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Conférence de Jacques Sapir
/ Canal-u.fr
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« La nation rassemblée et l'état d'urgence décrété : nous vivons un
moment souverainiste.
Mais à quel prix, et sous quelles conditions, pouvons-nous vivre
ensemble ? Cette question fait clivage. Le souverainisme est ce nouveau
spectre qui hante le monde. Rien de plus normal pourtant, car la
question de la souveraineté est fondatrice de la démocratie. Elle fonde
la communauté politique, ce que l'on appelle le peuple, et définit un
ordre politique.
Partout en Europe et dans le monde s'exprime la volonté populaire de
retrouver sa souveraineté. Que ce soit face aux incohérences de l'Union
européenne sur la crise des réfugiés, ou face aux questions suscitées
par le déni de la souveraineté grecque des institutions de la zone Euro,
la souveraineté est la question d'aujourd'hui.
Si la notion de souveraineté a pris une place centrale dans le débat,
c'est bien parce qu'elle touche à quelque chose d'essentiel : la
liberté. Celle de faire et de décider, en son propre nom comme de
manière collective.
Mais qui dit souveraineté dit aussi peuple et laïcité. Aujourd'hui plus
que jamais, il est impératif de rejeter les définitions du peuple
fondées sur l'ethnie ou la religion, et d'affirmer la nature historique
et politique de cette notion.
Faire disparaître du champ politique le principe de souveraineté ne peut
se justifier que par une volonté de faire disparaître aussi le principe
de démocratie. Il ne faut alors pas s'étonner de ce que la société
glisse vers l'anomie et la guerre de ''tous contre tous''. » Mot(s) clés libre(s) : laïcité, démocratie, souveraineté, Etat, nation, Europe
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Snöns vetenskap, (version suédoise de "Science de la neige, Nautijaur, Laponie suédoise, 12 novembre 2010")
/ Canal-u.fr
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Version suèdoise :
I Sápmi är samiska renskötare experter på snö. För att nå lavarna på marken som de livnär sig på under vintern, måste renarna gräva igenom ett snötäcke vars egenskaper ständigt förändras under vinterperioden. Av denna anledning har samerna utvecklat en "snö vetenskap" som inte bara omfattar vad lingvister ofta har utropat som en exceptionell mångfald av termer för att namnge och klassificera snö. De har också utvecklat en intim förståelse för fysikaliska-kemiska processer som påverkar snötäcket. I denna film gräver en samisk renskötare ett hål i snön för att analysera och beskriva hur värmeutbytet har förändrat snöns egenskaper sedan början av säsongen. Han förklarar hur ett isskikt som bildats ovan markytan försvann efter en period av uppvärmning som gjorde att lavarna åter blev tillgängliga för betande renar.
Version suèdoise sous titrée en français :
Science de la neige, Nautijaur, Laponie suédoise, 12 novembre 2010
http://www.canal-u.tv/video/smm/science_de_la_neige_nautijaur_laponie_suedoise_12_novembre_2010.21374
Version suédoise, sous titrée en anglais :
The Science of Snow, Nautijaur, Lapland , 12 November 2010
http://www.canal-u.tv/video/smm/the_science_of_snow_nautijaur_lapland_12_november_2010.21384 Mot(s) clés libre(s) : film ethnographique, klimatförändring, snö, ren, bete, traditionellkunskap, Suède, Laponie, Sami, video, Europe
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Kingsley, carnet de route d’un immigrant clandestin, avec Kingsley Abang Kum, Olivier Jobard, Mahamet Timera
/ 13-04-2015
/ Canal-u.fr
ABANG KUM Kingsley, JOBARD Olivier, TIMERA Mahamet
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En 2004, Olivier Jobard, photojournaliste, rencontre Kingsley Abang Kum, un jeune Camerounais qui a décidé d’émigrer en France. Ensemble, pendant six mois, ils suivent la route qui mène les migrants d’Afrique subsaharienne en Europe. Le reportage d’Olivier Jobard, exposé à la Bibliothèque universitaire du Havre au printemps 2015, nous fait vivre au plus près les risques pris par ceux qui empruntent ces filières clandestines et nous en dévoile l’organisation.L’Université populaire s’associe pour la deuxième fois à ce rendez-vous avec un photojournaliste et propose une rencontre avec les acteurs de ce voyage périlleux. Par son travail, Olivier Jobard "met le nom et l’histoire de Kingsley sur ceux que l’on qualifie anonymement de ‘sans papiers’". Le sociologue Mahamet Timera mettra en perspective ce parcours dans le contexte plus global des migrations Afrique-Europe. Mot(s) clés libre(s) : immigration, sans papier, clandestin, migrations Afrique-Europe
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Forum Nîmois - Charles GIDE - AGLIETTA - Janvier 2014
/ 09-01-2014
/ Canal-u.fr
AGLIETTA Michel
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 9 janvier 2014, à la maison du protestantisme à Nîmes Michel Aglietta.
