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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : sortie de réclusion de la mère des jumeaux
/ 20-04-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Cette cérémonie se déroule à Ibéa (Ogooué-Ivindo) pour fêter la fin de la réclusion d'une mère de jumeaux. Les villageois considèrent les jumeaux comme des génies et attribuent également des pouvoirs à leurs parents. Après l'accouchement la mère reste recluse chez elle pendant un laps de temps qui peut durer parfois plusieurs mois.
Lors de cette fête officialisant la fin de l'enfermement, les parents se préparent soigneusement (tressage, épilation, ...) avec l'aide des membres de leur famille et des offrandes sont adressées aux jumeaux, toujours à part égale pour conjurer le malheur. Mot(s) clés libre(s) : afrique, nourriture, fête, pygmée, partage, tressage, jumeaux, mère, danse, Ibea, réclusion, offrande, musique, vidéo, cérémonie, chant, Gabon, rituel, film ethnographique, petite enfance, Bakoya, naissance
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : premiers baptêmes d'un pasteur pygmée
/ 16-07-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Premiers baptêmes d'un pasteur pygmée, Imbong (Ogooué-Ivindo, Gabon), juillet 2006 Jean-Jacques Tansi est le premier pasteur pygmée bakoya du Gabon de l'Eglise de la Bonne Semence, l'une des deux églises évangélistes du village d'Imbong (l'autre étant l'Alliance chrétienne). Il officie ici ses premiers baptêmes par immersion complète de Bakoya, mais également de Mwesa du même village. Les Bakoyas vivent dans le village d'Imbong avec des Mwesa, des Kwele, des Kota et des Ongom, parlant tous des langues bantoues différentes.
Le pasteur immergé jusqu'au ventre, aidé d'un assistant bascule les candidats en arrière sous l'eau, après leur avoir fait boucher le nez avec la main droite, l'autre main tenant l'avant bras droit.
La cérémonie se déroule dans la rivière Itaba non loin du village. C'est un lieu de baignade pour se laver, laver le linge ou pour jouer. C'est aussi un espace des esprits autochtones de l'eau et de la forêt que le rituel chrétien a pour but de tenir à distance.
Acteurs : Jean-Jacques Tansi, le pasteur et les habitants bakoya, kwele et mwesa d’Imbong
Réalisation, caméra, son, montage : Beatriz Soengas
2006 Beatriz Soengas, SMM CNRS-MNHN & MINAPYGA & UOB Libreville Mot(s) clés libre(s) : afrique, église évangéliste, pasteur, rivière, Imbong, pygmée, fête, prière, baptême, film ethnographique, rituel, Gabon, chant, vidéo, immersion, musique, danse, eau
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : Mbélé, la chasse aux oiseaux
/ 11-04-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Mbélé, la chasse aux oiseaux, Bakoya, Imbong, Gabon, 2006
"Mbélé" est le nom donné au latex extrait d'une liane. Les enfants le font chauffer et le mélangent avec de la cendre. La colle ainsi obtenue est mise sur des tiges qui seront fichées dans les rivières à faible débit, proche des endroits repérés comme étant ceux utilisés par les oiseaux pour se laver. Ces derniers, se posent sur les tiges et se retrouvent englués et pris au piège. Cette « chasse aux oiseaux » est uniquement pratiquée par les garçons.
En brousse, une fois l’emplacement choisi, ils installent un feu auprès duquel ils se réchauffent en attendant la fin de l’après-midi, moment où ils iront parcourir la rivière pour planter les bâtonnets de colle. Ils en profitent pour réchauffer le mbélé, raconter des histoires et chanter : « Damasambe apulimapúba » ce qui signifie : « Damasambe ne connaît pas trop se laver à l’eau, ou plonger dans l’eau ». Damasambe est le nom donné au martin-pêcheur (Alcedo leucogaster).
