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Des styles littéraires aux formes de vie / Marielle Macé
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail / Formation continue
/ 21-06-2013
/ Canal-u.fr
MACÉ Marielle
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Des styles littéraires aux formes de vie / Marielle Macé, in Le lecteur et ses autres, journée d'études organisée par le laboratoire "Lettres, Langages et Arts, Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA-CRÉATIS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 21 juin 2013. Les formes du dire proposées par la littérature engagent aussi des « formes de vie » : autant de figures littéraires, de dispositifs temporels ou d’inventions grammaticales, autant de phrasés de l’existence, de pistes d'être, de modalités de la vie humaine. La lecture participe alors, en tant que telle, d’une chance plus vaste, celle qui consiste pour les lecteurs à se rendre attentifs au ‟comment” de leur vie, à reprendre en charge ce que l’on peut appeler les « formalités » de leur pratique, autrement dit à viser une véritable ‟stylistique de l'existence”. C'est cette conception pragmatique de la lecture que dans le sillage d’un précédent ouvrage, Façons de lire, manières d’être, Marielle Macé s’efforcera d’explorer et d’exemplifier.[Illustration : photo de Juan Lauriente (Flickr.fr)] Mot(s) clés libre(s) : lecture, livres et lecture, littérature (appréciation), lecture (influence)
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Entres fables de La Fontaine et contes de zombis, une tracée de survie pour un usage didactique de la sentimenthèque / Marie-José Fourtanier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-10-2014
/ Canal-u.fr
FOURTANIER Marie-José
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Entres fables de La Fontaine et contes de zombis, une "tracée de survie" pour un usage didactique de la "sentimenthèque" / Marie-José Fourtanier. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le
laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 2 : Le livre et la parole.Avec
le récit de ses apprentissages, que peut nous apprendre Patrick Chamoiseau pour nous aider à enseigner en
contexte de dissonance culturelle ? Quelle manière d’être, de structurer son
imaginaire et de modeler sa sensibilité ? Quelle façon de grandir entre
des postulations contradictoires ? Julien Gracq, dans "En lisant, en
écrivant", s’interroge sur les influences subies par les écrivains en
cherchant dans les lectures de l’enfance la source de leur créativité :
« Combien il est difficile –et combien il serait intéressant– quand on
étudie un écrivain, de déceler non pas les influences avouées, les grands
intercesseurs dont il se réclame […], mais le tout-venant habituel de ses
lectures de jeunesse, le tuf dont s’est nourrie au jour le jour, pêle-mêle et
au petit bonheur, une adolescence littéraire affamée ». En fait, en
lisant Une Enfance créole, et en
particulier, Chemin d’école, comme
d’autres autobiographies d’écrivains, il semble que la tâche n’est pas aussi
difficile que le suggère Gracq ; les écrivains livrent en effet assez
volontiers le récit de leurs émotions provoquées par leurs lectures et leurs
rêveries d’enfant ou d’adolescent et n’hésitent guère à « déballer »,
comme Walter Benjamin, leurs bibliothèques. Mais de quelles lectures, de
quelles rêveries s’agit-il ? De lectures clairement légitimées par l’école
ou de lectures, et plus largement, de pratiques culturelles buissonnières, plus
hasardeuses et, de ce fait, plus libres, mais aussi plus difficilement
saisissables ? Patrick Chamoiseau raconte ainsi l’univers duel de
son enfance, grandi entre les fables de La Fontaine récitées avec passion par
son père cordonnier ou enseignées par le maître d’école, et la Parole de son
camarade Gros-Lombric qui « à l’ombre des robinets, dans les bougonnements
interdits du créole, nous évoquait des zombis, des Chouval-trois-pattes, des
Manman Dlo, des Volantes, des Soucougnans, des Cercueils-arrêteurs, des
Dormeuses, des mains-noires, des Gardes-corps, des Vieux-livres, des
Chiens-montés… » ou, pour le dire
autrement, dans une tension entre la magie des contes créoles et les
textes choisis des auteurs patrimoniaux de la littérature française. Marie-José Fourtanier cherche moins ici à étudier les arcanes complexes de cette formation qu’à
mettre au jour, à adopter peut-être, une trajectoire et un modèle de réflexion
sur la formation de l’imaginaire et la constitution d’une
« sentimenthèque » à l’usage des adolescents d’aujourd’hui. [Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : lecture (influence), lecture et imagination, littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....), autobiographie (histoire et critique), roman d'éducation
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Style et colère : juger les formes de vie / Marielle Macé
/ Samir BOUHARAOUA, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 27-11-2015
/ Canal-u.fr
LAURICHESSE Jean-Yves, MACÉ Marielle
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Style et colère : juger les formes de vie / Marielle Macé, in séminaire Poéthiques organisé par Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire, équipe Littérature et Herméneutique- PLH-ELH) et Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes-CAS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 27 novembre 2015.
Dans cette conférence, Marielle Macé tente de comprendre "en littéraire" la revendication qui lui semble
être la plus communément la nôtre aujourd'hui : celle qui consiste à
réclamer "d'autres manières de vivre", "d'autres formes de vie". Elle propose pour cela de réfléchir aux deux dispositions qui sous-tendent
cette revendication, et qui engagent la stylistique : celle qui consiste
à regarder la vie comme un engagement de formes (des manières d'être et
de faire, des gestes, des rythmes, des modes relationnels...), et celle
qui consiste à se risquer à poser sur ces formes un regard critique, à
engager son jugement et, souvent, sa colère. De Baudelaire à Boltanski,
d'Adorno à Pasolini, voir les formes de vie, ce fut toujours
les juger et en réclamer d'autres. C'est donc à cette critique
stylistique de l'existence que Marielle Macé s'attache, pour la
comprendre, la situer, en esquisser une histoire, en dire l'actualité.
* Illustration : "Your Words are my Power", peinture de William Sharpe (2015). Mot(s) clés libre(s) : littérature (esthétique), réception des oeuvres, lecture (influence), manière d'être (philosophie), style (esthétique), Pier Paolo Pasolini (1922-1975)
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