C’est la troisième fois que nous accueillons Michel Aglietta, ancien élève de l’école polytechnique, et de l’Ecole nationale de la statistique et des études économiques, agrégé des facultés de Sciences économiques, conseiller de multiples instances et conférencier très demandé. En résumé, je dirais simplement, le meilleur d’entre nous
Ce soir il vient nous parler de la zone euro, de ses problèmes et des voies d’avenir.
Les élections européennes se profilent à l’horizon. On en prédit déjà les résultats qui donneraient l’avantage aux partisans de la sortie de l’euro et même de l’union européenne.
Nous sommes, c’est vrai, loin de l’enthousiasme des débuts, du Traité de Paris fondant la CECA en 1950, et du Traité de Rome de 1957, fondant le Marché commun devenu Communauté économique européenne. Seuls ceux qui sont nés avant 1950 s’en souviennent. Le motif essentiel de cette construction, à l’époque, c’était la paix. Et c’était déjà une vielle idée.
Dés 1516, Erasme dans son « Plaidoyer pour la paix » , évoquait l’idée d’un grand ensemble européen contre les conflits. Sully, ministre célèbre de Henri IV, conçut un « Grand dessyn » pour ce que nous appellerions une confédération d’Etats européens avec à leur sommet un Conseil très chrétien et une armée.
En 1712, l’abbé de Saint-Pierre publia à son tour, un Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe sous forme « d’union perpétuelle entre les souverains signataires dans le dessein de rendre la paix inaltérable en Europe. » On dit que cet ouvrage inspira les créateurs de la Société des nations.
Jean Jacques Rousseau a fait aussi son plaidoyer européen. Puis Friedrich Schiller, fit de même avec son « Ode à la joie » constituant partiellement le texte du quatrième mouvement de la neuvième symphonie de Beethoven ( 1823), devenu, comme chacun sait l’Hymne de l’Union européenne. Kant participa aussi à la promotion de l’idée d’Europe cosmopolitique, à la fois unie et plurielle. Pour lui, « l’Europe, comme seul foyer d’où peut rayonner une conception cosmopolitique des relations entre les peuples. L’Europe pour Kant n’est qu’une idée mais c’est à partir de cette idée que s’élabore sa réalité ».
Et surtout Victor Hugo dans son grand discours prononcé en clôture du Congrès de la Paix le 14 août 1849. Il y annonce les Etats-Unis d’Europe. Puis viendra Aristide Briand à l’Assemblée générale de la Société des nations en 1929 qui présenta ,au nom du Parlement français, un projet d’Union européenne. Voici quelques phrases de son discours
« Je pense qu’entre des peuples qui sont géographiquement groupés, comme les peuples d’Europe, il doit exister une sorte de lien fédéral. Ces peuples doivent avoir à tout instant la possibilité d’entrer en contact, de discuter de leurs intérêts communs, de prendre des résolutions communes.
Bien entendu, après deux conflits mondiaux sanglants, les pères de l’Europe, Monnet, Schumann, Adenauer , Spaak, Gasperi.. posèrent comme motif principal , eux aussi, cette paix, mais en proposant, intelligemment, que cette union commence par l’économie.
La paix est installé en Europe de l’ouest depuis 60 ans et on comprend que nombre de quadra et même quinqua et plus encore les jeunes de 20/30 ans ne croient plus à ce motif et ne jugent l’Europe que sur ses réalisations économiques.
Or celles-ci bien que non négligeables, mais nous n’avons guère le temps ici de les énumérer, se heurte, depuis une vingtaine d’années , à des obstacles importants qui la freinent fortement.
