Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
026 - Les Algériens et leur(s) langue(s) de la période coloniale à nos jours
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
Voir le résumé
Voir le résumé
par Khaoula Taleb-Ibrahimi (Université d'Alger)Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Les Algériens ont, par leur histoire et leur géographie, toujours été en contact avec l’Autre et ses langues. Le paysage langagier du pays témoigne, par sa diversité et son plurilinguisme, de ces contacts. Nous voudrions dans notre intervention, non pas démontrer l’évidence, c’est-à-dire l’existence de cette diversité, mais observer et décrire les différentes attitudes, représentations et stratégies que les locuteurs algériens vont développer vis-à-vis des langues qui ont marqué/marquent toujours leur espace culturel et surtout tenter d’expliquer en quoi ces représentations ont souvent pris un caractère problématique tant elles sont liées à la question fondamentale de la définition de l’identité algérienne dans ses rapports à l’Autre proche et lointain. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, identité, langues (algérie), multilinguisme
|
Accéder à la ressource
|
|
077 - Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
Voir le résumé
Voir le résumé
Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne par Lydia Aït Saadi (Institut national des langues et civilisations orientales)Quand on parle de mémoire « nationale », ce qui vient à l’esprit relève le plus souvent de la grandeur, de la beauté, de l’héroïsme, de la gloire et de l’élan de certaines aspirations ou mouvements collectifs. Cependant, c’est aussi la mémoire des crimes et des violations des Droits de l’Homme de la part de dirigeants ou de tels groupes qu’il conviendrait de ne pas camoufler par un discours béat ou enflammé. C’est pourquoi l’écriture de l’histoire d’une manière générale et sa transmission par la voie officielle que constitue l’école, avec pour principal outil le manuel scolaire d’histoire, représentent un enjeu important dans l’élaboration de la mémoire nationale ou institutionnelle. C’est ainsi que la sensibilisation des enfants aux questions de leur temps passe par l’apprentissage des bases de leur histoire nationale de manière simple, attrayante, mais rigoureuse. Car il est certain qu’un peuple à qui l’on refuse les connaissances nécessaires pour être un citoyen peut devenir un peuple esclave prêt à s’incliner devant une tyrannie. C’est un procédé bien connu que de vouloir régner sur les esprits par l’obscurantisme. L’absence de référence à un héritage patriotique mène à l’hégémonie totalitaire.En Algérie, l’étude de l’insurrection de 1954 qui constitue l’élément de référence essentiel du point de vue de l’identité nationale et qui occupe une place privilégiée dans le programme scolaire algérien, semble hésiter entre trois approches, plus ou moins menées à terme. La première présente la guerre de libération comme un fait singulier et fondateur, la deuxième préfère l’insérer aux côtés de l’étude de la période coloniale dans la longue durée - arabo-islamique notamment -, et la troisième, enfin, aborde la guerre de libération comme un fait contemporain qui porte en lui la marque globale de l’histoire du XXe siècle.Il est important de garder à l’esprit que le manuel est avant tout un instrument de socialisation ; il sert à faire accepter l’ordre en place, à le légitimer à l’occasion, à reproduire la société. Il prépare des citoyens conformes, alignés et intègres. Il développe le respect des institutions, le sentiment d’appartenance ; il moule les consciences et détermine les comportements sociaux, et cela par le biais du récit « vrai » des faits « vrais » qu’il faut savoir et que véhicule le manuel à l’école... Et tout cela au profit de l’idéologie dominante et du pouvoir dominant - au profit de « l’équipe gagnante » du moment. Le manuel d’histoire défend ainsi les intérêts du pouvoir, des gestionnaires du système et la pensée dominante.Aussi il apparaît qu’en Algérie comme ailleurs les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir depuis l’indépendance n’ont eu de cesse de puiser une légitimité dans la guerre de libération nationale en tant que fait fondateur de la nation algérienne moderne. S’il paraît évident que l’État algérien puise dans l’histoire nationale afin