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Projet Jean Rouch ? J3.5 :Débat (version française)
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 18-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HOLTEDAHL Lisbet, ALVES COSTA Catarina, DIABATE Idrissa, RIAL Carmen
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LE PROJET JEAN ROUCH ? : VERS UNE CONNAISSANCE HORS TEXTE, CROISER LES REGARDS, PARTAGER LES INTERROGATIONS. 14 – 20 novembre 2009 Évènement organisé par le Comité du film ethnographique en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du cinéma - Archives françaises du film et le Centre national de la recherche scientifique.Mercredi 18 novembre : Une anthropologie nouvelle, une anthropologie du vivantDébat (17h30-19h) - Modérateur/discutant : Lisbet Holtedahl (Danemark), professeur, visual cultural studies, Université de Tromsø, anthropologue, cinéaste. - Participants : Catarina Alves Costa (Portugal), professeur en anthropologie visuelle, Faculté des Sciences sociales, Nouvelle université, Lisbonne, anthropologue, cinéaste. Idrissa Diabaté (Côte d'Ivoire), enseignant à l'Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (INSAAC), chercheur associé, Université d'Abidjan, cinéaste. Carmen Rial (Brésil), anthropologue, professeur, laboratoire d’anthropologie visuelle (NAVI), Université Fédérale de Santa Catarina (Brésil). Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, anthropologie audio-visuelle, anthropologie du vivant, anthropologie hors-texte, anthropologie nouvelle, cinéma, ethnofiction, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch
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Projet Jean Rouch ? J4.3 : Communications 1 (version française)
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 19-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, GRAFF Séverine, BOUCHARD Vincent, VON KASSEL SIAMBANI Elena
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LE PROJET JEAN ROUCH ? : VERS UNE CONNAISSANCE HORS TEXTE, CROISER LES REGARDS, PARTAGER LES INTERROGATIONS. 14 – 20 novembre 2009 Évènement organisé par le Comité du film ethnographique en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du cinéma - Archives françaises du film et le Centre national de la recherche scientifique.Jeudi 19 novembre : CInéma direct et construction du réelCommunications (11h45-13h)Modérateur/discutant :Paul Henley (Royaume-Uni), professeur, directeur du Granada Centre for Visual Anthropology, Université de Manchester, anthropologue, cinéaste. Intervenants :Séverine Graff (Suisse), doctorante, section d’histoire et esthétique du cinéma, Université de LausanneTechniques légères et cinéastes du direct : un cas de « Rouchéole » ?Vincent Bouchard (Canada), post-doctorant, histoire du cinéma, Université du Québec, MontréalCinéma direct et dispositifs légers et synchrones, comparaison Rouch/ONFElena Von Kassel Siambani (Royaume-Uni), chargée de cours, études cinématographiques, Université de Paris IIIAnthropology at Home » dans Chronique d’un été et We Are the Lambeth Boys Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, anthropologie audio-visuelle, anthropologie hors-texte, anthropologie visuelle, cinéma, cinéma direct, construction du réel, ethnofiction, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch
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/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 19-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, GRAFF Séverine, BOUCHARD Vincent, VON KASSEL SIAMBANI Elena
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Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, anthropologie audio-visuelle, anthropologie hors-texte, anthropologie visuelle, cinéma, cinéma direct, construction du réel, ethnofiction, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch
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Projet Jean Rouch ? J1.3 : Communications 1 (version française)
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 16-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, Dan-Inna Chaïbou, GALLOIS Alice
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LE PROJET JEAN ROUCH ? : VERS UNE CONNAISSANCE HORS TEXTE, CROISER LES REGARDS, PARTAGER LES INTERROGATIONS. 14 – 20 novembre 2009Évènement organisé par le Comité du film ethnographique en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du cinéma - Archives françaises du film et le Centre national de la recherche scientifique.Lundi 16 novembre : Épreuve coloniale et ethnologie du contemporain Communications (11h45-13h) Modérateur/discutant : Paul Henley (Royaume-Uni), professeur, directeur du Granada Centre for Visual Anthropology, Université de Manchester, anthropologue, cinéaste Intervenants : Chaïbou Dan Ina (Niger), maître-assistant, département lettres modernes, Université de Niamey Naissance et dramaturgie du Hauka dans le contexte de la colonisation au Niger Alice Gallois (France), doctorante, laboratoire Framespa, CNRS - Université de Toulouse-le Mirail, historienne Jean Rouch et le développement de la recherche scientifique nigérienne (1960-1977) Mot(s) clés libre(s) : anthropologie audio-visuelle, colonisation, culte Hauka, danses de possession, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch, Maîtres fous, Niger, pratiques rituelles, recherche africaniste
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/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 16-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, Dan-Inna Chaïbou, GALLOIS Alice
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Mot(s) clés libre(s) : anthropologie audio-visuelle, colonisation, culte Hauka, danses de possession, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch, Maîtres fous, Niger, pratiques rituelles, recherche africaniste
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Naissances, gestes, objets et rituels. Côte d'Ivoire, 1991.
