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Le malaise des binationaux franco-algériens
/ Abdul Bassir HAMID
/ Canal-u.fr
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Nous souhaitons à travers cette interview concise démontrer que le malaise apparent des binationaux franco-algériens est d'origines multidimensionnelles et variées caractérisé par le lourd contentieux et le passé douleureux entre l'Algérie et la France. A ce propos s'ajoutent bien évidemment les questions largement discutées que sont les problèmes sociaux et culturels.Dans cette interview, nous avons mis en avant quelques réponses de Leila (une binationale franco-algérienne) que nous estimons être révélatrices, commentées par la suite par une chercheuse spécialiste du métissage et de la colonisation, Madame Dominique Rolland. Mot(s) clés libre(s) : immigration, métissage, interculturel, binational, Franco-algériens
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Le "travail du rire" : la figure de Franco dans le cinéma post-franquiste
/ Marie Dessaillen
/ 05-06-2016
/ Canal-u.fr
Berthier Nancy
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À travers l’examen d’une série de films sortis en Espagne après la mort de Franco, cette conférence s’attache à analyser la manière dont le cinéma espagnol a très tôt ressenti la nécessité de porter un regard critique sur la figure de Francisco Franco par un traitement subversif de son image, telle qu’elle s’était cristallisée durant la dictature (1939-1975). Nancy Berthier, professeur à l'Université Paris-Sorbonne (chaire Arts visuels du monde hispanique) étudie ici les mécanismes de ce qui, moyennant un véritable « travail du rire », s’apparente à une salutaire forme de déboulonnage de statue. Mot(s) clés libre(s) : cinéma espagnol, Franco, satire politique, comédie, morbida
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La table du Tsar [19ème s.]
/ Serge STEYER, Université Paul Verlaine - Metz (UPV-M), Les Films de l'Observatoire
/ 30-06-1999
/ Canal-U - OAI Archive
STEYER Serge
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Ce film présente “Flore de Lorraine”, table énigmatique à la marqueterie représentant un paysage allégorique de la Lorraine, commandée en automne 1893 à Emile Gallé et offerte au Tsar Alexandre III à l’occasion de la signature de l’alliance franco-russe.La table du Tsar raconte, en compagnie de conservateurs et restaurateurs du musée de l’Ermitage, d’historiens lorrains, de botanistes et biographes de Gallé, l’histoire de cet exceptionnel objet d’art conçu et fabriqué dans l’urgence par le célèbre artiste de l’Art Nouveau, ses collaborateurs et artisans, en seulement trois semaines. Mot(s) clés libre(s) : 1891, 1893, Alexandre III, Allemagne, alliance franco-russe, alliance germano-austro-italienne, annexion allemande, Art Nouveau, botanique, ébénisterie d’art, Ecole de Nancy, Emile Gallé, esthétique, flore, France, Guillaume II, histoire de l’art, image d
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076-L'Algérie en France : histoire, mémoire et transmission
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Seloua Luste Boulbina (Collège international de philosophie)Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Les débats, polémiques et autres discussions actuelles montrent moins l’importance des mémoires - et de ce que l’on nomme « groupes de mémoire » sur le modèle des « groupes de parole » - que la force de la transmission. Celle-ci repose largement sur un impensé commun, notamment politique quand celle-là se fonde sur l’illusion du souvenir : l’illusion que, du passé, on se souvient. Autrement dit, la mémoire serait davantage affaire de discours - en parler ou pas ? - que de langage - comment en parler ? Les représentations, qu’elles soient visuelles, qu’elles soient langagières, qu’elles soient savantes, se transmettent à l’insu de ceux qui les transmettent. Il suffit, pour cela, de « répéter ». C’est l’impensé des représentations qui accueille les « mémoires ». On l’oublie trop souvent. Le républicanisme a sa part de naïveté, c’est-à-dire d’ignorance, y compris quand il se place du côté du colonisé ou, plus généralement, de ce que l’école indienne appelle depuis vingt ans le subalterne. Il a sa part de responsabilité quand, du subalterne, il ne veut, c’est-à-dire il ne peut, rien entendre.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Colloque pour une histoire critique et citoyenne, L'Algérie en France, le cas de l'histoire franco-algérienne
