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La lutte contre les violences sexuelles en milieu sportif (Session 2)

/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM / 05-06-2009 / Canal-U - OAI Archive
SIMON Victor, BOUYSSY Marie, CANO Jean, GROSLERON-GROS Nathalie
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Sport Intensif et Maltraitance3e journées de Psychopathologie du sport4 & 5 juin 2009 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2 * La lutte contre les violences sexuelles en milieu sportif (Session 2)- Intervenants : * Victor Simon (Psychiatre, Directeur de l’Institut de Médecine Psychosomatique et de l’enseignement de l’hypnose, Université Paris V Necker)« Détection et prise en charge spécifique des victimes d’abus sexuel »* Marie Bouyssy (Psychiatre, Médecin légiste au CHU de Tours), Jean Cano (Psychiatre au CHU de Tours)« Prise en charge des agresseurs »* Nathalie Grosleron-Gros (Médecin légiste au CAUVA, CHU de Bordeaux)« Prise en charge médico-légale : exemple du CAUVA » - Président / Modérateur : Chantal Delcroix (Coordinatrice de l’Observatoire Départemental de la Protection de l’Enfance (ODPE) – Direction Enfance Famille) Marie-Luce Petraud (Travailleur social, Bureau de l’Enfance en Danger – Direction Enfance Famille) Le viol, les attouchements sexuels, le harcèlement sont des pratiques avérées dans le milieu sportif et les cas sont nombreux. Toutefois, les victimes de ces violences sont encore très souvent difficiles à identifier car elles refoulent les abus subis tant par peur d’être exclues du système sportif que par déni (PTSD, syndrome secondaire à un abus sexuel). Par ailleurs, le lien qui souvent unit la victime à son agresseur (entraîneur, autre sportif…), à la fois soutien, ami, « parent » rend la dénonciation difficile et culpabilisante. Comment déceler les signes d’un abus ? les lieux à risque ? et les agresseurs sexuels, quelle prise en charge pénale, thérapeutique proposer?Psychiatres et médecins légistes répondent.
Mot(s) clés libre(s) : abus sexuels, adolescents, crimes sexuels, délinquants sexuels, harcèlement sexuel, maltraitance, protection et assitance, psychopathologie, rééducation sociale, relations sportifs-entraîneurs, souffrance, sportifs de haut niveau, sports, traumatisme, vio
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Dogs as Sensory Extensions of Self: A Gift / Scott Slovic

/ Nathalie MICHAUD, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 17-06-2016 / Canal-u.fr
SLOVIC Scott
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Dogs as Sensory Extensions of Self: A Gift / Scott Slovic, Keynote in International Symposium "Companion Species in North American Cultural Productions", organisé, sous la responsabilité scientifique de Claire Cazajous et Wendy Harding, par le Département d'Études du monde anglophone, Université Toulouse Jean Jaurès, 17 juin 2016. Scholars such as Laurence Goldstein, in The Flying Machine and Modern Literature (1986), have long been thinking of machines, aerial and otherwise, as “protheses,” as empowering extensions of the human self. It is common to think of prosthetic limbs (arms and legs, and these days even hands) as mechanical corrections for disabled bodies—and it makes sense to think of hearing aids and eyeglasses, too, as artifical means of counteracting the effects of aging or accident. But what about the prosthetic contributions companion animals? The “functionality” of pets? Immediately one thinks of “seeing-eye dogs,” a familiar employment of animals not simply as companions but as “support staff.” If one is blind and makes use of a seeing-eye dog, the dog becomes both friend and guide. Even if a person is fit and fully functional, the companionship of an animal -a falcon, a horse, a cat- can contribute to human wellbeing in a purely practical way (hunting, transportation, ridding one’s home of mice). But I am particulary interested in the role of dogs as “sensory extensions of self.” When psychologist Alexandra Horowitz describes the way dogs experience the world (what we might call “dog epistemology”) in Inside of a Dog (2009), she is essentially offering a remarkably non-human world view in terms accessible to human readers—her book itself, based on her life with a particular dog and her research on dogs more generally, works as a sensory extension of the kind I have in mind. When nature writer Richard K. Nelson describes his life with hunting dogs in southeastern Alaska in such works as The Island Within (1989), he reveals these companion animals as sensory prostheses who help him track deer and avoid grizzly bears. When I run with my eyes closed for five minutes at a time along long, flat Heceta Beach on the Oregon Coast, a few steps from the waves, listening to the surf and the sea birds and trusting my companion Hanna to guide me by leash straight ahead, I am relying on my dog as a sensory extension who frees me from my own eyes and enables me to experience the world safely through sound and touch. In this way, companion species can facilitate mind-expanding changes in perspective—I understand this as a gift, an interactive behavior, from my canine companion, not simply as a mechanical function.
