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Afro-Caribéens et Afro-Américains à New-York : interactions et représentations / Léna Loza
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
LOZA Léna
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Afro-Caribéens et Afro-Américains à New-York : interactions et représentations / Léna Loza, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 2 : Identités relationnelles.La grande majorité des immigrants afro-caribéens arrivés aux États-Unis au début du vingtième siècle s'installa au cœur de la communauté noire de New-York, à Harlem. Quelques décennies plus tard, une seconde vague d'immigratio en provenance de la Caraïbe transforma le quartier de Brooklin où une multitude d'enclaves ethniques afro-caribéennes se développèrent. L'assignation identitaire raciale commune à laquelle Afro-Caribéens et Afo-Américains sont soumis aux États-Unis a indéniablement contribué à leur rapprochement. Cependant, la complexité des interactions entre ces deux groupes et les enjeux identitaires connexes ont été mis en évidence dans de nombreuses études.Cette communication propose un regard historiographique sur la recherche consacrée à l'immigration afro-caribéenne aux États-Unis. Cette perspective conduit à examiner les discours sur la réussite socio-économique des immigrés noirs originaires de la Caraïbe anglophone et à s'intéresser aux analyses relatives à leur construction identitaire dans la société américaine. cette communication met ainsi en lumière l'approche comparative implicite qui sous-tend ces études émaillées de références à la population afro-américaine. Mot(s) clés libre(s) : Afro-américains, noirs américains (identité collective), Afro-caribéens, recherches en sciences humaines et sociales, immigrés caribéens (Etats-Unis)
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Antiquité, modernité, psychanalyse / Henri Sztulman
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
SZTULMAN Henri
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Antiquité, modernité, psychanalyse. Henri SZTULMAN. In "Les Humanités pour quoi faire : enjeux et propositions", colloque international organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) en collaboration avec le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA). Université Toulouse II-Le Mirail, IUFM Midi-Pyrénées, 27-29 mai 2010. Thème II : Humanités et identités socio-culturelle, 27 mai 2010. Mot(s) clés libre(s) : civilisation antique, conscience historique, identité collective, origine (psychanalyse), psychanalyse et culture
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : créolité, ethnicité (Chicanos), identité américaine, identité collective (Etats-Unis), identité nationale (Etats-Unis), littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 10-06-2010
/ Canal-u.fr
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : identité collective (Etats-Unis), ethnicité (Chicanos), identité nationale (Etats-Unis), créolité, identité américaine, littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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De l'afro-Mexique aux afro-latino-Amériques : réflexions afrodiasporiques à partir de cas pratiques / Sébastien Lefèvre, Paul Mvengou Cruzmerino
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
MVENGOU CRUZMERINO Paul, LEFÈVRE Sébastien
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De l'afro-Mexique aux afro-latino-Amériques : réflexions afrodiasporiques à partir de cas pratiques / Sébastien Lefèvre, Paul Mvengou Cruzmerino, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 2 : Identités relationnelles.Ëtre « Noir » au Mexique c'est avant tout être invisible. Aucune reconnaissance constitutionnelle, aucune présence réelle dans les manuels scolaires. Jusqu'à il y a quelques années, cette situation n'était pas exclusive du Mexique. En effet, la reconnaissance des populations afro-latino-américaines reste récente. On peut dater un changement concernant la "visibilisation" de ces populations à partir des années 1990. Puis en 2001 s'est tenue à Duban, en Afrique du Sud, sous les auspices des Nations Unies, la conférence mondiale contre le racisme, la discrimination et la xénophobie, qui a permis à un certain nombre de leaders afros de s'y rendre. Et, récemment, l'année 2011 a été décrétée par les Nations Unies comme l'année des afrodescendants afin de promouvoir les droits et le développement des dites populations. Parallèlement à ces divers processus [afro ou autre] pour rendre visibles les populations afro-américaines, le champ scientifique afro-latino-américaniste s'est aussi développé de manière importante durant les deux dernières décennies, donnant lieu à divers programmes de recherches nationaux et transnationaux. Prenant en compte le contexte de ces deux décennies, Sébastien Lefèvre et Paul Mvengou Cruzmerino proposent de partir de leurs recherches respectives sur l'identité afro-mexicaine pour déboucher sur une réflexion plus générale quant aux afro-latino-Amériques. Plus précisément, ils interrogent les formes de résistances symboliques développées et entretenues au fil des siècles par les Afro-mexicains et les confrontent ensuite à d'autres formes de résistances afro-latino-américaines. Cette confrontation permet de voir qu'il existe certaines transversalités entre les différentes populations afrodiasporiques qui ne sont pas anodines, amenant à poser les bases de réflexions afrodiasporiques transatlantiques. Mot(s) clés libre(s) : Mexique (20e siècle), Noirs (identité collective), Noirs (Mexique)
