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049 - L'affaire Mourad
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Mohammed Harbi (Université Paris 7)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)Résistances anticoloniales et nationalisme : 1954-1962 : session thématique (prés. René Gallissot)L’affaire Mourad est un épisode de la lutte que livra la DST à la Fédération de France du Front de libération nationale. Elle commence en janvier 1959 quand un chef de wilâya de la Fédération de France - Mourad - passe au service de la DST, collabore avec elle jusqu’à la fin de la guerre et lui livre nombre de réseaux. Elle prend fin après le cessez-le-feu par le dévoilement des activités de Mourad, son jugement et son exécution fin juin 1962 en France.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : affaire mourad, algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, direction de la surveillance du territoire (france), DST, fédération de france du front de libération nationale, histoire, services de renseignements (france
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048 - De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (1)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Restitution des sessionsColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, nationalisme, opinion publique
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044 - La résistance française à la guerre d’Algérie : motivations, sociologie et mémoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Colonialisme et anticolonialisme français : session thématique (prés. Michelle Zancarini-Fournel)par Martin Evans (Université de Portsmouth)Dans cette présentation je vais esquisser une typologie des motivations conduisant à la résistance d’une minorité de Français contre la guerre d’Algérie. Utilisant et recroisant à la fois les sources orales et écrites, il est possible d’identifier quatre motivations majeures : l’héritage intellectuel lié à la mémoire de la résistance antinazie, l’impact des idées anticoloniales, le contact direct avec les populations colonisées, les motivations d’ordre politique. Ces sources permettent aussi d’ébaucher une sociologie de la résistance qui révèle une prépondérance des classes moyennes, des juifs, des femmes ainsi que celle des acteurs politiques de gauche refusant de se soumettre aux partis de gauche établis - SFIO, PCF. Enfin, on conclura en analysant les lieux de mémoire de cette résistance aujourd’hui en France, mais aussi en Algérie.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), mouvements anti-impérialistes (france), résistance politique (france)
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043 - Un cas : militants anticolonialistes dans le Gard (1954-1962)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne En 1954, les habitants du Gard, comme la plupart des Français, pensent que « l’Algérie c’est la France ». Seule une petite minorité accepte l’idée d’indépendance. L’aspiration à la paix cependant y est forte et un terrain favorable existe pour que se développe la conscience de la nécessité de la décolonisation dans ce département profondément marqué par le souvenir des Camisards et par la Résistance au nazisme.L’année 1955 ne connaît pas d’action marquante contre cette nouvelle guerre. Les élections sénatoriales du mois de juin ne s’en font même pas l’écho. Mais la guerre et son issue constitueront la toile de fond des élections législatives du 2 janvier 1956 avec les questions laïques et les revendications « poujadistes ». Le PCF, sans prononcer le mot « indépendance » dans sa première déclaration officielle du 8 novembre 1954, reconnaissait « le bien fondé de la revendication à la liberté du peuple algérien » et dénonçait la répression. Ses candidats font campagne contre « les opérations en Afrique du nord » et pour « la négociation avec les représentants qualifiés du peuple algérien ». Ceux du parti socialiste SFIO se prononcent pour « la négociation » et le Parti radical et radical-socialiste dénonce « les conséquences dramatiques » en Algérie. Deux députés communistes sont élus, un socialiste, un MRP et un « poujadiste ».Quelles furent les incidences, dans ce département marqué à gauche, du vote des pouvoirs spéciaux au Président du Conseil socialiste Guy Mollet, le 12 mars 1956 ? Très peu de voix s’élèvent alors dans le Gard contre cette décision prise par les socialistes, les communistes, les radicaux et le MRP. Le député « poujadiste » se prononce contre comme la droite et l’extrême-droite. Pourtant, les deux députés communistes, bien que présents le jour du vote, ne participent pas au scrutin, sans qu’on puisse en déduire qu’ils étaient en désaccord avec la décision de leur parti. Dans le bassin houiller des Cévennes la réaction sera au contraire très vive parmi les mineurs algériens (1 264 sur 14 764 mineurs au total) très politisés avec le MTLD et, dans leur majorité, syndiqués à la CGT. Mais cela n’entraînera pas de rupture et les liens perdureront entre le FLN, la CGT et les communistes. Le MNA ne réussira pas à s’implanter dans les