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L'enfant et la mort
/ Mission 2000 en France
/ 12-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
RAIMBAULT Ginette
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Malgré les travaux de plus en plus nombreux qui en traitent, il reste néanmoins habituel ou convenu, dans notre monde occidental, de considérer la mort comme un " phénomène révoltant ", voire " inhumain ". Elle est bannie d'une façon ou d'une autre, travestie ou passée sous silence surtout devant et avec l'enfant. Celui-ci restant seul avec ses questions risque alors de faire taire sa curiosité : c'est le début de l'inhibition intellectuelle. Ce silence de l'adulte n'est-il pas paradoxal alors que le spectacle de la mort, le plus souvent associée à la violence, est si quotidien qu'il en est devenu banal ? Une longue pratique de psychanalyste à l'hôpital des Enfants malades (Paris), en particulier dans des services de néphrologie, endocrinologie, réanimation digestive, m'a permis d'entendre le questionnement de ces enfants - le plus souvent gravement malades - sur la maladie, la mort, leur place dans leur famille, leur séjour à l'hôpital. Ces entretiens ont mis en évidence ce qui peut être qualifié de " sagesse d'enfant " devant la maladie et la mort. Mot(s) clés libre(s) : enfants, mort, rôle parental
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SFAP 2011 - La légalisation des pratiques euthanasiques aux Pays-Bas.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 29-06-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SAINT-ARNAUD Jocelyne
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Titre : SFAP 2011 - La légalisation des pratiques euthanasiques aux Pays-Bas : quelles réflexions en tirer ? QUESTIONAuteur(s) : Jocelyne SAINT-ARNAUD (Professeur en sciences infirmières – Canada).Etablissement : Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal, Montréal, Canada.Résumé : Des sondages effectués auprès de la population et des médecins du Québec indiquent qu’il existe un désir à l’effet que soient levées les barrières juridiques qui interdisent l’accès aux pratiques d’euthanasie (Rioux-Soucy, 2004, 2009a, 2009b). Un des arguments majeurs des tenants du statu quo concerne les dérives possibles d’une décriminalisation et d’une institutionnalisation de ces pratiques dans le cadre des unités de soins palliatifs. Pour analyser et vérifier la validité de cet argument, la situation qui prévaut aux Pays-Bas est évaluée de manière critique à la lumière des résultats d’études empiriques gouvernementales et indépendantes publiées avant et après la décriminalisation et la légalisation des pratiques euthanasiques survenues respectivement en 2001 et 2002 (Battin et al, 2007; Buiting et al, 2010; Maessen et al 2009; Norwood et al 2009; Reuzel et al, 2008; Rietjens et al, 2009; Rietjens et al, 2008; van der Heide et al, 2007; van der Maas et al, 1996; et autres).Les résultats montrent : 1) qu’il existe des dérives dans la loi elle-même par rapport aux balises émises en 1984 en fonction desquelles un médecin pouvait invoquer la raison de force majeure lui permettant d’éviter les poursuites;2) que la loi ne rend pas les pratiques euthanasiques plus transparentes; 3) qu’il y a une baisse des pratiques euthanasiques (aides médicales au suicide et euthanasies) déclarées, mais une hausse du recours à la sédation palliative et au soulagement de la douleur; 4) que les critères invoqués qui reposaient initialement sur le caractère libre et éclairé de la demande euthanasique de la part du patient apte ont maintenant tendance à mettre l’accent sur la souffrance qui ne peut être soulagée, telle qu’évaluée médicalement et qui concernent des personnes devenues inaptes, des mineures et des personnes atteintes de souffrance morale. Cette étude confirme l’existence de dérives et la position de Henk ten Have (2005), qui considèrent que les pratiques euthanasiques actuelles aux Pays-Bas renforcent le pouvoir médical sur la fin de vie.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du 1er Congrès international francophone de soins palliatifs et d’accompagnement & 17ème Congrès de la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP). A la rencontre de nos diversitésDu 28 au 30 juin 2011 au Centre Cité de Congrès de Lyon. Atelier C5 – Mort provoquée, sédation, limitation de traitements.Organisé avec le partenariat de l’UNF3S/UMVF.Réalisation, production : Canal U/3S et CERIMES Mot(s) clés libre(s) : accompagnement, désir de mort, SFAP 2011, soins palliatifs