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045 - Les rapports franco-allemands à l’épreuve de la question algérienne (1955-1963)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Nassima Bougherara (Université de Grenoble 3)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)France, guerre d'algérie et enjeux internationaux : session thématique (prés. Raphaëlle Branche)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Cette recherche spécifique s’élabore au croisement de plusieurs perspectives historiques et couvre la période des accords de Paris (1955) au traité de l’Élysée (1963). La politique de soutien pratiquée en Allemagne fédérale à l’égard de la Fédération de France du Front de libération nationale, de 1956 à 1962, et les implications qu’elle provoque sur l’évolution des rapports franco-allemands sont donc étudiées dans le contexte de la guerre froide, de la décolonisation et de la construction de l’Europe.L’énoncé des sujets abordés dans cette étude contingente la réflexion sur le terrain de l’histoire politique qui privilégie la démarche discursive et narrative et s’efforce de révéler la trame complexe qui sous-tend les rapports de pouvoir et les conflits d’intérêts qui opposent des stratégies institutionnelles à des logiques de groupes de pressions. Soucieuse d’éviter de faire double emploi avec les études déjà effectuées, animée par le souci d’appréhender - au-delà du miroir - d’autres questions plus complexes dont certains documents étaient porteurs d’indices, j’ai délibérément privilégié l’exploitation des archives diplomatiques réservées. Incomplets et encombrants, ces documents trahissent par leur présence d’autres vides à combler et posent la question de leur emploi et de leur réajustement pour rendre possible une narration du réel. L’enregistrement et l’édition des documents imprimés offrent, par ailleurs, une version sélective et « diplomatiquement correcte » de ce qui fut. La documentation officielle renseigne alors sur le mode de fonctionnement des administrations concernées ainsi que sur leur fabrication de l’histoire. Celle « autorisée » - obtenue sous dérogation - me pose question : quelle histoire me permet-on, dans une certaine mesure, de fabriquer à mon tour et pourquoi ?En 1955, les autorités fédérales ont rétabli les relations diplomatiques avec l’URSS, elles appliquent la doctrine « Hallstein » et ne souhaitent pas prendre officiellement position en faveur d’une Algérie française car elles craignent de voir les pays non-alignés, les États africains et arabes rejoindre l’URSS et reconnaître la RDA. L’aspiration à la réunification allemande et l’inquiétude de voir les forces alliées britanniques et américaines se désengager de l’Europe occidentale, accrue par celle d’une hégémonie soviétique sur le flanc sud de l’Europe, induisent les dirigeants allemands à développer des stratégies de consolidation de la construction européenne et d’élargissement de leurs sphères d’influence dans le monde. Ils optent pour une neutralité pragmatique à l’égard des autorités françaises et de « laisser-faire » face aux actions du FLN installé sur leur territoire, au cours de l’année 1957.Les efforts de propagande et l’intense activité diplomatique du Quai d’Orsay que révèlent de nombreux documents, confirment un intérêt croissant pour la question algérienne. Ils traduisent le mécontentement grandissant et le désarroi de Paris face à l’internationalisation du conflit. Mais, le refus larvé de l’administration allemande de répondre aux injonctions françaises et la question difficile de la coopération franco-allemande en matière de défense nucléaire aggravent peu à peu le contentieux entre les deux États. Les témoignages et les documents le confirment, c’est sous couvert diplomatique et discrètement que les interventions allemandes ont lieu et que les actions sont contrôlées : c’est donc dans ce cadre que l’on s’interroge aussi sur l’enjeu que pouvait représenter une Algérie indépendante pour la RFA, sur les motivations et les perspectives des hommes politiques allemands, au tournant des années 1960, face aux réactions et aux interventions de l’État français. Quelle signification avait alors la politique allemande officielle dont la caractéristique principale semblait être celle de la réserve ? Quelles en étaient les implications ?La politique franco-algérienne, « domaine réservé » du général de Gaulle et de son entourage très proche, prend un cours décisif à partir de 1958. Ce cours est déterminé par des enjeux qui semblent échapper aux indépendantistes eux-mêmes. Ils échappent aussi aux dirigeants allemands et déterminent les rapports franco-allemands dans les secteurs de la coopération économique, mais plus particulièrement dans les domaines de la Défense et de la recherche atomique. À partir de 1959, en France, le pouvoir raisonne selon deux perspectives : celle de la menace d’une confrontation nucléaire entre deux systèmes politiques et économiques antagonistes, d’une part, et celle du processus de décolonisation et d’indépendance généralisé, d’autre part. De nouvelles orientations se dessinent en politique étrangère qui se fixent pour objectif majeur de lever les obstacles anachroniques qui font barrage au recouvrement de la puissance française : il s’agit de régler la question du conflit algérien et de mettre fin à l’hostilité séculaire franco-allemande.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), relations extérieures (allemagne), relations extérieures (france), traité franco-allemand de l'élysée (1963)
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