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La logique dans l'histoire : Entretien avec Charles Morazé
/ Pierre GAUGE
/ 20-01-1994
/ Canal-u.fr
MORAZE Charles, MOSCOVICI Serge, FLAMENT Dominique, BASSALER Nathalie, FERRO Marc
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De la "France bourgeoise" aux "Origines sacrées des sciences modernes", les entretiens s'efforcent de retracer le parcours intellectuel de Charles Morazé et de saisir les différents modes de raisonnement qui le conduisirent à élaborer un code universel capable de décrypter l'histoire des sciences, des croyances et des événements. C'est tout le travail syncrétique de Charles Morazé qui se trouve ici embrassé au travers des regards portés, tour à tour par un historien, un psycho-sociologue, un mathématicien et un linguiste. Mot(s) clés libre(s) : épistémologie, mythe, mathématiques
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La recherche scientifique : confiance et vérité (par Bernard Michaux)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 25-11-2014
/ Canal-u.fr
MICHAUX Bernard
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Recherche scientifique : confiance et vérité.Posons que les sciences pensent, autrement dit qu’elles assument entièrement les questions philosophiques de la recherche de la vérité. Et ceci par la double construction de dispositifs expérimentaux et de cadres théoriques pour interpréter les faits ainsi produits.Or la recherche scientifique est une activité sociale mondialisée avec ses unités de laboratoires, ses réseaux d’information, ses institutions de publication, ses personnels spécialisés et hiérarchisés. La crédibilité, la fiabilité en sont le ciment. Cela passe par des techniques de communication qui tendent à obtenir la confiance.Comment peuvent être ainsi liées dans une même activité recherche de la vérité et rhétorique de la confiance ?Entre les formes du jugement on distingue le juger vrai et le tenir pour vrai. Il faut pourtant remettre en question cette distinction et analyser par quelles procédures, par quelles normes, quelles règles de savoir-faire et de faire-savoir, la confiance prend effectivement part à la recherche collective de la connaissance vraie.Bernard MICHAUX Mot(s) clés libre(s) : recherche fondamentale, culture scientifique, publications scientifiques, vérité (épistémologie), diffusion des résultats de la recherche, connaissance vraie, crédibilité, laboratoires de recherche, collectifs de recherche
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La sociologie peut-elle prévoir ? / Edgar Morin
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-03-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MORIN Edgar
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La sociologie peut-elle prévoir ? Edgar MORIN. Conférence donnée dans le cadre de l'Institut d'Études Doctorales. Université Toulouse II-Le Mirail, mars 2000. Présentation de la conférence par René Souriac (vice-président de l'UTM), Michel Bressolette (directeur de l'IED) et Daniel Filâtre (directeur de l'UFR de sociologie).Dans cette conférence, Edgar Morin propose une réponse à la question de savoir si la sociologie, l'histoire et la philosophie aussi, peuvent permettre de prévoir l'avenir. La connaissance d'un présent complexe, ou du moins la conscience que l'on en a, permet-elle de " savoir ce qui est promis à la décadence rapide et ce qui va germer dans le futur" ?Convoquant tour à tour Euripide, Hegel, Pascal, Bartholomeo De Las Casas, Ortega y Grasset ou Lévi-Strauss, la philosophie des Lumières et les Droits de l'homme, les "technosciences", la biologie, la physique ou la cybernétique et même la science-fiction, Edgar Morin rend compte de la difficulté, voire de l'impossibilité, de toute prévision : "On n'est jamais sûr d'avoir une connaissance de ce qui va contribuer à l'imprévisibilité de notre futur". Les événements imprévus, perturbateurs et inassimilables tels que l'on en a connus dans l'histoire ancienne ou récente, l'évolution des courants majoritaires dominants face aux contre-courants ainsi que les interactions continues entre les événements au niveau local et au niveau mondial ne permettent pas de prédire le futur. Surtout à l'heure de la globalisation et des changements induits par les avancées de la recherche scientifique sur le vivant, sur le génome. Ce moment où " l'Humanité peut remporter une première victoire de façon non mythologique sur la mort", et où, paradoxalement, "pèse sur l'Humanité la menace d'une mort collective et totale dûe aux risques