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Niveau supérieur
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

L'extension des Sciences humaines

/ ENS-LSH/SCAM / 18-06-2007 / Canal-U - OAI Archive
AUROUX SYLVAIN
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Thèmes abordés :Domaine des sciences humaines.Notion de philosophie des sciences humaines.Nature humaine ; liberté ; universalité. La notion de science et ses contraintes.L'historicité des sciences.Equipe technique : Direction de la production: Christophe Porlier, coordination technique: Francis Ouedraogo, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Diffusion Web: Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : épistémologie, philosophie des sciences, sciences humaines
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Les paradoxes des Sciences humaines

/ ENS-LSH/SCAM / 18-06-2007 / Canal-U - OAI Archive
AUROUX SYLVAIN
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Thèmes abordés :Eclaircissements sur quelques thèses importantes concernant les sciences humaines : - les sciences humaines sont nées au 19ème siècle ;- ce n’est pas l’homme qui est l’objet des sciences humaines (Foucault) ; - les sciences humaines vont bientôt devenir de « vraies » sciences (la question du « prototype » en matière de science). Science, invention et cumulation des résultats. Sciences humaines et technologies.Equipe technique : Direction de la production: Christophe Porlier, coordination technique: Francis Ouedraogo, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Diffusion Web: Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : épistémologie, sciences humaines
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Einstein aujourd'hui

/ UTLS - la suite / 20-06-2005 / Canal-U - OAI Archive
BALIBAR Françoise
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Parce qu'il est universellement célèbre, tout le monde croit connaître Einstein. Les physiciens, à cet égard, ne font pas exception à la règle. On va répétant à l'envie les mêmes lieux communs sur l'effet qu'ont eu les découvertes d'Einstein sur le cours de la physique, sur la manière dont il est parvenu à établir sa théorie, ou plutôt ses théories. Pire : on continue à enseigner la physique d'avant Einstein, la physique “classique” comme s'il n'avait pas modifié le point de vue que les physiciens portent dans leur pratique quotidienne sur leur propre discipline. Dans cette conférence, je tenterai de replacer l'apport d'Einstein dans le contexte de la fin du dix-neuvième siècle — ce qui, inévitablement m'amènera à parler des contributions de Poincaré et Lorentz à la théorie dite de la relativité restreinte : Einstein n'est ni cet extra-terrestre venu révolutionner la physique presque malgré elle que l'on a trop souvent dépeint, ni cet imposteur que certains briseurs d'idoles aimeraient faire descendre de son piédestal usurpé. Je soutiendrai la thèse que c'est sur la question des “principes”, leur définition, leur nécessité et leur force de contrainte que, d'un point de vue épistémologique, l'intervention d'Einstein dans la physique s'est principalement fait sentir.
Mot(s) clés libre(s) : Einstein, épistémologie, histoire de la physique, Lorentz, mécanique statistique, Poincaré, théorie de la relativité
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EINSTEIN ET LA RELATIVITÉ GÉNÉRALE

/ Jean MOUETTE / 08-09-2015 / Canal-u.fr
BALIBAR Françoise
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Après avoir parcouru les diverses étapes de l'épineux chemin suivi par Einstein pour l'établissement de la théorie de la relativité générale, de 1907 à la fin de l'année 1915 (en pleine guerre, donc), je me propose de passer en revue l'histoire des trois "tests" observationnels (courbure des rayons de lumière au voisinage du Soleil, avance du périhélie de Mercure, décalage vers le rouge des raies spectrales), suggérés par Einstein lui-même comme étant susceptibles de mettre sa théorie à l'épreuve. Ce qui me conduira à réfléchir sur le rôle apparemment "second" (de simple vérification), rôle important mais non nécessaire, accordé par Einstein aux données "expérimentales", tout en soulignant le rôle, absolument nécessaire mais finalement assez peu important, accordé par lui aux développements mathématiques au sens technique du terme. Je terminerai en essayant de caractériser ce qui, pour Einstein en tout cas, fait que l'activité scientifique produit de la pensée.
Mot(s) clés libre(s) : relativité générale, histoire des sciences, épistémologie, théorie de la Relativité, Albert Einstein
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Introduction de la journée de l'Ecole Française de Neuroanatomie

