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Quelles sont les « quelques lourdes erreurs en [l]a vie » de Montaigne ? / Philippe Desan
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-12-2014
/ Canal-u.fr
DESAN Philippe
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Quelles sont les « quelques lourdes erreurs en [l]a vie » de Montaigne ? / Philippe Desan, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 1 : Le parcours de Montaigne et l'erreur.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie), jugement (philosophie)
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CNIPsy 2010 Marseille - Le monde d’une malade et son histoire.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 29-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
DE GANDT François
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CNIPsy 2010 Marseille : 7ème Congrès National des Internes en Psychiatrie (CNIPsy). Thème : «Mauvais genre»Session : Le quotidien : évidence perdue de la psychiatrieTitre : CNIPsy 2010 Marseille – Le monde d’une malade et son histoire : BINSWANGER sur le cas Suzanne URBANRésumé : "Que me manque-t-il vraiment ?" Tels sont les propos rapportés par BLANKENBURG dans "La perte de l’évidence naturelle", son livre sur la schizophrénie lors de son anamnèse de la patiente Anne. "Quelque chose de si petit, de si unique, quelque chose d’important sans quoi on peut ne pas vivre […] C’est vraiment l’évidence naturelle qui me manque. […] Il y a tellement de choses qui me sont étrangères. Il s’agit de la vie simplement, de la conduite de la vie."La phénoménologie d’un point de vue psychiatrique constitue ainsi un courant, comme nous le verrons avec Bernard PACHOUD, qui permet d’être attentif à des dimensions qui échappent au regard médical classique.Nous analyserons avec François de GANDT la construction du monde par une malade, tel que peut le révéler le cas Suzan URBAN relaté par Ludwig BINSWANGER. La discussion s’ouvrira ensuite, avec Nicolas FRANK, à la question de savoir de quelle façon ce quotidien pourrait faire l’objet d’une reconstruction par des thérapeutiques, alors que sa caractéristique principale est précisément sa dimension tacite.Modérateurs : Pr Jean NAUDIN, Jean-Arthur MICOULAUD-FRANCHIAuteur : François de GANDT (philosophe et historien des sciences à l’Université Lille III). Il nous donnera l’occasion de revenir sur la phénoménologie psychiatrique, qui a connu à Marseille un destin singulier. Outre sa connaissance des sources philosophiques de la phénoménologie - Husserl et Galilée : sur la crise des sciences européennes, Vrin, 2004 - il nous reconduira à ses sources psychiatriques dans l’œuvre de Ludwig BINSWANGER.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : CNIPsy 2010 Marseille, épistémologie, maladie mentale, phénoménologie, sciences cognitives, Suzanne Urban
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De la chimie de synthèse à la biologie de synthèse (10)
/ groupe ouest audiovisuel, CERIMES, COLLEGE DE FRANCE
/ 05-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
COLLEGE DE FRANCE, O'MALLEY Maureen
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De la chimie de synthèse à la biologie de synthèseFrom Synthetic Chemistry to Synthetic BiologyConférence internationalemardi 5 mai 2009amphithéâtre Maurice HalbwachsCollège de France11 place Marcelin-Berthelot - 75005 Paris15h50 Maureen O’MALLEY (Egenis, University of Exeter)Epistemological Distinctions in SyntheticBiology Mot(s) clés libre(s) : biologie synthétique, biologie systémique, chimie de synthèse, épistémologie, génie génétique, génome, ingénierie de la biologie
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Montaigne et le parlement de Bordeaux : de l’erreur au jugement / Evelien Chayes
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-12-2014
/ Canal-u.fr
CHAYES Evelien
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Montaigne et le parlement de Bordeaux : de l’erreur au jugement / Evelien Chayes, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 1 : Le parcours de Montaigne et l'erreur.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie), jugements, jugement (philosophie)
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"De la sociologie critique faire profession ?"
/ 30-06-2015
/ Canal-u.fr
CHATEAURAYNAUD Francis, KEUCHEYAN Razmig, LAVAL Christian, SAPIRO Gisèle
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De la sociologie critique faire profession ?
