Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
"Bakary Diallo, mémoires peules", de Mélanie Bourlet et Franck Guillemain
/ Franck Guillemain, Mélanie Bourlet
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Ce film nous conduit sur les traces de Bakary Diallo, berger peul connu pour être un des premiers tirailleurs sénégalais à avoir relaté en français son expérience de la Première Guerre Mondiale dans son roman “Force-Bonté".
De retour parmi les siens en 1928, il compose en peul, sa langue maternelle, de longs poèmes chantant la beauté et la luxuriance des paysages de son enfance.
Aujourd'hui disparus, la redécouverte de ses poèmes permettrait de rendre sa place à Bakary Diallo dans l'histoire de la littérature africaine.
Mélanie Bourlet, spécialiste de Langue et Littérature peule au sein du laboratoire Langage, Langues et Cultures d'Afrique Noire (LLACAN), nous emmène dans un long voyage au cœur de la région du Foûta Tôro, à la recherche de ces écrits perdus. L’objet principal de sa quête est un manuscrit intitulé “Mbalam” du nom du village d’enfance du poète.
A la faveur d'une mémoire orale encore vive chez les proches de l'auteur, la chercheuse parvient peu à peu à dresser les contours de l’œuvre poétique de Bakary Diallo.
Producteur : Langage, Langues et Cultures d'Afrique Noire, CNRS Images, CNRS-Cultures, langues, textes
Participation : ANR
Réalisateur : BOURLET Mélanie (LLACAN, UMR CNRS et INALCO, Villejuif)GUILLEMAIN Franck (CLT, UPS CNRS, Villejuif)
Conseiller scientifique : BOURLET Mélanie (LLACAN, UMR CNRS et INALCO, Villejuif) Mot(s) clés libre(s) : langage, ecrivain, langue, linguistique, Colonialisme français, relation artiste pays-natal, mémoire, pulaar, franck guillemain, ELLAF, Mélanie Bourlet, bakary diallo, paysage, poésie, poète, littérature orale, Peul, oralité, LLACAN, UPS2259, Fouta Toro
|
Accéder à la ressource
|
|
A conversation with A. S. Byatt
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Cette conversation avec A.
S. Byatt fut enregistrée au début de la conférence organisée par
ERIBIA les 26 et 27 mars 2015 à l'université de Caen autour de
l'œuvre de la romancière et à laquelle elle nous fit l'honneur de
participer. L'événement était dédié à la mémoire de Jean-Louis
Chevalier, premier traducteur français d'A. S. Byatt et professeur
de littérature anglophone à l'université de Caen. La conférence fut
organisée à l'occasion du 25ème anniversaire de la parution de
Possession, A Romance et les questions posées par Armelle
Parey (Université de Caen) portent donc essentiellement sur ce roman
qui reçut les prestigieux Irish Times/Aer Lingus International
Fiction Prize et Booker Prize en 1990. Au cours de la conversation,
qui inclut la lecture du post-script de Possession, la
romancière revient sur la réception initiale du roman, évoque sa
passion pour les mots, sa curiosité narrative et sa vie de lectrice.
This conversation with A.
S. Byatt was recorded at the onset of a conference organized by the
research team ERIBIA and devoted to the novelist at the Université
de Caen on March 26th and 27th, 2015. The
event was dedicated to the memory of Jean-Louis Chevalier, A. S.
Byatt's first French translator and Professor in English Literature
at the University of Caen.
