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L'erreur philosophique : quête de la connaissance et métaphysique du moi / Joan Lluis Llinas
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
LLINÀS BEGON Joan Lluís
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L'erreur philosophique : quête de la connaissance et métaphysique du moi / Joan Lluis Llinas, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 5 : Fécondité de l'erreur.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), connaissance (philosophie), vérité (épistémologie)
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L'essai : un droit à l'erreur théologique / Alain Legros
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
LEGROS Alain
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L'essai : un droit à l'erreur théologique / Alain Legros, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 3 : Erreurs en tous genres.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592)
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« La vérité n'est jamais matière d'erreur » / Olivier Guerrier
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GUERRIER Olivier
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« La vérité n'est jamais matière d'erreur » / Olivier Guerrier, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 4 : Erreur et notions connexes.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de
fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques,
religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain
bordelais. Mot(s) clés libre(s) : vérité et mensonge, Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie)
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La coutume : formes, représentation et enjeux. Présentation du colloque / Olivier Guerrier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GUERRIER Olivier
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Présentation par Olivier Guerrier du colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux " organisé dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008.Il s’agira de considérer le "Discours de la servitude volontaire" (et, s’il se peut, les autres œuvres de La Boétie, ou que l’on a coutume d’attribuer à La Boétie) comme mettant en cause des notions centrales dans la culture de la Renaissance, de les re-situer dans les périodes antérieures au XVIe siècle, mais également d’en voir les prolongements jusqu’au XVIIIe siècle.Dans un passage marqué par l’influence d’Hérodote et son regard sur les civilisations orientales, le début du Discours fait de la coutume le premier principe explicatif de la « volonté de servir ». On pourra d’abord étudier la présence du thème, de l’historien grec à Montesquieu et au-delà, en précisant ses enjeux philosophiques (son inscription dans l’opposition entre nature et convention notamment), en mettant l’accent sur la manière dont il est exposé, tout autant que sur le travail de réflexion qu’il suscite - prise de conscience relativiste, analyse des processus d’accoutumance et de désaccoutumance…Sous une perspective moins critique mais pas nécessairement coupée de la précédente, il y aura également lieu de considérer la coutume comme fondement social et notion juridique, en reliant en particulier le Discours aux mutations que connaît le droit à partir du XVe siècle. « Coutumiers », recueils de coutume ou commentaires pourront ainsi être les supports d’analyses sur le statut des coutumes, sur leurs rapports avec le droit romain, sur le mouvement de « rédaction » et de « réforme » dont elles sont l’objet, et plus largement sur les rapports problématiques qu’elles entretiennent avec la Loi tout au long de l’Ancien Régime.Il sera loisible enfin, et dans la continuité, de traquer la coutume, ses formules et ses modalités dans des cadres autres que ceux du droit. Par exemple, sa présence dans la langue, dans les proverbes ou autres tours idiomatiques, pourra donner lieu à des considérations sur les « parlers », leur rôle et leur sort dans les œuvres et les pratiques savantes.Au croisement de la philosophie, de la littérature, du droit et de l’histoire, ces journées se veulent un espace d’échanges entre les disciplines et leurs usages, comme de confrontation entre les différents textes qui traitent de la « coutume ». Mot(s) clés libre(s) : codification du droit, droit (sources), droit coutumier, droit et littérature, droit romain, Étienne de la Boétie (1530-1563), humanisme de la Renaissance, linguistique, littérature française, Michel de Montaigne (1533-1592), usages et coutumes (droit)
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La coutume : formes, représentation et enjeux. Présentation du colloque / Olivier Guerrier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 26-11-2008
/ Canal-u.fr
GUERRIER Olivier
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La coutume : formes, représentations et enjeux. Présentation / Olivier Guerrier. Colloque organisé dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat par la Société des amis de La Boétie, Centre culturel de Sarlat, 26-28 novembre 2008.Il s’agira de considérer le "Discours de la servitude volontaire" (et, s’il se peut, les autres œuvres de La Boétie, ou que l’on a coutume d’attribuer à La Boétie) comme mettant en cause des notions centrales dans la culture de la Renaissance, de les re-situer dans les périodes antérieures au XVIe siècle, mais également d’en voir les prolongements jusqu’au XVIIIe siècle.Dans un passage marqué par l’influence d’Hérodote et son regard sur les civilisations orientales, le début du Discours fait de la coutume le premier principe explicatif de la « volonté de servir ». On pourra d’abord étudier la présence du thème, de l’historien grec à Montesquieu et au-delà, en précisant ses enjeux philosophiques (son inscription dans l’opposition entre nature et convention notamment), en mettant l’accent sur la manière dont il est exposé, tout autant que sur le travail de réflexion qu’il suscite - prise de conscience relativiste, analyse des processus d’accoutumance et de désaccoutumance…Sous une perspective moins critique mais pas nécessairement coupée de la précédente, il y aura également lieu de considérer la coutume comme fondement social et notion juridique, en reliant