Cévennes et le FLN sera massivement soutenu lors des grèves patriotiques, y compris pendant la grève de huit jours de janvier-février 1957 et au travers de l’ichtirâk. La répression fut terrible. Des patriotes algériens furent torturés dans le Gard en 1960.En 1956, le rappel sous les drapeaux des jeunes « disponibles », suscite un fort mouvement de colère avec occupation des gares SNCF. Les communistes et les protestants, y compris de nombreux pasteurs, sont en pointe dans ce mouvement initié par les mères de soldats. Les socialistes, élus et militants, y sont également nombreux et l’on peut affirmer que le vote des pouvoirs spéciaux par la gauche a permis ce rapprochement. Il n’en reste pas moins que ce vote a été utilisé par Guy Mollet pour aggraver la guerre. Trois maires communistes sont révoqués à la suite de ces actions et 36 militants poursuivis devant les tribunaux militaires. Une crise profonde va secouer le parti socialiste et entraîner la création du PSA qui deviendra le PSU auquel adhéreront neuf conseillers généraux socialistes gardois en 1958 et 1959.Le 4 mai 1958, un jeune ouvrier communiste d’Aigues-Mortes, Marc Sagnier, écrit au Président de la République son refus de combattre le peuple algérien « qui lutte pour son indépendance ». Il paiera son acte de 11 mois de bagne à Timfouchy. Lorsque des actions armées sont entreprises en 1958 contre des installations gardoises jugées stratégiques par le FLN, les deux députés communistes, anciens résistants eux-mêmes, ne les condamnent pas, contrairement à la direction nationale du PCF qui, ainsi que Francis Jeanson, avait mis en garde le FLN. Les années 1960, 1961 et 1962, sont rythmées par les crimes de l’OAS et les ripostes de plus en plus unitaires et massives des Gardois comme de l’ensemble des Français.Les accords d’Évian sont approuvés dans le Gard à 91 % (90,06 % au plan national), le pourcentage atteignant 94,5 % et 95 % dans les localités où les luttes pour la paix ont été les plus intenses. C’est une approbation massive de la paix sur la base de progrès de l’idée de décolonisation. 158 jeunes gardois ont perdu la vie dans cette guerre et nombreux sont ceux qui sont revenus marqués physiquement et moralement. Partis sans enthousiasme à une guerre qui n’était pas la leur, un certain nombre n’a pu échapper au climat de haine et de racisme dans lequel ils ont baigné durant 18 mois.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : accords d'évian (1962), algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie), décolonisation, FLN, front de libération nationale (algérie), mouvements anti-impérialistes (gard), opinion publique, paix, partis politiques (france), relations extérieures
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041 - Guerre d’Algérie et vie politique française (1954-2005)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Franck Renken (Université de Heidelberg)Colonialisme et anticolonialisme français : session thématique (prés. Michelle Zancarini-Fournel)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne La Guerre d’indépendance d’Algérie a amené en France une polarisation sociale aiguë qui a conduit le pays maintes fois au bord de la guerre civile. La réaction des gouvernements de la IVe et de la Ve République a consisté à nier la réalité coloniale et la réalité même de la guerre. Cela n’a pas pu empêcher que sur le plan de la politique intérieure, la métropole connaisse de vastes mouvements contre la mobilisation du contingent, puis contre la torture, et enfin contre la guerre même.Bien que le conflit colonial ait signifié dans l’histoire française un changement d’époque, l’État le traita pendant plus de trente-cinq ans comme un non-événement. À l’origine de cette stratégie de refoulement se trouve l’impossibilité pour l’État d’intégrer la défaite en Algérie dans le grand livre de la tradition nationale. Le gaullisme resta divisé quant à son rapport à l’Algérie française et à l’indépendance de l’Algérie. De la même manière, à cause de leur politique contradictoire entre 1954 et 1962, les courants dominants à gauche se montrèrent incapables de faire rétrospectivement de la guerre d’Algérie un objet de débat public.Les débats des années 2000-2001 sur la torture et la controverse autour de la loi du 23 février 2005 ont montré que la guerre d’Algérie, comme tout événement historique, peut dans un autre contexte devenir un point de référence dans la perception historique collective. L’Algérie n’est plus un sujet tabou. Pour autant, l’espoir d’une réconciliation des mémoires antagonistes s’est révélé illusoire. La guerre d’Algérie continue à diviser la Ve République.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie ), charles de gaulle (1890-1970), colonisation, mouvements anti-impérialistes (france), opinion publique française, politique et gouvernement (france), relations france-algérie
