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L'étude de la mémoire peut-elle éclairer l'autisme ?
/ Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire - Université de Caen Basse-Normandie, Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Cette conférence a été donnée dans le cadre de la première Semaine
de la mémoire, organisée en partenariat avec la fête de la Science, qui
s'est déroulée en Basse−Normandie du 15 au 20 septembre 2014.Dermot Bowler est professeur de psychologie à la City University (Londres, GB).Une idée assez répandue – parmi le grand public ainsi que parmi beaucoup de professionnels – est que les autistes ont une mémoire sinon épatante, au moins très bonne. En fait, elle est plutôt assez bonne, mais présente des particularités spécifiques. Bien qu'elles aient une bonne mémoire pour des fait, les personnes avec autisme ne les organisent pas de façon conceptuelle. Ils ont aussi du mal à les relier à un sentiment de 'moi', ce qui répercute sur leur mémoire épisodique – leurs souvenirs du passé personnellement vécue. Il paraît aussi que les processus sous-jacents au niveau du cerveau sont atypiques même quant la performance mnésique ne l'est pas. Ce bilan de processus typiques et atypiques peut nous fournir des outils puissants pour nous aider à mieux comprendre le tableau clinique de l'autisme et d'aider aux autistes de vivre mieux. Mot(s) clés libre(s) : mémoire, cognition, maladie, altérité
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L'entreprise doit-elle avoir de la mémoire ?
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Organisé par Synergia, l’agence de développement économique de Caen la Mer.
La mémoire, un point fort de développement territorial
La thématique de la mémoire est aussi un des potentiels de développement de Caen et plus largement de la Normandie. Synergia
en fait, en septembre, le thème de son rendez-vous connu rassemblant
les acteurs du développement de l’agglomération. Ont été présentés et
débattus des atouts de la recherche, ainsi que les dimensions
entrepreneuriale et industrielle de la mémoire.
Intervenants :
Eric Lesage, Directeur Innovation Recherche Développement au sein du Groupe AGRIAL ;
Isabelle Pecou – Groupe B2V ; Observatoire B2V des Mémoires ;
Pascal Buléon– CNRS, directeur de la MRSH Caen ;
Francis Eustache, Professeur à l'Université de Caen, EPHE, directeur de Cyceron. Mot(s) clés libre(s) : mémoire, entreprise, collaboration, gestion
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"Bakary Diallo, mémoires peules", de Mélanie Bourlet et Franck Guillemain
/ Franck Guillemain, Mélanie Bourlet
/ Canal-u.fr
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Ce film nous conduit sur les traces de Bakary Diallo, berger peul connu pour être un des premiers tirailleurs sénégalais à avoir relaté en français son expérience de la Première Guerre Mondiale dans son roman “Force-Bonté".
De retour parmi les siens en 1928, il compose en peul, sa langue maternelle, de longs poèmes chantant la beauté et la luxuriance des paysages de son enfance.
Aujourd'hui disparus, la redécouverte de ses poèmes permettrait de rendre sa place à Bakary Diallo dans l'histoire de la littérature africaine.
Mélanie Bourlet, spécialiste de Langue et Littérature peule au sein du laboratoire Langage, Langues et Cultures d'Afrique Noire (LLACAN), nous emmène dans un long voyage au cœur de la région du Foûta Tôro, à la recherche de ces écrits perdus. L’objet principal de sa quête est un manuscrit intitulé “Mbalam” du nom du village d’enfance du poète.
A la faveur d'une mémoire orale encore vive chez les proches de l'auteur, la chercheuse parvient peu à peu à dresser les contours de l’œuvre poétique de Bakary Diallo.