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SFAP 2011 - La légalisation des pratiques euthanasiques aux Pays-Bas.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 29-06-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SAINT-ARNAUD Jocelyne
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Titre : SFAP 2011 - La légalisation des pratiques euthanasiques aux Pays-Bas : quelles réflexions en tirer ?Auteur(s) : Jocelyne SAINT-ARNAUD (Professeur en sciences infirmières – Canada).Etablissement : Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal, Montréal, Canada.Résumé : Des sondages effectués auprès de la population et des médecins du Québec indiquent qu’il existe un désir à l’effet que soient levées les barrières juridiques qui interdisent l’accès aux pratiques d’euthanasie (Rioux-Soucy, 2004, 2009a, 2009b). Un des arguments majeurs des tenants du statu quo concerne les dérives possibles d’une décriminalisation et d’une institutionnalisation de ces pratiques dans le cadre des unités de soins palliatifs. Pour analyser et vérifier la validité de cet argument, la situation qui prévaut aux Pays-Bas est évaluée de manière critique à la lumière des résultats d’études empiriques gouvernementales et indépendantes publiées avant et après la décriminalisation et la légalisation des pratiques euthanasiques survenues respectivement en 2001 et 2002 (Battin et al, 2007; Buiting et al, 2010; Maessen et al 2009; Norwood et al 2009; Reuzel et al, 2008; Rietjens et al, 2009; Rietjens et al, 2008; van der Heide et al, 2007; van der Maas et al, 1996; et autres).Les résultats montrent : 1) qu’il existe des dérives dans la loi elle-même par rapport aux balises émises en 1984 en fonction desquelles un médecin pouvait invoquer la raison de force majeure lui permettant d’éviter les poursuites;2) que la loi ne rend pas les pratiques euthanasiques plus transparentes; 3) qu’il y a une baisse des pratiques euthanasiques (aides médicales au suicide et euthanasies) déclarées, mais une hausse du recours à la sédation palliative et au soulagement de la douleur; 4) que les critères invoqués qui reposaient initialement sur le caractère libre et éclairé de la demande euthanasique de la part du patient apte ont maintenant tendance à mettre l’accent sur la souffrance qui ne peut être soulagée, telle qu’évaluée médicalement et qui concernent des personnes devenues inaptes, des mineures et des personnes atteintes de souffrance morale. Cette étude confirme l’existence de dérives et la position de Henk ten Have (2005), qui considèrent que les pratiques euthanasiques actuelles aux Pays-Bas renforcent le pouvoir médical sur la fin de vie.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du 1er Congrès international francophone de soins palliatifs et d’accompagnement & 17ème Congrès de la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP). A la rencontre de nos diversitésDu 28 au 30 juin 2011 au Centre Cité de Congrès de Lyon. Atelier C5 – Mort provoquée, sédation, limitation de traitements.Organisé avec le partenariat de l’UNF3S/UMVF.Réalisation, production : Canal U/3S et CERIMES Mot(s) clés libre(s) : accompagnement, désir de mort, SFAP 2011, soins palliatifs
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La Moselle ensauvagée (5/10) - Les embâcles
/ Alain CHRETIEN, Fabienne GRANERO-GERARD, Université de Lorraine, Université Virtuelle Environnement et Développement durable
/ 13-09-2013
/ Canal-u.fr
SCHNITZLER Annik, SCHMITT Laurent, THIEBAUT Gabrielle, GOBAT Jean-Michel, ARNOLD Claire
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Cinquième partie de la ressource La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle.
Les embâcles sont des arbres arrachés des rives par l’érosion latérale de la rivière, ou de l’activité des castors. Ils peuvent être emportés ou fossilisés lors d’inondations ultérieures. Lorsqu’ils sont immobilisés dans le cours d’eau, ils réduisent la section du courant, et accélèrent l’érosion latérale. Ils multiplient les habitats aquatiques, servant de ressources alimentaires et d’abri aux invertébrés aquatiques, et de support de frai pour certains poissons. Au regard de leur intérêt écologique, ils sont davantage respectés dans la gestion des rivières, notamment dans les réserves naturelles.
