Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
50ème Semaine Médicale de Lorraine Nancy 2015 : AEGE - Table Ronde OHS
/ 20-11-2015
/ Canal-u.fr
GRANDGIRARD Claire
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : 50ème Semaine Médicale de Lorraine Nancy 2015 : AEGE - Table Ronde OHS
Intervenant : Claire GRANDGIRARD
---- PROGRAMME Samedi 21 Novembre ----
L’Association
Accueil Épilepsies Grand’Est organise
les
7èmes Rencontres Épilepsies Grand’Est
Coordonnateurs
Madame
Sophie Lejeune - Docteur Jean-Luc Schaff
8h30
- 9h00 Accueil et introduction de la journée
Mme
Sophie Lejeune (Présidente AEGE)
9h00
- 9h30 La chute épileptique.
Mme
Delphine Muller (Psychomotricienne
- OHS Flavigny)
9h30
- 10h00 Les ateliers chutes au centre pour jeunes épileptiques. (Vidéo)
10h00
- 10h45 Les impostures soignantes ou la relation soignant-soigné dans
l’épilepsie.
Dr
Jean Luc Schaff (médecin
- OHS Flavigny)
10h45
- 11h15 L’éducation thérapeutique de la personne épileptique
(table
ronde OHS > résultats de l’enquête-sondage)
11h15
- 11h45 Le sport dans l’épilepsie : proscrire ou prescrire
Mme
Sophie Arborio (sociologue
et maitre de conférences à la faculté de sports)
11h45
- 12h30 Épilepsie et sport : un projet européen au service des personne
épileptiques.
Chercheurs
de l’UFR Staps
14h00
- 15h00 La filière épilepsie OHS
Mr
Olivier Génin (directeur)
-
La MAS Epi Grand’Est - Dr Laure Genet
-
Le SAMSAH EPIDOM 54 - Dr Hélène Dallaire
-
Le Centre National de Ressources - Mr Aymeric Audiau
15h00
- 16h00 Accueil Épilepsies Grand’Est ; bilan d’activités
16h00
- 17h00 Projets pour l’année à venir
17h00
Conclusion Mme Sophie Lejeune (Présidente AEGE)
Réalisation, production : Canal U/3S.
Tous droits réservés. Mot(s) clés libre(s) : association, OHS, grand est, SML, ateliers, 2015, relations soignant-soigné, éducation thérapeutique, épilepsie, table ronde, chute, prise en charge, motricité, MAS
|
Accéder à la ressource
|
|
Les relations entre l'homme et l'animal
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 10-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GOFFI Jean-Yves
Voir le résumé
Voir le résumé
Conférence du 10 février 2000 par Jean-Yves Goffi. L'expression "les relations entre l'homme et l'animal" peut être comprise en un sens descriptif. C'est alors aux sociologues, aux psychologues, aux ethnologues, aux historiens, aux psychanalystes, de nous dire ce que sont effectivement les relations, complexes et ambivalentes et, de ce fait, pas forcément comprises pour ce qu'elles sont effectivement, entre l'homme et l'animal ; peut-être faudrait-il dire d'ailleurs: "entre eux et nous". Mais elle peut également, dans un contexte d'appropriation croissante du vivant, être comprise en un sens prescriptif; elle constitue alors une invitation à évaluer d'un point de vue éthique les relations entre l'homme et l'animal. C'est dans cette perspective qu'on abordera la question proposée. On présentera dans un premier temps deux traditions rivales : celle qui voit dans la bête une créature inférieure, livrée au pouvoir de l'homme ; et celle qui étend le domaine de la compassion ou de la pitié jusqu'à y englober la vie sensible dans son ensemble. On montrera ensuite comment certains contemporains, s'appuyant sur les notions d'intérêts ou de droits ont tenté de faire des animaux des membres à part entière de la communauté morale. Enfin, on suggérera que les êtres de nature ont une valeur symbolique susceptible d'inspirer aux êtres humains une attitude plus respectueuse envers la vie animale. Mot(s) clés libre(s) : animalité, animaux, philosophie, relations homme-animal
|
Accéder à la ressource
|
|
Le dialogue de gestion
/ AUNEGE, CERIMES
/ 05-02-2014
/ Canal-u.fr
GIBERT Patrick
Voir le résumé
Voir le résumé
