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Espoir et théorie des catastrophes. L’intelligibilité : norme d’une science de l’acceptable ?
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 25-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
GOOTJES Luc
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Fondée dans les années 70 par le mathématicien René Thom, la théorie des catastrophes devient rapidement, malgré l’engouement qu’elle suscite, sujet de controverse et de critique. Visant à décrire les phénomènes discontinus à l'aide de modèles mathématiques continus, elle se définit comme un langage mathématique, un outil d’intelligibilité du monde mais son manque de rigueur et sa nature qualitative laissent sceptique positivistes et mathématiciens purs. Bien que ces critiques n’aient que partiellement entamé son expansion puisque ses domaines d’application s’étendent au fil du temps de la biologie aux disciplines de sciences humaines telles que l’éthologie et la psychologie (théorie de Harry Blum), elles sont à l’origine du désintérêt des chercheurs pour ce langage mathématique apte selon Luc Gootjes à relever de nouveaux défis scientifiques.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2005-2006 sur le thème "L'espoir". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : caractéristique d'Euler-Poincaré, espace, espace multidimensionnel, langage mathématique, modèle dynamique continu, phénomènes discontinus, René Thom, théorie des catastrophes, topologie différentielle
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Quelques rudiments de calculabilité et de complexité
/ INRIA
/ 02-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
GASTIN Paul
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Dans cet exposé, Paul Gastin, à travers des exemples concrets tel que le jeu du Sudoku, pose les deux problématiques fondamentales de l'algorithmique théorique que sont calculabilité et complexité, en définissant les notions et en donnant des jalons historiques de Hilbert à Gödel et Turing sur les grandes étapes des idées à ce sujet. Il définit les classes de complexité et donne quelques clés pour les évaluer.Ce cours a été donné en juin 2010 lors des journées de formation à l'informatique organisées par l'INRIA à destination des professeurs de mathématiques d'Ile de France. Il est composé d'une présentation et d'une séance de questions-réponses. Mot(s) clés libre(s) : calculabilité, codage, complexité, diagonalisation, modèle de calcul, programme, réduction, science informatique
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L’internationalisation de l’heure
/ 14-12-2013
/ Canal-u.fr
GAPAILLARD Jacques
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Dans la seconde moitié du XIXe
siècle, avec le développement des échanges commerciaux et du télégraphe
électrique, est apparue la nécessité de disposer d’une heure de référence
mondiale. La définition de cette « heure universelle » revenait au
choix d’un méridien particulier, lequel deviendrait également le méridien
international de référence, ou « premier méridien », pour le repérage
des longitudes. Réunie à Washington en octobre 1884, la Conférence internationale du premier méridien porte son choix sur
le méridien de Greenwich, au grand dam de la France qui n’accepte pas cette
décision et continue à se référer au méridien de Paris. Cependant, lorsque la
station de TSF de la Tour Eiffel se révèle capable de hautes performances,
qu’il s’agisse de la réception ou de l’émission de signaux horaires, il devient
évident que la France peut jouer un rôle international de tout premier plan
dans le domaine de l’heure. Mais il va de soi qu’il lui faut préalablement
adopter l’heure de Greenwich, ce qui est fait en 1911, tandis que, l’année
suivante, Paris devient le siège du Bureau
international de l’Heure.
Mot(s) clés libre(s) : horloge, modèle de mesure, astronomie
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Economie de fonctionnalité, nouveaux business model et relais de compétitivité
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Florent ALIAS, UVED
/ 11-03-2014
/ Canal-u.fr
FROMANT Eric
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Eric Fromant présente les intérêts de l'économie de fonctionnalité dans une perspective de responsabilité sociétale des entreprises. Il revient notamment sur les bénéfices économiques de ce modèle pour les entreprises et pour les clients. Mot(s) clés libre(s) : Compétitivité, business model, économie de fonctionnalité, RSE
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Les relations difficiles entre l’Intelligence Artificielle et les Neurosciences
/ Inria / Interstices
/ 26-08-2020
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Alexandre Frédéric
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L’Intelligence Artificielle (IA) s’est construite sur une opposition forte entre connaissances et données. Les neurosciences ont tout d’abord fourni des éléments confortant cette vision avec la description de deux formes de mémoire, traitant respectivement de connaissances et de données. Les neurosciences ont ensuite décrit des interactions fortes entre ces deux formes de mémoire et ont suggéré que ces interactions permettent une cognition plus robuste et plus performante. De son coté, l’IA a pâti des limitations résultant de la dualité stricte entre connaissances et données. Pour autant, les chercheurs en IA restent trop souvent bloqués sur ces conceptions initiales et peinent à intégrer les mécanismes suggérés par les neurosciences. Ils se privent ainsi de pistes d’évolution prometteuses et d’un dialogue fertile avec ce domaine... Mot(s) clés libre(s) : neurosciences, intelligence artificielle, modèle computationnel, mémoire
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Les mathématiques de l'évolution
/ UTLS - la suite
/ 09-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
FERRIERE Régis
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L'évolution du vivant, triomphe de la diversité et de la complexité, aux antipodes, semble-t-il, de l'architecture épurée d'un édifice mathématique. Pourtant, de l'origine des gènes à l'émergence des sociétés humaines, les grandes transitions de l'histoire de la vie inspirent et renouvellent la théorie mathématique des jeux. On découvre des caractéristiques mathématiques universelles au sein de populations dont les organismes au comportement aléatoire interagissent selon des règles simples. Des classes d'équations inédites surgissent de l'étude du partage des ressources par des espèces concurrentes; leurs solutions présentent des propriétés mathématiques nouvelles, qui vont jusqu'à remettre en question notre conception même de la pratique expérimentale. Nous montrerons ainsi comment l'étude de l'évolution du vivant fait naître de nouvelles métaphores mathématiques, et comment le progrès mathématique qui en résulte peut nous aider à mieux comprendre la réalité biologique. Mot(s) clés libre(s) : complexification du vivant, évolution du vivant, modèle d'interactions, modélisation mathématique, parasitisme, sélection naturelle, système biologique, systèmes coopératifs, théorie des jeux, théorie des transitions majeures
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Réduction de modèles de voies de signalisation intracellulaire
/ INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique)
/ 02-04-2015
/ Canal-u.fr
FERET Jérôme
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Les voies de signalisation intracellulaire sont des
cascades d'interaction entre protéines, qui permettent à la cellule de
recevoir des signaux, de les propager jusqu'à son noyau, puis de les
intégrer, ce qui, in fine, influe sur le comportement global de la
cellule. Les protéines s'associent entre elles sur des sites de
liaisons, puis modifient la structure spatiale de leurs voisines, ce qui
a pour effet de cacher ou de découvrir leurs autres sites de liaisons,
et donc d'empêcher ou de faciliter d'autres interactions. De vastes
bases de données ont été conçues pour répertorier les différentes
interactions connues entre les sites des protéines. Cependant, nous ne
savons toujours pas clairement comment les propriétés physiologiques de
la cellule émergent de ces interactions.