Ce jour là ils n’ont rien attrapé… Mot(s) clés libre(s) : afrique, Imbong, chasse, brousse, rivière, latex, liane, piège, colle, eau, pygmée, Bakoya, ethnobotanique, plante, feu, forêt, alimentation, vidéo, Gabon, cendre, oiseau, film ethnographique, Mbélé
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : jeu de cuisine de feuilles de manioc
/ 20-04-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Jeu de cuisine de feuilles de manioc, Bakoya, Imbong, Gabon, 2006avec Angélina, Célia, Vanessa, Madeleine, Adeline
Les petites filles bakoya aiment se réunir et jouer à la dînette. Elles cuisinent des feuilles de manioc pilées dans des boîtes de sardines, posées sur des petits feux de bois. Elles ajoutent ensuite du jus de noix de palme après les avoir pilées, comme le font leur mamans. Mot(s) clés libre(s) : afrique, Bakoya, pygmée, Imbong, fille, noix de palme, pilage, manioc, dînette, apprentissage, film ethnographique, Gabon, plante, feu, alimentation, cuisine, enfant, vidéo, imitation, jeu, mortier
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : cérémonie Ngoya (reconstitution)
/ 18-04-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : cérémonie Ngoya (reconstitution), Bakoya, Imbong, Gabon 2006Acteurs : Albertine Mabomadouendje, Adel MossoMisère MoitissangouPaulin Ngadiet les habitants d'ImbongRéalisation/caméra/sonBeatriz SoengasMontage:B. Soengas, Annie Marx & A. EpelboinCette cérémonie a été organisée à ma demande. Auparavant elle se déroulait la nuit, la veille du départ pour la chasse aux potamochères (ngoya). Les hommes munis de lances partaient en brousse pour plusieurs jours. Le troupeau, une fois repéré, était encerclé par les chasseurs. L'un d'entre eux rentrait dans le cercle pour faire fuir les potamochères tandis que les autres les piquaient avec leurs lances (les pointes étaient fabriquées par les Kwele, peuple bantou). Le produit de la chasse était partagé.
Lors de la cérémonie les femmes dansaient aussi. Etait également présent le "maître de la chasse" qui prédisait, pour chacun des chasseurs, le nombre de prises qu'il allait tuer.
La chasse aux potamochères tomba en désuétude dans les années 1960 avant la chasse au filet, qui n'a plus lieu aujourd'hui également. Mot(s) clés libre(s) : afrique, potamochère, chasse, Imbong, pygmée, Bakoya, ethnomusicologie, film ethnographique, rituel, Gabon, tradition, chant, cérémonie, vidéo, musique, danse, coutume
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2/2 Master class de Claire Simon, réalisatrice.
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 10-11-2012
/ Canal-u.fr
SIMON Claire, PIAULT Marc Henri
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Rencontre avec la réalisatrice Claire Simon, animée par Marc Henri Piault, directeur de recherche honoraire au CNRS, anthropologue et cinéaste.
« Pour moi faire un film, c’est avant tout peindre, montrer dans ce que je vois, ce qui crie, ce que je ne veux pas voir, ce que je ne sais pas deviner et qui finalement se révèle peu à peu dès que le tournage commence » (Claire Simon)
Claire Simon a appris le cinéma par le biais du montage ainsi qu’en tournant parallèlement des courts-métrage de manière indépendante. Parmi ses films les plus remarqués on trouve La police en 1988 ou Scènes de ménage avec Miou Miou, en 1991. Elle découvre le cinéma direct aux Ateliers Varan et réalise plusieurs documentaires : Les Patients (1989), Coûte que coûte (1996), Récréations (1998), films souvent primés.
En 1997, elle présente à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes son premier long métrage de fiction, Sinon oui, histoire d’une femme qui prétend être enceinte et vole un enfant. Pour Arte et dans l’espace du Parlement Européen, elle réalise un film avec des étudiants, Ça c’est vraiment toi (2000). Mi fiction, mi documentaire, ce film recevra les grands prix du documentaire et de la fiction au festival de Belfort. Elle tente alors une expérience théâtrale puis retrouve le documentaire avec 800 km de différence – Romance (2002) et Mimi (2003) : ce dernier a été présenté au Festival de Berlin en 2003. Son deuxième long métrage de fiction, Ça brûle (2006), est présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2006.
En 2008 elle réalise un film de fiction, Les Bureaux de Dieu, avec des acteurs et des actrices connus, Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah, Rachida Brackni, Isabelle Carré, Béatrice Dalle et Nicole Garcia personnalisant les spécialistes et les consultants d’un bureau de planning familial dont l’expérience réelle avait été auparavant étudiée.
Ce sont de « vraies » conversations, entre les conseillères, actrices connues et les visiteuses interprétées par des actrices non professionnelles inconnues des spectateurs afin d’échapper à un voyeurisme éventuel. Sans doute est-ce également une façon de donner aux expériences individuelles évoquées une dimension plus large.
Les entretiens sont filmés en plans-séquences, intensifiant la relation entre « conseillères » et « consultantes » mais également l’attention du spectateur entraîné dans une narration ponctuée par les moments de respiration offerts aux conseillères entre les différentes consultations.
