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La réception de Thucydide de l'Antiquité au XIXe siècle : introduction au colloque / Valérie Fromentin, Sophie Gotteland, Pascal Payen
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail
/ Canal-u.fr
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La réception de Thucydide, de l'Antiquité au XIXe siècle (III) "Un acquis pour toujours" ? Thucydide chez les Modernes, XVe-XIXe siècles" : introduction au colloque / Valérie Fromentin, Sophie Gotteland, Pascal Payen Colloque organisé par l'équipe de recherche PLH-ERASME : (Patrimoine, Littérature, Histoire / Equipe de recherche sur la Réception de l'Antiquité : Sources, Mémoire, Enjeux) de l'université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut Ausonius de l'université Bordeaux II. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 23-25 octobre 2008.
Le colloque de Toulouse, du 23 au 25 octobre 2008, clôt un programme de recherche international consacré à la réception de l'historien athénien Thucydide (Ve siècle avant J.-C.), de l'Antiquité jusqu'aux premières décennies du XXe siècle. Les deux premiers colloques, qui se sont tenus à Bordeaux, en 2007 et 2008, ont eu pour objectif d'analyser comment Thucydide s'est imposé dans l'Antiquité, dès les décennies qui suivent sa mort, comme l'initiateur d'une forme d'histoire caractérisée à la fois par sa matière, qualifiée de "pragmatique" (c'est-à-dire essentiellement politique et militaire), par sa démarche, centrée sur la notion de cause historique, et par son style "élevé" (c'est-à-dire difficile, admirable et digne d'imitation). Les aléas qui accompagnent la fortune de Thucydide sont ensuite difficiles à reconstituer. Nous constatons qu'il est appréhendé, au XIXe siècle, comme une source documentaire de premier plan et comme le paradigme de l'histoire "véritable". Mais qu'en est-il lorsque les Grecs réapparaissent en Occident au début du XVe siècle et au cours des périodes qui suivent, dominées par l'historiographie latine (Salluste avant tout, César, Tite-Live) ?C'est pourquoi le troisième colloque tentera de répondre au problème principal suivant : pourquoi et comment Thucydide a-t-il été considéré, en Europe, depuis la Renaissance, semble-t-il, et plus encore au cours du XIXe siècle qui érige l'histoire en discipline reine, comme le modèle de l'historien épris d'objectivité, de rigueur, d'exactitude, de fidélité aux sources ? Le problème de la réception de Thucydide, à partir du XVe siècle (la traduction de Lorenzo Valla date de 1483 et est réimprimée dans toute l'Europe au cours du XVIe), peut être ramené à deux questions principales. - Quelle a été, d'une part, son influence sur la construction des connaissances et de l'image que nous possédons d'Athènes, à côté de l'autre grande source privilégiée jusqu'à la veille de la Révolution : les Vies parallèles de Plutarque ? Quelles lectures, à ce sujet, firent de Thucydide non seulement Machiavel, Bodin, Hobbes, son traducteur (1629), mais encore Benjamin Constant, George Grote, Victor Duruy et les tenants d'une "Athènes bourgeoise" ? Comment s'élabora, dans le même temps la figure d'un nouveau Périclès ? - D'autre part, comment, par un ensemble d'emprunts, mais surtout d'écarts, de ruptures, parfois de méprises, l'épistémologie et l'écriture de l'histoire des Modernes, telles qu'elles s'élaborent au XIXe, se sont-elles façonnées à partir des pratiques et des catégories de Thucydide : la "recherche de la vérité", l'akribeia, le concept de "grandeur", la préoccupation de "trouver" ou d'"établir" ( heurein) les faits ? -Le problème ainsi tracé concerne à la fois : - les modalités de l'intérêt porté au passé et, conjointement, de son étude ; - la nature même de la discipline historique, de sa formation, de sa propre histoire - la mise en perspective du présent et du passé, dans un double mouvement : étudier le projet et l'œuvre de Thucydide à partir des questions de la discipline historique moderne ; puis revenir de Thucydide au présent, lesté de ce que l'on aura compris de l'historien athénien. Mot(s) clés libre(s) : méthode scientifique, Thucydide (0460?-0395? av. J.-C.), réception des oeuvres, appréciation (Thucydide), histoire (science), Thucydide (historiographie)
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Comment ont-ils su que la lumière avait une vitesse ?
