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Titre
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Emois Nancy 2009 - Evaluer et améliorer la maîtrise des erreurs d'identité en milieu hospitalier
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 06-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DELAPERCHE F.
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EMOIS Nancy 2009 : Session Système d’information, organisation du recueil pour la V11, facturation au fil de l’eau … Un projet global et pragmatique pour évaluer et améliorer la maîtrise des erreurs d'identité en milieu hospitalier.Delaperche F.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : barrières de protection, EMOIS Nancy 2009, OMS, prévention des erreurs d'identité liées aux soins, projet PERILS
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Émile Benveniste et Jean-Luc Nancy : la personne et la présence temporelle / Marc Derycke
/ Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 25-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
DERYCKE Marc
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Émile Benveniste et Jean-Luc Nancy : la personne et la présence temporelle / Marc DERYCKE. In "L'Impersonnel", colloque international organisé par le Laboratoire ERRAPHIS (Équipe de Recherches sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs) et EuroPhilosophie dans le cadre du programme ANR “Subjectivité et aliénation. Université Toulouse II-Le Mirail, 24-25 juin 2010. Mot(s) clés libre(s) : conscience de soi (philosophie), Emile Benveniste (1902-1976), Francis Ponge (1899-1988), herméneutique, identité (philosophie), Jacques Lacan (1901-1981), sujet (psychologie)
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Ville : un autre regard, le regard d'un autre (Marie Desplechin)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Économie et Humanisme, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 14-12-2006
/ Canal-u.fr
DESPLECHIN Marie, WORMSER Gérard
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Marie Desplechin s’interroge sur la place "à l’autre, dans sa ville qui n’est pas la mienne, et à l’impression d’être autre partout où je suis…".
Réflexions sur l’identité dans la ville. L’identité d’un être, c’est son adresse, là où il habite. On appartient à des lieux, soit l’endroit où on est né, soit celui où on habite. On peut n’appartenir à aucun lieu, ce qui est, à mon avis, appartenir à un non-lieu : l’absence de lieu, cela vous constitue. On ne peut pas vivre sans avoir une représentation de soi, et elle est liée à la géographie. On le voit dans la littérature, quand les gens évoquent leurs souvenirs d’enfance ; ce sont des endroits, des rues… Ces espaces nous constituent.Marie Mot(s) clés libre(s) : représentation de soi, souvenirs d’enfance, non-lieu, Marie Desplechin, le regard de l’autre, identité de la ville, décembre 2006, appartenir à un lieu, absence de lieu, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Gérard Wormser, ENS Lyon, ville, un autre regard
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ENS Lyon - Ville : un autre regard, le regard d'un autre (Marie Desplechin)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Économie et Humanisme, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 14-12-2006
/ Canal-U - OAI Archive
DESPLECHIN Marie, WORMSER Gérard
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Marie Desplechin s’interroge sur la place "à l’autre, dans sa ville qui n’est pas la mienne, et à l’impression d’être autre partout où je suis…".Réflexions sur l’identité dans la ville. L’identité d’un être, c’est son adresse, là où il habite. On appartient à des lieux, soit l’endroit où on est né, soit celui où on habite. On peut n’appartenir à aucun lieu, ce qui est, à mon avis, appartenir à un non-lieu : l’absence de lieu, cela vous constitue. On ne peut pas vivre sans avoir une représentation de soi, et elle est liée à la géographie. On le voit dans la littérature, quand les gens évoquent leurs souvenirs d’enfance ; ce sont des endroits, des rues… Ces espaces nous constituent.Marie Mot(s) clés libre(s) : absence de lieu, appartenir à un lieu, décembre 2006, ENS Lyon, Gérard Wormser, identité de la ville, le regard de l’autre, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Marie Desplechin, non-lieu, représentation de soi, souvenirs d’enfance, un autre regard, v
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La lecture des adolescents : comment avoir "bon genre" ? / Christine Detrez