En 2012, Claire Simon, poursuivant son entreprise concrète de saisie de la réalité par et dans le cinéma de fiction, se plonge longuement dans l’espace de la gare du Nord à Paris. Des dialogues, des fragments de vie, des rencontres. Six mois à observer, noter, enregistrer des passages, des rencontres. Sept semaines de tournage sur place. Claire Simon déclare : « Heure par heure, la gare du Nord peut donner une image de la France dans sa totalité. C’est une vraie place publique » (Télérama).
Le film Gare du Nord (2012), en cours d’achèvement, avec les acteurs Nicole Garcia, François Damien et Reda Kateb ainsi que Richard Copans comme chef opérateur : « La gare, dit Claire Simon, c’est Internet en dur. La multiplicité des flux et des réseaux se matérialise sous nos yeux, et il suffit de cliquer quelque part pour voir naître une histoire. » (Télérama).
Elle dit également : « Ce qui m’intéresse n’est pas la maîtrise, mais plutôt l’idée d’être au front, là où tout est incertain, où le monde est mouvant » (Télérama).
Il nous reste désormais à partager cette mouvance, à entendre ces interrogations et ces inquiétudes, à réfléchir ces observations et peut-être à les interroger à notre tour en questionnant sans cesse nos propres certitudes, nos propres attentes.
MARC H. PIAULT ; Septembre 2012
♦ Filmographie ♦
Tandis que j’agonise 1980 | court métrage.
La police 1988 | court métrage.
Les patients 1989 | documentaire.
Scènes de ménage 1991 | 10 courts métrages de fiction.
Récréations 1992 | documentaire.
Artiste peinture 1992 | documentaire.
Histoire de Marie 1993 | court métrage.
Comment acheter une arme 1993 | court métrage.
Scènes de ménage 1991 | fiction de 10 courts métrages.
Coûte que Coûte 1995 | documentaire | Prix Louis Marcorelles 1995.
Sinon, oui 1997 | fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Ça c’est vraiment toi, 1999 | fiction et documentaire Téléfilm | Grand Prix Fiction et Grand Prix Documentaire au Festival De Belfort.
800 km de différence / Romance 2001 | documentaire.
Mimi 2002 | documentaire.
Est-ce qu’on a gagné ou est-ce qu’on a encore perdu 2004 | Court métrage.
Ça brûle 2006 | Fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Les bureaux de Dieu (coproduction franco belge) 2008 | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Le projet Gare du Nord 2009/13 | comprenant : un long métrage documentaire Géographie Humaine, un long métrage de fiction Gare du Nord remix et une pièce de théâtre Gare du Nord / les voix et un objet web garedunord.net Mot(s) clés libre(s) : films documentaires, analyse cinématographique
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Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession à Puliyampatti (Inde du Sud)
/ 16-06-2004
/ Canal-u.fr
SEBASTIA Brigitte et Christian
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Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession à Puliyampatti (Inde du Sud)
auteurs/réalisateurs : Brigitte et Christian Sébastia
Lorsque les patients et leur famille arrivent à Puliyampatti, c’est souvent après un long parcours thérapeutique infructueux auprès des services de biomédecine, des sorciers, des prêtres devins. Les échecs thérapeutiques auxquels s’ajoutent les avis des devins, l’incompréhension des symptômes, le sentiment d’impuissance et le dépouillement financier sont autant de facteurs qui justifient le choix d’un séjour dans ce village dont le saint patron de son église est réputé pour annihiler les effets des maléfices et des esprits possédants. Comme dans de nombreuses sociétés singularisées par des cultes de possession et une forte croyance en la sorcellerie, les Tamouls considèrent que certaines maladies violentes, incurables, incompréhensibles peuvent être infligées par des divinités au tempérament ambivalent ou par des esprits malveillants manipulés par la sorcellerie ou agissant en réaction à des actes transgressifs. C’est notamment le cas des troubles mentaux et psychogènes singularisés par des comportements en inadéquation avec les règles de la vie sociale et familiale. Confrontée à l’émergence de tels troubles, la famille se doit de tout mettre en œuvre pour découvrir rapidement l’origine du mal de manière à rétablir l’ordre social et familial perturbé et à protéger la parentèle. Si l’absence d’amélioration des symptômes après les nombreuses tentatives thérapeutiques corrobore l’origine surnaturelle des troubles, une telle présomption demande à être confirmée de manière à conforter le bon choix du séjour au sanctuaire et à espérer une possible guérison. Cette confirmation est rendue possible par l’orchestration quotidienne de rituels d’exorcisme usant de sévices corporels et d’injonctions dont l’objectif est de conditionner le patient jusqu’à ce qu’il manifeste les signes de possession. Selon la nature des troubles, des patients finissent par répondre au désir de leurs proches en adoptant les gestuelles de possession calquées sur les prouesses des possédés qui les entourent. Dans tous les cas, il s’agit de personnes blessées et traumatisées par un environnement familial et/ou social violent et assujettissant. Et cette première expérience de la possession marque le commencement d’une longue série de manifestations de possession qui tendent à devenir de plus en plus fréquentes et violentes. Même si ces personnes se plaignent des douleurs engendrées par leurs gesticulations et les meurtrissures qu’elles s’infligent, elles considèrent que leurs possessions les soulagent. Le bienfait ainsi ressenti favorise leur adhésion à l’étiologie sorcière prédite par leurs proches.
