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Cadre national et mondialisation
/ Jeanne MENJOULET
/ 02-05-2013
/ Canal-u.fr
ORY Pascal, PIGENET Michel, PERRAUD Antoine
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Pascal Ory et Michel Pigenet, du CHS (Centre d'histoire sociale du XXe siècle : Paris I-CNRS), réunis par Françoise Blum et interrogés par Antoine Perraud pour Mediapart, évoquent ce qu'enseignent les crises du capitalisme : comment l'économique détermine du social, qui met en branle du politique et du culturel. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, action sociale, economie
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L'Amérique latine, éveil juridique d'un continent ? / Laure Ortiz
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2015
/ Canal-u.fr
ORTIZ Laure
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« L’Amérique latine connaît depuis trois décennies
des innovations juridiques assez remarquables pour faire des droits de l’homme,
notamment, le pivot de la régulation entre État et individus et donner une
consistance à cette notion qui inspire les nouvelles constitutions, la notion d’Etat
de droit démocratique et social, une espèce de modèle transformatif "aspirationnel"
(Santos de Sousa).
Dans quelle mesure les innovations juridiques
peuvent-elles faire avancer la cause d’une répartition plus équitable des
ressources et en quoi peuvent-elles contribuer à une innovation sociale ? ».
Pour Laure Ortiz, « la dynamique d’innovation
repose sur trois ressorts, la mise en place d’un système de droit bâti sur la
primauté des droits de l’homme dans le respect des standards internationaux les
plus favorables à la personne, les constitutions hissant le droit international
des droits de l’homme au-dessus des lois nationales en Argentine, Brésil, Colombie,
Guatemala, au Mexique, Nicaragua, Pérou...) et parfois même
au-dessus de la constitution, comme en Bolivie ou en Équateur. […] Le deuxième ressort est la reconnaissance du
multiculturalisme universaliste passé au crible d’une exigence d’effectivité. Le troisième ressort est l’activisme des
juges, notamment ceux de la Cour américaine des droits de l’homme ». S'appuyant sur le corpus juridique relatif aux
peuples indigènes et tribaux, particulièrement la constitution 169 de l’OIT de 1989, le concept
de vulnérabilité et le contentieux de la spoliation des terres,
« les juges latino-américains ont précisé des droits reconnus
à ces peuples dans la plupart des constitutions sud-américaines. En
traitant la question ethnique par une approche dialogique des droits de l’homme,
les juges latino-américains ont ouvert la voie à une judiciarisation de la
question sociale et ont ouvert la voie à un contrôle démocratique et
juridictionnel des choix de politique publique en matière d’accès et de partage
des ressources ».
L'Amérique latine, éveil juridique d'un continent ? / Laure Ortiz, in "Ressources et innovations dans les Amériques", 13e colloque international de l'Institut des Amériques organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut d'Études Politiques (IEP) de l'Université Toulouse 1-Capitole et la Maison Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015. Mot(s) clés libre(s) : droits de l'homme, primauté du droit, institutions juridiques, Amérique latine (20e-21e siècles), droits économiques, sociaux et culturels
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Le tourisme culturel - Claude ORIGET DU CLUZEAU
/ UTLS - la suite
/ 12-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ORIGET DU CLUZEAU Claude
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Le tourisme culturel tient une place exceptionnelle tant dans l'activité touristique en Europe que dans l'audience des musées, monuments et évènements culturels. Les contenus des séquences culturelles donnant lieu à des déplacements vacanciers se sont d'ailleurs remarquablement enrichis depuis une vingtaine d'années, et les modes de visite des touristes ont beaucoup évolué. Le tourisme étranger en France en est une vivante illustration. En effet, la culture, tant dans ses différents « objets » que dans sa représentativité globale des identités nationales et régionales, est une puissante force d'attraction pour un territoire et elle seule est capable de créer le « génie du lieu », autour duquel les visiteurs se retrouvent, apprennent, s'émeuvent et se différencient. Toutefois, afin de ne pas attendre du tourisme culturel des impacts irréalistes, il convient d'en situer les contours et les limites, notamment à l'échelon du touriste culturel, esthète passionné ou adepte occasionnel : l'analyse attentive des pratiques culturelles réelles pendant les vacances, la difficulté de la culture à conquérir de nouveaux publics, les attentes et contenus de l'imaginaire culturel et les offres de loisirs concurrentes ou de substitution sont autant de paramètres à prendre soigneusement en compte pour mesurer le phénomène et évaluer son potentiel de développement dans les années à venir. A cet égard, la manière dont les professionnels de la culture et du tourisme sauront, dans le contexte français et européen, faire fructifier ensemble leurs savoirs respectifs, est l'une des clés de l'avenir du tourisme culturel. Mot(s) clés libre(s) : économie de la culture, tourisme culturel
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HIT Paris 2008 – Partager des terminologies de références
/ CERIMES, SPI-EAO, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 28-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ONCINA Didier, DANIEL Christel, FORGET Jean-François, DELAHOUSSE Jean, BOSMA Theo, PENCIOLELLI Jean-François