Because the
conference was organized on the occasion of the 25th
anniversary of the publication of Possession,
A Romance, the questions devised by
Armelle Parey (Université de Caen) all focus on this novel for
which Byatt received the Irish Times/Aer Lingus International
Fiction Prize and the Booker Prize in 1990. The
novelist thus returns to the initial reception of Possession,
particularly in the USA. She notably evokes her love for words, her
narrative curiosity and her reading life. Following her reading of
the last section of Possession,
she answers questions on the
postscript. Mot(s) clés libre(s) : Ecrivains, Littérature
|
Accéder à la ressource
|
|
Bakary Diallo : la bande-annonce
/ Franck Guillemain
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Bakary Diallo (1892-1978),
berger peul du Foûta-Tôro (Sénégal) est l’un des premiers écrivains africains
de langue française, auteur de Force-Bonté (1926), témoignage de son expérience
de la Grande Guerre. De retour parmi les siens, il se tourne vers la poésie et
choisit la langue peule pour écrire une partie de son œuvre, restée inconnue
jusqu’à aujourd’hui. Ce documentaire, en cours de montage, rendra compte de
l'enquête menée par Mélanie Bourlet (spécialiste de Langue et Littérature peule
au laboratoire LLACAN), soutenue par les enfants de Bakary Diallo, sur une
facette méconnue d’un écrivain mystérieux, dont il reste encore beaucoup à
dire… Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, écrivain peul
|
Accéder à la ressource
|
|
Carnet de terrain, février 2014, repérage dans le Fouta
/ Franck Guillemain
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Mélanie
Bourlet, chercheuse en linguistique au laboratoire LLACAN, travaille
sur l'oeuvre de Bakary Diallo, premier tirailleur sénégalais à
relater en français son expérience de la grande guerre, et pionner
de l’écriture et de la poésie peule, dont les manuscrits ont
disparus.
Elle fait appel
au service audiovisuel de l’Unité Propre de Service « Culture,
Langues, Textes » pour réaliser un documentaire qui
participera à la réhabilitation de l'oeuvre de Bakary Diallo.
Ce montage
photo est réalisé à partir de nos premiers repérages, avant le
tournage à l'automne prochain... Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, linguistique, fouta, bakary diallo, Mélanie Bourlet, littérature peule, tirailleur sénégalais, écrivain peul
|
Accéder à la ressource
|
|
Colloque "Écrire et soigner" : 2ème partie , après-midi
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
« Être auteur de sa pensée »
1. Walter Hesbeen
Titre de la communication: Mémoire de fin d’études des étudiants en soins infirmiers - Se mettre en recherche pour penser et affiner sa pratique
Infirmier et docteur en santé publique de l’Université catholique de Louvain (UCL-Belgique). Il a été directeur des services hospitaliers du Centre neurologique William Lennox (Ottignies Louvain-la-Neuve, Belgique), puis professeur à l’Ecole nationale de santé publique (Rennes, France) et ensuite Responsable de l’Unité de recherche et de développement de l'École La Source (Lausanne, Suisse). Il est aujourd’hui responsable du GEFERS à Paris (Groupe francophone d’études et de formations en éthique de la relation de service et de soin). Il est également membre fondateur et rédacteur en chef de la revue Perspective soignante.
2. Trinôme des documentalistes
Catherine Hordesseaux
Titre de la communication: Accompagner à la création d'un journal ) l'Ifsi de Longjumeau
Documentaliste Sidoc, Ifsi Longjumeau: Cadre formateur et documentaliste du Sidoc, Catherine a accompagné les étudiants à réaliser un petit journal local: retour d’expérience
Stéphanie Pisot,
Titre de la communication: Ateliers d’écriture : Une expérience à l’IFSI/IFAS de Chartres
Co-présidente Sidoc, ifsi de Chartres: Documentaliste à l’IFSI/IFAS de Chartres (Eure-et-Loir), Stéphanie est co-présidente du SIDOC. Titulaire d’une maitrise en littérature anglaise, d’un DESS de journalisme bilingue (anglais-français), d’une licence professionnelle en documentation d’entreprise et métiers de l’infodoc.Coordinatrice du groupe publications au RNDH pendant 3 ans, elle a parallèlement mis en place, avec l’équipe pédagogique, des ateliers d’écriture en 2007 à l’IFSI/IFAS de Chartres, pour répondre aux besoins des étudiants. D’abord créatifs et ludiques, ces ateliers ont pris un tour plus pratique. Ils sont optionnels et reconduits chaque année, en 1ère, 2e et 3e année de formation en soins infirmiers et en formation d’aides-soignants, dans le cadre d'un dispositif "stratégique" de documentation-lecture-écriture.