Soins au nouveau-né chez les Gouros : le massage
/ 08-01-1991
/ Canal-u.fr
HAXAIRE Claudie
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Montage vidéo réalisé pour l’exposition « Naissances : objets, paroles et rituels » du Musée de l’homme 2005-2006Dès la naissance et jusque vers trois mois, tous les nouveaux-nés gouro subissent matin et soir des séances de massages vigoureux pratiqués avec un chiffon imbibé d'une décoction médicamenteuse. On leur applique ensuite divers remèdes sur la peau. Les massages sont absolument indispensables et peuvent être donnés seuls. Les remèdes varient. Après avoir montré un soin entier, nous nous attarderons sur une séquence de massage sans médicaments puis nous étudierons la préparation de remèdes. Les massages assouplissent et fortifient le corps de l'enfant. Les remèdes préviennent les maladies qui le font maigrir, au nombre de celles-ci on craint surtout les diarrhées suivies de déshydratation.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, film ethnographique, petite enfance, bain, remède, décoction, soins quotidiens, etnopharmacologie, eau, Côte d'Ivoire, massage, plante, protection, prévention, maladie, médicament, nouveau-né, vidéo, préparation, gouro
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La physique au service de la biologie
/ Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
/ 15-01-2016
/ Canal-u.fr
GRAUBY-HEYWANG Christine
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Christine Grauby-Heywang étudie les membranes cellulaires.
Ces membranes sont de véritables barrières qui séparent intérieur et extérieur
des cellules et sont constituées en grande partie d’une bicouche lipidique.
Pour les étudier, Christine Grauby-Heywang travaille sur des modèles
simplifiées de membranes lipidiques, qu’elle crée en monocouche à la surface de l’eau. A partir
des différents paramètres obtenus (courbe isotherme de compression, images réalisées
par microscopie de force atomique), elle
peut alors étudier les comportements de certains lipides et les modifications
induites par des nanoparticules, des médicaments, des protéines…
Christine Grauby-Heywang est Maitre de Conférences à l'Université de Bordeaux et développe ses recherches dans l'équipe Biophysique et Nanosystèmes (BIOPHYNA) du Laboratoire Ondes et Matière d'Aquitaine
Site du LOMA
Ce
document a été réalisé dans la cadre de « Physique des objets du quotidien », un MOOC coordonné par Ulysse Delabre, Maître de Conférences
en physique à l'Université de Bordeaux, et développé par la Mission d’Appui à
la Pédagogie et à l’Innovation (MAPI) de l'Université de Bordeaux Mot(s) clés libre(s) : biophysique, membranes cellulaires, film lipidique monocouche
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Séminaire Image et vérité. 3. Image et mémoire. La reconstruction de la vérité par l'image : ouverture de la journée / Pascale Peyraga, Marion Gautreau
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 07-04-2014
/ Canal-u.fr
GAUTREAU Marion, PEYRAGA Pascale
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Séminaire Image et vérité. 3. Image et mémoire. La reconstruction de la vérité par l'image : ouverture de la journée / Pascale Peyraga, Marion Gautreau. Séminaire organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) et le Réseau interdisciplinaire sur les vérités de l'image hispanique contemporaines (RIVIC). Université Toulouse II-Le Mirail, 7 avril 2014.Tanto la dictadura franquista como las dictaduras latinoamericanas de los años 1960 a 1980 dieron lugar a una abundante
producción fílmica y fotográfica -documental y de ficción- que vuelven sobre estos periodos traumáticos desde diferentes puntos de vista. Comienzan a realizarse pe- lículas en los años 1980, todavía bajo la Ley de amnistía española (15 de octubre de 1977) o las Leyes de impunidad argentinas (finales de los años 1980) y siguen saliendo en pantalla hasta hoy en día, en un clima totalmente distinto. En efecto, la Ley de Memoria histórica del 31 de octubre de 2007 en