/ BioTV, LPM CHUPSnet / 09-02-2007 / Canal-U - OAI Archive
BARBARA Jean-Gael, ROGARD Monique
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Elève de Claude Bernard, Louis Ranvier (1835-1922) développe, au Collège de France, l'histologie microscopique dans le contexte de la physiologie bernardienne. Son programme de recherche se situe à la frontière entre la détermination physiologique des fonctions et leurs possibilités de déduction anatomique à l'échelle microscopique. L'acceptation de la doctrine cellulaire permet à Ranvier de refonder l'anatomie générale de Bichat autour du concept de cellule, après l'obtention d'une chaire au Collège de France. L'histologie se développe dans le cercle de Charcot, à la Salpêtrière, grâce notamment à Albert Gombault. Jean Nageotte (1866-1948), également histologiste à la Salpêtrière, collaborateur de Babinski, succède à Louis Ranvier à une chaire d'histologie comparée. Ses travaux principaux, qui concernent l'anatomie du système nerveux, ont marqué les débuts scientifiques de René Couteaux (1909-1999) et l'établissement d'une école de neuroanatomie à la Faculté des Sciences, rue Cuvier, puis à l'Université, au quai Saint Bernard. A partir de ces personnalités, la journée visera à présenter le contexte de constitution d'une neuroanatomie microscopique française à la fin du XIXe siècle, à étudier ses liens avec les milieux médicaux, en particulier la Salpêtrière (Charcot, Gombault, Babinski, Vulpian, Marie, Déjerine, Cornil), et à analyser son évolution, à la fois au Collège de France, puis dans les milieux universitaires tout au long du XXe siècle, en prenant en compte les développements techniques, tels l'essor de l'histochimie et l'apparition de la microscopie électronique au cours des années 1950.Voir l'ensemble des programmes de la collection :Introduction de la journée de l'Ecole Française de NeuroanatomieFrançois CLARAC Jacques TAXI Constantino SOTELO Shigeru TSUJI
Mot(s) clés libre(s) : épistémologie, histochimie, neuroanatomie, Salpêtrière
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La vérité : ouverture et introduction / Marie-France Barthet, Marie-Claude Maurel, Olivier Guerrier

/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail / 02-04-2013 / Canal-u.fr
BARTHET Marie-France, MAUREL Marie-Claude, GUERRIER Olivier
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La vérité : ouverture et introduction / Marie-France Barthet, Marie-Claude Maurel, Olivier Guerrier. In "La Vérité", Journées Scientifiques annuelles de l'Institut Universitaire de France, organisées par le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de Toulouse, l'Université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut Universitaire de France. Toulouse : Hôtel-Dieu, 2-4 avril 2013. Définir la vérité est chose ardue et engage des notions elles-mêmes complexes, comme celles de réalité, preuve, perception, représentation, expérience, fiabilité, objectivité, et encore erreur, mensonge, leurre, fiction... La vérité n’est en tout cas pas toujours saisie comme un absolu. Les échanges pluridisciplinaires que le colloque a pour vocation de susciter reposent sur un double postulat : la vérité a une étoffe historique et elle constitue un objet pluriel et changeant que chaque discipline appréhende selon des modalités et des pratiques différentes. Philosophie, théologie, droit, éthique, histoire, littérature, mathématiques, physique, biologie, sciences de l’homme, du social, du vivant, sciences fondamentales ou appliquées ont toutes un horizon de vérité. Celui-ci constitue un point d’observation intéressant pour analyser les évolutions (ou révolutions) scientifiques dans la mesure où la conception même que l’on se fait de la vérité, ou que l’on vise, est un agent important de mutation des pratiques scientifiques, des concepts et de leurs champs d’application. Si aux yeux de la société, la vérité est une sorte de marque de fabrique de la science en général, on s’attachera à diffracter cette image d’Epinal en explorant la perception et la représentation de la vérité, sa transmission et sa réfutation dans tous les secteurs de la vie intellectuelle et créative, par le biais d’un ample dialogue transdisciplinaire. Miracle au SertãoSite dédié au film APAEB ValenteAssociation des Petits Agriculteurs de l'Etat de Bahia
Mot(s) clés libre(s) : connaissance scientifique, objectivité, vérité (épistémologie), relation pouvoir-vérité, preuve (épistémologie)
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Erreur et mensonge, vérité et sincérité : d'Erasme à Montaigne / Bérengère Basset