Les arbres morts dans les sédiments peuvent subsister durant des millénaires en absence d’oxygène. L’étude de leurs cernes permet la reconstitution des climats du passé (dendrochronologie). La vallée de la Moselle a fourni près de 800 troncs subfossiles pour de telles études.
Cette ressource a reçu le prix européen Medea Awards 2016 pour la meilleure utilisation des médias dans l'enseignement supérieur.
Elle est sous-titrée en anglais. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, arbre mort, laisses de crue, dendrochronologie
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JLP 2008 - Maladies respiratoires de l'enfant et sommeil
/ Canal U/Tice Médecine Santé, SPI-EAO
/ 15-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SCHWEITZER Cyril
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Beaucoup de phénomènes se passent pendant le sommeil. Il y a trois grandes anomalies du sommeil : les ronflements simples, les apnées, le syndrome de résistance des voies supérieures. Chez l'enfant les valeurs normales sont différentes pour les apnées. L'asthme augmente le nombre d'apnées nocturnes et de troubles du sommeil.
SCD médecine Nancy 1 Mot(s) clés libre(s) : apnées du sommeil, asthme, JLP, journée lorraine de pédiatrie, mort subite, ORL, pathologies respiratoires, rhinite, saturation
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La médecine et la négation de la mort
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 16-03-2005
/ Canal-U - OAI Archive
SICARD Didier
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Didier Sicard évoque les différents aspects de la mort, comme la mort évacuée, celle des autres. La mort est absente du cursus universitaire, elle fait d'ailleurs fuir les étudiants. La mort est un tabou et l'hôpital est un lieu où la mort est escamotée. Les soins palliatifs qui sont en régression en 2005 posent aussi parfois le problème du respect de l'intimité du patient avec la mort.
La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2004-2005 sur le thème "La mort - Regards croisés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : éthique médicale, hôpital, mort, mort anticipée, relation médecin-malade, soins palliatifs
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Chronique des Pygmées Bakoya, juillet 2007, Ekata, Ogooué-Ivindo, Gabon :
trois jours au campement de collecte de graines de “Panda oleosa”
(Pandacées)
/ 19-07-2007
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Nous sommes le 12 novembre 2007. Accompagnée d’Yves (l’homme à la chemise bleue), de sa femme Claire, sa sœur Henriette et son mari Vincent, sa mère Jeannette et son frère Alexis, je me rends à un campement en forêt avec pour objectif la collecte des fruits de l’arbre appelé u.panda en koya (Panda oleosa), qui abondaient en cette période de l’année. Nous aurions pu envisager de faire de simples allers-retours, mais vu la distance à parcourir et le travail qui nous attendait, il était préférable de camper pour éviter de fatigants allers-retours au village.Un mot sur le Panda oleosa (Pandacées) Le Panda oleosa produit plusieurs fois dans l’année. Son fruit est une drupe verte globuleuse qui contient un noyau très dur et poreux extérieurement, garni de trois ou quatre cavités pour les graines qui renferment un abondant albumen huileux. Même si la pulpe du fruit est pourrie, son noyau peut rester à terre pendant un certain temps renfermant des graines propres à la consommation. Ces graines oléagineuses sont très appréciées car elles servent à élaborer une sauce savoureuse pour accompagner le gibier et le poisson. Pour ce faire elles sont soigneusement fumées avant d’être pilées et mélangées avec un peu d’eau. Une fois fumées, elles peuvent être conservées un temps sur le fumoir enveloppées dans des feuilles de marantacées. D’un point de vue alimentaire, les produits de collecte ne font office que de complément, le manioc étant aujourd’hui l’aliment principal. C’est également une question de stratégie et d’envie. Les graines de Panda oleosa bien que fort valorisées ne sont plus autant recherchées. Le temps que l’on consacre à l’agriculture se fait au détriment de leur collecte. Le même sort est subi par les fruits du manguier sauvage (Irvingia gabonensis, Irvingiacées ; o.petche en koya) ou chocolat, qui fournissent également des graines oléagineuses qui servent à l’élaboration d’une sauce dont la couleur rappelle celle du chocolat.
Outre leur fonction alimentaire, les graines de Panda oleosa font parfois l’objet d’un commerce et sont recherchées sciemment par les citadins car elles sont peu courantes (la quantité de graines collectées est en général peu abondante et consommée au sein du foyer des collecteurs). Ainsi, selon les besoins et la quantité obtenue, elle sont vendues au village ou en ville (Mékambo). Elles peuvent se négocier à des prix relativement importants. Elles sont vendues en paquet ou en poignée, leur prix variant entre 100 à 500 franc CFA selon la quantité.