Coordination : Ruggero Iori (Printemps, UVSQ/CNRS) et Arnaud Saint-Martin (Printemps,UVSQ/CNRS)
Intervenants :
- Francis Chateauraynaud (GSPR, EHESS), « Les conséquences de la critique. Retour d'expérience depuis la sociologie argumentative et la pragmatique de la complexité »
- Razmig Keucheyan (GEMASS, Paris-Sorbonne), « La nature de la critique : Une approche marxiste en sociologie de l'environnement »
- Christian Laval (Sophiapol, Université Paris Ouest Nanterre La Défense), « En quel sens la science des institutions peut-elle être critique ? »
- Gisèle Sapiro (CESSP, CNRS-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), « Pour une épistémologie critique »
Les récits des origines de la sociologie tendraient à converger : la vocation critique de la discipline relève de l’évidence naturelle à partager dans les limites d’une profession qui teste ainsi ses marges d’autonomie. Déconstruction, dénaturalisation, dé-essentialisation, historicisation, contextualisation, ou tout simplement objectivation : les mots ne manquent pas pour qualifier une forme de raisonnement critique-réflexif, s’autorisant de méthodes, de modes opératoires et de régimes d’enquête. La rupture à consommer avec le sens commun, les prénotions les plus ancrées, les formes de doxa ou l’« idéologie dominante » assurerait ainsi l’espace épistémique d’un questionnement subversif et corrosif en puissance. De fait, ces manières de confronter le savoir dans la réalité sociale définiraient une condition existentielle particulière, celle d’une sociologie engagée autant qu’engageante, fragilisant les allants de soi d’où qu’ils viennent. Si l’affirmation suivant laquelle la sociologie est critique par définition tient du pléonasme, il est néanmoins toujours bon de rappeler à l’ordre un présupposé constitutif de son épistémologie comme ses attendus normatifs : qu’il est dans sa nature d’être contre nature et dérangeante. Témoignent de ce souci un certain nombre d’initiatives et publications récentes visant à réarmer et à disséminer les instruments de défense contre les formes contemporaines de domination.
Bien que leur ancrage dans les fondements des sciences sociales paraisse évident, cela nous n’interdit pas néanmoins d’y réfléchir à deux fois. Car l’exercice de la sociologie critique court le risque d’une routinisation professionnelle et d’une réification acritique de ses postures, de même qu’il importe de savoir comment et pourquoi les savoirs critiques sont pris et repris dans le monde social, sans parler de la récupération ou de l’endogénéisation de la critique par et pour les dominants. Le temps d’une discussion collective, cette session semi-plénière invite donc à dénaturaliser le lien symbiotique établi entre la sociologie et la critique, non pas pour restaurer une image favorable qui rassurerait un entre-soi menacé ou figerait à l’excès une identité professionnelle et intellectuelle, mais bien plutôt pour envisager à nouveau le pouvoir émancipateur de la sociologie.
Plusieurs axes de réflexion pourraient donner lieu à débats :
1) Des manières de faire (de) la sociologie et des modes d’engagement, à la lumière de la vocationcritique de la discipline ;
2) Les continuités et les ruptures d’une discipline depuis l’émergence d’une tradition sociologiquecritique jusqu’aux développements contemporains des théories sociales critiques ;
3) Des cibles et des fins de la critique ;
4) La diffusion et la performativité publiques de la sociologie. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, épistémologie, critique, théorie sociale, sociologie critique, performativité
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CNIPsy 2010 Marseille - L’esprit malade, l’objet même de la psychiatrie.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 29-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
CASTEL Pierre-Henri
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CNIPsy 2010 Marseille : 7ème Congrès National des Internes en Psychiatrie (CNIPsy). Thème : «Mauvais genre»Session : Péripéties dans l’histoire de la psychiatrie.Titre : CNIPsy 2010 Marseille – L’esprit malade, l’objet même de la psychiatrie.Résumé : On pourrait croire la psychiatrie atteinte d’amnésie antérograde, oubliant à mesure les chemins qui l’ont conduite au présent. Et son histoire, elle la réécrit parfois avec une extraordinaire politisation sélective.En France, l’interrogation sur l’histoire de la psychiatrie a eu du mal à de dégager des paradigmes ensorcelants de Michel FOUCAULT. Ses épigones ont longtemps nagé dans les délices et les angoisses d’une critique de l’assujettissement des individus par un supposé biopouvoir (Pierre-Henri CASTEL), aux dépens d’une description contextualisée des concepts et de leurs usages, sur le fond des formes historiques et sociales.On résume souvent aussi l’histoire de la psychiatrie à un mouvement de balancier entre un pôle organiciste - volontiers taxé de réductionnisme – et un pôle psycho dynamique qui porterait seul une médecine douce opposée aux sciences dures (A FAGOT-LARGEAULT).Où placer alors l’exigence éthique, intrinsèque à la médecine, d’un fondement rationnel à la pratique ?Modérateurs : Dr Catherine PAULET, Grégoire BILLONAuteur : Pierre-Henri CASTEL (psychologue clinicien, directeur du Centre de Recherche Psychotropes, Santé mentale et Société, Université Paris Descartes).Ses nombreux travaux sur l’histoire et l’épistémologie des sciences psychologiques et médicales ont fait l’objet du récent ouvrage L’Esprit malade. Cerveaux, folies, individus, Les éditions d’Ithaque, 2009.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : amnésie, CNIPsy 2010 Marseille, épistémologie, éthique, ontologie, phénoménologie, reconstruction, schizophrénie, sciences cognitives
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« Erreur et estonnement » (Essais II, 30) : de Montaigne à Spinoza / Raffaele Carbone
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
CARBONE Raffaele
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« Erreur et estonnement » (Essais II, 30) : de Montaigne à Spinoza / Raffaele Carbone, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 6 : Enjeux et perspectives philosophiques.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), connaissance (philosophie), vérité (épistémologie), entendement (philosophie), Baruch Spinoza (1632-1677)