España o la declaración de inconstitucionalidad por la Corte Suprema de Argentina de los « indultos de Menem » en 2010 abre vías nuevas a la representación fílmica de estos episodios de la historia reciente. La idea de este seminario es observar cómo se reconstruye la memoria
histórica de las dictaduras a través de las imá- genes y el diálogo que entretiene estas producciones artísticas con una real o supuesta « verdad histórica ». Considerando cada una de estas obras como un « lugar de memoria », a la manera de Pierre Nora, sería interesante analizar los recursos utilizados por los artistas para ofrecer su propia memoria
de los gobiernos militares. En documentales como La maleta mexicana (Trisha Ziff, 2011, México/España/EEUU) o Los caminos de los memoria (José Luis Peñafuerte, 2009, España) se insiste en la problemática de las exhumaciones y del dilema verdad/olvido, mientras que en películas como Infancia clandestina (Benjamín Ávila, 2012, Argentina) o O ano en que meus pais saíram de férias (Cao Hamburger, 2006, Brasil) se intenta dar a ver la vida cotidiana de los niños que vivieron en tiempos de dictadura. Por otra parte, no podemos sino pensar en las producciones fotográficas de los últimos años, que no se refieren tanto a la revelación del pasado histórico (en las dictaduras o en tiempos de guerra) como a la comprobación de la ausencia de imágenes o una verdad para siempre velada (La misma Imagen a través de los días Socius II, Adrián Alemán). A través del tiempo y de la variedad de temas desarrollados en estos medios icónicos se va reconstruyendo poco a poco la memoria de las dictaduras. Nuestro propósito es confrontar los puntos de vista expuestos y los recursos iconográficos utilizados para defenderlos, con el fin de delinear los contornos de estas memorias española y latinoamericanas. Mot(s) clés libre(s) : conscience historique, cinéma et histoire, Mexique (20e siècle), Basilio Martín Patiño (1930-....), cinéma espagnol, Jorge Semprún (1923-2011), Espagne (20e siècle), film documentaire, mémoire collective, franquisme
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3 - Master Classe Jean GAUMY
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 23-11-2013
/ Canal-u.fr
GAUMY jean, bergala alain
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Master classe Jean Gaumy, enregistré le 23 novembre 2013 à l'EHESS.
Organisé par le Comité du Film Ethnographique.
Rencontre avec Jean Gaumy, cinéaste et photographe de l’agence Magnum,
animée par le critique et cinéaste Alain Bergala.
1ère partie: Autour du film "La Boucane" (1984)
2ème partie: Autour des films "Jean-Jacques" (1987) et "Marcel, Prêtre" (1994)
3ème partie : Autour du film "Sous-marin" (2006)
« J’ai commencé à m’intéresser aux films ethnographiques très naturellement. Ce que j’y découvrais était un peu ce que, photographe, je faisais très instinctivement, par approximations successives. Être proche des gens, me frotter à eux, les mettre en image, découvrir à travers eux d’autres façons d’envisager le monde, me remettre en question. » (Jean Gaumy)
« Jean Gaumy est un homme discret et « dense ». C’est ce mot bizarre qui le définit le mieux : une densité de présence, de regard, d’attention à l’autre, de parole aussi, d’inquiétude toujours. »
« Les hommes sont toujours dans son viseur une espèce qu’il regarde avec étonnement et compassion fraternelle. »
« Il y a une chose dont il parle peu, sans doute par pudeur. Mais quand il le fait, d’un coup tout s’éclaire. C’est l’origine dans l’enfance de son désir et de ses tropismes d’homme d’image. Cette part d’enfance qu’il y a dans ses photos et ses films est soigneusement protégée derrière des sujets graves, et vient contre toute attente du cinéma. Il fait partie de ces cinéastes et photographes qui savent que l’on ne peut filmer et photographier le réel qu’à partir de l’imaginaire qui nous constitue si l’on veut que l’image, aussi documentaire soit-elle, ne relève pas de la seule représentation du visible. Les images fortes du réel emportent toujours une part secrète qui vient nous parler en sourdine, sous la surface des choses captées, de ce qui constitue le noyau imaginaire fondamental de celui qui en est le capteur/auteur. »