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Ethnies et « nation » en Chine
/ UTLS - la suite
/ 07-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
THORAVAL Joël
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L'affirmation au 20ème siècle d'une nation chinoise moderne, sous le gouvernement du Guomindang puis sous celui des Communistes, a nécessité la prise en compte simultanée de deux types de différences : celle qui oppose la Chine aux autres nations (c'est la question du nationalisme moderne) et celle qui met en rapport les diverses populations occupant le territoire de l'ancien Empire des Mandchous (c'est le problème des nationalités ou ethnies minoritaires). La définition de ce que signifie être Chinois dans le cadre d'un Etat-nation moderne est contemporaine de la volonté de préciser la relation existants entre « Han » et « non-Han ». L'intelligence de cette question et l'appréciation des problèmes de la situation actuelle demandent que soit clarifiés le sens et les différents usages d'un concept commun, minzu, ayant servi au cours du dernier siècle à désigner des réalités aussi diverses que la race, l'ethnie, la « nationalité » ou la nation moderne. A partir de l'exemple des « minorités nationales » officiellement instituées en Chine continentale, on essaiera de donner une idée de la complexité de ce problème en évoquant le rôle joué dans cette évolution par les différents modèles étrangers (européen, japonais, soviétique) mais en présentant aussi des interrogations plus récentes relatives à la notion d' « ethnicité ». Mot(s) clés libre(s) : chine, ethnicité, identité collective, minorités, minzu, nationalisme
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Identité et communautarisme
/ UTLS au lycée
/ 25-11-2006
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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(Conférence en audio uniquement)Une conférence de L'UTLS au lycéeavec Yves Michaud et Guillaume DupontL'Université de tous les savoirs décide d'organiser avec quelques-uns des grands scientifiques et intellectuels qu'elle connaît et qui soutiennent ses initiatives des rencontres au sein des établissements, en étroite collaboration avec les directeurs d'établissement et les équipes d'enseignement. Mot(s) clés libre(s) : communautarisme, communauté, identité, identité collective
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Identité et communautarisme - Yves Michaud
/ UTLS au lycée
/ 10-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Une conférence de l'UTLS au Lycéeavec Yves Michaud (philosophe)en partenariat avec Agrobioscience - L'université des lycéens Lycée Théophile Gautier (Tarbes) Mot(s) clés libre(s) : communautarisme, communauté, identité, identité collective
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Identité et communautarisme - Yves Michaud
/ UTLS au lycée
/ 21-01-2010
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Une conférence de l'UTLS au LycéeIdentité et communautarisme par Yves MichaudLycée Henri Matisse (Montreuil 93) Mot(s) clés libre(s) : communautarisme, communauté, identité, identité collective
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L'afro-africanité retracée dans "That's My Face" (Thomas Allen Harris, 2001) / Hélène Charlery
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
CHARLERY Hélène
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L'afro-africanité retracée dans "That's My Face" (Thomas Allen Harris, 2001) / Hélène Charlery, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 5 : Entendre et voir les Amériques noires. "É Minha Cara" (That's My face, 2001) est un documentaire que son réalisateur, le metteur en scène noir américain Thomas Allen Harris, qualifie de « mythobiographie » associant les images d'archives de sa famille, tournées par son grand-père, à celles du voyage initiatique du réalisateur. Dès la scène d'ouverture, Harris questionne la manière dont ses grands-parents et sa mère, chacun à leur façon et à leur époque respective, ont imaginé l'Afrique pour construire leur propre afro-américanité. La lecture intergénérationnelle que le documentaire propose offre aux spectateurs trois constructions différentes de l'Afrique-source, la "mère-patrie", imaginée, recherchée, fantasmée et vécue par les protagonistes. Lorsque le réalisateur, narrateur et personnage, entame à son tour cette quête vers sa « propre Afrique », comme il le dit lui-même, il se retrouve à Salvador de Bahia au Brésil, déplaçantainsi ce que Patricia de Santana Pinho appelle la « carte de l'africanité » (Maps of Africanness). Cette communication a pour but d'analyser le dialogue triangulaire et intergénérationnel, individu et collectif, entre les États-Unis, l'Afrique et le Brésil que le metteur en scène élabore dans son documentaire, et la place centrale que la voix féminine occupe dans cette afro-africanité dont le réalisateur redessine les contours autant qu'il les interroge. Mot(s) clés libre(s) : noirs américains, identité culturelle (Etats-Unis), film documentaire, Brésil (20e-21e siècle), Noirs (identité collective)
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