1ère journéeAvec mes compagnons, nous nous rendons dans un campement distant de 6 km environ de leur lieu de résidence, le village d’Ekata (Ogooué-Ivindo, Gabon). Nous nous installons dans un campement existant qui appartient au père du gendre d’Yves. Comme tous les autres campements, celui-ci se trouve proche d’une rivière afin de pouvoir s’approvisionner en eau pour boire, se laver, mais également, à l’occasion, pour nettoyer le gibier à consommer.
Une fois arrivés, le camp est déblayé (feuilles sèches, termitières), le feu allumé. Chacun vaque à ses occupations : Vincent et Yves s’occupent de la réfection des abris (nouvelle toiture en feuilles de marantacées, préparer le couchage), Alexis fabrique un « casque » en lianes pour porter sa torche qu’il utilisera lors de la chasse de nuit et les femmes font la cuisine. Elles préparent des tubercules de manioc récoltés dans la plantation avant de partir, des champignons cueillis le long de la piste en forêt et un morceau d’antilope budu (Cepahlophus sp.) offert par un neveu d’Yves rencontré sur le chemin du campement. En attendant la cuisson des aliments les femmes fendront les premiers fruits de Panda oleosa trouvés autour du campement. Ensuite repos !
2ème journée
Le deuxième jour, Alexis et Vincent sont partis à la chasse avec le fusil prêté par un villageois de l’ethnie ngom. Avec les femmes et Yves je suis partie du campement pour atteindre un site, au bout de 2 km, où se trouvaient un grand nombre de Panda oleosa. Après avoir réuni et fendu un grand nombre de fruits, nous avons regagné le campement en rejoignant les deux chasseurs sur le chemin. Fendre l’u.panda est en général une activité féminine, mais les hommes également le font si les quantités sont importantes et pour aider les femmes si elles sont fatiguées ou lorsqu’il y a un surcroît de travail, comme c’est le cas ici.
Au campement les femmes continuent à fendre les noyaux, préparent les aliments et Vincent découpe un mwala (Cephalophus leucogaster) dont une partie sera consommée le soir même. Une gazelle (Cephalophus monticola) a également été abattue mais ne sera pas consommée au campement. Elle sera amenée au village, découpée et partagée entre le propriétaire du fusil, celui qui a fournit les cartouches et le chasseur. Yves prépare un fumoir pour sécher les graines collectées dans la journée. Il le disposera au-dessus du feu installé entre ma couchette et celle où il dort avec son épouse.
3ème journée
Dès le matin, Claire et Jeannette continuent à fendre les noyaux des fruits ramassés la veille et Henriette empaquette dans des feuilles de marantacées celles qui ont été fumées la veille. Celle qui ne seront pas fumées au campement seront traitées au village.
Trois jours plus tard, le 14 novembre, après avoir amassé un nombre jugé suffisant de graines nous décidons de regagner le village. Mais avant de partir, le campement sera nettoyé, les détritus jetés aux abords de celui-ci, le sol balayé à l’aide de feuilles, le fumoir détruit.
Une partie des graines sera distribuée entre mes compagnons pour leur consommation personnelle et une autre partie sera vendue au sein du village.
Chronique des pygmées bakoya, juillet 2007, Ekata, Ogooué-Ivindo, Gabon,
Trois jours au campement de collecte de graines de “Panda oleosa” (Pandacées)
Acteurs : Alexis Itchika, Yves Mwesi, Claire Nabwadi, Henriette Otombi, Vincent Yengoï, Janette Zemene
Montage : Annie Marx, Mireille Gruska
Réalisation : Beatriz Soengas
© 2009 Beatriz Soengas, SMM CNRS MNHN Paris & MINAPYGA UOB Libreville Mot(s) clés libre(s) : afrique, découpe antilope, préparation culinaire, construction abri, graine de panda oleasa, collecte, fumoir, campement, pygmée, Bakoya, film ethnographique, Gabon, vidéo, alimentation, mort de l’animal
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Le cochon en Galice
/ 21-11-2013
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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La matanza do porco, l'abattage du cochon en galicien, est pratiqué depuis de nombreuses années dans ma famille. Ce film retrace l'abattage du dernier cochon élevé par ma grand-mère paternelle. On y voit les différentes étapes depuis la mise à mort de l'animal jusqu'à l'élaboration de produits avec la viande du cochon. Ces opérations qui s'étalent sur deux jours, mobilisent la famille mais aussi les voisins qui sont venus prêter main forte. On constate une répartition des tâches clairement définie. Les hommes tuent, préparent l'animal et le découpent. Les femmes s'occupent de nettoyer les boyaux et d'élaborer les différentes charcuteries, ici chorizos et morcillas. Les techniques d'abattage ont changé dans le temps et varient selon les villages. Toutefois, bien que l'abattage du cochon soit une pratique séculaire dans les campagnes galiciennes, elle tend à disparaître.
