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Mots-clefs > M > maison de tolérance
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Le "chant du cygne" : de la prostitution réglementée durant l'entre-deux-guerres / Hélène Duffuler-Vialle

/ Franck DELPECH, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 19-11-2014 / Canal-u.fr
DUFFULER-VIALLE Hélène
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Le "chant du cygne" : de la prostitution réglementée durant l'entre-deux-guerres / Hélène Duffuler-Vialle. In journée d'étude "La prostitution urbaine en Europe du Moyen Âge à nos jours" organisée par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 19 novembre 2014.A partir notamment des archives départementales du Nord et du Pas-de-Calais, des archives municipales de Lille, Douai, Boulogne, Dunkerque, Roubaix et des thèses juridiques d’époque, Hélène Duffuler-Vialle étudie l'évolution des maisons de tolérance durant l'Entre-deux-guerres entre abolitionnisme et réglementarisme, un régime juridique spécial qui encadre la prostitution et dont la mise en œuvre et l'application ont été déléguées -du Consulat jusqu’en 1946- à l’autorité municipale. Au cours du XIXe siècle la plupart des maires adoptent des logiques réglementaristes communes sur l’ensemble du territoire, il s’agit de l’ « âge d’or » des maisons de tolérance. A la fin du XIXe siècle, le nombre de maisons décline en raison, notamment, de l’extension de la prostitution clandestine qui s’exerce dans les bars à femmes, de nouvelles conduites prostitutionnelles et de la critique abolitionniste contre la prostitution réglementée. Après la Première Guerre mondiale, les maisons de tolérance semblent trouver un nouveau souffle sur l’ensemble du territoire,  du fait de l'afflux d’hommes dans les zones à reconstruire ou dans les zones militarisées. Le Nord-Pas-de-Calais fait figure de bastion du réglementarisme. Dans le département du Nord, en 1921, Dunkerque est, après Paris, la deuxième ville par le nombre de maisons closes. Dans le Pas-de-Calais, le recours à de la main d'œuvre étrangère dans les usines et les mines explique la réorganisation et la multiplication des maisons de tolérance. Au niveau national, face aux critiques abolitionnistes et aux positions du Comité de la traite des femmes et des enfants de la Société des Nations, une remise en question du réglementarisme se dégage et une tendance prohibitionniste semble poindre. Les projets et propositions de loi, soit abolitionnistes, soit réglementaristes, tentent d'instaurer le délit de contamination, le délit de racolage et des mesures sanitaires coercitives, sans prévoir toutefois le délit de prostitution des femmes majeures consentantes. Ne parvenant pas à se positionner entre abolitionnisme et réglementarisme, le législateur reste silencieux. Les circulaires ministérielles sont également ambivalentes car certaines créent des standards afin que les règlements municipaux puissent parer les critiques abolitionnistes et d’autres interdisent l’ouverture de nouvelles maisons.
Mot(s) clés libre(s) : France (1919-1939), prostitution (droit), maison de tolérance
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