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Marché et concurrence
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 27-04-2000
/ Canal-u.fr
ALPHANDERY Edmond
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Le thème du "marché" et de la "concurrence" a mobilisé les esprits des plus grands économistes depuis Adam Smith : Ricardo, Cournot, Walras, Pareto. À l'époque contemporaine il faudrait citer notamment les Prix Nobel : G. Stigler, M. Friedman, G. Debreu, M. Allais, R. Coase, J. Hicks... Le mot "marché" forme toute une branche de l'économie enseignée sous le vocable de microéconomie qu'il apparaît présomptueux de vouloir traiter en une seule leçon. Le sujet se prête en outre volontiers au débat politique. Les marchés sont en effet au coeur du fonctionnement de nos sociétés. Ils conditionnent la production des biens et des services tout comme leur consommation, la répartition des revenus, les échanges économiques. Ils façonnent les conditions de vie des hommes et ont un rôle déterminant dans notre organisation sociale. Quoi d'étonnant à ce que les hommes et les femmes déterminent souvent leur positionnement politique par le jugement qu'ils portent sur l'économie de marché. Aussi pour tenter d'éviter le piège que pose inévitablement le traitement d'une question aussi sensible, on partira de la fameuse distinction établie par J.N. Keynes, le père du grand Keynes, entre l'économie positive (ce qui, pour notre sujet, revient à la description analytique des comportements des agents économiques et de leur imbrication sur les marchés), l'économie normative (c'est-à-dire l'usage qui peut-être fait de cet "" outil "" par chacun pour se faire son propre jugement sur le fonctionnement de l'économie de marché) et enfin un art, c'est-à-dire comme le fait l'artisan, l'utilisation de ce puissant instrument que sont les mécanismes des prix pour mieux comprendre les phénomènes économiques réels et aider ainsi à la prise de décision. Mot(s) clés libre(s) : économie, marché, concurrence, investissement
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L’économie et la gestion sont-elles des Sciences ?
/ Service TICE - UNS
/ 09-03-2009
/ Canal-u.fr
GAFFARD Jean-Luc
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L’économie en question(s).
La crise financière et économique que nous vivons est une occasion rêvée de remettre en cause le caractère scientifique de l’économie, non seulement de lui dénier toute capacité prédictive, mais plus fondamentalement de lui dénier la capacité de comprendre une évolution, des déséquilibres qui échapperaient à un entendement rationnel.
D’où vient la crise ? Était-elle évitable ? Comment faut-il y faire face ? sont pourtant des questions auxquelles l’analyse économique est capable de fournir des éléments robustes de réponse.
Pourquoi alors n’avoir pas eu la capacité de prévenir le désastre ? Tout simplement parce qu’il serait présomptueux d’imaginer que l’homme politique dûment conseillé par l’économiste puisse conduire sans heurts une société faite de millions d’individus mal et différemment informés, organisés en collectivités aux buts et dimensions variés sinon conflictuels.
Il appartient plus modestement, mais plus sûrement, à l’économiste d’énoncer les conditions difficilement mais parfois sinon souvent atteintes de stabilité d’un univers fondamentalement instable et de proposer les termes d’arbitrages nécessaires entre intérêts ou objectifs divergents auxquels les décideurs doivent procéder. Mot(s) clés libre(s) : gestion, economie, sciences
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L’économie chinoise aujourd’hui : Faut-il en avoir peur ? - Jean-Luc Domenach
/ UTLS au lycée
/ 13-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DOMENACH Jean-Luc
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Une conférence de l'UTLS au Lycée
L’économie chinoise aujourd’hui : Faut-il en avoir peur ?
Avec Jean-Luc Domenach (Directeur de recherches Science-Po)
LYCEE GALILEE (95 CERGY)
Partenariat Région Ile de France Mot(s) clés libre(s) : Chine, économie, mondialisation
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L’économie chinoise aujourd’hui : Faut-il en avoir peur ?
/ UTLS au lycée
/ 13-03-2009
/ Canal-u.fr
DOMENACH Jean-Luc
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Une conférence de l'UTLS au Lycée
L’économie chinoise aujourd’hui : Faut-il en avoir peur ?