Mot(s) clés libre(s) : relations homme-animal, écocritique, philosophie de la nature
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Amiens 2005 : L'apaisement de la souffrance, exigence inconvenante ou devoir social

/ Canal U/Tice Médecine Santé / 15-09-2005 / Canal-U - OAI Archive
SUREAU Claude
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Sous-titre : d'un paternalisme médical à un paternalisme d'Etat Claude Sureau balaie une série d'idées reçues sur la douleur, la place de l'embryon et de la procréation dans le cadre de la loi française. Il remet en cause la position des pouvoirs publics qui parlent souvent de convenance au lieu de prendre en compte les souffrances des patients. Origine Ethique et douleur : 5e Journées pédagogiques d'Ethique médicale d'Amiens, Amiens, septembre 2005 Générique Indexation : SCD Médecine Nancy I Publications Titre : Son nom est Personne : Avant de naître, l'enfant est-il une chose, un amas de ce Année : 1789 Présentation : Albin Michel, 2005
Mot(s) clés libre(s) : accouchement, amiens, défense patient, douleur, droits du patient, éthique médicale, foetus, gynécologie, nouveau-né, obstétrique, relation médecin-malade
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Les instances territoriales turques et l'Europe

/ 23-04-2009 / Canal-u.fr
TEK Hande
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Video konferans : jeudi 23 avril 2009 Les instances territoriales turques et l'Europe - Hande Tek
Mot(s) clés libre(s) : Turquie, adhésion, relations Union Européenne-Turquie, Europe, Instances territoriales
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ORPHANET - Au service des malades par Laurence THIENOT-HERMENT

/ 15-02-2007 / Canal-U - OAI Archive
THIENOT-HERMENT Laurence
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L'interlocutrice évoque son témoignage personnel et l'utilité d'Orphanet. La volonté était de réunir des professionnels qui oeuvrent sur les maladies rares. Orphanet est devenu le french model. Origine ORPHANET, 10 ans au service des maladies rares le 15 février 2007 Générique Auteur : Laurence THIENOT-HERMENT Réalisation : Canal-U Médecine et Santé - CERIMES Marcel LECAUDEY Loïc QUENTIN SCD médecine
Mot(s) clés libre(s) : maladies rares, ORPHANET, relation médecin famille
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Chronique des Pygmées Bagyeli 2008 : Profession : chasseur

/ 12-05-2008 / Canal-u.fr
THOMOPOULOS Nikos
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Chronique des Pygmées Bagyeli 2008 : Profession : Chasseurversion française sous-titrée en anglais Scénario La forêt d’Afrique Centrale. Un lieu hors du temps. Un berceau de mythes sur la Terre et l’espèce humaine. Un de ces mythes relate l’histoire du petit chasseur pygmée qui vit en pur état sauvage au milieu de la forêt. Dans l’imaginaire collectif, le Pygmée est l’homme primitif par excellence, resté dans un passé lointain de l’humanité. En 2008, plus que jamais, cela est-il valable ? Quel est le conte que la forêt raconte aujourd’hui sur ce peuple des fables? Au Cameroun, dans la forêt atlantique du sud-ouest, habitent les Bagyeli, une ethnie Pygmée de 5 000 individus dispersés en petits groupes. Il paraît que les Bagyeli ont gagné leur habitat actuel vers la fin du 18e siècle. Selon la légende, ils suivaient, en tant qu’éclaireurs, les déplacements des Kwassio, un groupe ethnique appartenant à la famille linguistique des Bantous. Contrairement aux Bantous, ils menaient une vie nomade dans la brousse, basée sur la chasse et la cueillette. La forêt leur fournissait la base pour leur subsistance : de l’eau, du gibier, des plantes sauvages, des écorces pour fabriquer des médicaments. Afin de compléter leurs besoins en aliments agricoles et en outils de fer, ils faisaient du troc avec leurs voisins Bantous. En raison de leur taille et de leur mode de vie plus sauvage, les villageois Bantous considéraient toujours les Pygmées comme des sous-hommes, dépendants