Le principal de ces obstacles, c’est le nombre. Autant trouver un accord à six est facile. A quinze ca va encore. Mais aujourd’hui, à vingt huit , c’est beaucoup plus difficile. C’est pourquoi Willy Brand avait raison en 1972 ,quand il proposait à Pompidou d’approfondir avant d’élargir, alors que celui-ci plaidait pour une Europe des nations, et surtout une Europe agricole, dans laquelle il voulait , en sens inverse de de Gaulle, faire rentrer la Grande Bretagne.
Une fois entrés, les anglais ont clairemlent refusé l’approfondissement, et se sont montrés ensuite les plus ardents défenseurs de l’élargissement, si je puis dire, le plus large et le plus rapide. Je pense d’ailleurs, finalement, que les anglais – et ce me semble être une constante de leur diplomatie depuis la fin du XVIIIème siècle- ne sont rentrés que dans le but de contrôler l’unification européenne, puis de la freiner en rendant les décisions plus difficiles par le nombre.
Aujourd’hui des partis ou groupes de pression souverainistes surfent sur la déception des français vis-à-vis de l’Europe, à laquelle tous les parlementaires pendant trente ans ont contribué. Rentrant dans leurs circonscriptions le vendredi , nombre députés accusaient « Bruxelles » des difficultés de la France et des contraintes de l’union. Comme si Bruxelles n’était pas simplement à l’époque le Conseil des Ministres ou siégeait chaque gouvernement de chaque pays !
L’Europe est donc menacée, réellement , sur le plan économique, et politiquement. Mais si l’horizon économique s’éclaire, elle peut reprendre sa marche en avant
Nous attendons ce soir de mon ami Michel Aglietta , des raisons économiques d’espérer ! Mot(s) clés libre(s) : polarisation, croissance économique, Europe
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La Turquie
/ Mission 2000 en France
/ 13-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
AKTAR Cengiz
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L'intervention sera centrée sur le thème du "défi" qui me semble découler de la récente décision des 15 à accepter la candidature de la Turquie à devenir membre de l' Union Européenne en temps utile. Le titre en serait donc "La Turquie en Europe, le double défi". A travers ce thème central, les étapes et la signification du long processus d'occidentalisation de l' Empire ottoman et de la Turquie républicaine seront traitées afin de mieux cerner le défi devant lequel se trouve la Turquie candidate. Ainsi dans un deuxième temps, les "grands travaux" qui attendent la Turquie seront abordés : le contenu du critère politique de Copenhague, la réforme du secteur agricole, la décentralisation administrative et plus que tout l'indispensable transformation de la mentalité d'assiégé, du peuple mal aimé. Cependant le défi qui attend la Turquie ne peut être relevé que dans un environnement de confiance mutuelle. Et c'est là où réside l'autre défi, celui qui est lancé aux partenaires européens de la Turquie et qui consistera à "digérer" ce pays qui fut pendant longtemps la figure par excellence de l' Autre. Les blocages et les a priori qui existent d'un côté comme de l'autre demanderont un maximum d'imagination, de tact et de patience pour être supplantés par de nouvelles formes de coopération inexistantes ou à peine effleurées à l'heure actuelle. Mot(s) clés libre(s) : droits de l'Homme, économie, Europe, identité, Turquie
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La Turquie
/ Mission 2000 en France
/ 13-11-2000
/ Canal-u.fr
AKTAR Cengiz
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L'intervention sera centrée sur le thème du "défi" qui me semble découler de la récente décision des 15 à accepter la candidature de la Turquie à devenir membre de l' Union Européenne en temps utile. Le titre en serait donc "La Turquie en Europe, le double défi". A travers ce thème central, les étapes et la signification du long processus d'occidentalisation de l' Empire ottoman et de la Turquie républicaine seront traitées afin de mieux cerner le défi devant lequel se trouve la Turquie candidate. Ainsi dans un deuxième temps, les "grands travaux" qui attendent la Turquie seront abordés : le contenu du critère politique de Copenhague, la réforme du secteur agricole, la décentralisation administrative et plus que tout l'indispensable transformation de la mentalité d'assiégé, du peuple mal aimé. Cependant le défi qui attend la Turquie ne peut être relevé que dans un environnement de confiance mutuelle. Et c'est là où réside l'autre défi, celui qui est lancé aux partenaires européens de la Turquie et qui consistera à "digérer" ce pays qui fut pendant longtemps la figure par excellence de l' Autre. Les blocages et les a priori qui existent d'un côté comme de l'autre demanderont un maximum d'imagination, de tact et de patience pour être supplantés par de nouvelles formes de coopération inexistantes ou à peine effleurées à l'heure actuelle. Mot(s) clés libre(s) : Europe, économie, droits de l'homme, identité, Turquie
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Joaquin Almunia / Quelle compétitivité pour l'Europe ?
/ Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
/ 27-11-2014
/ Canal-u.fr
ALMUNIA Joaquin
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Dans le cadre de l’édition 2014 des journées sur l’Union
Européenne Eurotémis, organisée par Science Po Bordeaux, plusieurs personnalités,
du monde politique ou industriel, se sont prêtées aux questions des étudiants de l’association EUROFEEL sur
le thème « Quelle compétitivité pour l’Europe ? »
Mot(s) clés libre(s) : Compétitivité, Eurotémis, Europe
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La culture du vin comme élément identitaire et unifiant de l’Europe / Christian Asselin
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-06-2015
/ Canal-u.fr
ASSELIN Christian
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La culture du vin comme élément identitaire et unifiant de l’Europe / Christian Asselin. Conférence plénière in symposiurm "Vins, vignes et vignerons : Passages, messages et métissages" organisé, sous la responsabilité scientifique de Danielle Cornot,
par le groupe de recherche "In Vino Varietas" du Centre d’Etude et de
Recherche Travail, Organisation, Pouvoir (CERTOP) et le laboratoire Dynamiques Rurales de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 3-6 juin 2015. La culture du vin comme élément identitaire et unifiant de l’Europe a des perspectives valorisantes et doit mieux s’affirmer qu’elle le fait actuellement. Eu égard au mouvement historique de la vigne dans le monde, à son berceau dans les pays du Caucase, et à son développement sur le pourtour méditerranéen, son origine est bien ancrée dans « notre vieille Europe ». L’impact de la présence romaine, du monde religieux, des rois, des notables, du commerce hollandais, fait qu’aujourd’hui la France est le pays viticole qui a préservé et développé la culture de la vigne et du vin. L’implantation de la vigne constitue les fondements de notre civilisation judéo-chrétienne, qui a conduit depuis la nuit des temps à construire la société telle qu’elle est maintenant. C’est dire que la production et la consommation de vins sont des facteurs culturels majeurs. C’est l’histoire du goût et de son origine dans les vins qui contribue fortement au lien culturel. Car les produits d’origine sont par définition issus d’une histoire et proviennent d’un lieu ; c’est un des points d’ancrage important situé « entre la Nature et la Culture ». Mot(s) clés libre(s) : vins, identité culturelle (Europe)
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Originalité et avenir de l'expérience de construction européenne dans le système
/ Mission 2000 en France
/ 08-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BADIE Bertrand
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La construction européenne est un modèle qui se réalise au jour le jour. Il répond à certains défis (crise de l'Etat-nation, mondialisation, interdépendances de toutes sortes...) et il en soulève d'autres (définition d'une identité, relation avec les autres blocs régionaux, déficit de démocratie et de citoyenneté...). L'intégration régionale est, ici, comme ailleurs, (plus qu'ailleurs) le vrai reflet des incertitudes du prochain millénaire, mais aussi porteuse d'un espoir d'une nouvelle forme de gouvernance et de relations internationales. Mot(s) clés libre(s) : Europe, frontière, identité, mondialisation
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Originalité et avenir de l'expérience de construction européenne dans le système
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 08-11-2000
/ Canal-u.fr
BADIE Bertrand
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La construction européenne est un modèle qui se réalise au jour le jour. Il répond à certains défis (crise de l'Etat-nation, mondialisation, interdépendances de toutes sortes...) et il en soulève d'autres (définition d'une identité, relation avec les autres blocs régionaux, déficit de démocratie et de citoyenneté...). L'intégration régionale est, ici, comme ailleurs, (plus qu'ailleurs) le vrai reflet des incertitudes du prochain millénaire, mais aussi porteuse d'un espoir d'une nouvelle forme de gouvernance et de relations internationales. Mot(s) clés libre(s) : Europe, mondialisation, identité, frontière
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