Dialogue de gestion : expression dont l'utilisation à présent très développée dans la gestion publique ne saurait cacher les limites intrinsèques à la négociation en milieu public ainsi que la prédominance actuelle des considérations budgétaires sur l'examen de la performance. Mot(s) clés libre(s) : management par objectif, relation entre niveaux hiérarchiques, exploitation des tableaux de bord
|
Accéder à la ressource
|
|
Inégalités sociales de santé en médecine générale. 2 / Jean-Paul Génolini
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 18-04-2011
/ Canal-U - OAI Archive
GÉNOLINI Jean-Paul
Voir le résumé
Voir le résumé
SHS et Santé : l'interdisciplinarité en pratique. Inégalités sociales de santé en médecine générale. 2 / Jean-Paul Génolini. In "L'espace des sciences sociales", séminaire interdisciplinaire organisé par l'Institut Fédératif d'Études et de Recherches Interdisciplinaires Santé Société (IFERISS) de Toulouse (France), l'École Doctorale "Temps, Espaces, Sociétés, Cultures" (TESC) de l'Université de Toulouse et la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse (MSHS-T), 18 avril 2011. Dans le cadre du projet de recherche "Interactions médecin-patient en médecine générale et inégalités sociales de santé. Analyses interdisciplinaires (2008-2010)", Jean-Paul Genolini rend compte d'une enquête d'observation sur la relation patient-médecin lors de consultations de médecine générale en partant de l'hypothèse que la consultation médicale pourrait reproduire les inégalités sociales de santé. Ces observations ont été organisées de manière à permettre l'analyse de la place de l'éducation dans la consultation, l'analyse de la spécialisation de la consultation, l'analyse des modalités de négociation entre le médecin et son patient et de dégager les éléments structurants et les invariants "rituels" de la consultation médicale. Mot(s) clés libre(s) : consultation médicale, inégalité sociale, observations (méthode scientifique), relations médecin-patient, sociologie de la santé
|
Accéder à la ressource
|
|
50ème Semaine Médicale de Lorraine Nancy 2015 : Projet Epi Grand Est MAS Adultes Epileptiques SAMSAH
/ 20-11-2015
/ Canal-u.fr
GENIN Olivier
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : 50ème Semaine Médicale de Lorraine Nancy 2015 : Projet Epi Grand Est MAS Adultes Epileptiques SAMSAH
Intervenant : Olivier GENIN
---- PROGRAMME Samedi 21 Novembre ----
L’Association
Accueil Épilepsies Grand’Est organise
les
7èmes Rencontres Épilepsies Grand’Est
Coordonnateurs
Madame
Sophie Lejeune - Docteur Jean-Luc Schaff
8h30
- 9h00 Accueil et introduction de la journée
Mme
Sophie Lejeune (Présidente AEGE)
9h00
- 9h30 La chute épileptique.
Mme
Delphine Muller (Psychomotricienne
- OHS Flavigny)
9h30
- 10h00 Les ateliers chutes au centre pour jeunes épileptiques. (Vidéo)
10h00
- 10h45 Les impostures soignantes ou la relation soignant-soigné dans
l’épilepsie.
Dr
Jean Luc Schaff (médecin
- OHS Flavigny)
10h45
- 11h15 L’éducation thérapeutique de la personne épileptique
(table
ronde OHS > résultats de l’enquête-sondage)
11h15
- 11h45 Le sport dans l’épilepsie : proscrire ou prescrire
Mme
Sophie Arborio (sociologue
et maitre de conférences à la faculté de sports)
11h45
- 12h30 Épilepsie et sport : un projet européen au service des personne
épileptiques.
Chercheurs
de l’UFR Staps
14h00
- 15h00 La filière épilepsie OHS
Mr
Olivier Génin (directeur)
-
La MAS Epi Grand’Est - Dr Laure Genet
-
Le SAMSAH EPIDOM 54 - Dr Hélène Dallaire
-
Le Centre National de Ressources - Mr Aymeric Audiau
15h00
- 16h00 Accueil Épilepsies Grand’Est ; bilan d’activités
16h00
- 17h00 Projets pour l’année à venir
17h00
Conclusion Mme Sophie Lejeune (Présidente AEGE)
Réalisation, production : Canal U/3S.