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 04-12-2014 / Canal-u.fr
BASSET Bérengère
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Erreur et mensonge, vérité et sincérité : d'Erasme à Montaigne / Bérengère Basset, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 4 : Erreurs et notions connexes.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais.
Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), Érasme (1469-1536), vérité (épistémologie), erreur et mensonge
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Dialoguer avec l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 12-03-2010 / Canal-U - OAI Archive
BERTRAND Michel, ALBERT Jean-Pierre, MARIN Richard, MACARY-GARIPUY Pascale
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Journée d'études "Dialoguer avec de l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss", organisée par les Études Doctorales (TESC, CLESCO et ALLPH@) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Partie 1 : Levi-Strauss en contexte : échanges et influences. Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 5 mars 2010. [note : les interventions de l'après-midi n'ont pas été enregistrées].Interventions1. Présentation de la journée d'études / Michel BERTRAND2. Ouverture de la journée d'études : Variations sur un centenaire / Jean-Pierre ALBERT3. Roman Jackobson et Claude Lévi-Strauss : linguistique et anthropologie structurales / Jean-Pierre ALBERT (co-écrit par Jacques DURAND)La rencontre entre Roman Jakobson et Claude Lévi-Strauss à New York pendant la deuxième guerre mondiale et la collaboration entre les deux hommes est connue. Elle a été un de moments fondateurs de ce qu'on a appelé le structuralisme. Quels étaient les concepts de base du structuralisme en linguistique, une science présentée par Claude Lévi-Strauss comme la discipline pilote pour les sciences humaines et sociales ? Comment ces concepts ont-ils pu contribuer à une véritable refondation de domaines de l’anthropologie aussi centraux que les études sur la parenté et le symbolisme des mythes et des rituels ? On cherchera à évaluer les acquis de l’approche structuraliste dans les deux disciplines et aussi ses limites, à la lumière de leurs évolutions ultérieures.4. Lévi-Strauss a-t-il influencé Braudel et la Nouvelle histoire ? / Richard MARINClaude Lévi-Strauss et Fernand Braudel se sont en définitive assez peu côtoyés, exception faite de leur séjour à São Paulo, au milieu des années 1930, mais ils ont pas mal débattu, par textes interposés. Ainsi, en 1958, "Histoire et sciences sociales : la longue durée", le célèbre article rédigé par Braudel pour les Annales, se voulait-il une réponse à l’Anthropologie structurale de Lévi-Strauss, paru la même année et qui contenait de vives critiques à l’égard de l’histoire. En 1983, dans la revue fondée par Marc Bloch et Lucien Febvre, « Histoire et ethnologie », de Lévi-Strauss, revenait sur le rapport entre les deux disciplines. Après avoir présenté à grands traits la teneur de tels échanges, la communication s’efforcera de jauger l’influence de l’anthropologie structurale sur l’auteur de la Méditerranée mais aussi sur le courant de la Nouvelle histoire dominant dans les années 1970.5. La structure et le réel : Lévi-Strauss et Lacan / Pascale MACARY-GARIPUYLa psychanalyse fut une des maîtresses du jeune Lévi-Strauss et si la découverte freudienne fut une référence du début de l’œuvre, il faut bien avouer qu’il s’en éloigna de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de la théorie. Lévi-Strauss dit ne pas entendre le travail de Lacan, son contemporain et son aîné dans l’effervescence de la pensée française des années 60 ; ce dernier en revanche admira profondément l’anthropologue et lui fit de nombreux emprunts. Ainsi la notion de "structure" -toujours langagière- est-elle devenue un concept majeur pour rendre compte des trois façons de soutenir l’existence humaine selon les modes névrotique, psychotique ou pervers, déjà dégagés par Freud ; sans le travail de Lévi-Strauss, Lacan aurait sans doute eu plus de difficulté à produire son fameux « l’inconscient est structuré comme un langage ». Mais la psychanalyse, en gardant toujours vif le concept de structure, a troué cette dernière par le réel, que Lévi-Strauss laissait à l’extérieur, l’abandonnant à son incommensurable ou à son impossible saisie. La communication de Pascale Macary-Garipuy explique en quoi la psychanalyse a dépassé la notion de structure langagière comme prééminente dans l’expérience humaine au profit d’un nouage reliant imaginaire (corps), symbolique (langage), réel (jouissance) et tente de dégager en quoi cela fait anthropologie.
Mot(s) clés libre(s) : anthropologie structurale, Claude Lévi-Strauss (1908-2009), épistémologie des sciences sociales, Fernand Braudel (1902-1985), histoire (science), Jacques Lacan (1901-1981), linguistique structurale, psychanalyse, Roman Jakobson (1896-1982)
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« Vitieusement et laschement » : faute morale et condition humaine / Telma de Souza Birchal

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 04-12-2014 / Canal-u.fr
BIRCHAL DE SOUZA Telma
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« Vitieusement et laschement » : faute morale et condition humaine / Telma de Souza Birchal, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 4 : Erreurs et notions connexes.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais.
Mot(s) clés libre(s) : épistémologie de la connaissance, Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie)
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« Erreur et estonnement » (Essais II, 30) : de Montaigne à Spinoza / Raffaele Carbone

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 04-12-2014 / Canal-u.fr
CARBONE Raffaele
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« Erreur et estonnement » (Essais II, 30) : de Montaigne à Spinoza / Raffaele Carbone, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 6 : Enjeux et perspectives philosophiques.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais.
Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), connaissance (philosophie), vérité (épistémologie), entendement (philosophie), Baruch Spinoza (1632-1677)
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