Avec Jean-Luc Domenach (Directeur de recherches Science-Po)
LYCEE GALILEE (95 CERGY)
Partenariat Région Ile de France Mot(s) clés libre(s) : Chine, économie, mondialisation, puissance économique
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Littérature et chiffonnerie
/ 10-03-2016
/ Canal-u.fr
COMPAGNON Antoine
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L’activité poétique de Baudelaire a coïncidé avec
l’âge d’or de l’industrie du chiffonnage à Paris, sous la monarchie de
Juillet et le Second Empire. À l’époque, on ramassait, recyclait
tout, et les moindres rebuts retrouvaient un destin ; tout objet rejeté gardait une valeur sur le marché de la revente.
Sans nier la validité des interprétations désormais classiques,
attachées à la définition du monde moderne par l’obsolescence des
choses, avant la « destruction créatrice » de Joseph Schumpeter,
et justifiées par la passion de Baudelaire pour la modernité comme
beauté éternelle à extraire des modes fugitives, il importe de les
réconcilier avec un fait économique, social, culturel et littéraire
massif et incontestable. Le moment historique dont Baudelaire fit
l’expérience fut un temps qui ne laissait pas de restes, où les
bilans, les vers, les billets doux, les procès et les romances, si le
poète les avait descendus de sa mansarde dans la rue, auraient été
ramassés aussitôt par un chiffonnier au coin de la borne et revendus
au poids à l’entreposeur pour refaire du papier ou du carton, car leur
place était prescrite dans le cycle industriel de la papeterie. Mot(s) clés libre(s) : poésie, littérature française (19e siècle), histoire économique, Schumpeter, Baudelaire, histoire industrielle, chiffonnerie, chiffonnage
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Les tribulations du capitalisme en Chine au 20e siècle
/ UTLS - la suite
/ 14-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
BERGERE marie-claire
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En Chine, le développement du capitalisme a pris plusieurs faux départs. L'essor du capitalisme commercial sous la dynastie des Ming (1368-1644) n'a pas débouché sur une révolution industrielle. Le capitalisme bureaucratique qui apparaît dans la seconde moitié du XIX ème siècle, après l'ouverture de la Chine aux étrangers, aboutit rapidement à l'échec. L'entreprise privée qui prend alors le relais s'épanouit pendant « l'âge d'or » des premières décennies du XX ème siècle. Mais le retour d'un pouvoir central fort (Guomindang) à partir de 1927, communiste après la révolution de 1949), qui entend gérer lui-même la modernisation de l'économie nationale selon des méthodes autoritaires, planifiées et centralisées provoque l'affaiblissement puis la disparition du jeune capitalisme chinois. Depuis la mort de Mao-Zedong et l'adoption d'une politique de réforme par Deng Xiaoping en 1978, le capitalisme a pris en Chine un nouvel et puissant élan. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Les avortements antérieurs appellent à une certaine prudence dans la prospective. Ils appellent à s'interroger sur les causes de ces échecs successifs et à examiner attentivement les diverses formes-étatique, bureaucratique, privé qu'à revêtues le capitalisme en Chine ; à étudier le rôle que les étrangers ont joué dans son développement ; à analyser les modes de fonctionnement des entreprises chinoises soumises (ou destinées à se soumettre) à la « rationalité économique » wéberienne ? Freinées ou renforcées par leur enracinement dans les réseaux de solidarités familiales et régionales ? Au moment où le XVI ° congrès du parti communiste chinois invite les capitalistes à jouer un rôle accru dans la vie politique nationale, on peut aussi se pencher sur cette nouvelle classe sociale : sur sa généalogie, sur cette foule d'ancêtres : marchands, changeurs, compradores, entrepreneurs de « l'âge d'or » dont les relations avec le pouvoir furent plus souvent marquées par les compromis que par la confrontation. On peut aussi s'interroger sur son avenir. Dans la perspective- non encore assurée d'une Chine devenue enfin moderne et partie prenante de la mondialisation, cette nouvelle classe trouvera-t-elle son identité et affirmera t-elle sa puissance ? Le triomphe éventuel du capitalisme conduira-t-il comme on le postule un peu rapidement, à celui de la démocratie ou bien à l'apparition de formes particulières de participation politique et de citoyenneté. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme (chine), économie politique (chine), mondialisation
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Les tribulations du capitalisme en Chine au 20e siècle
/ UTLS - la suite
/ 14-01-2003
/ Canal-u.fr
BERGERE marie-claire
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En Chine, le développement du capitalisme a pris plusieurs faux départs. L'essor du capitalisme commercial sous la dynastie des Ming (1368-1644) n'a pas débouché sur une révolution industrielle. Le capitalisme bureaucratique qui apparaît dans la seconde moitié du XIX ème siècle, après l'ouverture de la Chine aux étrangers, aboutit rapidement à l'échec. L'entreprise privée qui prend alors le relais s'épanouit pendant « l'âge d'or » des premières décennies du XX ème siècle. Mais le retour d'un pouvoir central fort (Guomindang) à partir de 1927, communiste après la révolution de 1949), qui entend gérer lui-même la modernisation de l'économie nationale selon des méthodes autoritaires, planifiées et centralisées provoque l'affaiblissement puis la disparition du jeune capitalisme chinois. Depuis la mort de Mao-Zedong et l'adoption d'une politique de réforme par Deng Xiaoping en 1978, le capitalisme a pris en Chine un nouvel et puissant élan. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ?