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Résumé : Partager des données pour le soin ou le pilotage médico-économique, la recherche clinique, épidémiologique ou la veille sanitaire nécessite des services de terminologie qui se mettent en place actuellement. Ils facilitent notamment le codage et la structuration des dossiers patients informatisés et sont disponibles via des serveurs standardisés et capables de communiquer avec les SIH.Etat des développements en France et vision internationale.Intervenants : ONCINA Didier, DANIEL Christel, FORGET Jean-François, DELAHOUSSE Jean, BOSMA Theo, PENCIOLELLI Jean-François.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : codage, e-santé, HIT Paris 2008, NTIC, pilotage médico-économique, référence, SI, terminologie, TICE
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L'économie du sport
/ UTLS - la suite
/ 13-06-2002
/ Canal-U - OAI Archive
NYS Jean-François
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Le sport est une activité économique récente. Pendant de nombreuses années cette fonction a été gommée du fait de la domination d'une conception anglo-saxonne et Coubertinienne du sport fondée sur le bénévolat et réservé à une élite financière aisée. Peu à peu, principalement au cours du 20e siècle, l'argent a pénétré la sphère du sport. Comme pratique ou comme spectacle le sport constitue une consommation pour les ménages. Elle s'est élevée à près de 74 milliards de francs en 1999 dont 20 milliards consacrés à l'achat de vêtements et de chaussures, 26 milliards aux articles et équipements sportifs et 27,6 milliards à des achats de services sportifs. Comme activité productrice, le sport crée des marchés dont la taille avoisine 1 % du P.I.B. dans tous les pays développés. Le marché des articles de sport est fortement internationalisé et l'industrie est très hétérogène ; on y trouve aussi bien des PME que des firmes multinationales comme Nike, Reebok ou Adidas. Les formes de production artisanale (ballon cousu à la main) ont quasiment disparu sauf pour des produits haut de gamme. Elles ont été remplacées par la sous-traitance industrielle, par une production standardisée utilisant une main-d'oeuvre peu qualifiée. Face à un marché aussi segmenté les entreprises adoptent des stratégies multiples : différenciation du produit, innovation, promotion, etc. Le marché du spectacle sportif et plus particulièrement celui du sport télévisé constituent la plus grande part du marché des services liées au sport. Les relations économiques entre le sport et la télévision sont basées sur une convergence d'intérêt. Le sport attire la télévision en ce qu'il est un gisement d'audience, ce que confirment les taux d'audience exceptionnels réalisés par la retransmission des spectacles sportifs internationaux. De ce fait le sport contribue aux recettes publicitaires des chaînes de télévision d'autant plus que les annonceurs sont attirés par les émissions à forte audience. Le sport est intéressée par la télévision à la fois parce qu'elle offre un gisement financier de plus en plus important, principalement pour le sport professionnel, mais également parce qu'elle assure la promotion du sport. Les relations entre le sport et la télévision ne sont cependant pas exemptes d'effets pervers : développement inégal des disciplines sportives, vision déformée du sport, tendance à la « vedettarisation »
Du fait de la grande médiatisation de ce secteur de nombreuses entreprises cherchent à associer leur nom à celui d'une équipe ou d'un athlète, à parrainer une compétition afin de bénéficier des valeurs véhiculées par le sport et à profiter de l'image des champions. En contrepartie le mouvement sportif attend des sponsors un apport financier. Les divers marchés du sport sont créateurs de métiers spécifiques et d'emplois qui en France dépassent les 300 000 personnes et les dépenses des organisateurs des événements sportifs viennent s'ajouter aux investissements dans les installations sportives et dans les infrastructures engagées par l'état ou les collectivités locales aussi bien que par les entreprises privées. Elles génèrent des retombées économiques pour la ville, la région ou le pays dans lequel se déroulent ces compétitions. Mais la pénétration massive de l'argent dans le sport et sa marchandisation croissante conduisent à s'interroger sur les possibilités de concilier éthique et sport. Mot(s) clés libre(s) : administration, économie, financement, medias et sports, sports
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L'économie du sport
/ UTLS - la suite
/ 13-06-2002
/ Canal-u.fr
NYS Jean-François
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Le sport est une activité économique récente. Pendant de nombreuses années cette fonction a été gommée du fait de la domination d'une conception anglo-saxonne et Coubertinienne du sport fondée sur le bénévolat et réservé à une élite financière aisée. Peu à peu, principalement au cours du 20e siècle, l'argent a pénétré la sphère du sport. Comme pratique ou comme spectacle le sport constitue une consommation pour les ménages. Elle s'est élevée à près de 74 milliards de francs en 1999 dont 20 milliards consacrés à l'achat de vêtements et de chaussures, 26 milliards aux articles et équipements sportifs et 27,6 milliards à des achats de services sportifs. Comme activité productrice, le sport crée des marchés dont la taille avoisine 1 % du P.I.B. dans tous les pays développés. Le marché des articles de sport est fortement internationalisé et l'industrie est très hétérogène ; on y trouve aussi bien des PME que des firmes multinationales comme Nike, Reebok ou Adidas. Les formes de production artisanale (ballon cousu à la main) ont quasiment disparu sauf pour des produits haut de gamme. Elles ont été remplacées par la sous-traitance industrielle, par une production standardisée utilisant une main-d'oeuvre peu qualifiée.
