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  • 29 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 21 à 29
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

L'apprenti lecteur et ses autres / Agnès Perrin

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 20-06-2014 / Canal-u.fr
PERRIN Agnès
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L'apprenti lecteur et ses autres / Agnès Perrin, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. En s'appuyant, d'une part, sur les travaux en didactique (notamment le modèle de représentation du lecteur de Michel Picard et les formes modélisantes de l'activité fictionnalisante de Gérard Langlade et Nathalie Lacelle) et, d'autre part, sur des données d'observations en milieu scolaire, Agnès Perrin interroge la "fabrique" du jeune apprenti lecteur qui, selon elle, passe par les tous premiers apprentissages, par l'activité fantasmatique via la voix de l'adulte lisant. Elle cherche à démontrer comment se manifestent les autres de cet apprenti lecteur et comment la lecture littéraire peut précéder l'acquisition de l'autonomie de ce lecteur, voire la développer.
Mot(s) clés libre(s) : lecture (subjectivité), lecture (apprentissage), enfant (livres et lectures), lecture et imagination
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Ezio Ornato - Les méthodes quantitatives au service de l'histoire du livre : principes, parcours, exemples

/ Franck Guillemain / Canal-u.fr
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Conférence inaugurale de la journée d'initiation  Le livre médiéval au regard des méthodes quantitatives du 28 mai 2015 organisée dans le cadre du séminaire Codicologie quantitative et sociologie du livre médiéval du LAMOP (campus de Villejuif) Autre intervenant : Denis Muzerelle
Mot(s) clés libre(s) : UPS2259, LAMOP, Codicologie, Ezio Ornato, Les méthodes quantitatives au service de l'histoire du livre : principe, parcours, exemples., Codification quantitative, Le livre médiéval, au regard des méthodes quantitative, Denis Muzerelle
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Entre posture et imposture du lecteur : sur le fonctionnement symbolique / François Quet

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
QUET François
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L’exemplification est l’un des symptômes de l’esthétique (Goodman, 1998) : appeler certaines propriétés de l’œuvre à fonctionner symboliquement, c’est inviter à extraire de la fable une thèse (Suleiman, 1983), des valeurs (Jouve, 2001 ; Dufays, 2004). La sélection des signes qui permet la lecture allégorique renvoie à une expertise et à un libre arbitre qui s’exercent de façon contradictoire au sein des communautés interprétatives (Fish, 2007). François Quet essaie de définir ici quelques enjeux de la situation didactique : - Quels partages entre discours d’experts et discours d’amateurs ? si la « pluralisation des signifiés » (Starobinski, 1970) appartient de fait à la doxa didactique, de fait qu’en est-il du statut, ou de la légitimité, des textes et des lectures dans l’enseignement ?- Qu’est-ce qui est enseignable du fonctionnement symbolique ? Puisque c’est ici que s’origine le discours interprétatif, comment faire la part du savoir, de la technique, ou du positionnement institutionnel et discursif ? - Quelle est la place enfin de la production « symbolique » dans le tissage évaluatif (Dufays, 2000) que chacun instaure au cours de la lecture ?Intervention de François Quet faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : littérature (didactique), livres et lecture, réception des oeuvres, situation pédagogique
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Écriture, relecture : les métamorphoses du texte du lecteur engagé / Marina Arias-Vikhil

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
ARIAS-VIKHIL Marina
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L’écriture comme relecture : les métamorphoses du texte du lecteur engagé / Marina Arias-VikhilDans l’univers aragonien le lecteur est un miroir qui renvoie au poète sa propre image. « Nous utilisons les livres comme des miroirs qui nous renvoient notre réflexion » écrit Aragon dans la postface de son roman "La Mise à mort". Si Sartre comprend la lecture comme une rencontre dramatique de deux libertés dans l’espace de l’œuvre qui souvent se présentait sous une forme de théorème à prouver ou de problème à résoudre, Aragon entraîne son lecteur dans un jeu de reflets de miroir dans son roman "La Mise à mort". Il tente de séduire le lecteur en créant en même temps l’image de l’auteur évolutive, à contours dédoublés, non focalisée afin de suggérer l’idée de la liberté de l’auteur insaisissable et insoumis au jugement du lecteur. Lecteur comme miroir fidèle de l’auteur, lecteur qui le suit dans toutes ses divagations et dont l’esprit critique est détourné, devient un engagé de l’auteur qui reste à son tour engagé. Dans cet esprit on se propose d’observer comment Aragon devient lecteur de ses propres textes : en nous basant sur l’analyse du texte du roman La Mise à mort" (1965) , notamment de l’épisode concernant le voyage à Moscou d’Aragon en été de 1936, nous essayons de démontrer que la narration d’Aragon, où l’écrivain raconte l’histoire de la mort et de l’enterrement de Gorki, représente la relecture de ses textes écrits bien avant "Les jours de Gorki" (1936) et "Les jeunes gens" (1955). La figure de Gorki permet à Aragon de formuler le problème de son engagement qui reste au centre de sa réflexion sous différents aspects. Les métamorphoses de cet épisode, recréé plusieurs fois, ne finissent pas en 1965 : c’est encore en 1977, dans sa préface à "L'Œuvre poétique", qu’Aragon nous offre une nouvelle relecture de ce récit qui démontre que la dernière version est étroitement liée au désengagement politique du poète dans les années 70.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : art d'écrire, engagement politique, lecture (subjectivité), livres et lecture, Louis Aragon (1897-1982), Louis Aragon (La mise à mort), réception des oeuvres
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Du texte du lecteur élève, de celui du maître... /Jean-Louis Dumortier, Micheline Dispy

