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La manipulation et l'étude de molécules uniques
/ UTLS - la suite
/ 07-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
BENSIMON David
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Pas de résumé disponible pour cette conférence Mot(s) clés libre(s) : ADN, biophysique, hélicase, kinésine, molécule unique, moteur moléculaire, piège magnétique, pince optique, protéine motrice, transport intra-cellulaire
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Les gènes homéotiques et l'évolution des animaux
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
BALAVOINE Guillaume
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L'idée que les modifications que subissent les espèces au cours de l'évolution sont causées par des altérations du développement de l'embryon est apparue dès le XIXe siècle. Néanmoins, l'ignorance dans laquelle nous étions des mécanismes fondamentaux de l'embryogenèse, c'est-à-dire le développement progressif d'un animal juvénile composé de milliers de cellules, de tissus différenciés et d'organes complexes à partir d'une seule cellule, l'oeuf fécondé, a empêché jusqu'à une date récente toute avancée significative dans le domaine des mécanismes embryologiques de l'évolution. Cette situation a radicalement changé depuis une trentaine d'années. Des progrès considérables ont été faits dans la compréhension de la façon dont les gènes contrôlent le développement de l'embryon. Pour la première fois, des exemples convaincants du rôle possible de certains gènes dans l'évolution de la morphologie des animaux ont été proposés. Au cours de mon exposé, je souhaite donner un aperçu historique de la relation entre embryologie et évolution. J'essaierai d'expliquer à quel point la découverte des gènes homéotiques et de leur conservation chez la plupart des animaux a été révolutionnaire pour la biologie du développement. Dans une troisième partie, j'expliquerai comment certains de ces gènes peuvent avoir été impliqué dans l'évolution du plan d'organisation des animaux. Mot(s) clés libre(s) : animal, biologie du développement, embryologie, embryon, évolution, gène homéotique, gènes HOX, génétique, génétique moléculaire
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L’identité, mais de quoi parle-t-on ? Regard d’une biologiste - Catherine Dargemont
/ Canal-u.fr
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“Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre“. Comment cette vision poétique de l’identité peut-elle être déclinée le long des différentes échelles biologiques, de l’espèce à la cellule, de l’individu à son ADN ? Les déterminants biologiques de l’identité suffisent-ils à nous identifier, à construire et définir notre pensée, notre comportement? Gardent-ils en mémoire notre histoire collective et individuelle ? Catherine Dargemont est directeur de recherche au CNRS, responsable d’une équipe à l'Hôpital Saint Louis et coordonne le Labex “Who Am I?” avec J. Weitzman Mot(s) clés libre(s) : cellule, pareil que, différent de, êtres humains, identité d'une cellule, fonction de la cellule, pore nucléaire, ATGC, chromosome, cellule fille, cellule mère, paire de base, sélection positive, individualité, carte d'identité, acquis, noyau, ADN, polymère, épigénétique, mutation, embryon, régénération, adaptation à l'environnement, LABEX, inné, identité mathématique, concept biologique, identité moléculaire
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Philippe KOURILSKY - 19 novembre 2015
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 19 novembrel 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Philippe Kourilsky.
Philippe
Kourilsky, nous sommes très heureux de vous accueillir au Forum pour nous
éclairer sur des problèmes auxquels les chercheurs, et les médecins qui les
accompagnent, sont confrontés constamment, dont le grand public n’est que
vaguement au courant, alors même qu’il attend de la recherche biologique, la
santé, la survie et, pour les plus transhumanistes, la vie presque éternelle.
On peut
presque dire que votre route était tracée
dès votre premier souffle puisque vous êtes fils d’un professeur de
médecine et d’un médecin. An départ, vous avez fait un écart, mais un écart
brillant, car vous êtes entré à Polytechnique, ce qui pouvait vous mener aux
sciences dites dures. Mais vous avez ensuite fait retour à la biologie avec une
thèse sous la direction de François Gros.
Vous avez
effectué la majeure partie de votre carrière au CNRS ou vous avez terminé
évidemment a-t-on envie de dire, Directeur de recherche. Vous êtes membre de l’Académie
des sciences depuis 1997 et vous avez été nommé au Collège de France en 1998,
pour la chaire d’immunologie moléculaire que vous avez occupée jusqu’en 2012. Cette
chaire succédait à celle de biochimie cellulaire de votre maitre de thèse.
L’importance prise par l’immunologie, montre qu’étudiant ses mécanismes au
niveau moléculaire, vous avez ouvert des voies qui s’avèrent essentielle
aujourd’hui. En 2000 vous êtes entré à l’Institut Pasteur dont vous fûtes
directeur général jusqu’en 2005. Vous avez fondé une association Resolis, dont
vous êtes président, qui se donne pour objet de ‘évaluer les solutions
innovantes et sociales. Vous pourrez nous en dire un mot car au-delà de la
présentation de membres très respectables, avec, je l’ai constaté avec plaisir,
autant de femmes su d’hommes, le site de cette association n’est pas très
explicatif.