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037 - Le nationalisme algérien vu par les services de renseignements français (1947-1954)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Du statut de l’Algérie à la veille de la guerre de libération (1947-1954) par Jean-Charles Jauffret (Institut d’études politiques, Aix-en-Provence)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) : session thématique (prés. Jim House)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne À partir de deux services de renseignement dont le Service historique de l’armée de terre a conservé les synthèses mensuelles sur le long terme, et qui ont déjà fait l’objet, sous notre direction, d’une publication de documents d’archives, le Service de liaisons nord-africaines - SNLA - du colonel Schoen, et le Deuxième Bureau, il s’agit de s’interroger sur ce que savaient les responsables militaires et politiques à propos de la nation en devenir algérienne, encore qu’il ne faille point faire d’anachronisme puisque, à l’époque, on ne parlait encore que de nationalisme.Or, il ressort que si bien des particularités des partis nationalistes algériens restent ignorées, les différentes sensibilités, les modes d’action, les revendications, les menaces supposées ou réelles - le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) -, sont nettement perçus. Il conviendra plus particulièrement de s’interroger sur l’Organisation spéciale - OS -, son démantèlement et la survivance des « lourds », et enfin d’examiner les mois qui ont précédé le déclenchement de la guerre d’indépendance. Le tout en tenant compte qu’il s’agit alors, côté français, de vrais services de renseignement et non d’officines préfigurant les sinistres Détachements opérationnels de protection - DOP.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, comité révolutionnaire d'unité et d'action (algérie), détachements opérationnels de protection - DOP, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie
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032 - Messali Hadj : de la sanctification militante à l’exclusion officielle
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Benjamin Stora (Institut national des langues et civilisations orientales) présenté par Omar Carlier De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1) Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Longtemps mis au secret par les différents pouvoirs qui se sont succédés après l’indépendance de l’Algérie, le nom de Messali Hadj a fait sa réapparition publique après octobre 1988, moment de l’effondrement du système du parti unique (FLN). Cette communication traitera des circonstances de l’éclipse de celui qui fut le pionnier des premières organisations indépendantistes algériennes (Etoile nord africaine en 1926, Parti du Peuple algérien en 1937, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques en 1946) au moment de la guerre d’Algérie, puis des modes de résurgences de sa personnalité au moment de la guerre civile algérienne des années 1990. L’auteur, Benjamin Stora, qui a soutenu la première thèse universitaire sur Messali Hadj dès 1978, dira comment les historiographies française et algérienne ont parlé de cet homme si important pour comprendre l’Algérie d’aujourd’hui.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : ahmed messali hadj (1898-1974), algérie, autonomie et mouvements indépendantistes, colonisation, étoile nord-africaine, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie), nationalisme, parti du peuple algérien, partis politiques (a
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016 - Une politique économique de moyen terme entre intégration et indépendance
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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1958-1962 par Hartmut Elsenhans (Université de Leipzig)Le soubassement économique : session thématique (prés. René Gallissot)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne La France rejette l’intégration de l’Algérie et refuse l’indépendance immédiate, préférant une solution intermédiaire. L’évolution politique de la France pendant la guerre d’Algérie est centrée, pendant une très longue période, sur les modalités de cette solution intermédiaire. Elle doit garantir certains intérêts de la minorité européenne, ainsi que des liens privilégiés avec la France. Cette solution intermédiaire correspond à l’objectif stratégique qui consiste à maintenir le statut de grande puissance de la France.La France ne peut dilapider ses ressources pour une œuvre coloniale démesurée qui est de moins en moins importante pour ses intérêts à long terme. Cependant, le nationalisme algérien ne peut accepter une négociation ne reconnaissant pas au préalable le fait national algérien et le droit à l’indépendance qui en découle. Les deux adversaires s’enferment dans un cercle vicieux.Afin de faire avaliser une solution intermédiaire que le FLN refuse, même à titre de transition, la France de l’Algérie française doit nier le caractère représentatif du FLN et le combattre sans merci sur le plan militaire. Afin de faire reconnaître le fait national algérien, le FLN doit s’opposer à toutes les évolutions françaises sous prétexte qu’elles dépouilleraient l’Algérie de son droit de choisir son indépendance. Dès que la France s’aperçoit