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Projet Jourdain : Journalisme, Data et Information, des effets des discours du journalisme de données sur les politiques publiques locales, les questions de la salle.
/ Jacques LE CANN
/ 11-10-2013
/ Canal-u.fr
WRONA Adeline, JEANNE-PERRIER Valérie, TREDAN Olivier
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Le projet Jourdain articule d’une double signification. « Jourdain » est
d’abord un acronyme de JOURnalisme, DAta et INformation. Ces trois
notions sont situées au cœur du datajournalisme, dans sa
définition canonique introduite par Adrian Holovaty. M. Jourdain c’est
aussi ce personnage d’une pièce de Molière, se surprenant lui-même à
déclamer de la prose. Parce que les journalistes font, de longue date,
du « datajournalisme » sans le savoir, les analyses du projet Jourdain
visent à cerner, par-delà la virtualité des concepts, la réalité de
pratiques remobilisées.Le projet Jourdain a organisé une journée d’étude le 11 octobre 2013 au CELSA.
Elle est revenue sur les principaux axes de recherche du projet : les
liens entre journalisme de données et journalisme d’investigation, les
rapports complexes entre les professions informatiques et les milieux du
journalisme et les enjeux démocratiques de la « libération » des
données.
Elle a invité une dizaine d’intervenants universitaires et
professionnels à faire le point sur la pratique ainsi mise en exergue.
Le programme Jourdain s’achève sur la mise en lumière de la place du
journalisme de données dans le système médiatique contemporain, afin
d’en cerner les figures et les usages pour l’avenir.http://projetjourdain.org/ Mot(s) clés libre(s) : journalisme, big data, journalisme d'information
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Projet Jourdain : Journalisme, Data et Information, des effets des discours du journalisme de données sur les politiques publiques locales
/ Jacques LE CANN
/ 11-10-2013
/ Canal-u.fr
WRONA Adeline, JEANNE-PERRIER Valérie, TREDAN Olivier
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Le projet Jourdain articule d’une double signification. « Jourdain » est
d’abord un acronyme de JOURnalisme, DAta et INformation. Ces trois
notions sont situées au cœur du datajournalisme, dans sa
définition canonique introduite par Adrian Holovaty. M. Jourdain c’est
aussi ce personnage d’une pièce de Molière, se surprenant lui-même à
déclamer de la prose. Parce que les journalistes font, de longue date,
du « datajournalisme » sans le savoir, les analyses du projet Jourdain
visent à cerner, par-delà la virtualité des concepts, la réalité de
pratiques remobilisées.Le projet Jourdain a organisé une journée d’étude le 11 octobre 2013 au CELSA.
Elle est revenue sur les principaux axes de recherche du projet : les
liens entre journalisme de données et journalisme d’investigation, les
rapports complexes entre les professions informatiques et les milieux du
journalisme et les enjeux démocratiques de la « libération » des
données.
Elle a invité une dizaine d’intervenants universitaires et
professionnels à faire le point sur la pratique ainsi mise en exergue.
Le programme Jourdain s’achève sur la mise en lumière de la place du
journalisme de données dans le système médiatique contemporain, afin
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Projet Jourdain : Journalisme, Data et Information, approche économique des données personnelles, les questions de la salle
/ Jacques LE CANN
/ 11-10-2013
/ Canal-u.fr
WRONA Adeline, ROCHELANDET Fabrice
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Le projet Jourdain articule d’une double signification. « Jourdain » est
d’abord un acronyme de JOURnalisme, DAta et INformation. Ces trois
notions sont situées au cœur du datajournalisme, dans sa
définition canonique introduite par Adrian Holovaty. M. Jourdain c’est
aussi ce personnage d’une pièce de Molière, se surprenant lui-même à
déclamer de la prose. Parce que les journalistes font, de longue date,
du « datajournalisme » sans le savoir, les analyses du projet Jourdain
visent à cerner, par-delà la virtualité des concepts, la réalité de
pratiques remobilisées.Le projet Jourdain a organisé une journée d’étude le 11 octobre 2013 au CELSA.
Elle est revenue sur les principaux axes de recherche du projet : les
liens entre journalisme de données et journalisme d’investigation, les
rapports complexes entre les professions informatiques et les milieux du
journalisme et les enjeux démocratiques de la « libération » des
données.
Elle a invité une dizaine d’intervenants universitaires et
professionnels à faire le point sur la pratique ainsi mise en exergue.