de leur civilisation supérieure. Depuis environ un demi-siècle, des changements profonds bouleversent le mode de vie des Bagyeli. L’accroissement des populations villageoises dans la région, au début du 20e siècle, a suscité une déforestation continue et une réduction du gibier disponible. Les Bagyeli ont été amenés à chercher d’autres moyens de subsistance. Ayant appris comment pratiquer l’agriculture en travaillant dans les plantations des Bantous, ils ont commencé à cultiver leurs propres champs. L’adoption de l’agriculture a exigé la sédentarisation. De nouveaux enjeux se présentent désormais pour les Bagyeli. Ils doivent trouver un équilibre entre leur culture traditionnelle et la modernité… Nous sommes au village de Mashuer-Mashuer. Perché sur la montagne de Ngovayang, à 2 heures de marche de la piste, c’est l’un des villages les plus éloignés des Bagyeli. Les petites rivières qui coulent à proximité lui prêtent son nom qui veut dire « beaucoup de cascades ». Au milieu d’une clairière dans la forêt, une douzaine d’habitations hébergent trois familles étendues. La population, de 50 personnes environ, n’est jamais constante. Les va-et-vient entre les villages de Bagyeli sont fréquents. On ne devrait pas être étonné : les Bagyeli ont la mobilité dans leur sang… Une partie du village est occupée par la famille de Guini-Marcel, le guérisseur traditionnel. Guini-Marcel a 50 ans. Il est un des plus anciens du village, l’espérance de vie des Bagyeli étant 40 ans. Il habite avec sa femme, Buona-Marie, et leurs deux filles, Angwade-Merci et Eugénie. Dans la case d’à côté, vivent ses deux neveux, Ndiko et Mabali-Bienvenüe. Mabali, l’aîné, est un grand chasseur, un vrai enfant de la forêt. Sa femme, Dolose, et son fils, Mvia-Timothé. Tôt le matin, dans la cuisine, les femmes allument le foyer. On le maintient allumé toute la journée, afin de satisfaire les différents besoins de la famille. Au-dessus du feu il y a un banc sur lequel on fait fumer les aliments à conserver: la viande, les noix de palmier… Dans ce milieu humide, la chaleur du feu est une arme indispensable. La fumée fait sécher les filets de chasse, ainsi que le feuillage de la case. Les Pygmées sont parmi les derniers représentants au monde d’une culture de chasse et de cueillette. Cette activité ancestrale constitue traditionnellement le cœur de leur mode de vie. Elle forme l’essence de ce peuple ; son identité culturelle. Les premiers chercheurs qui ont observé la vie des Pygmées avaient relaté de grandes expéditions de chasse qui duraient des semaines, voire des mois. Le campement entier se déplaçait afin de gagner de nouveaux territoires plus riches en gibier. La chasse était une activité collective dans laquelle tout le groupe participait. La chasse au filet pouvait apporter de grands animaux, comme des éléphants ou des gorilles, alors en abondance dans la région. L’adoption de l’agriculture a largement modifié la base de leur économie. La sédentarisation progressive a vu le temps d’absence du campement diminuer. La chasse est devenue individuelle. Désormais, on se contente à de courtes expéditions, d’un à deux jours, autour du campement. Le gibier, plus rare qu’avant, consiste en animaux de petite ou moyenne taille tels que des antilopes, des rats sauvages, des oiseaux ou des singes. On utilise encore des armes traditionnelles comme la sagaie ou l’arbalète. Le chien est un compagnon précieux pour la chasse. Il va chercher le gibier tué, attraper des rats dans leur trou, aider à abattre un animal chassé. Parfois, les Bantous prêtent des fusils aux Bagyeli afin qu’ils chassent pour eux. Vu la dépendance des Bagyeli envers leurs voisins de grande taille, les termes de cet accord ne sont pas équitables. Ayant passé plusieurs jours et nuits dans la forêt pour chasser, les Bagyeli sont obligés d’apporter tous les gibiers attrapés aux Bantous, en échange d’un peu de tabac, de cannabis ou de vin de palme. La méthode de chasse la plus courante aujourd’hui est