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Servitude volontaire et clinique de l’aliénation : coutume et mémoire / Tristan Dagron
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DAGRON Tristan
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Le "Discours de la servitude volontaire" rapporte expressément l'aliénation à un effet de « volonté », mais plus précisément à un consentement implicite qui procède de la coutume et de l'habitude. Cette contribution se propose d'examiner cette thèse à la lumière de la « clinique humaniste », c'est-à-dire en me fondant d'abord sur la psychologie du sens interne et de la mémoire à la Renaissance. Je tenterai de montrer comment les ressorts de la tyrannie dont parle La Boétie peuvent être rapprochés des mécanismes que l'on appellerait aujourd'hui addictifs et qui se distinguent très nettement des moyens traumatiques plus directs comme le dressage. En somme, on commande au peuple par la force, mais on contraint les élites (auxquelles s'adresse d'abord La Boétie) par la puissance du paradoxe.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : aliénation (philosophie), coutume (droit), droit et littérature, Étienne de la Boétie (1530-1563), habitude (philosophie), humanisme, tyrannie
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La coutume : déformation ou formation de l'homme... / Sylvia Giocanti
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GIOCANTI Sylvia
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La culture est le résultat d’un travail exercé sur la nature qui peut à la fois être compris comme dénaturation et comme formation acquise par la coutume. "Le Discours de la servitude volontaire" d’Étienne de La Boétie engage à penser cette ambiguïté. D’un côté, il présente la coutume comme la première raison de la servitude, et stigmatise cette dernière comme cause de la dénaturation ; d’un autre côté, il pose que la nature de l’homme est telle qu’il tient le pli que la coutume lui donne, ce qui remet en cause la pertinence même du concept de nature, qui n’est pas plus tôt posé dans sa normativité qu’il est supprimé dans le fait de la culture. La perplexité de La Boétie face à l’acceptation de la servitude, servitude issue du dressage par la coutume, nous invite ainsi à penser la coutume comme force de formation autant que de déformation, et trace les lignes essentielles de réflexion de Montaigne, Pascal, et Descartes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : anthropologie philosophique, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, Étienne de la Boétie (1530-1563), habitude (philosophie), humanisme de la Renaissance
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