Brigitte Bourgeois,
Titre de la communication: L’accompagnement à l’écriture
Documentaliste Sidoc, ifsi de Meaux: Professeur des écoles, Brigitte a conduit des projets d'écriture auprès des enfant de 7-8 ans (un album et un conte) . Avec une licence en sciences de l'éducation et un master en sciences humaines, elle est devenue documentaliste en (IFSI, IFAS, IFAP) et membre active du SIDOC. Depuis 2009 , elle collabore à l'ingénierie de la formation auprès des étudiants infirmiers et élèves auxiliaires de puériculture (AP). Intervenant sur l'unité d'enseignement initiation à la démarche de recherche et méthodes de travail auprès des étudiants infirmiers, en étroite collaboration avec les formateurs, elle 'accompagne les étudiants dans leurs recherches mais aussi dans l'écriture des Analyses de pratiques et mémoire de fin d'étude. Elle a aussi mené des projets d'écriture (un album album et des comptines), auprès des élèves Auxiliaires de puériculture, en les accompagnant parallèlement à la lecture auprès de la petite enfance. Pour cette journée, elle va aborder l'accompagnement à l'écriture dans le cadre d’un projet transversal qui se réalise sur les trois années de formation des étudiants en soins infirmiers. Elle abordera l’inter-relation entre formateur et documentaliste pour développer une écriture différente de l'écriture fonctionnelle.
3. Table ronde d’écrivains : Qu’est-ce qu’écrire? pour qui, pourquoi?
Anne PERRAUT SOLIVERES : L’engagement , la cohérence: faut-il pratiquer pour écrire?
Infirmière, puis cadre supérieur de santé, praticien-chercheure, docteur en sciences de l’éducation. Anne Perraut Solivères est Directrice de rédaction de la revue Pratiques, les cahiers de la médecine utopique, auteure du livre Infirmière, le savoir de la nuit. Elle a reçu « le prix Le Monde de la Recherche » en 2000
Didier Morisot: Pratique les analyses : il est percutant déroutant décapant: faut-il se prendre au sérieux pour écrire?
Infirmier spécialisé en psychiatrie (Bourgogne), est aujourd’hui à la retraite, il anime des rubriques dédiées à l’humour sur infirmiers.com : Les rubriques déglinguées: Amour, gloire et bétadine
● Il intervient d régulièrement ans la revue Pratiques: Les cahiers de la médecine utopique
● Cadredesante.com: Histoire de camemberts
Brigitte TISON ; de l’interculturalité à la clinique: vous ne cessez d’écrire: Faut-il expérimenter le MOI pour écrire?
Psychologue clinicienne, Brigitte Tison a été maître de conférences associé à Paris 5. Enseignante en ethnologie à Bobigny, elle a enseigné 10 ans à Nancy 2 dans d’un DESS actions interculturelles. Elle a été puéricultrice en France et à l'étranger. Elle anime des formations sur le thème de l'interculturalité en milieu hospitalier. Formée à ethnologie (Sorbonne), d'infirmière, puéricultrice (Brune-1971) et assistante sociale, elle est partie expérimenter les missions humanitaires. Elle s’est rendue en Iran et en Arménie, en tant que que superviseur psy et analyste lors de séismes, pour encadrer les plus jeunes psy et les arméniens( 1992) en particulier et les iraniens également -1996). Soins et cultures (Masson, 2007) est le livre le plus lu en Ifsi.
François BEGAUDEAU: Explorateur des formats, des genres, passeur de mots, faut-il se positionner pour écrire?