la pose de pièges. Chaque chasseur installe dans la forêt ses propres pièges. Ils sont éparpillés dans une étendue de plusieurs kilomètres, perdus dans la végétation dense. Il faut vérifier les pièges tous les deux à trois jours, afin d’éviter qu’un animal attrapé commence à pourrir. Mabali-Bienvenüe visite ses pièges aujourd’hui pour voir s’il a attrapé quelque chose. La machette et l’arme toujours sur l’épaule, afin d’ouvrir le passage et tuer des gibiers éventuels, il fonce dans la forêt… Cohabitant depuis toujours avec les animaux dans la même forêt, les Bagyeli ont appris à observer et à distinguer leurs particularités et leurs habitudes. Ils savent où chaque animal fait son nid, quand et comment il chasse ou il se repose, ils reconnaissent sa voix et peuvent l’imiter pour l’attirer. La recherche de nourriture dans la forêt est toujours un mystère pour les Bagyeli. Ils ont appris à vivre avec l’imprévu constant en faisant confiance à la providence de la nature. Ils prennent ce que chaque jour a à les offrir. Aujourd’hui, Nzambe, le Grand Esprit de la forêt, envoie à Mabali une petite tortue… Sur le chemin du retour, on croise la femme de Mabali au bord d’un ruisseau. Elle va chercher des crabes et de petits poissons dans l’eau de la rivière. Les enfants sont là pour s’amuser et apprendre. Comme dans plusieurs sociétés traditionnelles, la force physique détermine le rôle économique de chaque sexe. Tandis que les hommes pratiquent la chasse, les femmes Bagyeli s’occupent de la cueillette dans la forêt : des tubercules sauvages, des fruits, des champignons, des escargots, des chenilles, des crabes… tout entre dans le panier. De mère en fille, les femmes Bagyeli connaissent le rythme éternel de la nature, comment la vie naît, meurt et se régénère. Leur cœur bat selon une horloge intérieure, quasi-instinctive, qui suit les vibrations de la forêt. Elles savent en quelle saison pousse chaque plante. Elles peuvent reconnaître les champignons non vénéneux parmi des dizaines. Quand les pluies arrivent, elles savent que c’est le moment pour aller chercher les chenilles qui tombent des grands arbres pour former leur chrysalide dans le sol. Elles ont les clés de toutes les maisons des petits crabes qui se cachent dans la boue… La vie des Bagyeli change, et ce réservoir de connaissances, cet héritage culturel de toute l’humanité est menacé… Jusqu’à quand les enfants Bagyeli vont accompagner leurs mères dans ce mystique voyage d’apprentissage au cœur de la forêt ? De retour au village, le soir s’approche et les femmes sont en train de préparer le dîner. La cuisine des Bagyeli est rudimentaire. Des bananes plantains et des tubercules bouillis, comme l’igname, le macabo ou le manioc, forment la base du repas. On l’accompagne avec un plat de viande ou de poissons, selon le rendement du jour. Une sauce faite de feuilles de plantes ou de fruits sert de salade… Les hommes finissent la journée en fumant du cannabis… La nuit tombe. Faute d’électricité, la vie dans le village est obligée de s’éteindre. La dernière lumière d’une lampe de pétrole, et puis…la forêt, sombre et mystérieuse, recouvre ce petit monde… Le matin, on prend un bon repas avant de partir pour le travail. Ça donne la force pour toute la journée jusqu’au dîner du soir. Aujourd’hui, on trouve, dans le menu, du chat sauvage, des fruits de l’arbre à pain et du ndolé, une sauce faite d’herbes. C’est le jour de l’agriculture. La famille de Mabali se prépare pour aller à son champ. Chacun aiguise ses propres outils, Mabali, sa machette et sa hache pour le défrichement ; sa femme, la pelle pour semer. Un arrêt pour s’approvisionner en eau dans la rivière. Mabali appelle son frère pour venir l’aider à abattre des arbres. L’agriculture chez les Bagielli se fait sur des parcelles de terre éclaircies dans la forêt. On travaille un champ pendant deux-trois ans et puis on le laisse en jachère. On cultive des bananes plantains, du macabo, de l’igname, du manioc, de l’arachide. La