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Visualisation des réseaux savants / Anthony Andurand, Marion Maisonobe, Laurent Jégou
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-04-2014
/ Canal-u.fr
ANDURAND Anthony, MAISONOBE Marion, JÉGOU Laurent
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Visualisation des réseaux savants / Anthony Andurand, Marion Maisonobe, Laurent Jégou, in colloque "Comprendre les mondes sociaux 2014", organisé par Le Labex Structuration des Mondes Sociaux (SMS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail. Toulouse, Centre de congrès Pierre Baudis, 7-9 avril 2014.L'activité scientifique, comme activité sociale dédiée à la production
et à la diffusion des savoirs, produit à chaque époque d'abondantes
traces documentaires, dont l'exploitation et le traitement permettent de
reconstituer autant de mondes savants, dans la pluralité de leur
organisation et de leur fonctionnement. L'analyse de ces configurations
et de leurs variations, modelées par des contextes et des logiques
spécifiques, est au coeur de la réflexion menée par les chercheurs de
l'opération "Mondes scientifiques" de SMS, élaborée à l'articulation de
plusieurs domaines des sciences sociales. Le croisement de l'analyse
des réseaux et de l'approche spatiale constitue l'un des objectifs de
cette démarche pluridisciplinaire. A l'automne 2013, la préparation
d'une publication collective pour un numéro de la revue "Histoire et informatique",
portant sur la visualisation des données en sciences sociales, à été
l'occasion de tester cette approche sur divers terrains empiriques et
dans différents contextes ou périodes, selon un parcours menant des
banquets de lettrés dans l'Empire romain au très contemporain Web of Science. En revenant sur ce travail qui a permis d'associer dans une réflexion commune historiens et géographes, l'exposé présenté lors du Conseil scientifique de SMS, conçu sous la forme d'un "retour d'expérience", permettra d'envisager les enjeux épistémologiques et méthodologiques propres à une cartographie des mondes savants. Il s'agit d'envisager, à travers la confrontation des résultats produits par cette étude, les matériaux documentaires et les données, les protocoles d'enquête et les outils que peuvent mobiliser les recherches liées au domaine émergent du science mapping. Cette présentation vise également à évaluer l'apport de ces questionnements et de ces méthodes à la compréhension des mondes savants et des logiques sociales de l'activité scientifique. Mot(s) clés libre(s) : histoire (recherche), sciences humaines et sociales (recherche), traitement graphique de l'information, visualisation de données
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De la peur à l'espérance / Jean Delumeau
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
DELUMEAU Jean, FORO Philippe
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Au fil d'un jeu de questions/réponses, Jean Delumeau, historien français, spécialiste des mentalités religieuses en Occident et, plus particulièrement du christianisme, retrace son parcours universitaire : ses recherches doctorales sur la Rome du XVIe siècle et sa rencontre avec Fernand Braudel, l'orientation de ses recherches vers la Réforme protestante et le christianisme, son professeur Jacques Monod à Marseille, ses cours sur "La peur en occident" et son séminaire au Collège de France, qui a donné lieu à la publications de plusieurs ouvrages écrits collectivement.Son dernier ouvrage "De la peur à l’espérance" réunit deux de ses livres majeurs, "La Peur en Occident" et "Guetter l’aurore : un christianisme pour demain", ainsi qu'une dizaine d'écrits pour la plupart peu connus, voire inédits. L'occasion d'envisager dans sa globalité l'œuvre et la pensée de ce grand historien.Cette conférence/débat est introduite par Philippe Foro, maître de conférences en Histoire contemporaine. Elle a été organisée par l'Université Jean-Jaurès-campus Mirail, le 9 octobre 2014. Mot(s) clés libre(s) : histoire (recherche), historiens, histoire des religions, histoire des mentalités, Jean Delumeau (1923-....)