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 20-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
DUMORTIER Jean-Louis, DISPY Micheline
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Du texte du lecteur élève, de celui du lecteur maître et de quelques problèmes qu’ils posent au didacticien /Jean-Louis Dumortier, Micheline Dispy. Soit une œuvre littéraire, un maître et des élèves. Le « texte du lecteur maître », c’est le modèle mental que le professeur a élaboré, à partir du texte de cette œuvre, en vue d’enseigner quelque chose, ou, plus fréquemment, c’est le modèle mental qu’il a élaboré à partir du texte en question et de divers discours (du commentaire savant au questionnaire pédagogique) s’y rapportant. Le « texte du lecteur élève » est un modèle mental moins lourd de sédiment métatexuel que le « texte du lecteur maître ». S’ouvre alors, pour l’enseignant, une alternative. Soit il prend des initiatives visant à réduire l’écart entre l’œuvre telle qu’il la comprend et l’œuvre telle qu’il pense que peuvent la comprendre la plupart de ses élèves : dans ce cas, il s’expose au danger de coucher la compréhension des élèves sur le lit de Procuste de sa propre production de sens. Soit, conscient de ce danger-là, doutant que, dans l’entreprise d’imposer d’entrée de jeu une démarche de lecteur expert, les chances de gain soient supérieures aux risques de perte, il s’accommode du fait que les élèves et lui-même n’ont pas lu (tout à fait) la même œuvre. Dans ce cas, il prête attention au « texte du lecteur élève » -de chaque lecteur élève- et il s’expose au danger du babélisme ou à celui de l’enfermement dans un discours « premier » qui limite les occasions de progrès et laisse sceptique quant aux bénéfices de la scolarisation. L’alternative est donc un dilemme : ce que l’on peut gagner d’un côté est indissociable de ce que l’on s’expose à perdre de l’autre. Envisageons cette branche du dilemme où le maître met sous le boisseau son « texte » personnel pour prêter attention au « texte du lecteur élève ». Surgit un double problème. Comment faire pour rendre communicable le modèle mental élaboré par chaque individu à partir de la chaîne des mots forgée par l’auteur. Comment faire pour organiser des échanges fructueux autour des « textes des lecteurs élèves » ? Nous émettons l’hypothèse que toutes les procédures ne se valent pas. Nous en expérimenterons donc plusieurs et feront part des résultats. Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008.>> Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque.> Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : lecture (didactique), lecture (méthode pédagogique), lecture littéraire, littérature (appréciation), littérature et enseignement, livres et lecture, réception des oeuvres
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Des styles littéraires aux formes de vie / Marielle Macé

/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail / Formation continue / 21-06-2013 / Canal-u.fr
MACÉ Marielle
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Des styles littéraires aux formes de vie / Marielle Macé, in Le lecteur et ses autres, journée d'études organisée par le laboratoire "Lettres, Langages et Arts, Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA-CRÉATIS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 21 juin 2013. Les formes du dire proposées par la littérature engagent aussi des « formes de vie » : autant de figures littéraires, de dispositifs temporels ou d’inventions grammaticales, autant de phrasés de l’existence, de pistes d'être, de modalités de la vie humaine. La lecture participe alors, en tant que telle, d’une chance plus vaste, celle qui consiste pour les lecteurs à se rendre attentifs au ‟comment” de leur vie, à reprendre en charge ce que l’on peut appeler les « formalités » de leur pratique, autrement dit à viser une véritable ‟stylistique de l'existence”. C'est cette conception pragmatique de la lecture que dans le sillage d’un précédent ouvrage, Façons de lire, manières d’être, Marielle Macé s’efforcera d’explorer et d’exemplifier.[Illustration : photo de Juan Lauriente (Flickr.fr)]
Mot(s) clés libre(s) : lecture, livres et lecture, littérature (appréciation), lecture (influence)
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De la force à la farce : corriger l’erratum de la violence / Marie-Luce Demonet