/ Bruno FARNIER, Romuald DROT
/ Canal-u.fr
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De l'Antiquité au XVIIIe siècle, l'Histoire de la vitesse de la lumière n'est pas un long fleuve tranquille ! Mot(s) clés libre(s) : histoire des sciences, vitesse de la lumière
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Vivant et information
/ UTLS - la suite
/ 05-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
WEISSENBACH Jean
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pas de résumé Mot(s) clés libre(s) : ADN, ARN, catalyseur, enzyme, évolution, génétique, génome, histoire des sciences de la vie, information biologique, mutation, protéine, vie, vivant
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Colloque "La réception de Thucydide" : Introduction / V. Fromentin, S. Gotteland, P. Payen
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 23-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Université Toulouse II-Le Mirail
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Présentation du Colloque international "La réception de Thucydide, de l'Antiquité au XIXe siècle (III) "Un acquis pour toujours" ? Thucydide chez les Modernes, XVe-XIXe siècles". Colloque organisé par l'équipe de recherche PLH-ERASME : (Patrimoine, Littérature, Histoire / Equipe de recherche sur la Réception de l'Antiquité : Sources, Mémoire, Enjeux) de l'université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut Ausonius de l'université Bordeaux II. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 23-25 octobre 2008. Le colloque qui se tient à Toulouse du 23 au 25 octobre 2008 clôt un programme de recherche international consacré à la réception de l'historien athénien Thucydide (Ve siècle avant J.-C.), de l'Antiquité jusqu'aux premières décennies du XXe siècle. L'ensemble a pris la forme de trois colloques pluridisciplinaires. Les deux premiers colloques, qui se sont tenus à Bordeaux, en 2007 et 2008, ont eu pour objectif d'analyser comment Thucydide s'est imposé dans l'Antiquité, dès les décennies qui suivent sa mort, comme l'initiateur d'une forme d'histoire caractérisée à la fois par sa matière, qualifiée de "pragmatique" (c'est-à-dire essentiellement politique et militaire), par sa démarche, centrée sur la notion de cause historique, et par son style "élevé" (c'est-à-dire difficile, admirable et digne d'imitation). Les aléas qui accompagnent la fortune de Thucydide sont ensuite difficiles à reconstituer. Nous constatons qu'il est appréhendé, au XIXe siècle, comme une source documentaire de premier plan et comme le paradigme de l'histoire "véritable". Mais qu'en est-il lorsque les Grecs réapparaissent en Occident au début du XVe siècle et au cours des périodes qui suivent, dominées par l'historiographie latine (Salluste avant tout, César, Tite-Live) ?C'est pourquoi le troisième colloque tentera de répondre au problème principal suivant : pourquoi et comment Thucydide a-t-il été considéré, en Europe, depuis la Renaissance, semble-t-il, et plus encore au cours du XIXe siècle qui érige l'histoire en discipline reine, comme le modèle de l'historien épris d'objectivité, de rigueur, d'exactitude, de fidélité aux sources ? Le problème de la réception de Thucydide, à partir du XVe siècle (la traduction de Lorenzo Valla date de 1483 et est réimprimée dans toute l'Europe au cours du XVIe), peut être ramené à deux questions principales. - Quelle a été, d'une part, son influence sur la construction des connaissances et de l'image que nous possédons d'Athènes, à côté de l'autre grande source privilégiée jusqu'à la veille de la Révolution : les Vies parallèles de Plutarque ? Quelles lectures, à ce sujet, firent de Thucydide non seulement Machiavel, Bodin, Hobbes, son traducteur (1629), mais encore Benjamin Constant, George Grote, Victor Duruy et les tenants d'une "Athènes bourgeoise" ? Comment s'élabora, dans le même temps la figure d'un nouveau Périclès ? - D'autre part, comment, par un ensemble d'emprunts, mais surtout d'écarts, de ruptures, parfois de méprises, l'épistémologie et l'écriture de l'histoire des Modernes, telles qu'elles s'élaborent au XIXe, se sont-elles façonnées à partir des pratiques et des catégories de Thucydide : la "recherche de la vérité", l'akribeia, le concept de "grandeur", la préoccupation de "trouver" ou d'"établir" ( heurein) les faits ? -Le problème ainsi tracé concerne à la fois : - les modalités de l'intérêt porté au passé et, conjointement, de son étude ; - la nature même de la discipline historique, de sa formation, de sa propre histoire - la mise en perspective du présent et du passé, dans un double mouvement : étudier le projet et l'œuvre de Thucydide à partir des questions de la discipline historique moderne ; puis revenir de Thucydide au présent, lesté de ce que l'on aura compris de l'historien athénien. Mot(s) clés libre(s) : appréciation (Thucydide), histoire (science), méthode scientifique, Thucydide (0460?-0395? av. J.-C.), Thucydide (historiographie)