Producteur : Langage, Langues et Cultures d'Afrique Noire, CNRS Images, CNRS-Cultures, langues, textes
Participation : ANR
Réalisateur : BOURLET Mélanie (LLACAN, UMR CNRS et INALCO, Villejuif)GUILLEMAIN Franck (CLT, UPS CNRS, Villejuif)
Conseiller scientifique : BOURLET Mélanie (LLACAN, UMR CNRS et INALCO, Villejuif) Mot(s) clés libre(s) : langage, ecrivain, langue, linguistique, Colonialisme français, relation artiste pays-natal, mémoire, pulaar, franck guillemain, ELLAF, Mélanie Bourlet, bakary diallo, paysage, poésie, poète, littérature orale, Peul, oralité, LLACAN, UPS2259, Fouta Toro
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La mémoire des odeurs et descripteurs olfactifs : l'odeur médiane du couvre-lit de Tante Léonie
/ Anne CANIVET
/ Canal-u.fr
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Cette conférence, donnée en janvier 2015, avait initialement été programmée pour la première Semaine
de la mémoire, organisée en partenariat avec la fête de la Science, qui
s'est déroulée en Basse−Normandie du 15 au 20 septembre 2014.Joël
Candau est Docteur en ethnologie et professeur au Département de Sociologie-Ethnologie de l’Université de
Nice-Sophia Antipolis. Il est
membre élu au Conseil National des Universités, membre de la section «
Anthropologie sociale, ethnologie et langues régionales » du Comité des
Travaux Historiques et Scientifiques, CTHS (2006-), membre de la
Société d’Ethnologie Française, membre du Comité de rédaction de la
revue Le monde alpin et rhodanien, expert pour
l’AERES et directeur du Laboratoire d'Anthropologie et
de Sociologie "Mémoire, Identité et Cognition sociale" (LASMIC, EA 3179).À propos de la conférenceFeu d’artifice odorant dans la Recherche, l’évocation de la chambre de
tante Léonie offre une véritable énigme. Lors de mes visites à Combray,
se souvient le narrateur, « je revenais toujours avec une convoitise
inavouée m’engluer dans l’odeur médiane, poisseuse, fade, indigeste et
fruitée du couvre-lit à fleurs » de tante Léonie.(Du côté de chez Swann, Paris, Robert Laffont, 1987, p. 61) Que peut
bien être une odeur « médiane » ? Cette épithète proustienne pose la
question plus générale du rapport entre la mémoire olfactive et la
description des odeurs. Mot(s) clés libre(s) : mémoire, Marcel Proust, odeur
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Souviens-toi Léthé dernier
/ Canal-u.fr
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Fragment du film "Souviens-toi Léthé dernier"
Réalisé par Élise Vilain, Arts et Langages (M1)
"D'abord, j'ai plutôt pensé à du gruyère." Mot(s) clés libre(s) : court-métrage, mémoire
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Mémoire en friche
/ Canal-u.fr
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Auteurs, réalisateurs : Laurent Ménochet, Malika Regaïa, Olivier Thomas
Ce programme s’inscrit dans le cadre des Ateliers « Création cinéma documentaire et recherches en sciences humaines » : « Territoires : lieux, corps, langage » qui ont bénéficié du jumelage d’éducation artistique et culturelle 2014/2015 entre l’Université de Caen Basse-Normandie (programme FRESH MRSH Caen/MSHB Rennes-et Mission culture) et la Maison de l’Image Basse-Normandie, avec le soutien de la DRAC Basse-Normandie, de l’Université Caen Basse-Normandie et de la Région Basse-Normandie.
Les ateliers, coordonnés par Benoît Raoulx (MRSH) et Jean-Marie Vinclair (Maison de l’Image Basse-Normandie), ont réuni des jeunes réalisateurs en voie de professionnalisation et des étudiants/chercheurs. Ils se sont déroulés en plusieurs journées entre novembre 2014 et mars 2015 à la Maison de la Recherche en Sciences Humaines et à la Maison de l’Etudiant de l’université. Chantal Richard, cinéaste, a accompagné l’écriture et la réalisation de ces films.
Daniela de Felice et Maxime Letissier sont intervenus au stade du montage. Quatre courts-métrages documentaires sont issus de ces échanges.
Le film invite à cheminer à travers des friches industrielles pour interroger l’histoire ouvrière en Normandie. Quelles traces en restent-ils et que deviennent ces espaces ? Le passé des femmes et des hommes qui ont travaillé dans ces usines a t-il encore sa place dans la société d’aujourd’hui ? La mémoire ouvrière est-elle effacée ou réécrite sur les nouveaux territoires ? Mot(s) clés libre(s) : friches urbaines, industrie, lieux de mémoire
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Interpréter les mémoires officielles locales de l’esclavage : les politiques de mémoire comme politiques symboliques
/ Canal-u.fr
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Renaud Hourcade (IEP de Rennes) Mot(s) clés libre(s) : discrimination, justice sociale, esclavage (mémoire collective)
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07 Fukushima Les images du revers de fortune, le revers des images de fortune
/ Canal-u.fr
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Yoann Moreau
Après avoir entrepris des études de Mathématiques, de Sciences
Physiques puis d'Anthropologie, Yoann Moreau a travaillé un an en Amazonie
brésilienne, au Japon, en Mongolie. ,… parcours qui aboutira à une thèse sur
les catastrophes reconnue aujourd’hui comme novatrice. Indomptable
touche-à-tout, son parcours académique comprend également un passage par la
philosophie et la géographie. Actuellement chargé de cours à l'Ecole Nationale
des Ponts et Chaussées, il coordonne un séminaire de Mésologie à l'EHESS Paris
et a intégré la Cie Jours Tranquilles pour
laquelle il travaille en tant que dramaturge et comédien. Premier prix de la
Fondation Bullikian.