Face à un marché aussi segmenté les entreprises adoptent des stratégies multiples : différenciation du produit, innovation, promotion, etc. Le marché du spectacle sportif et plus particulièrement celui du sport télévisé constituent la plus grande part du marché des services liées au sport. Les relations économiques entre le sport et la télévision sont basées sur une convergence d'intérêt. Le sport attire la télévision en ce qu'il est un gisement d'audience, ce que confirment les taux d'audience exceptionnels réalisés par la retransmission des spectacles sportifs internationaux. De ce fait le sport contribue aux recettes publicitaires des chaînes de télévision d'autant plus que les annonceurs sont attirés par les émissions à forte audience. Le sport est intéressée par la télévision à la fois parce qu'elle offre un gisement financier de plus en plus important, principalement pour le sport professionnel, mais également parce qu'elle assure la promotion du sport. Les relations entre le sport et la télévision ne sont cependant pas exemptes d'effets pervers : développement inégal des disciplines sportives, vision déformée du sport, tendance à la « vedettarisation »
Du fait de la grande médiatisation de ce secteur de nombreuses entreprises cherchent à associer leur nom à celui d'une équipe ou d'un athlète, à parrainer une compétition afin de bénéficier des valeurs véhiculées par le sport et à profiter de l'image des champions.
En contrepartie le mouvement sportif attend des sponsors un apport financier. Les divers marchés du sport sont créateurs de métiers spécifiques et d'emplois qui en France dépassent les 300 000 personnes et les dépenses des organisateurs des événements sportifs viennent s'ajouter aux investissements dans les installations sportives et dans les infrastructures engagées par l'état ou les collectivités locales aussi bien que par les entreprises privées. Elles génèrent des retombées économiques pour la ville, la région ou le pays dans lequel se déroulent ces compétitions. Mais la pénétration massive de l'argent dans le sport et sa marchandisation croissante conduisent à s'interroger sur les possibilités de concilier éthique et sport. Mot(s) clés libre(s) : économie, financement, sports, administration, medias et sports
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SFSP Lille 2011 – Regards croisés sur la prévention de l’obésité
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
NOUGUEZ Etienne
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Titre : SFSP Lille 2011 – Regards croisés sur la prévention de l’obésitéIntervenant(s) : Nouguez EtienneRésumé : Le congrès 2011 de la SFSP est centré sur les expertises en santé publique. Si les approches de l’économie comportementale, présentées notamment dans le rapport du Centre d’Analyse Stratégique, visent à amender/affiner le modèle classique de l’homo oeconomicus, en intégrant les découvertes de la psychologie, des neurosciences et de l’économie expérimentale, elles n’en restent pas moins fortement ancrées dans un paradigme individualiste selon lequel le changement social peut être pensé comme résultant de choix individuels, certes moins éclairés et rationnels que ne le présupposait la théorie classique, mais qui restent gouvernés par les mêmes motifs que l’homo oeconomicus (préférences, utilité/désutilité) et qui sont d’autant plus manipulables qu’il peuvent être modifiés non seulement par une action sur les prix mais aussi sur l’architecture des choix (en jouant sur les « coûts » de l’action). L’objet de cette communication est d’interroger cette « nouvelle » approche à partir des travaux réalisés par le programme ANR « Gouverner les conduites des consommateurs. Les cas contrastés de la consommation durable et de la prévention de l’obésité ». 1) Nous aimerions tout d’abord nous interroger sur le « tournant cognitif » qui a affecté l’économie avec l’intégration des apports de l’économie expérimentale et des neurosciences : l’intégration d’une rationalité limitée modifie-t-elle vraiment l’approche économique des problèmes sociaux ?2) Nous aimerions ensuite interroger les effets pratiques de ces approches : si l’application de l’économie comportementale permet de jouer sur les coûts des actions en modifiant l’architecture des choix, permet-elle de modifier durablement les comportements individuels ? 3) Nous aimerions enfin questionner les usages politiques et sociaux de ces approches : en faisant reposer le changement social sur la modification des comportements des consommateurs, ces approches ne conduisent-elles pas à dédouaner les autres acteurs, et en particulier les entreprises, de leurs responsabilités dans l’apparition et la résolution de ces problèmes sociaux ?L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : A-t-on besoin de nouvelles expertises en prévention ? Animation : Pierre Arwidson (INPES), Yves Charpak (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, prévention, obésité, économie comportementale, politiques publiques Mot(s) clés libre(s) : économie comportementale, expertise, obésité, politiques publiques, prévention, santé publique, SFSP Lille 2011