nucléaires et écologiques" ne permet aucune prévision. "Nul ne possède un observatoire d'où il puisse déclarer que l'on n'inventera pas des formes sociales nouvelles, la créativité humaine ne peut pas être déclarée comme close". Néanmoins, malgré ces facteurs d'incertitude, Edgar Morin pense que la sociologie peut proposer une "problématisation du futur" qui serait assortie de vigilance, fondée sur un pari pour certaines valeurs et qui, plutôt qu'un plan programmé, mettrait en œuvre une stratégie modifiable selon le hasard des événements... "et puis, il faut s'attendre à de l'inattendu". Mot(s) clés libre(s) : épistémologie, prévision sociale, socio-histoire, sociologie de la connaissance, sociologie historique
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La technoscience: entre technophobie et technophilie
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 19-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
HOTTOIS Gilbert
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Pour certains penseurs de la science et de la technique contemporaine, Heidegger, Habermas, Ducassé, Ellul, Jonas, Simondon, Engelhardt, Henry, Laffitte, Marcuse, la question de l'autonomie de la technique se pose à des degrés divers et selon des perspectives variées. Une vision plus personnelle de notre civilisation technoscientifique et pluriculturelle, à la charnière de la modernité et de la postmodernité sera également développée par l'auteur. Mot(s) clés libre(s) : Ellul, Engelhardt, épistémologie, éthique, Heidegger, méthode scientifique, philosophie de la technique, science, Simondon, technique, technologie, technoscience
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La théorie de l'évolution
/ Mission 2000 en France
/ 16-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GAYON Jean
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Le but de la communication est de fournir quelques repères pour apprécier les implications des assertions, anciennes et modernes, sur le ""pouvoir de la sélection"". L'on rappellera d'abord la signification des déclarations de Darwin sur le ""pouvoir prédominant"" de la sélection, en les situant par rapport à la conception philosophique qu'il avait du statut épistémologique du principe de sélection naturelle. Dans un second temps, l'on examine deux genres de critiques récentes qui ont été adressées à l'approche darwinienne de l'évolution, et correspondant aux deux acceptions précédemment définies de l'expression ""pouvoir de la sélection"" . Il s'agira donc de comprendre ce que signifie la référence constante de la théorie de l'évolution au nom de Darwin depuis maintenant cent quarante années. L'identification d'un champ scientifique par un nom propre, sur une aussi longue durée, a quelque chose d'exceptionnel dans la science moderne, et demande à être éclaircie. Mot(s) clés libre(s) : Darwin, darwinisme, épistémologie, évolution, génétique, histoire des sciences de la vie, Lamarck, selection naturelle
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La vérité : conclusion / Olivier Guerrier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 04-04-2013
/ Canal-u.fr
GUERRIER Olivier
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La vérité : conclusion / Olivier Guerrier. In "La vérité", Journées Scientifiques annuelles de l'Institut Universitaire de France, organisées par le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de Toulouse, l'Université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut Universitaire de France. Toulouse : Hôtel-Dieu, 2-4 avril 2013.
Miracle au SertãoSite dédié au film APAEB ValenteAssociation des Petits Agriculteurs de l'Etat de Bahia Mot(s) clés libre(s) : connaissance scientifique, objectivité, vérité (épistémologie), relation pouvoir-vérité, preuve (épistémologie)
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La vérité : ouverture et introduction / Marie-France Barthet, Marie-Claude Maurel, Olivier Guerrier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 02-04-2013
/ Canal-u.fr
BARTHET Marie-France, MAUREL Marie-Claude, GUERRIER Olivier
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La vérité : ouverture et introduction / Marie-France Barthet, Marie-Claude Maurel, Olivier Guerrier. In "La Vérité", Journées Scientifiques annuelles de l'Institut Universitaire de France, organisées par le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de Toulouse, l'Université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut Universitaire de France. Toulouse : Hôtel-Dieu, 2-4 avril 2013.