Fukushima Les images du revers de fortune, le revers des
images de fortune
Commentaires et analyses
des vidéos et photographies publiées sur le net et dans la presse après le 11
mars 2011. A partir d’une mise en perspective historique et ethnologique nous
prendrons du recul sur les manières dont sont mobilisées les images de
destruction (afin de servir quel propos, de répondre à quels besoins, d’être
diffusé auprès de quel audimat ?).
Ce faisant, nous proposerons de conjoindre à une dramaturgie du
spectaculaire, de l’exotisme et de l’événement, une dramaturgie du spectral, de
l’anomal et de l’avènement. Cette mise en regard sera elle même déployée sous
forme visuelle au travers d’un outil d’analyse des catastrophes, un
« visiogramme ». Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire, Hiroshima
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06 Dada Zurich : Le plaisir de détruire
/ Canal-u.fr
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Michèle Martel
Docteur en Histoire de l'art de l'Université de
Paris I. Elle enseigne à l'ESAM Caen/Cherbourg et coordonne le laboratoire de
recherche de l'école. Son travail de recherche porte sur l'analyse des
processus de création mis en place par l'artiste entre 1915 et 1920 et sur
leurs conséquences quant à l'élaboration de sa forme plastique. Ses textes les
plus récents ont paru dans L'Art comme
expérience (Liénart, 2010), Arp en
ses ateliers d'art et d'écriture (Musée de Strasbourg, 2011), Itinérance. L'Art en déplacement (De
L'incidence éditeur, 2012, sous la direction de Laurent Buffet) et dans L'Espace des paysages. Premier temps, quatre
mouvements (École Supérieure d'art de Clermont-Métropole, 2013).
Dada Zurich : Le plaisir de détruire
Europe, Zurich, 1916. Le rejet des formes du
passé, qui caractérise finalement toute l'histoire de la modernité, se
transforme chez les acteurs du mouvement Dada, en véritable plaisir de
détruire. Les artistes s'opposent radicalement à la nécessité de produire des figures
mais aussi du sens, dans leurs productions plastiques et textuelles. Ils
mettent pour ce faire en place des procédures de création qui font appel au
hasard, à la mécanisation des gestes, à la non-volition... Leur acharnement
destructif trouve un écho dans une conception de la création fondée sur une
puissance dissolvante originelle. Le sans-fond, l'indifférence ou encore l'apeiron (terme qu'ils empruntent à la
philosophie grecque) deviennent l'un des enjeux de la pratique artistique.
Comme dans les ténèbres mallarméennes, il s'agit d'atteindre un détachement
afin de saisir plus distinctement le flux de la vie, la réalité des choses. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire, Hiroshima
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05 Tu n’as rien vu à Hiroshima…
/ Canal-u.fr
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Vincent Amiel
Professeur à l'université de Caen, enseigne l'histoire du cinéma à
l'école Louis-Lumière et à l'ESRA, Paris. Il est membre du comité de rédaction
de la revue Positif et critique pour
la revue Esprit. Essayiste,
théoricien du cinéma, de l'image et des médias, Vincent Amiel a publié de
nombreux ouvrages sur le cinéma et plus largement sur le monde télévisuel.
Tu n’as rien vu à Hiroshima…
Dès les années 50, dans
Hiroshima mon amour, Alain Resnais et Marguerite Duras interrogent la capacité
des médias (du cinéma en particulier, et de toute médiation en général) à
témoigner d’un événement, d’une catastrophe, d’une destruction. Le film oscille
en particulier entre le témoignage et la reconstitution, mettant l’accent sur
cette dernière comme ressource ultime de la mémoire, et donc du récit. Nous
examinerons les caractéristiques de ce « blocage » testimonial, son
contexte, et son héritage. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire, Hiroshima
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