Vous avez
écrit cinq livres importants, notamment sur le principe de précaution, mais
aussi sur l’altruisme, et sur les essais cliniques dans les populations des
pays pauvres. Le dernier de ces livres « Le jeu du hasard et de la
complexité » (Odile Jacob 2014) est présenté ici par notre libraire Siloe.
Complexité,
précaution éthique. Tels sont les trois termes de votre propos ce soir
Pour la
complexité, nous sommes bien contraints d’aller vers Edgar Morin dont le livre
de 1982 Science et conscience formule la première définition de la pensé
complexe. Je le cite : « Le
but de la recherche n’est pas de trouver un principe unitaire de toute
connaissance, mais d’indiquer les émergences d’une pensée complexe, qui ne se
réduit ni à la science, ni à la philosophie, mais qui permet leur
intercommunication opérant des boucles dialogiques ».
Il y a,
évidemment, l’extrême complexité interne à la biologie elle-même. La complexité
de l’organisme humain, qui est aussi notre capacité à nous maintenir en vie, et
à corriger de nous-mêmes nos déséquilibres. Mais il y a la complexité
inter-disciplinaires, tant la physiologie de l’homme est liée à son milieu, son
comportement. Tout le monde comprend,
plus ou moins vaguement aujourd’hui, que la santé et la thérapie, par exemple,
ne sont pas liées qu’à la biologie, mais aussi à la psychologie, à
l’anthropologie, à la sociologie. Je
voudrais énoncer un fait statistique indiscutable, qui vient d’être révélé pour
Londres, mais l’est aussi pour Paris : l’espérance de vie, et l’espérance
de vie en bonne santé, sont bien plus basses à l’est des capitales, l’East end
de Londres, même s’il se boboïse actuellement, comme l’est de Paris, ce qui recoupe
évidemment la distribution géographiques des revenus.
Bien plus
que les chercheurs en sciences dures, sauf si l’on va au fin fond de la matière
et de l’histoire de l’Univers, les chercheurs en sciences biologiques font face à une énorme
complexité, que, je pense, vous allez exposer mieux que moi.
Précaution !
Vous avez donc, dans un ouvrage fait une critique, au sens philosophique du
mot, du principe de précaution que Jacques Chirac a eu l’imprudence – mais il
n’y a pas eu alors de mouvements populaires contre lui pour cela- d’inscrire
dans la Constitution. L’origine latine du mot, c’est « precavere »
prendre garde. Je pense que tous les médecins prennent spontanément garde
depuis toujours à ne pas tuer le patient pour le guérir. Mais imposé à la biologie,
qui est en amont des soins, avant, bien
avant l’autorisation de pratiquer une thérapie ou de mettre un
médicament sur le marché, elle doit effectivement être très entravant. Vous
allez, je pense, nous le dire.
Enfin,
éthique ! Là nous sommes en pleine « actu » comme disent les
journalistes. Quand commence la vie à laquelle il est interdit de mettre fin ? Comment tester des
thérapies sur l’homme, quand elles ne l’ont été que sur l’animal ? Si
l »’on est certain de l’efficacité d’un traitement mais pas de tous ses
effets secondaires, est-il légitime de pratiquer l’expérience en double
aveugle, bloquant temporairement c’est vrai,l’accès à la guérison pour la
moitié des cobayes ? Ou doit s’arrêter l’« augmentation» de l’homme
que souhaitent les transhumanistes, et au bord de laquelle nous sommes ?
Enfin bien sûr, est-ce encore une vie que l’état d’un patient en coma sans
chances objectives de recouvrer la conscience ? Un patient n’a-t-il pas le
droit quand l’issue est certains à court terme, de mettre lui-même finaux jours
de souffrances ou de dépendance totale qui s’annoncent ?
Vous n’allez
pas ce soir, Philippe Kourilsky, répondre à ces questions remplaçant les
comités divers de bioéthique qui ont déjà bien du mal à proposer des avis.
Mais vous
allez nous décrire, comme vous me l’avez excellemment suggéré, l’écartèlement
de la recherche médicale entre ces réalités et ces impératifs Mot(s) clés libre(s) : biochimie, immunologie, chimie moléculaire
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Entretien avec Martin Karplus, prix Nobel de chimie 2013
/ Canal-u.fr
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Martin Karplus revient sur ce prix Nobel attendu par ses pairs depuis près de 30 ans (mais sur lequel lui-même ne comptait plus) ; sur ce que cela change pour lui et ses collaborateurs, et ce qu’il ne veut surtout pas voir changer ! Il souligne à quel point ce prix Nobel est la consécration d’un champ disciplinaire pas toujours reconnu ; l’importance des simulations numériques dans la recherche et la force des résultats qu’elles peuvent amener. Il revient également sur les choix de vie et de carrière qui l’ont mené à Strasbourg et donne sa vision de la recherche française et américaine.
Mot(s) clés libre(s) : simulations numériques, modélisation moléculaire en chimie
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