Mot(s) clés libre(s) : feu, boyau, viande, voisins, préparations culinaires, cuisson, salage, épice, charcutere, chorizo, morcilla, fumage, fumoir, découpe, chalumeau, espagne, famille, vidéo, tradition, sang, film ethnographique, mort animal, cochon, abattage, mise à mort, paille, brûlage, Galice
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Le filet de chasse (Ekata, Ogouée-Ivindo, Gabon, 2008)
/ 12-02-2008
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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La chasse au filet est une technique de chasse collective pratiquée par les Pygmées, à laquelle participent hommes, femmes et enfants. Les filets peuvent mesurer plusieurs mètres. Ils sont attachés aux arbres formant ainsi un cercle dans lequel se trouvent des rabatteurs. Les céphalophes (Cephalophus sp.) sont les animaux qui sont le plus souvent capturés. Le gibier est ensuite distribué entre les participants suivant les règles de partage du groupe.
Les Pygmées Bakoya du Gabon ne pratiquent quasiment plus la chasse au filet (abwema). Cette technique est tombée en désuétude à partir des années 1960. Quelques familles ont gardé leur filet, mais ne les utilisent que très rarement. Certains les ont vendus à des étrangers de passage. Ce film présente Raphaël Benga, chef du village Akebe à Ekata, dans le nord-est du Gabon, un des derniers hommes du village à savoir fabriquer le filet. Il retrace les différentes étapes de la fabrication du filet de chasse (di.oti) depuis la collecte de la ressource végétale jusqu'au tissage.
Réalisation/ CaméraBeatriz Soengas
Son
Damien CrosMontageBeatriz Soengas Mot(s) clés libre(s) : végétal, céphalophe, abwena, di.oti, collecte, tissage, capture, technique, mort, Akebe, filet, gibier, fabrication, animal, vidéo, Gabon, film ethnographique, Afrique centrale, Bakoya, pygmée, chasse, Ekata
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Jeanine
/ 12-12-1990
/ Canal-u.fr
TAIEB Jean-Marc
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Cynepsy, Jeanine, avec Jeanine Joffre et la participation des commerçants de Paris.
Image : Jean-Marc Taieb
Son : Nicole Le Piniec
Musique : sonate en sol majeur, BWV 1001, J.S. Bach
Réalisé par Serge Durand Raucher, Patricia Gineste Bretonniere, Guy Hanon, Nicole Le Piniec, Remi Seguin, Jean-Marc Taieb
Avec le concours de Pierre tredez, Albert Santelli (L’Eclipse Paris),
et le soutien de l’équipe de l’hopital de jour du XIè arrondissement de Paris, Service du Proesseur Lanteri-laura.
Coproduit par Cinepsy, C.H.S. Esquirol (94)
@ Dec 1990 À 17 ans elle entre en psychiatrie. Tout comme son frère qui y mettra fin par un suicide. A 40 ans elle passe en Hopital de Jour, et elle organise sa vie dans le quartier. A 53 ans elle semble avoir apprivoisé le quartier, pour y vivre simplement. Nous la suivons quelques instants. Mot(s) clés libre(s) : folie, hôpital de jour, hopital psychiatrique, fugue, souvenir, mère, mort, mendicité, uriner, Paris 11ème, France, film ethnographique, maladie mentale, suicide, pauvreté, religion, psychiatrie, solitude, vidéo, viol, réflexion, sollicitude, quartier, asocial
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