en particulier le Discours aux mutations que connaît le droit à partir du XVe siècle. « Coutumiers », recueils de coutume ou commentaires pourront ainsi être les supports d’analyses sur le statut des coutumes, sur leurs rapports avec le droit romain, sur le mouvement de « rédaction » et de « réforme » dont elles sont l’objet, et plus largement sur les rapports problématiques qu’elles entretiennent avec la Loi tout au long de l’Ancien Régime.Il sera loisible enfin, et dans la continuité, de traquer la coutume, ses formules et ses modalités dans des cadres autres que ceux du droit. Par exemple, sa présence dans la langue, dans les proverbes ou autres tours idiomatiques, pourra donner lieu à des considérations sur les « parlers », leur rôle et leur sort dans les œuvres et les pratiques savantes.Au croisement de la philosophie, de la littérature, du droit et de l’histoire, ces journées se veulent un espace d’échanges entre les disciplines et leurs usages, comme de confrontation entre les différents textes qui traitent de la « coutume ». Mot(s) clés libre(s) : Droit et littérature, littérature française (16e siècle), Pierre Charron (1541-1603), usages et coutumes (droit), Michel de Montaigne (1533-1592), littérature française, humanisme de la Renaissance, droit romain, droit coutumier, droit (sources), codification du droit, Étienne de la Boétie (1530-1563), linguistique, René Descartes (1596-1650)
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Les idoles, de Montaigne à Bacon / Thierry Gontier
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GONTIER Thierry
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Les idoles, de Montaigne à Bacon / Thierry Gontier, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 6 : Enjeux et perspectives philosophiques.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques,
religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), Francis Bacon (1561-1626), vérité (épistémologie), jugement (philosophie), entendement (philosophie)
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Naturalisation de l'erreur et art d'errer dans les "Essais" / Sylvia Giocanti
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GIOCANTI Sylvia
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Naturalisation de l'erreur et art d'errer dans les "Essais" / Sylvia Giocanti, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 5 : Fécondité de l'erreur.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction.Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie), scepticisme (philosophie), entendement (philosophie), raison (philosophie)
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Coutume et connaissance empirique / Laurent Gerbier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent
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La notion de coutume joue un rôle essentiel dans la description de la construction de la connaissance humaine à partir de l'expérience : elle permet en effet de comprendre le passage du particulier au général, ou du cas à la règle. Or ce processus qui gouverne la formation de la connaissance humaine (empirisme "gnoséologique") est également à l'œuvre dans la formation d'un savoir portant sur la vie politique de la cité (empirisme "civil") : on tentera donc de décrire, à partir de l'étude comparée de textes de Machiavel, La Boétie, Montaigne et Bacon, la convergence de ces deux empirismes, gnoséologique et civil, dans la pensée des Modernes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : apprentissage des concepts, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, empirisme, épistémologie, Étienne de la Boétie (1530-1563), Francis Bacon (1561-1626), humanisme de la Renaissance, Machiavel (1469-1527), Michel de Montaigne (1533-1592)
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Je compare la loy au Roy, & la coustume au tyran... / Stephan Geonget
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GEONGET Stéphan
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Stephan Geonget examine la question de la coutume en la resituant au cœur des débats entre juristes qui avaient lieu alors. De fait, la question du statut juridique de la coutume est d’une actualité brûlante à la fin de la Renaissance et les opinions divergent à son propos. Forme abâtardie du droit pour les uns ou au contraire vrai fondement d’un droit civil français (encore à venir) pour les autres, la coutume suscite un débat virulent. Des juristes aussi éminents que Guy Coquille, Jean Papon, Étienne Pasquier ou Louis le Caron ne disent pas du tout d’elle la même chose. Cette mise en contexte devrait nous permettre d’examiner sur nouveaux frais la singularité de la position de Montaigne. Ses célèbres textes ne se comprennent, ne nous semble-t-il, qu’à partir de cet éclairage et répondent, d’une manière bien particulière, aux questions qui se posaient alors.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : codification du droit, coutume (droit), droit (sources), droit civil, droit coutumier (Renaissance), droit et littérature, Michel de Montaigne (1533-1592)
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Le sage, la loi, la coutume, chez Pierre Charron / Didier Foucault
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
FOUCAULT Didier
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Témoin des guerres de religion et disciple de Montaigne, dont il systématise les thèses, Pierre Charron montre dans "La Sagesse" qu’il n’y a rien de plus trompeur que la coutume qui tire son pouvoir de conviction du « général consentement ». Les sages n’en sont pas dupes. Mais ils ne sont qu’une minorité et c’est à ce titre qu’ils considèrent qu’il est nécessaire que le peuple respecte la « législation en vigueur »... Autrement dit : si la coutume et la loi sont respectables en un pays -qu’il s’agisse du régime politique, des mœurs ou même de la religion- ce n’est pas parce qu’elles s’inspireraient d’une vérité supérieure, mais parce que c’est à cette condition que sera préservée la paix civile…Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : droit coutumier, loi (philosophie), Michel de Montaigne (1533-1592), philosophie politique (16e siècle), Pierre Charron (1541-1603)
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