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Les idoles, de Montaigne à Bacon / Thierry Gontier
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GONTIER Thierry
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Les idoles, de Montaigne à Bacon / Thierry Gontier, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 6 : Enjeux et perspectives philosophiques.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques,
religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), Francis Bacon (1561-1626), vérité (épistémologie), jugement (philosophie), entendement (philosophie)
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Adolphe Pacault. Des livres, Une histoire
/ Yves GLOINEC, Nadège PRE, DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen
/ 15-10-2011
/ Canal-U - OAI Archive
GLOINEC Yves, GAUVAIN Claire-Lise, PRE Nadège, LARCHER Agnès
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« "Adolphe Pacault. Des livres, Une histoire", un documentaire écrit et réalisé en 2011 par Claire-Lise Gauvain (SCD Bordeaux I), Yves Gloinec, Nadège Pré, Agnès Larcher (DCAM). Musique : Olivier Oguez ( 18 min 30, VF).Dans le cadre de l’année internationale de la chimie 2011 et de l’exposition réalisée par le SCD de l’Université Bordeaux I « Itinéraires d'un scientifique : autour des bibliothèques d'Adolphe Pacault (1918-2008)", le Département Conception et Assistance Multimédia de l’Université Bordeaux Segalen a choisi de dédier le premier volet de sa série « Trip TIC Scientific » à Adolphe Pacault, chimiste et fondateur du laboratoire CRPP (Centre de Recherche Paul Pascal) à Bordeaux. Pensée comme un témoignage de parcours professionnels, la série « TRIP TIC Scientific » entend sonder le monde scientifique bordelais en découvrant ou redécouvrant ses acteurs. Le film « Adolphe Pacault. Des livres, une Histoire » se veut un hommage mais aussi et surtout un témoignage d’une vie à œuvrer à la « renaissance de la chimie physique en France ». Ressources complémentaires :Mises en voixAllocution de Jean-Claude PeckerAllocution de Michel Paty Mot(s) clés libre(s) : Adolphe Pacault, Centre de Recherche Paul Pascal, chimie, enseignement, épistémologie, laboratoire CRPP, recherche scientifique, Université Bordeaux I
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Science et territoires de l'ignorance
/ Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
/ 30-05-2016
/ Canal-u.fr
GIREL Mathias
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Un courant récent d’histoire des sciences, qui
s’est parfois donné le nom d’« Agnotologie », a contribué à instruire un
regard nouveau sur l’ignorance. Ces travaux ont montré qu’elle pouvait
être autre chose que la pure absence de savoir (sens absolu) ou que le
simple fait d’être privé de connaissances possédées par d’autres (sens
relatif). Si la connaissance peut être produite, dans des processus de
recherche bien réglée, elle peut également être détruite, qu’il s’agisse
de la faire disparaître du champ public, comme le montrent les travaux
sur le secret, ou encore d’en saper l’autorité : un savoir rendu douteux
ne peut plus aussi facilement servir de prémisses à nos enquêtes, à
nos décisions éthiques et politiques; il bloque l’accroissement de nos
connaissances. D’autres auteurs, dans une lecture plus positive, ont
souligné le rôle de l’ignorance non seulement comme aiguillon de la
science, mais aussi, paradoxalement, comme produit de la science: les
grandes découvertes ouvrent de nouveaux champs inconnus, posent de
nouvelles questions, révèlent des ignorances intéressantes pour la
communauté. Deux pôles semblent alors se dégager : d’un côté, une
ignorance produite, stratégique, de l’autre, une ignorance comme
frontière ou moteur de la science.
Une tâche
préliminaire est bien entendu de déterminer s’il y a quelque unité
entre ces deux notions, mais elle ne devrait pas masquer une autre
question plus fondamentale: les situations ordinaires de recherche, tout
comme celles du débat public autour des sciences, ne relèvent en
général pas de ce caractère binaire. Entre l’ignorance entretenue à
dessein et les « fronts de la science » se dessine tout un paysage
complexe: il y a sans doute une ignorance produite par les programmes de
recherche, qui conduisent à privilégier certaines recherches au
détriment d’autres, une autre induite par la perspective de l’expertise,
qui peut conduire à mettre entre parenthèses des éléments que l’expert
jugerait pertinents en tant que chercheur mais qui sortent de la
commande d’expertise, par les instruments mobilisés dans ce cadre, une
ignorance corrélative de la complexité des phénomènes en jeu, dans le
cadre par exemple de l’exposition à des toxiques… La présente conférence
ne se limitera pas aux cas de création stratégique d’ignorance, qui
ont été abondamment illustrés, mais tentera une typologie de ces formes
diverses. Quels sont les variétés et les modes de l’ignorance, et
pourquoi est-il essentiel d’en tenir compte dans les débats
environnementaux et sanitaires ?