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DETREZ Christine
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La lecture des adolescents : comment avoir « bon genre » ? / Christine Detrez Les études statistiques permettent de classer les lectures par genres, au double sens du terme, et de déterminer les « lectures de filles et lectures de garçons ». Néanmoins, la répétition de ces mêmes catégories entraîne parfois un risque d’essentialisation. La mise en perspective historique des statistiques recueillies permet déjà de montrer la construction sociale de ces « lectures genrées ». Par ailleurs, le détour par les entretiens, et l’intérêt porté aux réceptions de ces lectures complètent les recueils statistiques : les entretiens montrent ainsi qu’un relevé de titres ne dit rien de la façon dont ces livres sont lus, et interprétés par les lecteurs. Si l’influence du genre, au moment de l’adolescence, est primordiale dans la construction de son identité, elle n’en est pas moins forte comme stratégie de distinction, et se combine alors avec l’origine sociale. Nous verrons ainsi, à la fois par des recueils de titres préférés et par des entretiens menés avec des adolescent-es, comment le genre façonne de façon complexe les lectures.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : adolescents (livres et lecture), choix de lecture, étude sur le genre (identité), lecture (appréciation), littérature pour la jeunesse, réception des oeuvres
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La population caribéenne du Costa Rica : entre isolement et revendication d'une identité noire métissée / Lucie Dudreuil
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
DUDREUIL Lucie
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La population caribéenne du Costa Rica : entre isolement et revendication d'une identité noire métissée / Lucie Dudreuil, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 3 : Métissages.Le Costa Rica a connu deux vagues migratoires d'Afro-descendants : l'une est liée à l'histoire de la colonisation, l'autre, majoritairement jamaïcaine, est survenue au milieu du XIXe siècle pour pallier le manque de main d'oeuvre nécessaire à la réalisation du chemin de fer reliant la capitale au port de Limón et au travail dans les bananeraies nord-américaines. La communication de Lucie Dudreuil aborde cette deuxième vague migratoire. Le contexte idéologique du XIXe siècle hostile à l'intégration de la population afro-caribéenne et son isolement géographique a favorisé la reproduction du mode de vie et de pratiques culturelles jamaïcains tandis que l'arrivée d'habitants de la vallée centrale dans la province de Limón et l'obtention de la nationalité costaricienne des Afro-caribéens en 1948 a largement contribué à la "créolisation" des cultures et du métissage de l'identité. Comment s'est forgé cette identité afro-caribéenne dans un contexte initialment raciste ? L'année 1948 et l'élection de José Figueres marquent un tournant car ce dernier adopte une politique d'intégration des minorités ethniques. Quel type de politique d'intégration mène t-il et quelles répercussions a t-elle sur la construction identitaire de la population afro-caribéenne ? Cette politique a t-elle vraiment permis de passer de l'isolement et du repli identitaire à la revendication d'une identité noire et métissée ? Mot(s) clés libre(s) : Noirs (identité collective), Métissage culturel, Afro-caribéens, Costa Rica (19e-20e siècles)
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Le cerveau, âme matérielle
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
EHRENBERG Alain
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Pensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureSe trouve ici posée la question des frontières entre le biologique et le social, entre l'individuel et le collectif, entre l'homme et l'animal, entre le vivant et le non vivant. Alain Ehrenberg se demande si les frontières que nous établissons ne sont pas le reflet de notre incapacité ou de notre difficulté à penser la complexité du vivant. En tant que sociologue qui s'est interrogé, dans sa trilogie, sur les relations entre l'individu et la société, entre le biologique et le social, il envisage le cerveau comme un fait scientifique mais aussi comme un fait social.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Cerveau -- Physiologie, Comportement, Identité, Pensée -- Mécanismes, Théories du vivant
