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Adapter les organisations de santé et prise en charge des nouveaux arrivants au Québec/ Lara Maillet
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MAILLET Lara
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« De la pratique à la gouverne, adapter les organisations de santé de première ligne à la prise en charge de nouveaux arrivants au Québec : un modèle novateur », Lara MAILLET (Etudiante au PhD Santé Publique, Université de Montréal, Québec, Canada.) Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.Les réformes des dernières années à travers le système de santé québécois visent à améliorer l'accessibilité et la continuité des services offerts aux populations. C’est dans cette optique que les Centres de santé et de services sociaux (CSSS), les Groupes de médecin de famille (GMF) ainsi que les Cliniques réseaux affiliés (CRA) ont été créés. Cet ensemble de services de santé doivent à présent travailler en collaboration et en réseau via la création et l’application des Réseaux locaux de services (RLS). Dans ce cadre, la coordination des services de première ligne est mise de l’avant afin d’améliorer l’accessibilité de la population à l’ensemble des services offert (MSSS, 2006). Du point de vue législatif, ces nouvelles structures deviennent imputables de la santé de la population de leur territoire : c’est l’officialisation du concept de responsabilité populationnelle. Plus spécifiquement, l’approche populationnelle préconisée au niveau des soins de santé de première ligne exige également de réfléchir aux stratégies de prise en charge au sein d’une population qui se diversifie culturellement (Faist, 2009; Frohlich & Potvin, 2008). Si la dynamique du processus migratoire est de mieux en mieux documentée, les capacités et les besoins organisationnelspermettant un ajustement et une adaptation des services le sont beaucoup moins (Green-Hernandez, Quinn, Denman-Vitale, Falkenstern, & Judge-Ellis, 2004; Rosenheck, 2001).Le but de notre présentation sera de décrire un cadre conceptuel novateur, permettant l’analyse des processus d’adaptation et de changement vécus à travers la pratique et la gouverne des organisations de santé de première ligne, en lien avec la prise en charge de nouveaux arrivants, et le mandat de responsabilité populationnelle. Ce cadre s’appuie notamment sur des concepts tels que les « CSSS promoteurs de santé » (Dedobbeleer et al., 2008), la gouvernance clinique (Pomey, Denis, & Contandriopoulos, 2008) et le processus d’institutionnalisation de nouvelles pratiques au sein d’une organisation (Barley & Tolbert, 1997; Lounsbury & Crumley, 2007) . Une grande importance est aussi apportée au contexte. Nous souhaitons donc analyser les pratiques et la gouverne sous différents angles (tactique, stratégique et opérationnel) (Glouberman & Mintzberg, 2001) afin de refléter au mieux la complexité que représente l’ajout de la variable « nouveaux arrivants » au sein des organisation de santé de première ligne au Québec. Ce projet novateur permettra de mettre en lumière les interactions et les niveaux d’intégration existant entre les différents paliers organisationnels et professionnels de l’organisation de santé. L’analyse du processus d’adaptation des établissements de santé à la prise en charge de nouveaux arrivants n’en sera que plus riche. Il pourra engendrer, d’un point de vue théorique, une réflexion quant aux différents cadres organisationnels et systémiques capables de s’adapter à de nouveaux défis, tant au niveau de la pratique que de la gouverne. À la suite du projet doctoral, des recommandations seront formulées à différents niveaux : d'une part, au niveau opérationnel (clinique) et d’autre part, aux niveaux tactique et stratégique. Nous croyons que la majorité des professionnels du réseau de la santé au Québec ne sont pas suffisamment outillés pour répondre, dans un souci constant de justice et d’équité des soins donnés à l’ensemble de la population, aux besoins spécifiques de certaines populations dont les nouveaux arrivants. De plus, ces résultatspourront être utilisés et s'appliquer à une mise en place future d’établissements « Amis des migrants », dans le cadre de l’implantation de plus en plus répandue de CSSS et d’hôpitaux « promoteurs de santé » au Québec. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, anthropologie de la santé, Canada), immigrés (Québec, personnel médical, politique sanitaire, services de santé (Québec
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IPM 2007. L'UMVF et les projets de collaboration avec le Québec
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 29-10-2007
/ Canal-U - OAI Archive
LEFRET Frédéric
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Frédéric Lefret, Secrétaire Général de l'Office Franco-Québecois de la Jeunesse (OFQJ), argumente en faveur de la mobilité réelle susceptible de contribuer au développement du numérique Mot(s) clés libre(s) : collaboration, Frédéric Lefret, IPM 2007, mobilité, numérique, Québec, Strasbourg, UMVF