« Dans son enfance, comme pour d’autres créateurs de sa génération – celle de l’après-guerre et de la cinéphilie historique –, c’est le cinéma qui a révélé Jean Gaumy à lui-même et lui a désigné les voies de l’image pour tenter de résoudre l’énigme du monde et de sa propre présence à ce monde. » (…) « L’univers des films qu’il a croisés dans son enfance relève d’un bric-à-brac hétéroclite idéal pour se constituer un imaginaire fort, sauvage et personnel, ne ressemblant à aucun autre, résistant à toute catégorisation déjà faite, à tout lissage culturel, de quoi tenir une vie entière. »
« Sa rencontre avec le cinéma commence par des images fixes vues dans l’isolement grâce à la lanterne magique Pathé Webo de ses parents : des photogrammes du Napoléon de Gance (à qui la grandiloquence ne faisait pas peur), Nanouk l’esquimau et L’Homme d’Aran. Le film décisif de son enfance c’est La Grande Aventure, de Sucksdorff, vu de multiples fois vers l’âge de dix ans, une histoire d’hommes et de loutres – donc de rencontre des espèces déjà – dans la nature enneigée du Grand Nord. A la même époque l’impressionneront (au sens quasiment pelliculaire du terme) les films de science-fiction (La Marque, Les Soucoupes volantes attaquent, La Guerre des mondes), les films de sous-marins, (Cuirassé Potemkine, Vingt mille lieues sous les mers), mais aussi Golgotha de Duvivier et Marcellino pane e vino. Cette liste suffit à regarder autrement les images créées par Jean Gaumy, car tous les films en question y font souvent sans crier gare un retour imprévu, en filigrane, en contrebande du réel rencontré.
On touche ici à l’un des plus beaux mystères de la création : comment une esthétique cohérente et personnelle parvient-elle à se constituer à partir d’un stock d’images initiales aussi hétéroclites qu’indélébiles ? C’est que l’enfance avale tout et digère tout, sans trier – son seul critère est ce qui lui fait signe – et l’homme qui arpentera ensuite le monde avec sa caméra n’aura rien à renier de ce précieux capital initial, et surtout pas ses contradictions qui sont à la source même de la constitution de son style unique. »
Alain Bergala
(Texte composé d’extraits remaniés de la préface du livre Jean Gaumy publié aux éditions Actes Sud, collection Photo poche, 2010)
Jean Gaumy est l’une des figures majeures de la photographie française. Après des études de lettres, il fait ses premières armes professionnelles en tant que rédacteur photographe pour un quotidien rouennais et rejoint, à la demande de Raymond Depardon, l’agence Gamma en 1973. Il est remarqué aux Rencontres d’Arles de 1976 par Marc Riboud et Bruno Barbey, et entre à l’agence Magnum en 1977. Durant ces années, il couvre l’actualité internationale, mais s’investit également dans de longs projets personnels. Citons à ce propos son document consacré à la vie d’un hôpital (1975-1976) et celui sur les prisons françaises, considéré comme le premier essai photographique jamais réalisé sur ce sujet à l’époque (1976-1979). Son travail est régulièrement publié par des quotidiens et des revues en France et à l’étranger. Jean Gaumy reçoit par deux fois le prestigieux Prix Nadar en 2002 et en 2010. Parmi ses publications, on citera : L’Hôpital (1976) ; Les Incarcérés(1983) ; Portraits en altitude (1994) ; Le Pont de Normandie (1994) ; Le Livre des tempêtes (2001) ; Pleine mer (2001) ; D’après Nature (2010) ; Jean Gaumy, collection Photo Poche (2010).
Il est aussi réalisateur. Influencé par le cinéma de Jean Rouch, il tourne plusieurs films tous diffusés par les télévisions françaises et européennes, dont La Boucane (1985), primé au 3e Bilan du film ethnographique et nominé au César du meilleur documentaire en 1986. Sa série documentaire Sous-marin (2006), lui vaut deux ans plus tard le titre de « Peintre officiel de la Marine ».