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026 - Les Algériens et leur(s) langue(s) de la période coloniale à nos jours
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Khaoula Taleb-Ibrahimi (Université d'Alger)Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Les Algériens ont, par leur histoire et leur géographie, toujours été en contact avec l’Autre et ses langues. Le paysage langagier du pays témoigne, par sa diversité et son plurilinguisme, de ces contacts. Nous voudrions dans notre intervention, non pas démontrer l’évidence, c’est-à-dire l’existence de cette diversité, mais observer et décrire les différentes attitudes, représentations et stratégies que les locuteurs algériens vont développer vis-à-vis des langues qui ont marqué/marquent toujours leur espace culturel et surtout tenter d’expliquer en quoi ces représentations ont souvent pris un caractère problématique tant elles sont liées à la question fondamentale de la définition de l’identité algérienne dans ses rapports à l’Autre proche et lointain. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, identité, langues (algérie), multilinguisme
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077 - Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne par Lydia Aït Saadi (Institut national des langues et civilisations orientales)Quand on parle de mémoire « nationale », ce qui vient à l’esprit relève le plus souvent de la grandeur, de la beauté, de l’héroïsme, de la gloire et de l’élan de certaines aspirations ou mouvements collectifs. Cependant, c’est aussi la mémoire des crimes et des violations des Droits de l’Homme de la part de dirigeants ou de tels groupes qu’il conviendrait de ne pas camoufler par un discours béat ou enflammé. C’est pourquoi l’écriture de l’histoire d’une manière générale et sa transmission par la voie officielle que constitue l’école, avec pour principal outil le manuel scolaire d’histoire, représentent un enjeu important dans l’élaboration de la mémoire nationale ou institutionnelle. C’est ainsi que la sensibilisation des enfants aux questions de leur temps passe par l’apprentissage des bases de leur histoire nationale de manière simple, attrayante, mais rigoureuse. Car il est certain qu’un peuple à qui l’on refuse les connaissances nécessaires pour être un citoyen peut devenir un peuple esclave prêt à s’incliner devant une tyrannie. C’est un procédé bien connu que de vouloir régner sur les esprits par l’obscurantisme. L’absence de référence à un héritage patriotique mène à l’hégémonie totalitaire.En Algérie, l’étude de l’insurrection de 1954 qui constitue l’élément de référence essentiel du point de vue de l’identité nationale et qui occupe une place privilégiée dans le programme scolaire algérien, semble hésiter entre trois approches, plus ou moins menées à terme. La première présente la guerre de libération comme un fait singulier et fondateur, la deuxième préfère l’insérer aux côtés de l’étude de la période coloniale dans la longue durée - arabo-islamique notamment -, et la troisième, enfin, aborde la guerre de libération comme un fait contemporain qui porte en lui la marque globale de l’histoire du XXe siècle.Il est important de garder à l’esprit que le manuel est avant tout un instrument de socialisation ; il sert à faire accepter l’ordre en place, à le légitimer à l’occasion, à reproduire la société. Il prépare des citoyens conformes, alignés et intègres. Il développe le respect des institutions, le sentiment d’appartenance ; il moule les consciences et détermine les comportements sociaux, et cela par le biais du récit « vrai » des faits « vrais » qu’il faut savoir et que véhicule le manuel à l’école... Et tout cela au profit de l’idéologie dominante et du pouvoir dominant - au profit de « l’équipe gagnante » du moment. Le manuel d’histoire défend ainsi les intérêts du pouvoir, des gestionnaires du système et la pensée dominante.Aussi il apparaît qu’en Algérie comme ailleurs les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir depuis l’indépendance n’ont eu de cesse de puiser une légitimité dans la guerre de libération nationale en tant que fait fondateur de la nation algérienne moderne. S’il paraît évident que l’État algérien puise dans l’histoire nationale afin de se légitimer, la société algérienne en crise a elle aussi besoin de cette histoire car elle est en quête de normes et de modèles d’identification et cherche à puiser dans son passé sa propre identité. En effet, ce n’est qu’après 132 ans de colonisation et sept ans de guerre