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La responsabilité médicale au Québec
/ CERIMES, Canal U/Tice Médecine Santé
/ 20-12-2007
/ Canal-U - OAI Archive
JOLY Caroline
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Dans le cadre du XIème séminaire de Droit médical, qui s'est tenu à Toulouse les 5 et 6 juillet 2007, Yann JOLY nous présente la responsabilité médicale au Québec. Mot(s) clés libre(s) : Québec, responsablité médicale, XIème séminaire de Droit médical
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Le 10 février 1763 — Le traité de Paris : la France peut être heureuse sans Québec
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 23-02-2012
/ Canal-u.fr
Vaugeois Denis
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Ce matin du 10 février, le duc de Choiseul observe le duc de Bedford
signer le fameux traité par lequel la France cède, à la Grande-Bretagne,
le Canada et diverses autres possessions à travers le monde. Il s’y
prépare depuis trois ans. Cette guerre qui a duré sept ans a coûté trop
cher à la France. Il a bien hâte de croiser Voltaire qui lui écrivait
quelques mois plus tôt : « Je suis comme le public, j’aime mieux la paix
que le Canada et je crois que la France peut être heureuse sans
Québec ». Choiseul a convaincu le Roi de préférer le sucre et le poisson
à la fourrure. Il n’a qu’un regret : celui de ne pas avoir en face de
lui William Pitt le grand vainqueur de cette guerre. Il le sait bien
embarrassé. Tous deux se posent en effet la même question : que feront
les Treize colonies sans une menace française à leurs frontières ? En
quittant la salle, il glisse à ses conseillers : « Nous les tenons ! »Et tant pis pour cent cinquante ans d’héroïsme, tant pis pour un
prolongement de la France en Amérique, tant pis pour ses alliés indiens.
Qu’ils aillent aux Anglais ! Quant au marquis de Montcalm ? Que Dieu
ait son âme !Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-10-fevrier-1763-Le-traite-de.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Nouvelle-France, Nouvelle-Angleterre, Nouvelle-Espagne, Traité de Paris de 1763, Guerre de Sept Ans
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Le 17 mai 1642 — La fondation de Montréal : une histoire de femmes et de coureurs des bois
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 10-11-2011
/ Canal-u.fr
Germain Jean-Claude
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La fondation de Ville-Marie est née de la lecture enthousiaste d’un best-seller de l’époque, Les Relations des Jésuites.
Le choix de l’emplacement a été établi à partir d’un point sur une
carte. La mise sur pied du projet est le fruit d’un mariage blanc entre
une fièvre dévote et une société secrète. Le maître d’œuvre de
l’établissement est une femme, Jeanne Mance, une leveuse de fonds née,
qui peut compter sur une talle fortunée de veuves influentes. Bref, une
chimère utopique dont un brave homme, Paul de Maisonneuve, prend le
commandement.La rencontre du rêve avec la réalité géopolitique de la
Nouvelle-France est un choc brutal. Les Montréalistes se trouvent
rapidement plongés dans une guerre amérindienne, dont ils ne sont pas
l’enjeu principal, mais les victimes collatérales. Par la force des
choses, Montréal devient la première ville nord-américaine, ouverte sur
l’intérieur du continent, commerçante, libertine et internationale.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-17-mai-1642-La-fondation-de.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Montréal, Canada, Ville de Montréal, Jeanne Mance, Paul Chomedey de Maisonneuve
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Le 18 avril 1940 — L’adoption du droit de vote des femmes : le résultat d’un long combat
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 21-02-2013
/ Canal-u.fr
Lavigne Marie
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Le 18 avril 1940, est un grand jour pour la démocratie. Celles qu’on appelle alors les suffragettes, retiennent leur souffle. Le projet de loi visant à accorder le droit de vote à la moitié de la population est adopté. Enfin ! Depuis 1927, année après année, ce projet de loi était rejeté et donnait lieu à des déclarations misogynes à l’égard des femmes. Depuis près d’un demi-siècle les organisations féministes demandaient pour les femmes un statut de citoyennes à part entière. Mais le clergé et les élites conservatrices s’y opposaient avec acharnement. L’épisode de la conquête des droits par et pour les femmes illustre la difficile redéfinition des rapports entre les femmes et les hommes qui façonnera le Québec moderne. Durant la première moitié du 20e siècle, bien que la vie des femmes ait changé, les institutions, les lois et les structures peinent à s’ajuster aux nouvelles réalités.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-18-avril-1940-L-adoption-du.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, histoire des femmes, Histoire du suffrage
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Le 1er avril 1918 — Émeute à Québec contre la conscription : résistance politique ou culturelle ?