Filmographie :
La Boucane (1984) : Prix Kodak premier film, 3e Bilan du film ethnographique de 1984 ; Grand prix du jury, Festival du film de Belfort de 1984 ; Nominé aux Césars, catégorie court-métrage documentaire, en 1986
Jean-Jacques (1987), Prix du film documentaire de Belfort en 1987
Marcel, Prêtre (1994)
Sous-marin (2006).
Jean Gaumy : http://www.magnumphotos.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=MAGO31_10_VForm&ERID=24KL53ZFL3
Alain Bergala essayiste, critique, enseignant de cinéma, réalisateur, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, est l’auteur nombreux ouvrages de référence dont Monika de Ingmar Bergman ou L’Hypothèse cinéma. Il est connu pour être un spécialiste de l’œuvre de Jean-Luc Godard (Nul mieux que Godard ; Godard par Godard ; Godard au travail). En 2000, il est sollicité par Jack Lang pour mettre en place un projet d’éducation au cinéma à l’école. Aujourd’hui enseignant à la Femis, Alain Bergala est aussi commissaire d’expositions (Correspondances : Kiarostami Erice, centre Pompidou 2007 ; Brune/Blonde, Cinémathèque française 2010,Pasolini Roma, Cinémathèque française 2013). Mot(s) clés libre(s) : films ethnographiques, cinéma documentaire
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2 - Master Classe Jean GAUMY
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 23-11-2013
/ Canal-u.fr
GAUMY jean, BERGALA Alain
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Master classe Jean Gaumy, enregistré le 23 novembre 2013 à l'EHESS.
Organisé par le Comité du Film Ethnographique.
Rencontre avec Jean Gaumy, cinéaste et photographe de l’agence Magnum,
animée par le critique et cinéaste Alain Bergala.
1ère partie: Autour du film "La Boucane" (1984)
2ème partie: Autour des films "Jean-Jacques" (1987) et "Marcel, Prêtre" (1994)
3ème partie : Autour du film "Sous-marin" (2006)
« J’ai commencé à m’intéresser aux films ethnographiques très naturellement. Ce que j’y découvrais était un peu ce que, photographe, je faisais très instinctivement, par approximations successives. Être proche des gens, me frotter à eux, les mettre en image, découvrir à travers eux d’autres façons d’envisager le monde, me remettre en question. » (Jean Gaumy)
« Jean Gaumy est un homme discret et « dense ». C’est ce mot bizarre qui le définit le mieux : une densité de présence, de regard, d’attention à l’autre, de parole aussi, d’inquiétude toujours. »
« Les hommes sont toujours dans son viseur une espèce qu’il regarde avec étonnement et compassion fraternelle. »
« Il y a une chose dont il parle peu, sans doute par pudeur. Mais quand il le fait, d’un coup tout s’éclaire. C’est l’origine dans l’enfance de son désir et de ses tropismes d’homme d’image. Cette part d’enfance qu’il y a dans ses photos et ses films est soigneusement protégée derrière des sujets graves, et vient contre toute attente du cinéma. Il fait partie de ces cinéastes et photographes qui savent que l’on ne peut filmer et photographier le réel qu’à partir de l’imaginaire qui nous constitue si l’on veut que l’image, aussi documentaire soit-elle, ne relève pas de la seule représentation du visible. Les images fortes du réel emportent toujours une part secrète qui vient nous parler en sourdine, sous la surface des choses captées, de ce qui constitue le noyau imaginaire fondamental de celui qui en est le capteur/auteur. »
« Dans son enfance, comme pour d’autres créateurs de sa génération – celle de l’après-guerre et de la cinéphilie historique –, c’est le cinéma qui a révélé Jean Gaumy à lui-même et lui a désigné les voies de l’image pour tenter de résoudre l’énigme du monde et de sa propre présence à ce monde. » (…) « L’univers des films qu’il a croisés dans son enfance relève d’un bric-à-brac hétéroclite idéal pour se constituer un imaginaire fort, sauvage et personnel, ne ressemblant à aucun autre, résistant à toute catégorisation déjà faite, à tout lissage culturel, de quoi tenir une vie entière. »
« Sa rencontre avec le cinéma commence par des images fixes vues dans l’isolement grâce à la lanterne magique Pathé Webo de ses parents : des photogrammes du Napoléon de Gance (à qui la grandiloquence ne faisait pas peur), Nanouk l’esquimau et L’Homme d’Aran. Le film décisif de son enfance c’est La Grande Aventure, de Sucksdorff, vu de multiples fois vers l’âge de dix ans, une histoire d’hommes et de loutres – donc de rencontre des espèces déjà – dans la nature enneigée du Grand Nord. A la même époque l’impressionneront (au sens quasiment pelliculaire du terme) les films de science-fiction (La Marque, Les Soucoupes volantes attaquent, La Guerre des mondes), les films de sous-marins, (Cuirassé Potemkine, Vingt mille lieues sous les mers), mais aussi Golgotha de Duvivier et Marcellino pane e vino. Cette liste suffit à regarder autrement les images créées par Jean Gaumy, car tous les films en question y font souvent sans crier gare un retour imprévu, en filigrane, en contrebande du réel rencontré.