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 03-12-2014 / Canal-u.fr
DEMONET Marie-Luce
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De la force à la farce : corriger l’erratum de la violence / Marie-Luce Demonet, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 2 : Erreurs linguistiques. Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais.
Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), errata, correction des épreuves d'imprimerie, livres (1400-1600)
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Comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
DAVID Sophie
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Entre singularité et altérité : comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David. L’acte de lecture se pose en réception, ce qui suppose pour le sujet repli vers une intériorité qui ne se laisse pas forcément dévoiler. Mais ce serait un leurre de s’en tenir à cette conception car la lecture est aussi projection (de soi dans le texte) et distanciation (de soi face aux effets du texte), autant de signes de la singularité du lecteur.À l’inverse, le cadre de l’école impose, dans un processus d’élaboration collective des compétences, la présence et l’écoute de l’autre dans sa différence et sa diversité.Comment concilier ces deux mouvements dans la mise en œuvre scolaire d’une lecture littéraire ? Comment les poser de manière dialectique plutôt qu’antagoniste ? Pour quelles visées ? Pour aboutir à quel texte ?Nous analyserons dans ce sens la mise en œuvre d’un travail mené en classe de sixième où il s’agira, à la fois, de considérer la parole subjective de l’élève et sa mise en relation au sein d’une communauté d’interprétation, dans un jeu de constructions interactives.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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Aspects intermédiaux dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau / Liviu Lutas

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 10-10-2014 / Canal-u.fr
LUTAS Liviu
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Aspects intermédiaux dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau / Liviu Lutas. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 5 : Explorations génériques. L'intermédialité est un axe de recherche très dynamique aujourd'hui. Surtout le postulat de W.J.T. Mitchell (1994), selon lequel la notion d’un médium pur est une aberration puisque tous les médias sont des mélanges de différents médias et tous les arts sont composés, a ouvert la voie à la possibilité d'analyser les œuvres littéraires d’un nouveau point de vue. Un texte littéraire peut par exemple activer, de différentes manières, plusieurs modes cognitifs. Des théoriciens comme Hans Lund, Claus Clüver et Werner Wolf ont essayé de montrer comment cela peut se faire. Le modèle de Wolf (2002) est particulièrement intéressant, étant donnée sa prétention d'établir une typologie des relations intermédiales. L'imitation, la thématisation, la fusion et la combinaison sont les quatre relations possibles entre les médias d’un point de vue intracompositionnel, selon Wolf. Or, bien que le modèle de Wolf soit innovateur et extrêmement utile pour les analyses intermédiales, il n'arrive pas à totalement dépasser la perception essentialiste des médias comme des entités homogènes et pures. C'est peut-être en complétant le modèle de Wolf avec des études sur l'iconicité, comme celles de Winfried Nöth, (2001) ou de Lars Elleström (2010), que l'on peut arriver à comprendre comment les différents modes cognitifs peuvent contribuer à créer du sens dans un ouvrage littéraire. L’œuvre de Patrick Chamoiseau est illustrative d’un point de vue intermédial. En effet, déjà ses premières publications ont été acclamées pour l'oralité de leur style. Or l'oralité de l'écriture est justement un des détails qui peuvent être abordés sous l'angle de l'intermédialité, puisque l’écriture et la langue parlée renvoient justement á des modes cognitifs différents. Il y a cependant aussi des relations entre l’écriture chamoisienne et les arts visuels. Bien que moins étudiées que l’oralité, de telles relations sont omniprésentes dans l’œuvre chamoisienne. Non seulement a-t-il écrit des bandes dessinées et des scénarios de films, mais les romans eux-mêmes ont un style qui pourrait être considéré visuel. Liviu Lutas analyse, par conséquent, si la typologie de Werner Wolf peut être utilisée pour jeter une nouvelle lumière sur l'oralité et sur la visualité dans l'œuvre de Chamoiseau, surtout dans les cas des romans Solibo Magnifique, Texaco (1992), Biblique des derniers gestes (2002) et L’empreinte à Crusoé. Il tâche de montrer comment les aspects intermédiaux contribuent à l'un des projets que se propose Chamoiseau dans son œuvre littéraire : celui de donner une vision intérieure de l’identité antillaise et de l'Histoire de la Martinique.[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr].
Mot(s) clés libre(s) : créations artistiques hybrides, intermédialité, illustration des livres, Patrick Chamoiseau (1953-....)
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