Ecrivain, journaliste, critique, scénariste, blogueur, il publie en 2003 son premier roman, intitulé Jouer juste. Suivent de nombreux autres ouvrages : des romans (Dans la diagonale, Fin de l’histoire, Vers la douceur, La blessure la vraie, …), des essais (Antimanuel de littérature, Parce que cela nous plaît, Tu seras écrivain mon fils), des pièces de théâtre (Le Problème, Un deux un deux, Non réconciliés, …), une fiction biographique (Un démocrate : Mick Jagger 1960-1969).Collaborateur régulier de diverses revues et magazines (Inculte, Transfuge, Muge, Le Monde), il est également chroniqueur dans diverses émissions de télévision. Son roman Entre les murs (2006) a reçu le prix Télérama / France Culture et fut adapté au cinéma par Laurent Cantet (Palme d’Or à Cannes en 2008) . Son roman Le moindre mal publié en 2014 dans la collection Raconter la vie), fait le portrait d’une infirmière, Isabelle, animée par la passion du soin.
Pour la journée Écrire et soigner, nous avons aussi apprécié: L’antimanuel de la littérature, tu seras écrivain mon fils, puis “Au début”.
Cliquez sur la vidéo de Martin Winckler (entretien à la Pitié salpetrière, mars 2016)
médecin, auteur, écrivant français (vivant au Canada) il rédige de nombreux articles sur ses blogs:
littéraire: Cavalier des touches
soignant: l'école des soignants
personnel: Le Webzine Mot(s) clés libre(s) : écrivains, Atelier d'écriture
|
Accéder à la ressource
|
|
Entretien avec Helena Maria Viramontes
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 01-06-2010
/ Canal-u.fr
HARDING Wendy, VIRAMONTES Helena Maria
Voir le résumé
Voir le résumé
Helena Maria Viramontes, écrivaine « chicana » et professeur de l’Université de Cornell (USA) a reçu de nombreuses récompenses pour ses romans et nouvelles (The Moths and Other Stories, Under the Feet of Jesus, Their Dogs Came With Them). Dans cet entretien, elle traite des questions identitaires qui se posent à la population migrante « Latino » qui habite des deux cotés de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Elle parle de l’exil, de l’empathie, de l’écologie, du féminisme, de ses racines dans les quartiers est de Los Angeles. Elle évoque aussi sa vie d’écrivaine, ses influences, ses rapports avec l’écriture et le « réalisme magique », les problèmes posés par les conclusions de ses romans. Elle révèle les liens compliqués entre sa fiction et son propre vécu. Mot(s) clés libre(s) : Mexique, écrivain
|
Accéder à la ressource
|
|
I take good things from wherever I can find them... Abundantly and shamelessly.
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Amruta Patil talks about her work
Voix
originale et cosmopolite de la création artistique contemporaine,
Amruta Patil nous invite à réfléchir aux mutations littéraires
d’aujourd’hui. Sa venue à l'ESPE de l'Université de Caen Basse-Normandie, organisée par l'équipe de recherche ERIBIA fut également l’occasion de nous interroger sur le corpus littéraire utilisé en classe d’anglais.Amruta Patil est l’auteure de deux romans graphiques, Kari (2008) et Adi Parva (2012).Les échanges ont eu lieu en anglais et en français. Mot(s) clés libre(s) : création, dessin, imaginaire, Arts, Ecrivains
|
Accéder à la ressource
|
|
L'écrivain et le pouvoir : de l'ignorance à l'ingérance
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Né à Reykjavík, Pétur Gunnarsson a écrit de la poésie, des romans, des
aphorismes et des essais. Son histoire d’Islande en trois volumes
(2000-2004) est une réflexion originale autant sur l’histoire du monde
occidental que sur celle de l’Islande. Sa biographie en deux volumes
(2007-2009) consacrée à un écrivain chéri des Islandais lui a valu le
prix de Hagþenkir. Son écriture joyeuse, inventive et d’une fraîcheur
sans égal se caractérise invariablement par un style où l’humour le
dispute au sérieux. Il est bien difficile à traduire, seul le premier
volume de sa quadrilogie qui a eu un succès immense lors de sa parution
en Islande existe en français, Point point virgule tiret. Cet