de se légitimer, la société algérienne en crise a elle aussi besoin de cette histoire car elle est en quête de normes et de modèles d’identification et cherche à puiser dans son passé sa propre identité. En effet, ce n’est qu’après 132 ans de colonisation et sept ans de guerre d’indépendance que naîtra l’Algérie actuelle. Mais qu’est ce que l’Algérie et d’où vient-elle ? Quels en sont les fondements historiques ? Comment se situe-t-elle dans l’ensemble international ? Et qu’en est-il de la conscience identitaire et du rapport à l’universel ?C’est à l’histoire comme discipline sociale qu’il appartient d’essayer de répondre à ces questions ; et c’est à l’école de prendre le relais en transmettant ces connaissances historiques qui constituent la mémoire « institutionnelle ». Or, que dit l’école à propos de l’Algérie et de ses rapports avec le monde ? Comment procède-t-elle à cette transmission de mémoire ? Arrive-t-elle à élucider le passé algérien ou alors ne fait-elle qu’imposer un semblant de savoir ou de fausses connaissances ? Finalement quelle histoire est réellement enseignée dans les écoles algériennes ?Ce travail a pour objet de tenter de répondre à ce type d’interrogations, et cela sur la base de l’outil de transmission de mémoire par excellence, à savoir le manuel scolaire d’histoire. C’est lui qui dispense « le savoir » officiel auquel se réfèrent élèves et enseignants. Les manuels d’histoire, comme en fait ceux de géographie, de littérature, voire ceux de philosophie, d’instruction civique et religieuse, pèsent lourdement - en droit tout au moins - sur la conscience des générations qui passent par le système scolaire.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, histoire, histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie, identité nationale, manuels d'enseignement, mémoire collective
|
Accéder à la ressource
|
|
079 - Les difficultés de la transmission scolaire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
Voir le résumé
Voir le résumé
Le lien Algérie-France dans les programmes d'histoire, les manuels et l'enseignement en France par Françoise Lantheaume (Institut national de recherche pédagogique) Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’enseignement de l’histoire en France a eu, depuis le XIXe siècle, un but de socialisation politique des nouvelles générations, orientée par une forme politique, la République, et un espace de référence, l’État-nation, agrandi à l’échelle de l’Empire tant que celui-ci a existé. C’est une socialisation politique prenant appui sur l’inculcation d’un certain nombre de valeurs politiques liées à celles de la démocratie parlementaire. Par le récit qu’il présentait, l’enseignement de l’histoire, présent tout au long de la scolarité, a aidé les générations successives à forger un sentiment d’appartenance à une collectivité définie par sa forme politique, par son espace, par un certain nombre de valeurs, il a été constitutif de ce qu’on peut appeler l’être français. Jusqu’aux années 1950-1960, le bien commun proposé aux jeunes Français allait de soi.La décolonisation a joué un rôle essentiel dans la remise en cause du montage faisant tenir ensemble un projet politique, un état de la science historique et l’enseignement de l’histoire. En témoignent, l’évolution des programmes d’histoire et des manuels scolaires. Dans les deux cas, entre la période coloniale et la période récente, on ne parle plus de la même façon ni de la même chose.L’analyse du passage d’un discours de légitimation de la colonisation ne mettant pas en doute la vertu civilisatrice de la colonisation, à une vision plus critique et plus complexe de cette période fait l’objet de la communication. Celle-ci présentera l’évolution des programmes et des manuels scolaires en relation avec l’évolution du contexte de leur production et s’interrogera sur la réalité, les limites, les modalités, et les effets de la « bascule » d’un enseignement collant au projet colonial lié à la construction de l’identité nationale française, à un enseignement capable de distance critique. L’étude de la façon dont l’enseignement de l’histoire en France a construit le traitement d’une question controversée renseigne à la fois sur la nature du lien entre la France et l’Algérie, sur la place de l’enseignement de l’histoire en France, et sur le processus de définition d’un curriculum et des objets qui le supportent. Les pratiques enseignantes sont quant à elles prises dans des contraintes contradictoires, ce qui conduit généralement les enseignants à une attitude de prudence, voire de relativisation, dont les effets seront envisagés.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie (aspect politique), identité, manuels d'enseignement, mémoire collective