grande saison sèche, de décembre à mars, c’est la période du défrichement et des semailles. Puis, les pluies font pousser les boutures et lors de la prochaine saison sèche on revient pour faire la récolte de l’année. Le travail est réparti entre l’homme et la femme. Les hommes défrichent le champ et abattent les arbres, tandis que les femmes sèment la terre. Dans quelques décennies, l’agriculture est devenue une composante importante de l’économie des Bagyeli. Désormais, les récoltes de leurs propres cultures leur permettent de compléter les besoins en produits agricoles pour lesquels ils recouraient aux Bantous dans le passé. Cette autonomie économique s’impose comme la voie principale pour acquérir plus d’indépendance vis-à-vis de leurs voisins. Elle demande, au retour, des changements profonds de la part des Bagyeli. L’adaptation à la sédentarité et à la planification à long terme se heurte à leur entier système de pensée. Le mauvais entretien des champs et les défrichements non réguliers témoignent des difficultés de la reconversion à la vie agricole. Les Bagyeli doivent renforcer leurs capacités dans cette activité, faire preuve de leur détermination et lutter pour leurs droits, afin d’établir leur statut de cultivateur et assurer leurs terres. Selon le régime foncier au Cameroun, toutes les terres appartiennent à l’Etat. Celui qui met en valeur une terre, en cultivant ou en construisant une habitation, peut établir un titre foncier et ainsi devenir propriétaire. Les titres fonciers sont attribués au premier lieu par le conseil de chaque village Bantou. Or, les Bagyeli sont confrontés à la réticence des Bantous de reconnaître des droits aux Pygmées et de leur céder les terres qui leur correspondent. Après une dure journée de travail, les rythmes s’apaisent dans le village. Le temps passe inaperçu, s’efface presque. C’est l’heure de la détente, de l’amusement, des petits moments où toute la famille se rassemble. Guini-Marcel déniche quelques pages abîmés d’un vieux magazine français, tombé à ses mains Dieu sait comment. Des extraits d’une réalité lointaine, étrange, imperceptible. Qui est-ce cette femme blanche souriante ? Et cet homme qui danse, deux bâtons dans les mains, sur une grande étendue de blanc ? Les sirènes de la mondialisation ont su atteindre ce petit bout du monde. Que vont-ils faire les Bagyeli en face d’elles, boucher leurs oreilles et s’attacher à leur mat, ou se laisser séduire par les chants magnétisants de la modernité ? Aujourd’hui, Mvia-Timothée est malade. Exposé à toute sorte de parasite qui vient des insectes ou de l’eau non-potable, un enfant qui habite dans ce milieu forestier est très vulnérable. Sa mère lui prépare un remède pour les vers intestinaux, en faisant bouillir des écorces d’arbre. Peuple de la forêt, les Bagyeli ont instinctivement appréhendé la base de la médecine, le pouvoir guérisseur de la nature. Leur renommée pharmacopée traditionnelle est basée sur des produits extraits de la forêt. Ils utilisent des écorces, des feuilles et des racines, dont ils connaissent les vertus thérapeutiques. Chaque arbre, chaque plante a ses propres qualités, qui peuvent guérir différentes maladies, ou au moins les soulager. L’art du guérisseur repose dans les mains d’une seule personne dans le village, qui lui-même l’a hérité de son père ou de sa mère. La réputation des Bagyeli comme de grands thérapeutes leur vaut des visites par des Bantous qui viennent se faire traiter ou juste réclamer…un peu de magie pour résoudre leurs problèmes. La pharmacopée traditionnelle des Bagyeli a depuis la nuit des temps assuré leur survie dans cet environnement hostile. Mais est-ce que ce précieux savoir ancestral suffit pour les protéger de toutes les maladies qui les frappent ? L’adoption de nouveaux comportements sanitaires se présente comme une des retombées les plus positives de la modernisation. Les Bagyeli commencent à comprendre la nécessité d’aller à l’hôpital pour se faire traiter ou pour