On touche ici à l’un des plus beaux mystères de la création : comment une esthétique cohérente et personnelle parvient-elle à se constituer à partir d’un stock d’images initiales aussi hétéroclites qu’indélébiles ? C’est que l’enfance avale tout et digère tout, sans trier – son seul critère est ce qui lui fait signe – et l’homme qui arpentera ensuite le monde avec sa caméra n’aura rien à renier de ce précieux capital initial, et surtout pas ses contradictions qui sont à la source même de la constitution de son style unique. »
Alain Bergala
(Texte composé d’extraits remaniés de la préface du livre Jean Gaumy publié aux éditions Actes Sud, collection Photo poche, 2010)
Jean Gaumy est l’une des figures majeures de la photographie française. Après des études de lettres, il fait ses premières armes professionnelles en tant que rédacteur photographe pour un quotidien rouennais et rejoint, à la demande de Raymond Depardon, l’agence Gamma en 1973. Il est remarqué aux Rencontres d’Arles de 1976 par Marc Riboud et Bruno Barbey, et entre à l’agence Magnum en 1977. Durant ces années, il couvre l’actualité internationale, mais s’investit également dans de longs projets personnels. Citons à ce propos son document consacré à la vie d’un hôpital (1975-1976) et celui sur les prisons françaises, considéré comme le premier essai photographique jamais réalisé sur ce sujet à l’époque (1976-1979). Son travail est régulièrement publié par des quotidiens et des revues en France et à l’étranger. Jean Gaumy reçoit par deux fois le prestigieux Prix Nadar en 2002 et en 2010. Parmi ses publications, on citera : L’Hôpital (1976) ; Les Incarcérés(1983) ; Portraits en altitude (1994) ; Le Pont de Normandie (1994) ; Le Livre des tempêtes (2001) ; Pleine mer (2001) ; D’après Nature (2010) ; Jean Gaumy, collection Photo Poche (2010).
Il est aussi réalisateur. Influencé par le cinéma de Jean Rouch, il tourne plusieurs films tous diffusés par les télévisions françaises et européennes, dont La Boucane (1985), primé au 3e Bilan du film ethnographique et nominé au César du meilleur documentaire en 1986. Sa série documentaire Sous-marin (2006), lui vaut deux ans plus tard le titre de « Peintre officiel de la Marine ».
Filmographie :
La Boucane (1984) : Prix Kodak premier film, 3e Bilan du film ethnographique de 1984 ; Grand prix du jury, Festival du film de Belfort de 1984 ; Nominé aux Césars, catégorie court-métrage documentaire, en 1986
Jean-Jacques (1987), Prix du film documentaire de Belfort en 1987
Marcel, Prêtre (1994)
Sous-marin (2006).
Jean Gaumy : http://www.magnumphotos.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=MAGO31_10_VForm&ERID=24KL53ZFL3
Alain Bergala essayiste, critique, enseignant de cinéma, réalisateur, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, est l’auteur nombreux ouvrages de référence dont Monika de Ingmar Bergman ou L’Hypothèse cinéma. Il est connu pour être un spécialiste de l’œuvre de Jean-Luc Godard (Nul mieux que Godard ; Godard par Godard ; Godard au travail). En 2000, il est sollicité par Jack Lang pour mettre en place un projet d’éducation au cinéma à l’école. Aujourd’hui enseignant à la Femis, Alain Bergala est aussi commissaire d’expositions (Correspondances : Kiarostami Erice, centre Pompidou 2007 ; Brune/Blonde, Cinémathèque française 2010,Pasolini Roma, Cinémathèque française 2013). Mot(s) clés libre(s) : films ethnographiques, cinéma documentaire
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