Les avortements antérieurs appellent à une certaine prudence dans la prospective. Ils appellent à s'interroger sur les causes de ces échecs successifs et à examiner attentivement les diverses formes-étatique, bureaucratique, privé qu'à revêtues le capitalisme en Chine ; à étudier le rôle que les étrangers ont joué dans son développement ; à analyser les modes de fonctionnement des entreprises chinoises soumises (ou destinées à se soumettre) à la « rationalité économique » wéberienne ? Freinées ou renforcées par leur enracinement dans les réseaux de solidarités familiales et régionales ? Au moment où le XVI ° congrès du parti communiste chinois invite les capitalistes à jouer un rôle accru dans la vie politique nationale, on peut aussi se pencher sur cette nouvelle classe sociale : sur sa généalogie, sur cette foule d'ancêtres : marchands, changeurs, compradores, entrepreneurs de « l'âge d'or » dont les relations avec le pouvoir furent plus souvent marquées par les compromis que par la confrontation. On peut aussi s'interroger sur son avenir. Dans la perspective- non encore assurée d'une Chine devenue enfin moderne et partie prenante de la mondialisation, cette nouvelle classe trouvera-t-elle son identité et affirmera t-elle sa puissance ? Le triomphe éventuel du capitalisme conduira-t-il comme on le postule un peu rapidement, à celui de la démocratie ou bien à l'apparition de formes particulières de participation politique et de citoyenneté. Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, capitalisme (chine), économie politique (chine)
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Les transformations récentes de Moscou
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 01-08-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ECKERT Denis, LE CORRE Sébastien
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Moscou est aujourd'hui la première agglomération Européenne avec près de douze millions d'habitants. Comment Moscou a-t-elle atteint ce rang ? Quels sont ses visages, son organisation spatiale et ses fonctions au sein de la Russie. Après l'effondrement du bloc soviétique, cette ville est aujourd'hui en mesure de rayonner sur le plan international et se retrouve en compétition avec d'autres capitales. Quels sont ses atouts et ses faiblesses pour y parvenir ? (entretien enregistré le 7 juin 2006)GénériqueInterview : Sébastien Le Corre - Réalisation et montage : Bruno Bastard - Cadreurs : Nathalie Michaud et Claire Sarazin - production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, commerce (Russie), croissance urbaine, économie urbaine, Moscou (conditions économiques), Moscou (géographie économique), Moscou (Russie), politique publique, politique urbaine
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Les relations entre l’Economie et le Droit
/ 01-12-2012
/ Canal-u.fr
LAGARDE Christine
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3 enseignements à tirer de la crise : nécessité de l’application de la
norme de la façon la plus stable possible, nécessité d’un point
d’équilibre entre extrême liberté et encadrement excessif et nécessité
d’une norme élaborée, non pas par les acteurs économiques (soft law),
mais par les représentants de l’intérêt général.
3 lessons learnt after the crisis : necessity to apply the norm in the
most stable way, necessity to find a balance between a complete freedom
and an excessive frame, necessity for the norm to be drafted by the
representants of the general interest and not by the economic agents
(soft law).
Retrouvez toutes les vidéos TVDMA sur TVDMA .org. Mot(s) clés libre(s) : droit, économie, crise économique (2007-....), équilibre normatif, intérêt général, relation entre économie et droit
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Les principes clés de l'économie de fonctionnalité
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Florent ALIAS, UVED
/ 11-03-2014
/ Canal-u.fr
BELLINI Béatrice
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Béatrice Bellini propose une définition de l'économie de fonctionnalité, et situe ce modèle dans une perspective historique. Mot(s) clés libre(s) : usage, éco-conception, définition, économie de fonctionnalité
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