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Le parcours d'un sociologue : Entretien avec Alain Touraine
/ Pierre GAUGE, Marc FERRO
/ 21-06-2001
/ Canal-u.fr
TOURAINE Alain, WIEVIORKA Michel, KHOSROKHAVAR Farhad, DUBET François, GUILLEMARD Anne-Marie, PERALVA Angelina
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Alain Touraine évoque ses travaux sur la conscience ouvrière et l'action collective. Il montre comment s'est effectué le passage de la société industrielle vers un autre type de société. A ces fins, ses interlocuteurs rappellent la méthode de l'intervention sociologique qu'il a inventée. Par ailleurs, en dehors de son intérêt pour l'Amérique latine, Alain Touraine examine ici la place du sujet dans les sciences sociales et réfléchit aux conditions de la démocratie. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, sociologie du travail, Amérique latine, histoire, sciences politiques, Révolutions
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Paléontologie et rythme de l'évolution
/ Sébastien PAGANI
/ 21-09-2015
/ Canal-u.fr
Tassy Pascal
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Pascal montre en quoi la paléontologie a récemment permis
l’introduction de nouveaux concepts (ici ceux de l’exaptation et des
équilibres ponctués) pour expliquer l’évolution dans le temps long. La
proposition de ces concepts nouveaux sur le rythme de l’évolution
illustre bien pourquoi la paléontologie est une composante indispensable
pour la construction moderne de la théorie de l’évolution, et les
progrès faits depuis Darwin. Mot(s) clés libre(s) : histoire des sciences, évolution de la vie, paléontologie
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Les nombres et l'écriture
/ Mission 2000 en France
/ 24-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
RITTER Jim
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La relation entre les nombres et l'écriture a été durable et féconde. Au cours de l'histoire, dans différentes cultures - dans l'Europe moderne ou contemporaine, en Chine ancienne, dans le monde arabe médiéval - de nouvelles manières d'écrire les nombres ont conduit à de nouvelles manières de les penser, et même à la création d'extensions insoupçonnées jusqu'alors de la notion même de nombre. En d'autres sens, ces relations sont encore fertiles de nos jours. Mais nous savons désormais que ces interactions sont encore plus profondes et plus anciennes. Car l'écriture, dans son apparition la plus précoce, en Mésopotamie au quatrième millénaire avant notre ère, a été inventée pour les nombres, comme moyen d'enregistrer des informations quantitatives sur la production et la distribution des biens. Et leur influence réciproque, en particulier celle de l'écriture sur le nombre, fut également déterminante dans le millénaire suivant : les contraintes d'origines multiples, administratives, techniques et intellectuelles, que les modes d'écriture ont imposées aux nombres permettent de comprendre le passage crucial de nombres incrustés dans des systèmes métrologiques à la notion de nombre abstrait et de système de numération à position (ici en base 60). C'est cette naissance et cette évolution communes que nous nous proposons d'explorer. Mot(s) clés libre(s) : écriture, histoire des sciences, nombre abstrait, nombre entier, représentation mathématique, signe numérique, système de numération à position, système métrologique
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EXOPLANÈTES : La surprenante diversité des autres mondes du cosmos
/ Jean MOUETTE
/ 30-06-2015
/ Canal-u.fr
QUELOZ Didier
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La découverte de nombreux systèmes planétaires autour d'autres étoiles
