernière décennie les mécanismes juridictionnels ou quasi-juridictionnels se sont multipliés et l'importance du contentieux s'est accrue d'une manière considérable. Les instances ou mécanismes anciens comme la Cour internationale de Justice ou la Cour permanente d'arbitrage ont largement bénéficié ces dernières années de l'intérêt que leur découvrent les justiciables. De nouveaux organes spécialisés animent désormais de vastes domaines du droit international, l'Organe de règlement des différends de l'Organisation mondiale du Commerce, le Tribunal du Droit international de la mer et surtout les juridictions pénales internationales. Cette évolution s'explique sans doute par une mutation de la société internationale et elle l'accélère. Les Etats ont besoin des juges et ils ont besoin des fora dans lesquels l'égalité des armes est respectée. Activités diplomatiques et actions contentieuses s'entremêlent. Toutefois la transformation du droit international n'affecte pas seulement les rapports interétatiques. Les juridictions internationales favorisent la cristallisation des valeurs sociales fondamentales. Les tribunaux pénaux internationaux ont, par exemple, apporté une définition universelle du viol. En avance par rapport à la pratique de nombreux pays, cette définition est la manifestation d'une conscience juridique universelle qui s'exprime dans l'application du droit positif matérialisé par le châtiment des coupables. Les grandes questions de société (les limites de la responsabilité individuelle, la peine de mort, le principe de précaution, le terrorisme, la délinquance sexuelle, etc.) viennent ainsi en débat dans ces instances juridictionnelles qui deviennent des laboratoires au sein desquels les différentes cultures juridiques du monde sont synthétisées et dépassées. Mot(s) clés libre(s) : droit international, gouvernance, mondialisation
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