|
Accéder à la ressource
|
|
Actualité de l'animal-machine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LARRERE Catherine, LARRERE Raphael
Voir le résumé
Voir le résumé
Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Pensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureOn a pu croire que la théorie cartésienne de l’animal-machine avait perdu toute vertu heuristique, et que l’animal était, depuis lors, considéré comme un être sensible doté d’états mentaux. Or, on assiste avec le développement des techno-sciences, à une nouvelle réification de l’animal.Déjà la zootechnie moderne considère l'animal comme une «machine vivante à aptitude multiple». Certes, il ne s'agit plus de l'automate cartésien : l'animal de la zootechnie est une machine thermodynamique dotée de mécanismes d'autorégulation, un engin cybernétique. On tente d'en améliorer le rendement énergétique, on tend à maximiser l'efficacité de toutes ses fonctions (nutrition, croissance, reproduction).En décomposant ses besoins (glucides, lipides, protides) en éléments simples, appelant des rations alimentaires elles aussi décomposées en éléments simples, on a obtenu une augmentation considérable de productivité … et l’on a recyclé des prions. Si les vaches peuvent devenir «folles» c’est peut-être que ce ne sont pas que des machines thermodynamiques.La génétique contemporaine travaille sur une autre analogie : l’animal n’est plus une machine thermodynamique, mais un programme d’ordinateur, que l’on peut à loisir enrichir d’informations nouvelles. Les biotechnologies prétendent ainsi «fabriquer» des animaux «programmés» pour développer des caractéristiques intéressantes, soit pour la recherche médicale, soit pour la production. L’espoir est même de parvenir à cloner ces animaux transgéniques, et donc de pouvoir les dupliquer à volonté. Pourtant, jusqu’à maintenant, ces «constructions génétiques» sont des bricolages mal maîtrisés, dont on ignore encore largement les effets sur la physiologie et le comportement de l’animal. Combien d’échecs et d’embryons non viables pour un résultat spectaculaire ? S’il y a tant de casse, c’est peut-être que les animaux (comme les végétaux d’ailleurs) ne sont pas réductibles à leur «programme génétique».Enfin, l’animal est en première ligne du programme de naturalisation de l’esprit. L’analogie du cerveau et de l’ordinateur invite à analyser le comportement des animaux comme le traitement, plus ou moins complexe, des informations stockées dans certains lobes de leur cerveau, et de celles qui leur parviennent du contexte dans lequel ils se trouvent. D’une part, ces recherches tendent à établir une continuité entre le fonctionnement du cerveau des mammifères et des hommes – et en ce sens brouillent les frontières entre humain et non-humain. D’autre part, elles ont aidé la robotique à «fabriquer» des automates se comportant comme des animaux domestiques, et brouillent les frontières entre l’animal et la machine.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Amélioration génétique, Animal-machine, Animalité (philosophie), Biologie -- Philosophie, Biotechnologies, Génétique animale, Homme -- Animalité, Identité humaine, Théories du vivant, Zootechnie
|
Accéder à la ressource
|
|
Afro-Caribéens et Afro-Américains à New-York : interactions et représentations / Léna Loza
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
LOZA Léna
Voir le résumé
Voir le résumé