Le programme Jourdain s’achève sur la mise en lumière de la place du
journalisme de données dans le système médiatique contemporain, afin
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Projet Jourdain : Journalisme, Data et Information, approche économique des données personnelles
/ Jacques LE CANN
/ 11-10-2013
/ Canal-u.fr
WRONA Adeline, ROCHELANDET Fabrice
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Le projet Jourdain articule d’une double signification. « Jourdain » est
d’abord un acronyme de JOURnalisme, DAta et INformation. Ces trois
notions sont situées au cœur du datajournalisme, dans sa
définition canonique introduite par Adrian Holovaty. M. Jourdain c’est
aussi ce personnage d’une pièce de Molière, se surprenant lui-même à
déclamer de la prose. Parce que les journalistes font, de longue date,
du « datajournalisme » sans le savoir, les analyses du projet Jourdain
visent à cerner, par-delà la virtualité des concepts, la réalité de
pratiques remobilisées.Le projet Jourdain a organisé une journée d’étude le 11 octobre 2013 au CELSA.
Elle est revenue sur les principaux axes de recherche du projet : les
liens entre journalisme de données et journalisme d’investigation, les
rapports complexes entre les professions informatiques et les milieux du
journalisme et les enjeux démocratiques de la « libération » des
données.
Elle a invité une dizaine d’intervenants universitaires et
professionnels à faire le point sur la pratique ainsi mise en exergue.
Le programme Jourdain s’achève sur la mise en lumière de la place du
journalisme de données dans le système médiatique contemporain, afin
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Forum Nîmois - Charles GIDE - SERVAN SCHREIBER - 28 avril 2016
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 28 avril 2016, à la maison du protestantisme à Nîmes Jean
Louis Servan Schreiber.
Pour que nul ne s’étonne que je te tutoie, je révèle en
exergue de ta conférence que nous nous connaissons depuis 70 ans sauf erreur et
notre entrée à St Louis de Gonzague. C’est un bail ! C’est rare que des
amitiés durent aussi longtemps
J’ai eu du mal à te convaincre de venir ! Ta vie a été
tellement remplie ! Tu as été, en premier
lieu, un journaliste et un « patron de presse » plein de dynamisme et
de réussite. Il faut dire que tu as baigné dans ce milieu des ta naissance.
C’est en effet, en 1908 que ton père Emile Schreiber et ton oncle Robert,
créèrent le mensuel Les Echos, qui a servi d’abord d’outil de promotion à la
vente de leur matériels divers. En 1913
il devient hebdomadaire sous le titre« Les Echos de l’exportation ».C’est
en 1937 qu’il devient un quotidien généraliste de l’économie et des affaires. Suspendu
évidemment pendant la guerre, il reparait en 1945, ses fondateurs ayant modifié
leur nom pour des raisons évidentes, en y ajoutant Servan. Tu y entreras en
1960. Il sera vendu à la famille Beytout en 1963, laquelle le revendra au
groupe Financial Times en 1988.
Mais entretemps ton frère Jean Jacques a, en 1954, créé
L’Express qui reste le grand hebdomadaire que l’on connait aujourd’hui, avec sa
devise si objective : Dire la
vérité, telle que nous la voyons
Après un stage dans la presse américaine, tu y entres en
1964, et y parfait ta formation, puis
en, 1967, renouant avec la tradition économique familiale, tu crées
l’Expansion, avec Jean Boissonnat comme directeur de la rédaction. Création
précédé d’une étude très précise du futur lectorat, menée par la SEMA. Cette
prudence méthodologique explique sans doute ton premier très grand succès. J’ai
eu l’honneur d’y écrire. Il devient Groupexpansion, en absorbant L’Entreprise,
la Vie financière et La Tribune. Il fera ensuite, par le hasard des mouvements
capitalistique, après un passage chez Vivendi, retour dans le groupe
Express-Expansion. Tu en es resté président jusqu’en 1999.
Mais toi-même, entre temps, en tant que patron de presse, tu
auras déjà vogué vers de nouveaux rivages, au sens propre, puisque tu auras
créé au Maroc, le premier hebdomadaire
économique du pays : « La vie économique ». Tu la revendras
trois ans plus tard – certains bonnes langues à ton égard disent que la clarté et la franchise des
analyses du journal ne plaisaient pas trop à Hassan II-, et va racheter alors,
en 1997, Psychologie. Ce magazine avait été créé en 1970, et tu allais en faire
un nouveau succès d’édition sous le titre
Psychologies magazine, dont le tirage, de 70.000 à l’achat est passé, disent les gazettes, à 350.000 exemplaires et
dans la gestion duquel on voit nettement la patte experte de ton épouse Perla.