accoucher et apprennent à se protéger contre certaines maladies comme le paludisme ou le SIDA. Plus on connaît les Bagyeli, moins on arrive à cerner qui ils sont vraiment. Quelle est, enfin, l’identité de ce Bagyeli pris dans le tourbillon d’une modernité de plus en plus présente ? Que voient-ils dans le miroir de leur existence ? Traditionnellement, l’identité d’un Bagyeli, c’est son ethnie, son village, sa famille, ses propres exploits et ses vertus. C’est tous ces éléments qui lui donnent la reconnaissance auprès de ses frères. Qu’en est-il pour le Bagyeli qui s’est ouvert au monde et à un autre mode de vie ? On dit aujourd’hui aux Bagyeli « Il faut acquérir une carte d’identité pour être reconnu citoyen à part entière. » Mais, depuis quand un Bagyeli exerce une profession? Ce papier officiel est encore une preuve de leur mutation culturelle ou leur passeport pour une nouvelle meilleure vie ? Il semble que les Bagyeli sont confrontés à une réalité incontournable. S’ils ne peuvent pas l’éviter, il faut au moins être préparés pour l’affronter. La clé pour leur survie dans un nouveau monde, c’est l’éducation. Avec cette conviction en tête, on se rend à Bipindi, un petit bourg à quelques kilomètres de Mashuer Mashuer. Là, se trouve le FONDAF, un centre d’hébergement et d’éducation d’enfants Bagyeli. Savoir est pouvoir. L’éducation donnera aux Bagyeli les armes pour s’émanciper et améliorer les conditions de leur vie. Elle leur permet de prendre conscience de leur situation et des enjeux qui les concernent. Ainsi, ils pourront faire de meilleurs choix pour leur propre avenir. Une éducation moderne, conforme aux normes de tous les citoyens camerounais, va-t-elle de pair avec un abandon des connaissances traditionnelles ? Là aussi, un pari se pose pour les Bagyeli : trouver la voie moyenne qui leur permettra d’avancer, tout en maintenant l’essentiel de leur spécificité culturelle. Emportés par le courant de la modernisation, en pleine transformation culturelle, les Bagyeli sont devant le plus grand dilemme de leur existence : To be or not to be Bagyeli ?
Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, guérissage, Afrique centrale, chasse, gibier, cueillette, rivière, sédentarisation, bagyeli, eau, bantou, relation inter-ethnique, tradition/modernité, thérapie, Mashuer Mashuer, Ngovayang, guérisseur, toilette, film ethnographique, pygmées, plante, feu, pêche, forêt, agriculture, alimentation, mondialisation, mythe, déforestation, animal, vidéo, Cameroun, reconversion, foyer, cascade
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La personne physique objet de soins et le physique de la personne source biologique

/ ENS-LSH/SCAM / 16-11-2002 / Canal-U - OAI Archive
THOUVENIN Dominique
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Clinique et droit / sous la présidence de Michel DemazureDominique Thouvenin analyse ici l'évolution de la relation juridiquement organisée à propos de la maladie d'un individu que l'on soigne. Sont par exemple évoquées les questions de l'unitéralité de la relation patient-médecin, de la responsabilité médicale, de l'accusation de coups et blessures volontaires dans le cadre d'expérimentations médicales, de la difficulté d'appréciation de la nature subjective des demandes, notamment dans les cas liés à la reproduction ou à l'IVG. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : Ethique médicale, Expérimentation humaine en médecine, Médecine -- Droit, Médecine -- Effets des innovations, Médecins -- Responsabilité professionnelle, Relations médecin-patient, Théories du vivant
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Système à 2 corps et lois d'invariance

/ Université Lille-I, Unisciel / 10-06-2009 / Unisciel
Toubin Céline
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Exercice d'entraînement : Système à 2 corps et lois d'invariance. Cet exercice utilise les lois d'invariance pour simplifier un problème mettant en jeu initialement 6 degrés de liberté.