Afro-Caribéens et Afro-Américains à New-York : interactions et représentations / Léna Loza, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 2 : Identités relationnelles.La grande majorité des immigrants afro-caribéens arrivés aux États-Unis au début du vingtième siècle s'installa au cœur de la communauté noire de New-York, à Harlem. Quelques décennies plus tard, une seconde vague d'immigratio en provenance de la Caraïbe transforma le quartier de Brooklin où une multitude d'enclaves ethniques afro-caribéennes se développèrent. L'assignation identitaire raciale commune à laquelle Afro-Caribéens et Afo-Américains sont soumis aux États-Unis a indéniablement contribué à leur rapprochement. Cependant, la complexité des interactions entre ces deux groupes et les enjeux identitaires connexes ont été mis en évidence dans de nombreuses études.Cette communication propose un regard historiographique sur la recherche consacrée à l'immigration afro-caribéenne aux États-Unis. Cette perspective conduit à examiner les discours sur la réussite socio-économique des immigrés noirs originaires de la Caraïbe anglophone et à s'intéresser aux analyses relatives à leur construction identitaire dans la société américaine. cette communication met ainsi en lumière l'approche comparative implicite qui sous-tend ces études émaillées de références à la population afro-américaine. Mot(s) clés libre(s) : Afro-américains, noirs américains (identité collective), Afro-caribéens, recherches en sciences humaines et sociales, immigrés caribéens (Etats-Unis)
|
Accéder à la ressource
|
|
Antiquité, modernité, psychanalyse / Henri Sztulman
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
SZTULMAN Henri
Voir le résumé
Voir le résumé
Antiquité, modernité, psychanalyse. Henri SZTULMAN. In "Les Humanités pour quoi faire : enjeux et propositions", colloque international organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) en collaboration avec le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA). Université Toulouse II-Le Mirail, IUFM Midi-Pyrénées, 27-29 mai 2010. Thème II : Humanités et identités socio-culturelle, 27 mai 2010. Mot(s) clés libre(s) : civilisation antique, conscience historique, identité collective, origine (psychanalyse), psychanalyse et culture
|
Accéder à la ressource
|
|
Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
Voir le résumé
Voir le résumé
Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : créolité, ethnicité (Chicanos), identité américaine, identité collective (Etats-Unis), identité nationale (Etats-Unis), littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
|
Accéder à la ressource
|
|
Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 10-06-2010
/ Canal-u.fr
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
Voir le résumé
Voir le résumé
Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : identité collective (Etats-Unis), ethnicité (Chicanos), identité nationale (Etats-Unis), créolité, identité américaine, littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
|
Accéder à la ressource
|
|
Construction identitaire de l'adulte en formation
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Des enseignants-chercheurs et jeunes chercheurs de l'Université de Strasbourg présentent en 500 secondes leur passion et l'essentiel de leur activité de recherche.Gabriel Di Patrizio Doctorant en sciences de l'éducation Domaine de recherche : Sciences de l'éducation et de la formation
Mot(s) clés libre(s) : identité, formation
|
Accéder à la ressource
|
|
De Cuba à Miami, la trajectoire d'un Noir cubain / Aline Rouhaud
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 08-02-2013
/ Canal-u.fr
ROUHAUD Aline
Voir le résumé
Voir le résumé
De Cuba à Miami, la trajectoire d'un Noir cubain / Aline Rouhaud. In journée d'étude "Les Amériques noires : identités et représentations", organisée par l'Institut de Recherches Intersites Etudes Culturelles (IRIEC) et l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 8 février 2013.Cette communication traite des origines de la différence entre l'identité noire des noirs vivant à Cuba et celle des afro-cubains émigrés aux Etats-Unis dans la ville de Miami, essentiellement après l'exode de Mériel en 1980. Aux USA, les noirs cubains ont pu prendre conscience de la différence raciale clairement revendiquée par les leaders des mouvements pour les droits civiques dès les années 60, tandis qu'à Cuba les revendications d'une spécificité noire, incluse dans la lutte de classe, s'est diluée dans la volonté politique d'une union nationale métissée, constante depuis les guerres d'indépendance de la fin du XIXe et par delà la révolution castriste. Mot(s) clés libre(s) : lutte contre le racisme, identité nationale, Cuba (20e siècle), Mouvement des droits civiques (Etats-Unis), Révolution cubaine (1956-1959), Exode de Mariel (Cuba)
|
Accéder à la ressource
|
|