Tous droits réservés. Mot(s) clés libre(s) : association, OHS, grand est, SML, ateliers, 2015, relations soignant-soigné, éducation thérapeutique, épilepsie, table ronde, chute, prise en charge, motricité, MAS
|
Accéder à la ressource
|
|
50ème Semaine Médicale de Lorraine Nancy 2015 : La MAS Epi Grand Est
/ 20-11-2015
/ Canal-u.fr
GENET-HOUILLON Laure
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : 50ème Semaine Médicale de Lorraine Nancy 2015 : La MAS Epi Grand Est
Intervenant : Dr Laure GENET-HOUILLON
---- PROGRAMME Samedi 21 Novembre ----
L’Association
Accueil Épilepsies Grand’Est organise
les
7èmes Rencontres Épilepsies Grand’Est
Coordonnateurs
Madame
Sophie Lejeune - Docteur Jean-Luc Schaff
8h30
- 9h00 Accueil et introduction de la journée
Mme
Sophie Lejeune (Présidente AEGE)
9h00
- 9h30 La chute épileptique.
Mme
Delphine Muller (Psychomotricienne
- OHS Flavigny)
9h30
- 10h00 Les ateliers chutes au centre pour jeunes épileptiques. (Vidéo)
10h00
- 10h45 Les impostures soignantes ou la relation soignant-soigné dans
l’épilepsie.
Dr
Jean Luc Schaff (médecin
- OHS Flavigny)
10h45
- 11h15 L’éducation thérapeutique de la personne épileptique
(table
ronde OHS > résultats de l’enquête-sondage)
11h15
- 11h45 Le sport dans l’épilepsie : proscrire ou prescrire
Mme
Sophie Arborio (sociologue
et maitre de conférences à la faculté de sports)
11h45
- 12h30 Épilepsie et sport : un projet européen au service des personne
épileptiques.
Chercheurs
de l’UFR Staps
14h00
- 15h00 La filière épilepsie OHS
Mr
Olivier Génin (directeur)
-
La MAS Epi Grand’Est - Dr Laure Genet
-
Le SAMSAH EPIDOM 54 - Dr Hélène Dallaire
-
Le Centre National de Ressources - Mr Aymeric Audiau
15h00
- 16h00 Accueil Épilepsies Grand’Est ; bilan d’activités
16h00
- 17h00 Projets pour l’année à venir
17h00
Conclusion Mme Sophie Lejeune (Présidente AEGE)
Réalisation, production : Canal U/3S.
Tous droits réservés. Mot(s) clés libre(s) : association, OHS, grand est, SML, ateliers, 2015, relations soignant-soigné, éducation thérapeutique, épilepsie, table ronde, chute, prise en charge, motricité, MAS
|
Accéder à la ressource
|
|
Faux frères-âmes sœurs ? Les relations ambiguës entre les bâtards royaux et les héritiers de la Couronne / Véronique Garrigues
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 22-03-2012
/ Canal-u.fr
GARRIGUES Véronique
Voir le résumé
Voir le résumé
Faux frères-âmes sœurs ? Les relations ambiguës entre les bâtards royaux et les héritiers de la Couronne / Véronique Garrigues. In "Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours", colloque international organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne: histoire des sociétés, du Moyen Âge à l'époque contemporaine (Framespa) de l'Université Toulouse II-Le Mirail et par le Centre de recherches historiques de l'Ouest (Cerhio) de l'Université Rennes 2. Toulouse, Université Toulouse II-Le Mirail, 22-23 mars 2012. Session 2 : La fraternité vécue : sentiments et affection, 22 mars 2012. [Ce colloque de Toulouse constitue la seconde partie d'un double colloque international dont la première partie s'est tenue à Rennes, les 1er et 2 décembre 2011].Les bâtards font partie du décor des cours princières européennes entre le XVe et le XVIIIe siècle. Les germains des Valois, Habsbourg, Tudor, Stuart et Bourbon ont dû composer avec des fratries et sorories consanguines. Leur présence a pu transformer les positions des frères et des sœurs en complexifiant les liens adelphiques codifiés par la préséance. L'évolution permanente du contexte démographique reconfigure des relations démultipliées par les possibilités de positionner les acteurs de la filiation selon le rang de naissance, le sexe, la légitimité ou non de la naissance. A partir des cas espagnols et français, Véronique Garrigues organise sa communication en trois points :- Des sentiments à géométrie variable. Avec les Bourbons s'est popularisée l'image d'un souverain élevant sous le même toit le Dauphin, ses frères et ses sœurs ainsi que les enfants illégitimes. Cette proximité n'a pas toujours été de mise. Des sentiments ont pu se construire malgré une distance importante alors que les sentiments noués dans une proximité imposée ont pu se révéler peu amènes.