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071 - L'historien et l'histoire officielle algérienne
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensHistoire officielle : session thématique (prés. Mohammed Harbi)par Fouad Soufi (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’objet de cette communication est d’essayer de comprendre la pratique historiographique en Algérie. Comment l’histoire du pays est-elle prise en charge à la fois par les institutions de l’État et par les groupes politiques et sociaux porteurs de mémoire ? N’y aurait-il pas comme une sorte de répartition des tâches ? Mais face à une histoire nationale, encore à définir et à faire, que peut bien signifier histoire officielle dans notre pays ? Comment s’exprime-t-elle ? Par quels canaux, en dehors de l’école, arrive-t-elle au public le plus large ? Quels en sont les acteurs et les thèmes de prédilection ? Quelle part les historiens universitaires ont-ils dans la construction d’une histoire officielle ? Les universitaires sont-ils les seuls intervenants ?L’examen critique de l’opération historique permet de mettre en évidence quatre phénomènes : 1) La période 1954-1962 fait écran. D’une part elle plonge les autres périodes de l’histoire de l’Algérie au moins dans une semi-obscurité et d’autre part, elle bloque l’horizon historien. L’histoire prend fin en 1962. 2) Le recours aux sources en général et aux archives n’est pas réglé. Tout se passe comme s’il y avait par rapport à l’archive, un double problème : un problème de définition et un problème de croyance quasi religieuse par rapport à tout document écrit, archive de première main ou compilation. La conséquence immédiate est de considérer que tout a été dit, ne reste à proposer qu’une nouvelle interprétation. Il reste à réécrire l’histoire. Faute de renouveler les questionnements, faute de nouvelles perspectives, l’archive perd son statut. 3) La mémoire de l’acteur et/ou du groupe, qui revendique le statut de dépositaire de la mémoire nationale, essaie d’imposer sa loi à l’historien. 4) Peut-on affirmer que la rupture avec l’historiographie coloniale a été consommée ?Enfin et en filigrane, la question peut être posée de savoir si nos historiens se sentent concernés par l’internationalisation de la recherche historique et/ou s’ils ont développé - comment, par qui, à partir de quels outils conceptuels ? - un style national qui prendrait appui sur leur culture - qu’il faudrait tout de même définir -, sur leurs conditions de travail - accès aux archives et publications - et de vie. Les outils de l’historien sont-ils universels ?Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, histoire, histoire (méthodologie), histoire (recherche), histoire (sources), historiens, historiographie
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Des Toulousains des Lumières face au cancer : Astruc et Bécane / Didier Foucault
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 21-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FOUCAULT Didier
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Des Toulousains des Lumières face au cancer : Astruc et Bécane / Didier Foucault. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (Université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 1 : Interrogations et incertitudes (1750-1890), 21 janvier 2011.Au milieu du siècle des Lumières, la connaissance du cancer reste profondément dépendante de la théorie humorale qui a vu le jour pendant l'Antiquité. Le corpus hippocratique a mis en évidence les différents degrés d'évolution de la maladie à laquelle s'attache l'image du crabe qui étire ses pattes dans toutes les direction et entraîne le patient vers une mort inexorable. C'est toutefois Galien qui a étroitement articulé la formation des tumeurs avec le déséquilibre des humeurs. Les praticiens arabes et ceux du moyen âge occidental sont restés fidèles à ces schémas, même si certains d'entre eux ont identifié de nouveaux types de cancers. La Renaissance et le XVIIe siècle témoignent d'un scepticisme grandissant à l'égard de la théorie galénique, mais les médecins retombent toujours sur les désordres humoraux pour expliquer l'apparition et le développement d'un cancer. Alors qu'au siècle des Lumières, le cancer suscite une attention soutenue des milieux médicaux, deux Toulousains se sont penchés sur cette maladie. Le premier, Jean Astruc (1684-1766), originaire du diocèse d'Alès et formé à Montpellier, a occupé une chaire de médecine à la faculté toulousaine de 1712 à 1716. Le reste de sa carrière le tient éloigné de la capitale du Languedoc, dont il est pourtant nommé capitoul en 1731. Il devient en effet un des médecins les plus en vue du règne de Louis XV. Pensionné par le roi et pourvu d'une chaire au Collège de France et à la faculté de Paris, il a écrit de nombreux ouvrages de médecine. Il s'intéresse au cancer dans le "Traité des tumeurs et des ulcères" (1752) et dans le "Traité des maladies des femmes" (1761-1765). Dans la lignée galénique, il place le cancer à l'intérieur du vaste ensemble des tumeurs et des ulcères. Toutefois, il appartient au groupe des médecins qui considèrent qu'un choc extérieur est de nature à faire apparaître squirrhes et cancers. Aux innovations prudentes d'Astruc s'opposent les vues les plus audacieuses de Bertrand Bécane. Né à Savignac (Gers, France) vers 1728, il exerce la chirurgie à Toulouse et enseigne à l'École royale de chirurgie de la ville de 1761 à1793. Que ce soit dans son "Abrégé des maladies qui attaquent la substance des os" (1775) ou dans ses "Observations sur les effets du virus cancéreux" (1778), il se rattache au courant qui postule une origine virale de la maladie. Sur le plan thérapeutique, ils ne s'accordent guère mieux. Astruc, qui a consacré de nombreuses recherches à la vérole, tend à rapprocher les deux maladies et à préconiser un traitement à base de mercure... Bécane, au contraire, considère que les caustiques ne font qu'aggraver le mal et se montre favorable à l'extirpation chirurgicale des tumeurs. Les écrits de ces deux Toulousains, s'ils ne peuvent revendiquer une grande originalité, apparaissent moins comme des révélateurs des timides avancées médicales dans ce domaines au XVIIIe siècle, que des incertitudes théoriques et pratiques qui laissent les praticiens impuissants face à ce mal. Mot(s) clés libre(s) : Bertrand Bécane (1728 ?-17..), cancer (thérapeutique), cancérologie (18e siècle), Jean Astruc (1684-1766), médecine (histoire), recherche médicale (cancer)
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