Le groupe Lagardère y prend 49% en 2004, ce qui te permet de décliner le
magazine en Italie, Espagne, Belgique, Grande Bretagne, Russie, Chine. Bref un
troisième succès de presse !
Peu d’hommes, Jean Louis, peuvent se targuer d’avoir ainsi
réussi d’eux-mêmes trois succès de ce type. Certes, comme je le disais au
début, tu es né avec une plume dans la bouche, et quelques moyens financiers.
Mais ces succès ne sont pas ceux d’un fils à papa ! Ils sont ton œuvre. Tu
as eu, chaque fois, l’intuition d’un « besoin » nouveau en termes
culturels. Tu étais, comme on dit, parfaitement dans l’air du temps en 1967,
époque d’émergence de ceux qu’on appelait les cadres, qui se souciaient de
mieux comprendre le développement économiques, quand tu as créé l’Expansion
qui, sans l’astreinte de la lecture quotidienne, permettait à ces cadres de se
tenir informés
De même que tu as humé intelligemment l’air culturel du Maroc
en 1994, alors qu’apparaissait aussi , dans ce pays en émergence, le souci de
comprendre l’économie. De même, en cette fin du vingtième siècle, tu avais
senti la vogue nouvelle de la psychologie, la psychanalyse, et ce besoin subtil
de se « connaitre soi-même, le « gnoti séauton » de Socrate, d’aller
au-delà de la confrontation directe avec autrui, en cherchant comment cet
autrui construit lui-même sa pensée. J’ose dire aussi que tu as bénéficié de ce
début de développement d’un narcissisme assez généralisé, dont Facebook et les
selfies sont les expressions les plus courantes. Mais je puis témoigner, pour
avoir très longtemps lu ce magazine, que même ceux qui, depuis toujours,
avaient les plus grandes réserves sur la masse d’étudiants qui se ruaient sur
la « psycho-socio », trouvaient un grand intérêt théorique à ce
magazine.
Enfin, en 2010, avec Perla vous repreniez le magazine
« Nouvelles clés » de Marc de Smedt, que vous rebaptisiez « Clés »,
qui, à l’origine était dit « de développement spirituel et
spiritualité » destiné principalement aux créatifs culturels. Je n’ai
aucunement la prétention d’être un créatif culturel. Je serais déjà heureux si
j’avais pu créer un concept en sciences économiques. Mais je dois dire que la
lecture de « Clés » tous les mois est toujours un grand moment, et
aussi une source abondante de personnes à connaître et, si possible, à inviter
au Forum, et d’idées pour mes propres productions intellectuelles. Si le tirage
n’a pas été ce que tu espérais, je dis que c’est encore, qualitativement, une très
grande réussite indiscutable de vous deux.
Durant ces trois aventures, tu avais, par ailleurs écris
quatorze livres. Trois d’entre eux ont trait à la gestion du temps :
« L’Art du temps » en 1983, puis « Le nouvel art du temps »
en 2000, puis « Trop vite » en 2010. Le temps qui passe trop vite
quand on agit et qui est si long quand on s’ennuie, est ton thème préféré. J’avais
été très impressionné par le premier, m’avouant cependant vite incapable de
respecter la discipline que tu y préconisais. En 1977, ton « A mie
vie », m’avait laissé rêveur. J’avais 40 ans comme toi, et les quatre-vingt
ans que tu visais implicitement me paraissaient bien loin. En même temps à l’époque,
c’était plutôt un horizon long, donc plein d’espoir. On mourrait autour de nous
plus jeune en moyenne. Eh, bien Jean Louis, nous y sommes ou presque ! En
2014, « Pourquoi les riches ont gagné » m’a beaucoup plus car c’est
une analyse sans concessions d’un milieu que tu as toujours tangenté, mais sans
t’y perdre.
Ton dernier livre est « C’est la vie ». Pourquoi
avais-tu choisi comme thème de ce soir « Eloge de l’ignorance », et
quel est le rapport avec ce livre. Est-ce une réminiscence de la deuxième béatitude
de Mathieu : « Heureux les pauvres d’esprit, car le Royaume des cieux
est à eux ». Le savoir est-il un
tel puits sans fond qu’il rend malheureux ? Vaste débat depuis 2000 ans,
vaste sujet. A toi Jean Louis, old chap ! Mot(s) clés libre(s) : journalisme, journalisme d'information
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