de la charge que l’Algérie représente pour la modernisation de son armée, pour ses relations avec un tiers-monde engagé dans le tiers-mondisme, et pour la compétitivité des secteurs modernes de l’économie, elle se met à considérer une solution avec le FLN comme garantissant le mieux son influence dans le monde. De Gaulle transforme cette issue, sur le plan des apparences, en succès de la France, qui aurait généreusement accordé son indépendance à l’Algérie. Le blocage français est constitué par le refus du statut de l’Algérie comme nation égale à la France dans son droit à l’indépendance. Ce refus est reflété par l’historiographie française, même libérale, insistant sur l’intransigeance du FLN/GPRA - qui somme tout représente une nation encore en voie de formation, mais non encore constituée. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), algérie (république / gouvernement provisoire), autonomie et mouvements indépendantistes, charles de gaulle (1840-1970), FLN, front de libération nationale, GPRA, guerre d'indépendance, histoire, intégration
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008 - Le FLN à l'été 1962 : le pourquoi d'une crise
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Amar Mohand Amer (Université Paris 7)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne La crise de l’été 1962 n’est pas un épiphénomène historique, c’est l’aboutissement logique et objectif des différents soubresauts qu’a connus le Front de libération nationale - FLN - depuis sa naissance. Chronologiquement, cette crise recouvre les événements qui s’étaient déroulés entre la nuit du 6 au 7 juin 1962 - interruption des travaux de la quatrième session du CNRA à Tripoli - au 5 septembre 1962 - cessez-le-feu conclu entre les forces de l’Armée des frontières appuyées par les wilâyât 1, 5, 6 et un groupe dissident de la 2, et les maquisards de la wilâya 4 soutenus par ceux de la wilâya 3. Mais avant d’aborder cette période, il est primordial de revenir sur les différentes étapes par lesquelles est passé le FLN, et plus particulièrement, par celles où il eut à affronter des crises majeures qui faillirent l’ébranler, bien avant la fatidique session du CNRA de Tripoli au printemps 1962.1. Le conflit de direction entre Abane et Ben Bella en 1955-19562. L’assassinat de Abane Ramdane en 19573. Le clivage militaires/politiques4. La mainmise des 3 B sur le FLN et les limites de cette alliance5. Le conflit GPRA/EMG6. Le retour des Historiques emprisonnésLa guerre d’indépendance prit fin dans des conditions conflictuelles et tragiques où le feu de la discorde avait fait couler le sang des combattants devenus ennemis dans une Algérie au seuil d’un destin qui lui échappait. La crise de l’été 1962 fut inévitable car d’importantes dissensions couvaient dans cette Algérie en lutte. Les derniers mois du conflit firent voler en éclat l’unité, tant sanctifiée, du FLN-ALN. L’implosion du FLN historique à l’été 1962 avait radicalement modifié les structures du pouvoir dans l’Algérie indépendante. De nouvelles forces s’imposèrent au détriment de la direction du FLN, celle qui avait négocié la libération du pays. Les institutions qui avaient fonctionné depuis le 20 août 1956 furent remises en cause et disparurent. La crise de l’été 1962, c’était aussi l’affrontement armé et sanglant entre les maquisards de l’ALN sur fond de guerre de wilâyât et de vieux antagonismes qui étaient restés vifs. L’indépendance de l’Algérie eut un goût amer, le FLN en 1962 paya le prix de ses contradictions et hypothéqua l’avenir du pays.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1962), armée (algérie), armée de libération nationale (algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, FLN, front de libération nationale, guerre d’indépendance, histoire, politique et gouvernement
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Cours de Mécanique Céleste
/ 28-01-2008
/ Unisciel
Duriez Luc
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Après quelques rappels des notions de base de mécanique générale et une introduction la mécanique lagrangienne et hamiltonienne, ce cours détaille de nombreuses propriétés du "mouvement képlérien" que décrit une masse ponctuelle lorsqu'elle est attire par une autre masse ponctuelle sous l'effet de la gravitation universelle (loi de Newton). On introduit ensuite les effets de la gravitation par une masse non ponctuelle, ou par d'autres forces subies par les satellites comme celles du frottement atmosphrique ou de la pression de radiation. Ces effets sont généralement considérés en mécanique céleste comme des "perturbations" de mouvements képlériens. On introduit donc les équations différentielles qui décrivent ces perturbations, et on montre comment, malgré la non intégrabilité des équations du problème des N corps, on peut arriver à les résoudre par approximations successives dans le cas des planètes du système solaire ou de leurs satellites. Mot(s) clés libre(s) : mécanique céleste, mécanique hamiltonienne, mouvement képlérien, perturbations, N-corps
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