Définir la vérité est chose ardue et engage des notions elles-mêmes complexes, comme celles de réalité, preuve, perception, représentation, expérience, fiabilité, objectivité, et encore erreur, mensonge, leurre, fiction... La vérité n’est en tout cas pas toujours saisie comme un absolu. Les échanges pluridisciplinaires que le colloque a pour vocation de susciter reposent sur un double postulat : la vérité a une étoffe historique et elle constitue un objet pluriel et changeant que chaque discipline appréhende selon des modalités et des pratiques différentes. Philosophie, théologie, droit, éthique, histoire, littérature, mathématiques, physique, biologie, sciences de l’homme, du social, du vivant, sciences fondamentales ou appliquées ont toutes un horizon de vérité. Celui-ci constitue un point d’observation intéressant pour analyser les évolutions (ou révolutions) scientifiques dans la mesure où la conception même que l’on se fait de la vérité, ou que l’on vise, est un agent important de mutation des pratiques scientifiques, des concepts et de leurs champs d’application. Si aux yeux de la société, la vérité est une sorte de marque de fabrique de la science en général, on s’attachera à diffracter cette image d’Epinal en explorant la perception et la représentation de la vérité, sa transmission et sa réfutation dans tous les secteurs de la vie intellectuelle et créative, par le biais d’un ample dialogue transdisciplinaire.
Miracle au SertãoSite dédié au film APAEB ValenteAssociation des Petits Agriculteurs de l'Etat de Bahia Mot(s) clés libre(s) : connaissance scientifique, objectivité, vérité (épistémologie), relation pouvoir-vérité, preuve (épistémologie)
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Le Body Knowledge dans Motion Bank : le contrepoint chorégraphique
/ Estelle COLL
/ Canal-u.fr
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La pensée chorégraphique est «une pratique épistémologique, qui traite de l’archéologie du
savoir». Ce sont là les paroles de William Forsythe qui a toujours voulu encourager une danse rendant
visible l’expérience que le corps a de lui-même. Poussé par le désir d’enquêter d’un point de vue
pratique et scientifique les principes relatifs à l’organisation chorégraphique et leur application
possible dans d’autres domaines, au cours de sa carrière Forsythe a entamé plusieurs projets
interdisciplinaires interactifs qui ont abouti en 2010 à la naissance de la communauté Motion Bank.
Motion Bank s’inscrit dans un contexte multi-disciplinaire qui, par le développement de nouveaux
outils de recherche et de méthodes, permet de multiples connexions avec le body knowledge. Il vise à
exploiter le potentiel vital pour lire le contrepoint chorégraphique et ainsi transporter l’art de la danse
dans un état renouvelé d’intérêt socio-culturel.
Performeuse et doctorante en Technologies numériques et nouvelles méthodologies pour la recherche
sur le Spectacle (« La Sapienza », Université de Rome) Letizia Gioia Monda est depuis février 2012 à
Frankfurt am Main pour poursuivre une recherche pragmatique sur le Body Knowledge en danse et
en chorégraphie à travers le contexte multidisciplinaire du Motion Bank – le dernier projet de The
Forsythe Company. Elle travaille avec le Motion Bank et est invitée régulière du Dance Engaging
Science Workgroup.
COLLOQUE INTERNATIONAL
La recherche en danse entre France et Italie : approches, méthodes et objets
Nice, 2-4 avril 2014 Torino, 5-6 aprile 2014 Mot(s) clés libre(s) : danse, art, épistémologie, chorégraphie, multi-disciplinarité
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Le temps et sa flèche
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 06-07-2000
/ Canal-U - OAI Archive
KLEIN Etienne
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Conférence du 6 juillet 2000 par Etienne Klein. Chacun comprend de quoi nous voulons parler lorsque nous prononçons le mot temps, mais personne ne sait vraiment quelle réalité se cache derrière lui. Si le mot est clair, la chose ne l'est pas, qui se perd dans les brumes dès qu'on tente de la saisir. Pourtant les sciences, en particulier la physique, interrogent sans relâche la nature et les propriétés du temps. Quel statut faut-il lui donner ? S'écoule-t-il de façon régulière ? Est-il réversible ? Comment est-il relié à l'espace ? Peut-on concilier temps physique et temps psychologique ? Nous verrons comment chacune des révolutions qui ont agité la physique a remis en cause notre représentation du temps et des liens qu'entretient ce dernier avec l'espace et la matière. Mot(s) clés libre(s) : charge, épistémologie, espace, flèche du temps, interaction faible, matière, parité, philosophie des sciences, physique des particules, physique quantique, symétrie CPT, temps, théorie de la relativité
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Les idoles, de Montaigne à Bacon / Thierry Gontier
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GONTIER Thierry
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Les idoles, de Montaigne à Bacon / Thierry Gontier, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 6 : Enjeux et perspectives philosophiques.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques,
religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), Francis Bacon (1561-1626), vérité (épistémologie), jugement (philosophie), entendement (philosophie)
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