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Economie du cinéma
/ UTLS - la suite
/ 10-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
NICOLAS Marc
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Le cinéma n'est pas né seulement en France. Edison avant les Lumière lui a apporté des inventions majeures, même si ce sont eux qui ont parfait le dispositif en lui ajoutant notamment la part que l'on sait décisive de la projection. Mais la France est le pays de la cinéphilie. Intellectuels de renom, revues spécialisées, ciné-clubs, Cinémathèque, salles d'art et essai parisiennes ont forgé cette tradition, ici répandue plus que partout ailleurs au monde, en profondeur réflexive comme en surface sociale. Elle est aussi depuis de nombreuse années le pays qui défend une certaine idée du cinéma, art autant que loisir, celui qui accueille et soutient des cinéastes de tous les pays qui n'ont pas de cinématographie forte, celui où l'on chante l' « exception culturelle », celui où l'Etat organise et apporte un soutien financier important et constant. En résulte une économie atypique, en partie hors marché, faite de dispositifs de soutien très sophistiqués organisés par l'Etat en étroite liaison avec la profession elle même. Ce système s'est forgé tout au long des soixante dernières années, pas à pas, franchissant des étapes décisives sans parfois que celles ci soient repérées comme telles au moment où elles étaient produites. Peu à peu, le modèle a sédimenté l'adhésion de l'ensemble des professionnels du cinéma et des forces politiques nationales jusqu'à faire croire à son quasi « état de nature ». On voudrait ici au contraire, par un récit à base chronologique, restituer les moments forts de l'invention du modèle, ses tournants faits de nouveaux paradigmes parfois audacieux et en rappeler la naissance souvent conflictuelle, loin du consensus admis aujourd'hui. Ce faisant, le récit traitera autant d'action publique et collective que d'économie du cinéma au sens strict et débouchera sur quelques interrogations très contemporaines. Mot(s) clés libre(s) : cinéma, cinéma et état, économie de la culture, exception culturelle, financements, france, industrie cinématographique, politique culturelle, production et réalisation, subventions
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Amiens 2007- Conclusion
/ CERIMES, Canal U/Tice Médecine Santé
/ 08-09-2007
/ Canal-U - OAI Archive
NEMITZ Bernard
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Le discours de clôture des sixièmes Journées Pédagogiques d'Ethique Médicale d'Ameins par le Doyen de la Faculté de Médecine d'Amiens. Mot(s) clés libre(s) : 6èmes Journées Pédagogiques d'Ethique Médicale d'Amiens, Amiens 2007, clôture, conlusion, économie de la santé, éthique, JPEMA
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L'Europe et la Méditerranée
/ Sami NAIR, Mission 2000 en France
/ 14-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
NAIR Sami
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La Méditerranée constitue aujourd'hui une des zones de fractures les plus inquiétantes de la planète. D'un côté unification de l'Europe, croissance économique, démocratisation profonde des relations sociales, innovations culturelles, mutation en profondeur des moeurs et des coutumes, élargissement à l'Est, de l'autre aggravation de la pauvreté, décomposition des rapports sociaux, trouble identitaire, fixations défensives au sud de la Méditerranée. Cette opposition ne doit pas occulter la profonde interdépendance des deux rives. Le projet de zone de libre-échange adopté en 1995 à Barcelone n'a pas eu les effets escomptés. Les revendications économiques d'ouverture des marchés de libre circulation des biens et personnes viennent désormais des pays du sud méditerranéen. Les effets de contrainte du marché unique sur le développement de ces pays sont de plus en plus difficiles à supporter ; l'impasse dans laquelle se trouvent les pays maghrébins quant à leur capacité de développement horizontal est aujourd'hui totale. La rive Est de la Méditerranée voit son avenir hypothéqué tant par les conflits ouverts (Israël-Palestine, situation de l'Irak, etc.) que par les conflits latents (répartition de l'eau, etc.). Face à cette situation, que peut faire l'Europe ? Quel rôle la France, en raison de son passé et de ses liens privilégiés avec les pays du Sud de la Méditerranée, peut-elle jouer ? Mot(s) clés libre(s) : démocratie, démographie, économie, Europe, immigration, Méditerranée, pauvreté
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