Mot(s) clés libre(s) : Lagrangien, intégrale première, mouvement relatif, potentiel effectif
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Les politiques partenariales de la formation continue universitaire (1/3)

/ Jean JIMENEZ / 11-06-2008 / Canal-U - OAI Archive
Université Toulouse II-Le Mirail / Formation continue
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Les politiques partenariales de la Formation Continue Universitaire. Colloque national de la Conférence des Directeurs de Service Universitaire de Formation Continue (CDSUFC) organisé par le service de la Formation continue de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 11-13 juin 2008. [Lieu du colloque : Hôtel de région, Toulouse].La formation tout au long de la vie est une construction globale. Elle s’appuie sur une formation initiale permettant d’acquérir les capacités de base et de construire les premières professionnalités. Elle se développe ensuite selon des processus qui seront de plus en plus marqués par des allers et retours entre formation et travail ou activité, permettant aux individus de faire face aux évolutions, aux changements, aux ruptures et aux adaptations nécessaires dans les milieux dans lesquels ils vivent et travaillent. Il s’agira de moins en moins de répondre en termes d’adaptation aux changements d’organisation ou aux évolutions technologiques mais de remettre en cause des schémas, d’entamer des réorientations, d’acquérir des capacités d’intervention accrues en termes de niveau de maîtrise des problèmes posés.Dans cette perspective, l’enseignement supérieur doit devenir, de par sa position « en bout de ligne », le principal contributeur de la formation tout au long de la vie. Statistiquement, un peu plus de la moitié d’une classe d’âge y accède et la question de la formation tout au long de la vie interroge aujourd’hui plus spécifiquement sa capacité à intégrer ce nouveau contexte. Il lui faudra construire des réponses pour permettre aux jeunes étudiants comme aux adultes en reprise d’études à la fois d’apprendre à devenir des « apprentis tout au long de la vie » et à élaborer et réussir leurs parcours. Il lui faut aussi repenser ses modèles de formation continue pour les articuler plus étroitement aux stratégies de son environnement et à son évolution. Ce colloque entend s’emparer de quelques questions de brûlante actualité et tenter d’apporter quelques éléments de réponse : ° La réforme des universités ouvre t’elle de nouveaux espaces pour développer une réponse adaptée ? ° Quelles contributions spécifiques l’enseignement supérieur peut il apporter à la sécurisation des parcours des individus ? ° Quels partenariats faut-il développer pour répondre aux attentes exprimées ? (sécurité, ouverture…) ° L’université est-elle prête à assumer son rôle dans ce contexte ? ° Quelles articulations doivent se développer et sur quelles bases entre l’université et ses partenaires : Régions (Formation Professionnelle Continue ? Enseignement supérieur..), Partenaires sociaux, organisations professionnelles et entreprises… Le souhait, exprimé à la Sorbonne le 14 décembre dernier par notre Premier Ministre, de « voir l’enseignement supérieur […] devenir "plus disponible et plus accessible" à tout âge pour jouer son rôle de « sécurisation des parcours professionnels » va se traduire par la rédaction par les ministres européens de l’éducation "d’une charte pour l’université ouverte tout au long de la vie" pendant la présidence française de l’Union Européenne, ce qui permettra de placer cet enjeu au premier rang des priorités européennes. Notre colloque, se déroulant au début de ce travail, apportera sa contribution à ces réflexions.
Mot(s) clés libre(s) : éducation permanente universitaire (Midi-Pyrénées. France), loi LRU, relations université-collectivité (Midi-Pyrénées. France)
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Les politiques partenariales de la formation continue universitaire (3/3)

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 12-06-2008 / Canal-U - OAI Archive
Université Toulouse II-Le Mirail / Formation continue
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Les politiques partenariales de la Formation Continue Universitaire. Colloque national de la Conférence des Directeurs de Service Universitaire de Formation Continue (CDSUFC) organisé par le service de la Formation continue de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 11-13 juin 2008. [Lieu du colloque : Hôtel de région, Toulouse].1- Séance plénière : discours d'ouverture et présentation des différents ateliers. Jean-Marie FILLOQUE (Président de la Conférence des Directeurs de Service Universitaire de Formation Continue), 12 juin 2008.2- Atelier "Projet de charte de formation tout au long de la vie (FLTV)" animé par Michel FEUTRIE (Président du réseau EUCEN, European Association for University Lifelong Learning), 12 juin 2008.
Mot(s) clés libre(s) : éducation permanente universitaire, formation professionnelle, relations collectivité-université (Midi-Pyrénées. France)
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