Par
ailleurs, quand on pense se trouver face à des cas d’ignorance
produite, se pose la question de savoir si elle l’est de manière
intentionnelle ou non. Il y a des cas où l’on peut trancher nettement,
comme cela apparaît à l’examen des 80 millions de pages saisies aux
cigarettiers par la justice fédérale américaine, ou de certaines des
polémiques autour du climat. Mais les conditions concrètes de la
recherche nous exposent à de nombreuses situations où cette distinction
n’est pas aussi aisée et qui relèvent de ce que nous proposons d’appeler
une « zone grise »: conflits d’intérêt, débats sur les sources de
financement de la recherche, concurrence entre acteurs au sein
d’instances réglementaires, phénomènes de surenchère (« hype ») dans la
communication autour de découvertes scientifiques, manquements à
l’intégrité scientifique, crise de la réplication des expérimentations,
silence sur les résultats négatifs. Quand et comment peut-on sortir de
cette « zone grise » pour qualifier plus nettement les phénomènes en
jeu? Si nos enquêtes comme nos actions peuvent réussir ou échouer,
échouer de manière épisodique ou persistante, sous l’action d’un tiers
ou non, dans quels cas est-il raisonnable de relier ces échecs à des
intentions ? Mot(s) clés libre(s) : épistémologie, science, ignorance, philosophie
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Naturalisation de l'erreur et art d'errer dans les "Essais" / Sylvia Giocanti
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GIOCANTI Sylvia
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Naturalisation de l'erreur et art d'errer dans les "Essais" / Sylvia Giocanti, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 5 : Fécondité de l'erreur.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction.Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie), scepticisme (philosophie), entendement (philosophie), raison (philosophie)
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Yves Gingras, "Nature et pertinence de la sociologie", session plénière du congrès 2015 de l'AFS
/ 29-06-2015
/ Canal-u.fr
GINGRAS Yves
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Session plénière du 6ème congrès de l'AFS, Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, 29 juin-2 juillet 2015
Yves Gingras est professeur à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 1986. Après l’obtention d’une maîtrise en physique de l'Université Laval, il compléta un doctorat en histoire et
en sociopolitique des sciences à l'Université de Montréal en 1984. Sa thèse intitulée « Les physiciens
canadiens : généalogie d’un groupe social, 1850-1950 », fut publiée en 1991 simultanément en anglais et en
français sous le titre suivant : Les origines de la recherche scientifique au Canada. À son actif, il a près d’une dizaine de monographies en tant qu’auteur, coauteur ou éditeur, une centaine
d’articles et près de deux cents conférences.
Le congrès 2015 de l'AFS était consacré au thème : "La sociologie, une science contre nature ?" Mot(s) clés libre(s) : sociologie, sociologie des sciences, épistémologie des sciences sociales, histoire de la sociologie, nature
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Coutume et connaissance empirique / Laurent Gerbier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent
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La notion de coutume joue un rôle essentiel dans la description de la construction de la connaissance humaine à partir de l'expérience : elle permet en effet de comprendre le passage du particulier au général, ou du cas à la règle. Or ce processus qui gouverne la formation de la connaissance humaine (empirisme "gnoséologique") est également à l'œuvre dans la formation d'un savoir portant sur la vie politique de la cité (empirisme "civil") : on tentera donc de décrire, à partir de l'étude comparée de textes de Machiavel, La Boétie, Montaigne et Bacon, la convergence de ces deux empirismes, gnoséologique et civil, dans la pensée des Modernes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : apprentissage des concepts, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, empirisme, épistémologie, Étienne de la Boétie (1530-1563), Francis Bacon (1561-1626), humanisme de la Renaissance, Machiavel (1469-1527), Michel de Montaigne (1533-1592)
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La théorie de l'évolution
/ Mission 2000 en France
/ 16-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GAYON Jean
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Le but de la communication est de fournir quelques repères pour apprécier les implications des assertions, anciennes et modernes, sur le ""pouvoir de la sélection"". L'on rappellera d'abord la signification des déclarations de Darwin sur le ""pouvoir prédominant"" de la sélection, en les situant par rapport à la conception philosophique qu'il avait du statut épistémologique du principe de sélection naturelle. Dans un second temps, l'on examine deux genres de critiques récentes qui ont été adressées à l'approche darwinienne de l'évolution, et correspondant aux deux acceptions précédemment définies de l'expression ""pouvoir de la sélection"" . Il s'agira donc de comprendre ce que signifie la référence constante de la théorie de l'évolution au nom de Darwin depuis maintenant cent quarante années. L'identification d'un champ scientifique par un nom propre, sur une aussi longue durée, a quelque chose d'exceptionnel dans la science moderne, et demande à être éclaircie. Mot(s) clés libre(s) : Darwin, darwinisme, épistémologie, évolution, génétique, histoire des sciences de la vie, Lamarck, selection naturelle
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11 - Filmer les moines (3)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
FELLOUS Sonia
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Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
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Diversité humaine et qualité de la vie
/ UTLS - la suite
/ 20-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
FAGOT-LARGEAULT Anne
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pas de résumé Mot(s) clés libre(s) : anthropologie bio-médicale, bien-être, bioéthique, diversité humaine, épistémologie biologique, éthique, indicateur statistique, modèle de mesure, philosophie des sciences, qualité de vie, santé
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SIFEM 2006 - La recherche en éducation médicale : perspective épistémologique
/ 02-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
EYMARD Chantal
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Il y a la formation à la recherche et la formation par la recherche; celle-ci est valorisante car elle permet de développer des compétences transposables dans les pratiques professionnelles. A Aix, on forme à la recherche dès la licence. Un chantier a été mené pendant 3 ans avec des experts en méthodologie. Les enseignements ont été changés. Dans la relation éducative en santé, le patient est sujet, co-auteur, co-acteur.
Origine
CERIMES Canal-U Médecine et Santé
Générique
SIFEM 1er colloque - Beyrouth SCD médecine Mot(s) clés libre(s) : éducation, enseignement, épistémologie de la connaissance, recherche, SIFEM
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