que le Soleil a bouleversé notre place dans l'Univers. La diversité de
ces autres mondes pose la question de nos origines et de la chaine de
processus nécessaire à l'éclosion de la vie sur la Terre. Cette conférence exceptionnelle a été co-organisée avec l'Université Pierre et Marie Curie, dans le cadre du 31e colloque international de l'IAP “From super-Earths to brown dwarfs: Who's Who?”, et a eu lieu dans l'amphithéâtre Farabeuf (21 rue de l'école de médecine à Paris). Mot(s) clés libre(s) : système solaire, histoire des sciences, formation des planètes, exoplanètes, planètes, systèmes extrasolaires
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La coutume : un concept venu d’Hérodote ? / Pascal Payen (texte lu par Olivier Guerrier)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
PAYEN Pascal
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En Grèce ancienne, le substantif nomos désignerait, selon les contextes, tantôt la « loi », dont se dotent les citoyens réunis à l'assemblée, dans le cadre de la cité, tantôt – et dans ce cas le plus souvent au pluriel- les « coutumes ». Cette polarité semble alors recouvrir l'opposition traditionnelle entre Grecs et Barbares, les premiers adoptant en commun une convention fondatrice de la vie politique, le seconds s'en tenant à un ensemble d'usages puisés dans la nature. Cette vulgate est en partie une (re)construction des Modernes. Hérodote, dans ses Histoires (ou Enquête), est l'un des premiers à avoir mené une réflexion systématique sur cette notion. Loin de figer son sens autour d'une opposition entre loi et coutume, il constate avant tout que tous les peuples sans exception sont pourvus de nomoi et font de cette notion le socle de leur identité, face aux différentes formes d'altérité. Le nomos, loi ou coutume, à l'interférence de ces deux notions, désigne ainsi ce qu'il y a de particulier en chaque peuple, sur le plan ethnographique. Mais la notion est, dans le même temps, appréhendée comme principe commun, donc général, à valeur universelle. Hérodote ouvre-t-il la voie au relativisme ? Construit-il un principe d'ordre anthropologique, au sens grec, une forme d'invariant ? La contribution a pour objectif principal de revenir sur ces problèmes, en exposant les origines hérodotéennes de ce concept et ses possibles échos dans la pensée de La Boétie.(La communication de Pascal Payen est lue par Olivier Guerrier)Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, Etienne de la Boétie (1530-1563), Hérodote (0484?-0420? av. J.-C.), histoire (science), lois
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Evolution de l'artisanat du verre en Bourgogne et Franche-Comté entre le Ve et le XIIe siècle. Inès Pactat (Université de Franche-Comté)
/ 12-02-2016
/ Canal-u.fr
PACTAT Inès
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Les recherches archéologiques menées sur les sites de hauteur jurassiens ont permis de découvrir de nombreux artefacts en verre qui témoignent du statut privilégié de ces établissements. Apprécié pour sa transparence, sa malléabilité et ses couleurs, le verre a été utilisé dans des domaines aussi variés que l’architecture, le luminaire, la vaisselle ou la parure. Hérités de l’Antiquité, les formes, les décors et les techniques de fabrication manifestent cependant des goûts et des usages propres aux populations du haut Moyen Âge. Ces découvertes ont été comparées à d’autres collections contemporaines de Franche-Comté et de Bourgogne afin d’évaluer leur importance et dessiner des faciès de consommation régionaux.
La mise au jour de mobilier lié à l’artisanat du verre sur deux sites de hauteur du Jura nous a en outre amenés à considérer la possibilité de productions locales. Les vestiges archéologiques étant insuffisants pour identifier la fonction de ces ateliers, des analyses de composition élémentaire ont donc été réalisées sur les artefacts en verre pour établir un lien entre déchets d’artisanat et produits finis. Plus largement, ces études ont permis de déterminer la nature et l’origine des matières premières utilisées pour la fabrication de vitraux, de vaisselle et de lampes en verre, datés entre le Ve et le XIIe siècle. Mot(s) clés libre(s) : verre, histoire des sciences et techniques, Antiquité tardive, artisanat, Moyen Age, Archéologie
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