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« Vitieusement et laschement » : faute morale et condition humaine / Telma de Souza Birchal
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
BIRCHAL DE SOUZA Telma
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« Vitieusement et laschement » : faute morale et condition humaine / Telma de Souza Birchal, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 4 : Erreurs et notions connexes.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : épistémologie de la connaissance, Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie)
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Dialoguer avec l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 12-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
BERTRAND Michel, ALBERT Jean-Pierre, MARIN Richard, MACARY-GARIPUY Pascale
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Journée d'études "Dialoguer avec de l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss", organisée par les Études Doctorales (TESC, CLESCO et ALLPH@) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Partie 1 : Levi-Strauss en contexte : échanges et influences. Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 5 mars 2010. [note : les interventions de l'après-midi n'ont pas été enregistrées].Interventions1. Présentation de la journée d'études / Michel BERTRAND2. Ouverture de la journée d'études : Variations sur un centenaire / Jean-Pierre ALBERT3. Roman Jackobson et Claude Lévi-Strauss : linguistique et anthropologie structurales / Jean-Pierre ALBERT (co-écrit par Jacques DURAND)La rencontre entre Roman Jakobson et Claude Lévi-Strauss à New York pendant la deuxième guerre mondiale et la collaboration entre les deux hommes est connue. Elle a été un de moments fondateurs de ce qu'on a appelé le structuralisme. Quels étaient les concepts de base du structuralisme en linguistique, une science présentée par Claude Lévi-Strauss comme la discipline pilote pour les sciences humaines et sociales ? Comment ces concepts ont-ils pu contribuer à une véritable refondation de domaines de l’anthropologie aussi centraux que les études sur la parenté et le symbolisme des mythes et des rituels ? On cherchera à évaluer les acquis de l’approche structuraliste dans les deux disciplines et aussi ses limites, à la lumière de leurs évolutions ultérieures.4. Lévi-Strauss a-t-il influencé Braudel et la Nouvelle histoire ? / Richard MARINClaude Lévi-Strauss et Fernand Braudel se sont en définitive assez peu côtoyés, exception faite de leur séjour à São Paulo, au milieu des années 1930, mais ils ont pas mal débattu, par textes interposés. Ainsi, en 1958, "Histoire et sciences sociales : la longue durée", le célèbre article rédigé par Braudel pour les Annales, se voulait-il une réponse à l’Anthropologie structurale de Lévi-Strauss, paru la même année et qui contenait de vives critiques à l’égard de l’histoire. En 1983, dans la revue fondée par Marc Bloch et Lucien Febvre, « Histoire et ethnologie », de Lévi-Strauss, revenait sur le rapport entre les deux disciplines. Après avoir présenté à grands traits la teneur de tels échanges, la communication s’efforcera de jauger l’influence de l’anthropologie structurale sur l’auteur de la Méditerranée mais aussi sur le courant de la Nouvelle histoire dominant dans les années 1970.5. La structure et le réel : Lévi-Strauss et Lacan / Pascale MACARY-GARIPUYLa psychanalyse fut une des maîtresses du jeune Lévi-Strauss et si la découverte freudienne fut une référence du début de l’œuvre, il faut bien avouer qu’il s’en éloigna de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de la théorie. Lévi-Strauss dit ne pas entendre le travail de Lacan, son contemporain et son aîné dans l’effervescence de la pensée française des années 60 ; ce dernier en revanche admira profondément l’anthropologue et lui fit de nombreux emprunts. Ainsi la notion de "structure" -toujours langagière- est-elle devenue un concept majeur pour rendre compte des trois façons de soutenir l’existence humaine selon les modes névrotique, psychotique ou pervers, déjà dégagés par Freud ; sans le travail de Lévi-Strauss, Lacan aurait sans doute eu plus de difficulté à produire son fameux « l’inconscient est structuré comme un langage ». Mais la psychanalyse, en gardant toujours vif le concept de structure, a troué cette dernière par le réel, que Lévi-Strauss laissait à l’extérieur, l’abandonnant à son incommensurable ou à son impossible saisie. La communication de Pascale Macary-Garipuy explique en quoi la psychanalyse a dépassé la notion de structure langagière comme prééminente dans l’expérience humaine au profit d’un nouage reliant imaginaire (corps), symbolique (langage), réel (jouissance) et tente de dégager en quoi cela fait anthropologie. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie structurale, Claude Lévi-Strauss (1908-2009), épistémologie des sciences sociales, Fernand Braudel (1902-1985), histoire (science), Jacques Lacan (1901-1981), linguistique structurale, psychanalyse, Roman Jakobson (1896-1982)
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Erreur et mensonge, vérité et sincérité : d'Erasme à Montaigne / Bérengère Basset
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
BASSET Bérengère
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Erreur et mensonge, vérité et sincérité : d'Erasme à Montaigne / Bérengère Basset, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 4 : Erreurs et notions connexes.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de
fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une
perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au
simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue
l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi
le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), Érasme (1469-1536), vérité (épistémologie), erreur et mensonge
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