d’indépendance que naîtra l’Algérie actuelle. Mais qu’est ce que l’Algérie et d’où vient-elle ? Quels en sont les fondements historiques ? Comment se situe-t-elle dans l’ensemble international ? Et qu’en est-il de la conscience identitaire et du rapport à l’universel ?C’est à l’histoire comme discipline sociale qu’il appartient d’essayer de répondre à ces questions ; et c’est à l’école de prendre le relais en transmettant ces connaissances historiques qui constituent la mémoire « institutionnelle ». Or, que dit l’école à propos de l’Algérie et de ses rapports avec le monde ? Comment procède-t-elle à cette transmission de mémoire ? Arrive-t-elle à élucider le passé algérien ou alors ne fait-elle qu’imposer un semblant de savoir ou de fausses connaissances ? Finalement quelle histoire est réellement enseignée dans les écoles algériennes ?Ce travail a pour objet de tenter de répondre à ce type d’interrogations, et cela sur la base de l’outil de transmission de mémoire par excellence, à savoir le manuel scolaire d’histoire. C’est lui qui dispense « le savoir » officiel auquel se réfèrent élèves et enseignants. Les manuels d’histoire, comme en fait ceux de géographie, de littérature, voire ceux de philosophie, d’instruction civique et religieuse, pèsent lourdement - en droit tout au moins - sur la conscience des générations qui passent par le système scolaire.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, histoire, histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie, identité nationale, manuels d'enseignement, mémoire collective
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079 - Les difficultés de la transmission scolaire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Le lien Algérie-France dans les programmes d'histoire, les manuels et l'enseignement en France par Françoise Lantheaume (Institut national de recherche pédagogique) Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’enseignement de l’histoire en France a eu, depuis le XIXe siècle, un but de socialisation politique des nouvelles générations, orientée par une forme politique, la République, et un espace de référence, l’État-nation, agrandi à l’échelle de l’Empire tant que celui-ci a existé. C’est une socialisation politique prenant appui sur l’inculcation d’un certain nombre de valeurs politiques liées à celles de la démocratie parlementaire. Par le récit qu’il présentait, l’enseignement de l’histoire, présent tout au long de la scolarité, a aidé les générations successives à forger un sentiment d’appartenance à une collectivité définie par sa forme politique, par son espace, par un certain nombre de valeurs, il a été constitutif de ce qu’on peut appeler l’être français. Jusqu’aux années 1950-1960, le bien commun proposé aux jeunes Français allait de soi.La décolonisation a joué un rôle essentiel dans la remise en cause du montage faisant tenir ensemble un projet politique, un état de la science historique et l’enseignement de l’histoire. En témoignent, l’évolution des programmes d’histoire et des manuels scolaires. Dans les deux cas, entre la période coloniale et la période récente, on ne parle plus de la même façon ni de la même chose.L’analyse du passage d’un discours de légitimation de la colonisation ne mettant pas en doute la vertu civilisatrice de la colonisation, à une vision plus critique et plus complexe de cette période fait l’objet de la communication. Celle-ci présentera l’évolution des programmes et des manuels scolaires en relation avec l’évolution du contexte de leur production et s’interrogera sur la réalité, les limites, les modalités, et les effets de la « bascule » d’un enseignement collant au projet colonial lié à la construction de l’identité nationale française, à un enseignement capable de distance critique. L’étude de la façon dont l’enseignement de l’histoire en France a construit le traitement d’une question controversée renseigne à la fois sur la nature du lien entre la France et l’Algérie, sur la place de l’enseignement de l’histoire en France, et sur le processus de définition d’un curriculum et des objets qui le supportent. Les pratiques enseignantes sont quant à elles prises dans des contraintes contradictoires, ce qui conduit généralement les enseignants à une attitude de prudence, voire de relativisation, dont les effets seront envisagés.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie (aspect politique), identité, manuels d'enseignement, mémoire collective
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