Doctorat d’Anthropologie de l’EHESS Les rondes de saint Antoine
Cette recherche concerne l’étude d’un sanctuaire catholique fréquenté par des personnes affectées de troubles psychiques interprétés comme résultant d’un acte maléfique ou d’une intervention surnaturelle.
Les thèmes abordés sont:
- L’indigénisation des pratiques religieuses :
Cette étude, déjà au cœur des deux précédents travaux, est complétée par l’observation des pratiques et des rites spécifiques à cet endroit. La singularité des pratiques religieuses est due à la figure du saint qui siège dans ce sanctuaire. Saint Antoine détient la fonction de ‘divinité de famille et de caste’, de ‘divinité de village’ et aussi celles de thaumaturge et d’exorciste.
- Pluralisme médical et psychiatrie :
La médecine occidentale et le système asilaire ont été implantés en Inde par le biais de la colonisation. Leur recevabilité auprès des populations a été très mitigée du fait de craintes engendrées par des pratiques très différentes de celles utilisées par les médecines indiennes savantes et populaires. Malgré ce, le recours en première instance à la psychiatrie apparaît dans plus de la moitié des trajets thérapeutiques des patients rencontrés à Puliyampatti, la thérapie populaire ou religieuse n’étant choisie que par la suite. Quant aux médecines indiennes savantes, elles sont peu sollicitées pour soigner les troubles psychiques, alors même qu’elles possèdent une thérapeutique et une nosographie très élaborée en la matière.
- Les récits de vie et la genèse des troubles
Les récits de vie collectés auprès des patients à Puliyampatti éclairent sur les conceptions des troubles psychiques. Ils font généralement référence au contexte social et aux évènements au sein desquels les troubles sont apparus. Cela invite à s’intéresser aux obstacles auxquelles les individus, notamment les femmes, se sont confrontés durant leur vie sociale : difficulté à respecter les alliances préférentielles qui entraîne des ruptures familiales, violences conjugales physiques et morales, pressions pour obtenir une meilleure dot, une descendance mâle, etc.
- Rituels d’exorcisme et possession
L’observation des rapports entre les patients et leur famille durant les rituels d’exorcisme montre que les premiers signes de possession par des entités malveillantes ne sont pas spontanés mais induits par la pression et les sévices exercés sur les patients. Les patients répondent à cette incitation selon leur pathologie, les personnes déprimées, ayant vécu de nombreux traumatismes, étant plus disposées. Pour ces patients, les manifestations de possession deviennent un exutoire pour évacuer des tensions trop oppressantes, une protection pour échapper à la vie sociale génératrice des troubles, une mise en scène pour attirer les regards, un pouvoir pour inciter la crainte et le respect de l’entourage. Ainsi, définir les intérêts de la possession permet de reconnaître la singularité de la thérapie religieuse par rapport aux systèmes de soin disponibles en Inde.
Pour en savoir plus, consultez : Les rondes de saint Antoine. Culte, affliction et possession en Inde du Sud. Paris, Aux Lieux d’être, ‘Sous prétexte de médecines’.