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 31-01-2013
/ Canal-u.fr
Richard Béatrice
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Au printemps 1918, la ville de Québec s’embrase. Alors que la guerre s’enlise en Europe, le gouvernement de Robert L. Borden a décidé d’imposer le service militaire obligatoire pour combler les pertes du Corps expéditionnaire canadien. Depuis, la tension n’a cessé de grimper dans la Belle province alors que l’opinion publique se mobilise contre la conscription. Au soir du 28 mars, l’arrestation d’un présumé réfractaire à Québec met le feu aux poudres. Cinq jours durant les
émeutes se succèdent pour finalement tourner au bain de sang. Le 1er avril, la troupe tire sur la foule. Bilan : quatre morts et des dizaines de blessés. Présentée après coup comme le symbole de la résistance nationale des Québécois à l’oppression du reste du Canada, cette crise majeure s’enracine en fait dans un héritage historique plus complexe. Décryptage.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-1er-avril-1918-Emeute-a-Quebec.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Première Guerre Mondiale, Émeute de Québec de 1918, Crise de la conscription de 1917
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Le 1er juillet 1867 — L’Acte de l’Amérique du Nord britannique : la fondation d’un pays en devenir
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 01-07-2012
/ Canal-u.fr
Brouillet Eugénie
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La fédération canadienne est née de la confrontation de diverses
idéologies, de différentes visions quant au nouveau pays projeté. De
cette confrontation émergeait un compromis, fruit d’une série de
concessions mutuelles qui permirent l’adhésion de trois colonies
britanniques d’Amérique du Nord au projet fédératif et, conséquemment,
la naissance d’un nouvel État. La fédération de 1867 apparaît ainsi
comme la résultante d’une négociation politique poursuivie de bonne foi
par les représentants coloniaux, comme une entente ou un pacte auquel
ont adhéré toutes les parties coloniales. La principale considération
des Québécois et de leurs leaders politiques était l’adoption du
principe fédératif comme fondement du nouveau système de gouvernement :
c’était la condition sine qua non de leur adhésion à la nouvelle
Constitution et la garantie constitutionnelle de leur survie et de leur
épanouissement comme peuple distinct au sein d’une structure qui
donnerait naissance à une nationalité politique commune.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-1er-juillet-1867-L-Acte-de-l.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Ontario, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Acte de l'Amérique du Nord britannique, Fédéralisme canadien
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Le 22 juin 1960 — L’élection de Jean Lesage : « un changement de la vie » ?
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 28-03-2013
/ Canal-u.fr
Bédard Éric
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Le soir de sa victoire du 22 juin 1960, le chef libéral Jean Lesage
s’écrie : « C’est plus qu’un changement de gouvernement, c’est un
changement de la vie ! ». Ce jour-là, une « équipe du tonnerre » prend
le pouvoir dont font partie des personnages marquants comme René
Lévesque, Paul Gérin-Lajoie ou Georges-Émile Lapalme. Notre mémoire
collective présente cet événement comme un point tournant qui marquerait
l’entrée du Québec dans la modernité. Qu’en est-il vraiment ? À quoi
ressemblait la société québécoise en 1960 ? Quelles idées Jean Lesage et
Antonio Barrette se faisaient-ils du Québec et quels programmes
proposaient-ils ? Quels sont les thèmes qui vont dominer la campagne
électorale ? L’élection des Libéraux était-elle acquise et l’Union
nationale dans les câbles ? Après les 100 premiers jours du gouvernement
Lesage, la vie avait-elle vraiment changé ? Voilà quelques-unes des
questions auxquelles nous tenterons de répondre.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-22-juin-1960-L-election-de-Jean.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Révolution tranquille
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Le 23 octobre 1837 — L’Assemblée des Six Comtés : du Parti patriote à la rébellion
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 25-09-2012
/ Canal-u.fr
Laporte Gilles
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Née en 1791, la démocratie québécoise est l’une des plus anciennes du
monde. Elle ne fut pourtant jamais durablement acquise et les députés
canadiens durent constamment ruser afin d’assurer le droit du peuple à
se gouverner lui-même. Ressort alors la figure emblématique de
Louis-Joseph Papineau qui orchestre, entre 1815 et 1837, une véritable
guérilla parlementaire incluant le recours à des pétitions, au
boycottage et même à la grève parlementaire. Les adversaires des
patriotes avaient en revanche progressivement renoncé à la joute
électorale et étaient prêts à en découdre sur le plan militaire.
L’Assemblée des six comtés représente donc un point tournant : quand un
parti politique entreprend de se muer en machine de guerre, puisque « le
temps des discours est passé... c’est du plomb qu’il faut envoyer à nos
ennemis. » La rébellion qui suivra sera surtout prétexte à une terrible
répression menée par l’armée et l’appareil judiciaire et qui explique
par la suite un siècle de cléricalisme et de démission des élites.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-23-octobre-1837-L-Assemblee-des.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Assemblée des Six Comtés, Soulèvements de 1837-1838
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