écrivain a reçu les prix prestigieux des fondations de la radio
nationale islandaise (1998), de Þórbergur Þórðarson (1999) et de
Hagþenkir (2009). Le 19 novembre, en association avec le festival Les Boréales, il nous a fait l'honneur de donner à la MRSH une conférence dans le cadre du séminaire pluriannuel L'écrivain et le pouvoir de l'équipe ERLIS. Mot(s) clés libre(s) : écrivains, islande, littérature
|
Accéder à la ressource
|
|
La négritude au féminin : des sœurs Nardal à Suzanne Roussi Césaire / Christine Dualé
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
DUALÉ Christine
Voir le résumé
Voir le résumé
La négritude au féminin : des sœurs Nardal à Suzanne Roussi Césaire / Christine Dualé, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 4 : Récits identitaires.Utilisé pour la première fois par Aimé Césaire en 1939 dans Cahier d'un retour au pays natal, la « négritude » rassemble des écrivains, des intellectuels antillais et africains vivant à Paris et dont l'objectif commun était de développer une pensée et une identité nouvelles à la manière du « Nouveau Noir / The New Negro » qui avait vu le jour dans le quartier noir de Harlem à New York en 1920. Pourtant, dix ans plus tôt, des intellectuelles antillaises comme les sœurs Nardal, puis Suzanne Cézaire quelques années plus tard, jouèrent un rôle fondamental dans la naissance et l'évolution de ce mouvement en proposant de nouveaux concepts. «Afro latin » pour Jane Nardal, et « pluralité » pour Suzanne Cézaire, mettant ainsi en avant la richesse identitaire antillaise née de l'africanité et du métissage. En créant un discours propre à leur expérience, ces femmes participèrent à l'élaboration de la négritude et jouèrent un rôle fondamental longtemps passé sous silence et éclipsé par les "pères fondateurs" de la négritude. Aussi, cette communication aborde t-elle le rôle essentiel de ces intellectuelles afin de tenter d'établir une généalogie féminine de la négritude et de mieux comprendre la richesse culturelle et identitaire à l'origine de leur discours. Mot(s) clés libre(s) : littérature francophone (auteurs noirs), négritude, femmes écrivains noires, Nardal, Paulette (1896 -1985 ), Nardal, Jane (190?–1993)
|
Accéder à la ressource
|
|
Le rôle des intellectuelles antillaises dans la création de la négritude / Christine Dualé
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 08-02-2013
/ Canal-u.fr
DUALÉ Christine
Voir le résumé
Voir le résumé
Le rôle des intellectuelles antillaises dans la création de la négritude / Christine Dualé. In journée d'étude "Les Amériques noires : identités et représentations", organisée par l'Institut de Recherches Intersites Études Culturelles (IRIEC) et l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 8 février 2013.Après avoir évoqué la généalogie masculine du concept de négritude, dans la France des années 30, par les intellectuels noirs fancophones (Damas, Césaire, Senghor...), cette communication s'intéresse à la généalogie féminine de la négritude. En effet, développant les thèmes des écrivains américains de la "Harlem Renaissance" (The New Negro, Alan Locke, 1925), les écrivaines antillaises Suzanne Lacascade, Paulette et Jane Nardal ainsi que Suzanne Césaire contribuèrent, dès 1924, à construire et à faire reconnaître une identité nègre. Elles publient, notamment dans La Dépêche Africaine, La Revue du Monde Noir et Tropiques, des textes qui dessinèrent les contours d'un humanisme du monde noir francophone, autour des questions coloniales, de « l'éveil de la conscience raciale », de la place des noirs dans la société française de l'époque, de l'assimilation, du métissage culturel, etc. Le rôle de ces intellectuelles avant-gardistes, qui participèrent aussi au développement de la littérature caribéenne, reste très méconnu. Mot(s) clés libre(s) : France (20e siècle), Renaissance de Harlem, littérature francophone (auteurs noirs), négritude, femmes écrivains noires, Césaire, Suzanne (1915-1966), Nardal, Paulette (1896 -1985 ), Nardal, Jane (190?–1993)
|
Accéder à la ressource
|
|