La difficulté principale est la grande combinatoire de ces modèles.
En effet, chaque protéine a beaucoup de sites de liaisons. Ainsi, un
très grand nombre de complexes biomoléculaires différents peut se
former. Pour décrire ces modèles, nous proposons d'utiliser des graphes
pour la représentation des complexes biomoléculaires et des règles de
réécritures pour la spécification des interactions entre les protéines.
En particulier, ces règles sont contextuelles : elles décrivent
non seulement les transformations sur les complexes biomoléculaires,
mais aussi les conditions nécessaires à ces transformations. Ceci offre
une représentation très compacte et pratique d'un modèle. Par ailleurs
ces règles permettent de formaliser le comportement des modèles à
différents niveaux d'abstraction (qualitatifs ou quantitatifs).
Malheureusement, l'écueil de la complexité combinatoire refait surface
lorsque l'on cherche à calculer de manière effective ce comportement.
Nous proposons une méthode pour réduire la taille des
systèmes différentiels qui décrivent le comportement de ces modèles.
Nous utilisons une analyse du flot d'information entre les différents
sites des complexes biomoléculaires. Ainsi, pour chaque site de liaison
d'un complexe biomoléculaire, nous détectons quelles sont les parties de
ce complexe qui peuvent influencer la capacité de lier ou de délier ce
site. Nous en déduisons des paires de sites dont on peut abstraire la
relation entre l'état de liaison, car les ensembles de sites qu'ils
peuvent influencer sont disjoints. Cela nous permet de découper les
espèces biomoléculaires en plus petits morceaux (en séparant de telles
paires de sites). Nous obtenons ainsi un système différentiel portant
sur la concentration de ces morceaux de complexes biomoléculaires, qui
sont beaucoup moins nombreux que les complexes biomoléculaires du
système différentiel du modèle initial, et ce sans jamais avoir
écrit explicitement ce système initial. Pourtant, notre méthode de
réduction est exacte : nous avons la preuve que la solution du système
obtenu, est la projection exacte de la solution du système initial. Mot(s) clés libre(s) : modèle, réduction, signalisation, intracellulaire
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Le supermonde et les dimensions cachées de l'Univers
/ UTLS - la suite, Université Pierre et Marie Curie-Paris 6
/ 15-06-2004
/ Canal-U - OAI Archive
FAYET Pierre
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Pas de résumé disponible pour le moment Mot(s) clés libre(s) : boson, espace-temps, fermion, interaction fondamentale, matière noire, modèle standard, particule élémentaire, physique des particules, supersymétrie, symétrie, symétrie de jauge, théorie de la relativité, univers
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Diversité humaine et qualité de la vie
/ UTLS - la suite
/ 20-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
FAGOT-LARGEAULT Anne
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pas de résumé Mot(s) clés libre(s) : anthropologie bio-médicale, bien-être, bioéthique, diversité humaine, épistémologie biologique, éthique, indicateur statistique, modèle de mesure, philosophie des sciences, qualité de vie, santé
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Economie et mathématiques
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 23-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
EKELAND Ivar
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L' usage de la modélisation mathématique en économie, et plus généralement dans les sciences sociales, choque encore un public pourtant habitué au succès de cette modélisation dans les sciences exactes et naturelles. Je me propose de reprendre la question à zéro, et de montrer que l'usage des modèles mathématiques est tout aussi légitime dans un cas que dans l'autre, qu'il est assis sur des bases expérimentales solides, et qu'il peut conduire à des progrès importants. En fait, les sciences sociales seront sans doute, avec la biologie, la grande source d'inspiration des mathématiques dans le siècle qui s'ouvre, comme les sciences physiques l'ont été au siècle précédent. Mot(s) clés libre(s) : économétrie, hypothèse, modèle mathématique, prévision, science économique, sciences sociales, théorie des jeux, vérification expérimentale
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