http://amades.revues.org/396 Mot(s) clés libre(s) : religion, thérapie, divinité, Inde Sud, Puliyampatti, maléfice, Tamoul, sorcellerie, possession, rituel thérapeutique, culte, film ethnographique, maladie mentale, vidéo, Pey
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« Working with Nature » – Sami reindeer herders and biodiversity in the boreal forest (2016)
/ 09-01-2016
/ Canal-u.fr
ROTURIER Samuel
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Produced
for the ILK dialogue workshop (11-13 January 2016, UNESCO Headquarters, Paris)
organized within the framework of the Intergovernmental Platform on
Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES), this film presents extracts from
interviews with three reindeer herders from the Sami community of Sirges in
Jokkmokk, Sweden. The herders attest to the importance of biological diversity
for their herding livelihood and their dependence on the health of the boreal
forest ecosystem. They describe the practices that threaten herding along with
the remaining stands of old forest, and their conflicts notably with industrial
forestry. Expressed in other terms, they analyze the ecosystem services
provided by the biodiversity of their subarctic forest milieu, and confirm that
any threat to the biodiversity upon which they and their herds depend, is a
threat to their way of life. Mot(s) clés libre(s) : animal, Sweden, reindeer husbandry, ice, boreal forest, industrial forestry, subarctic forest, Europe, Jokkmokk, ethnographic film, breeding, interview, video, biodiversity, ecosystem services, climate change, Sami, indigenous and local knowledge, reindeer, Lapland,
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The Science of Snow, Nautijaur, Lapland , 12 November 2010
/ 12-11-2010
/ Canal-u.fr
ROTURIER Samuel
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Swedish version with english subtitles :
In
Sápmi, a vast region of northern Europe also referred to as Lapland, Sami
reindeer herders are experts about snow. To reach the ground lichen on which
they feed in winter, reindeer need to dig through a snowpack whose properties
constantly change throughout the winter period. For this reason, the Sami have
developed a ‘snow science’ that not only encompasses, as linguists have often
exclaimed, an exceptional diversity of terms to name and classify snow. They
have also cultivated an intimate understanding of physico-chemical processes
affecting the snowpack. In this film, a Sami herder digs a hole in the snow to
analyze and describe how thermal exchanges have transformed the properties of
the snow since the beginning of the season. He explains how an ice layer, which
formed over the ground surface, disappeared subsequent to a period of warming
to once more render the lichen accessible to grazing reindeer.
Swedish version with french subtitles :
Science de la neige, Nautijaur, Laponie suédoise, 12 novembre 2010
http://www.canal-u.tv/video/smm/science_de_la_neige_nautijaur_laponie_suedoise_12_novembre_2010.21374
Version suédoise :
Snöns vetenskap, (version suédoise de "Science de la neige, Nautijaur, Laponie suédoise, 12 novembre 2010")
http://www.canal-u.tv/video/smm/snons_vetenskap_version_suedoise_de_science_de_la_neige_nautijaur_laponie_suedoise_12_novembre_2010.21543 Mot(s) clés libre(s) : animal, Lapland, ethnographic film, Europe, Sami, breeding, ice, feeding, reindeer, pasture, indigenous and local knowledge, lichen, snow, ecology, climate change, video, film ethnographique, vidéo, Sweden
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Science de la neige, Nautijaur, Laponie suédoise, 12 novembre 2010
/ 12-11-2010
/ Canal-u.fr
ROTURIER Samuel
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Version suèdoise, sous-titrée en français :
Dans le Sápmi, vaste région du nord de l’Europe encore appelée Laponie, les Samis
éleveurs de rennes sont des experts de la neige. Pour atteindre le lichen dont
ils se nourrissent, les rennes doivent creuser le manteau neigeux, dont les
propriétés n’ont cesse de se transformer tout au long de l’hiver. La science de
la neige samie ne se limite pas à l’immense diversité des mots qu’ils utilisent
pour nommer et classifier la neige qui a été soulignée maintes fois par les
linguistes, elle montre également une compréhension intime des processus
physico-chimiques qui sont à l’œuvre. Dans ce film un éleveur décrit les
échanges thermiques dans le manteau neigeux depuis le début de la saison. En
creusant un trou, il explique pourquoi la couche de glace formée sur le sol à
la suite d’un redoux a disparu, rendant à nouveau le lichen accessible pour les
rennes.
Version suédoise, sous titrée en anglais :
Science de la neige, Nautijaur, Laponie suédoise, 12 novembre 2010
http://www.canal-u.tv/video/smm/the_science_of_snow_nautijaur_lapland_12_november_2010.21384
Version suédoise :
Snöns vetenskap, (version suédoise de "Science de la neige, Nautijaur, Laponie suédoise, 12 novembre 2010")
http://www.canal-u.tv/video/smm/snons_vetenskap_version_suedoise_de_science_de_la_neige_nautijaur_laponie_suedoise_12_novembre_2010.21543 Mot(s) clés libre(s) : glace, savoirs traditionnels écologiques, renne, lichen, processus physico-chimiques, échanges thermiques, Sami, Laponie, Suède, pâturage, film ethnographique, tradition, plante, neige, écologie, changement climatique, alimentation, animal, élevage, vidéo, Europe
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