- Âmes sœurs. Le lien adelphique ne peut être pensé sans référence au genre, tant la relation frère-sœur se distingue de celle entre frères. Dans le système curial, les sœurs sont les premières exclues de la succession. En l'absence d'une course aux honneurs, les liens s'applanissent pour plusieurs raisons : sœur "donnée", elle participe aux stratégies matrimoniales dynastiques, sœur dévouée, ses talents sont mis au service du royaume. Toutefois, des tensions peuvent apparaître en l'absence d'héritier mâle direct ou quand la sœur devient mère.- Faux frères ? Les liens qui unissent les frères incluent implicitement une distinction selon le rang de naissance. Cette hiérarchie a été majoritairement acceptée, d'autant qu'elle pouvait être accidentellement recomposée par le décès de l'aîné. Toutefois, les sentiments s'exacerbaient plus facilement quand une vacance du trône devenait possible par la santé débile du souverain et/ou l'absence de descendance légitime. Mot(s) clés libre(s) : relations frères-soeurs, famille (aspect historique), succession et héritage, enfants naturels, familles royales, Europe (15e-18e siècles)
|
Accéder à la ressource
|
|
Création, intermédialité, dispositif : ouverture du colloque / Emmanuelle Garnier, Philippe Ortel
/ Nathalie MICHAUD, SCPAM / DTICE - Université de Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 12-02-2014
/ Canal-u.fr
GARNIER Emmanuelle, ORTEL Philippe
Voir le résumé
Voir le résumé
Création, intermédialité, dispositif : ouverture / Emmanuelle Garnier, Philippe Ortel. In colloque international organisé, sous la responsabilité scientifique de Philippe Ortel, par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 12-14 février 2014.Les questions trans-sémiotiques et trans-artistiques, devenues classiques en critique littéraire, s'élargissent aujourd'hui aux relations entre médias, prenant ainsi en compte les supports, canaux et institutions permettant aux messages de circuler. Elles s'enrichissent de nouveaux niveaux d'analyses intégrant les considérations techniques et pragmatiques qui entrent dans la définition des dispositifs de communication en général. Ainsi a émergé dans plusieurs pays simultanément la notion d'intermédialité, forgée au début des années 1960 par Jürgen Ernest Müller à partir de la notion d'intertextualité.Ce colloque aborde la question de l'intermédialité en termes de création. A quelle finalité ou à quelle urgence la collaboration entre médias répond-elle ? Sa vocation est-elle ludique, critique, politique, compensatoire, réflexive ? Tout en exploitant les possibilités, notamment techniques, du milieu dans lequel elle s'inscrit, l'intermédialité réagit-elle aux tensions ou ruptures tranversant un tel milieu ?Le colloque tente aussi de repenser la notion d'intermédialité à la lumière d'une poétique des dispositifs. On voit notamment quels effets figuratifs produit la convergence des médias au sein des oeuvres, que ce soit sur scène, au cinéma, dans une installation ou dans un texte littéraire. Mot(s) clés libre(s) : art et littérature, médias, créations artistiques hybrides, relations entre les arts, intermédialité (théorie)
|
Accéder à la ressource
|
|
La clinique comme espace de négociations des savoirs, normes et valeurs / Sylvie Fortin
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
FORTIN Sylvie
Voir le résumé
Voir le résumé
« La clinique comme espace de négociations des savoirs, normes et valeurs », Sylvie FORTIN, Professeure agrégée, Département d'Anthropologie, Université de Montréal, Montréal, Québec (Canada). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Séance plénière du 17 septembre 2009, présidée par Stéphanie Mulot (LISST, Université Toulouse 2).Migration, santé, pratiques de soins sont des thèmes qui alimentent les recherches en anthropologie médicale depuis un moment déjà. La mobilité internationale et la diversité des populations des villes du Nord qui en résulte posent des défis pour la clinique au quotidien.Au-delà de la diversification des traditions thérapeutiques et savoirs sur le monde, sur le corps, sur la maladie, cette variabilité au sein de la population tient d’un éventail de facteurs tels que les rapports de genre, le statut de classe, l’origine ethnique ou nationale, la confession religieuse, le profil migratoire et les ressources (économiques, sociales, symboliques) dont disposent les individus. La clinique est traversée par cette diversité (clinicien/usager) et devient un espace social de négociations des savoirs, normes et valeurs (soignant/soigné/famille) polarisés par les contextes critiques d’intervention (naissance, fin de vie, passage des soins curatifs aux soins palliatifs, interruption des soins). Cette pluralité de normes et de valeurs est à son tour indissociable de l’évolution des situations cliniques liée aux progrès de la médecine et à la diversification des expertises médicales, aux modalités d’intervention et processus décisionnels et à l’asymétrie du rapport clinique. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, anthropologie de la santé, migrations, normes sociales, politique sanitaire, relations patient-médecin
|
Accéder à la ressource
|
|
Chronique pygmées Bakoya, Gabon, avril 2006
/ 10-04-2006
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Chronique des Pygmées Bakoya, Gabon avril 2006 : 1- Imbong 2- dix leçons d'ethnomusicologie, 3 Angetse Etienne, chanteur & musicien bakoya de harpe-cithare
37 scènes
1- Imbong
2- Au quartier bakoya de Zoula Sylvie Lebomin, ethnomusicologue, enregistre et analyse 10 pièces musicales bakoya en faisant jouer simultanément et/ou successivement les musiciens et les chanteuses.
3- Huit chansons d'Angetse Etienne, chanteur et musicien bakoya d'enye (harpe cithare) à Mékambo. Il est accompagné pour une pièce par Louis Joseph Ambese.
Petit récital improvisé à la demande de Sylvie Lebomin, ethnomusicologue en présence de Denis Mimbaye.
Chapitres :
00 1 Imbong, avril 2006 35 mn
Acteurs par ordre d'apparition
Ambèse Louis Joseph
Mimbaye Denis, chef de village
Moulili Jean de Dieu, préfet
Angetse Etienne, joueur d'enyele
Lebomin Sylvie, ethnomusicologue
Toum Bernard
Mbouaza Ginère, évangéliste
Bokani Gilles, chef de village
Epelboin Alain, médecin anthropologue
01 traitement de la première dent de lait des enfants bakoya 2 mn 07
Installé dans le "corps de garde" du village Imbong, Louis Joseph Ambèse raconte que lorsque l'enfant bakoya perd sa dent de lait, il doit la donner au "lézard" (indet), afin qu'il la remplace par une belle dent.
02 sortie des Pygmées de la forêt dans les années 1934-36 13 mn 59s
Denis Mimbaye, chef bakoya du village Imbong, raconte comment, au début de la colonisation, ses aïeux Pygmées ont noué leurs premiers rapports avec les Européens, leur fournissant, notamment, des gibiers entiers, non découpés.
Il évoque en particulier le lieutenant Thomas qui dirigeait la région en 1933-1936. Celui ci, favorable aux Pygmées, gagne leur confiance à l'occasion du règlement d'une rébellion provoquée par des injustices exercées par un chef de village nommé par l'administration.
C'est à la suite de cette affaire que les Pygmées du secteur d'Imbong, décidèrent de quitter leurs campement isolés en forêt, pour s'installer au bord de la route que venait d'ouvrir ce même lieutenant Thomas
03 administration de Mékambo de 1924 à 2006 1 mn 48s
À la sous-préfecture de Mékambo, Moulili Jean de Dieu, le sous-préfet, commente le grand panneau érigé dans l'entrée "liste nominative du personnel de commandement ayant servi dans le département de la Zadié Mékambo" depuis 1924. On y retrouve la trace du Lieutenant Thomas (1933 1936), dont le rôle fut important dans la percée des routes et dans la construction d'une alliance avec les Pygmées Bakoya : c'est celle ci qui les amena à cette époque "à sortir de la forêt" et à s'installer le long de la piste, récemment rendue carrossable.
J.D. Moulili rapelle comment autrefois les avions qui reliaient le Congo au Gabon, faisaient escale à Mékambo qui'était également une étape importante sur la route du Congo.
Moulili Jean de Dieu, préfet de Mékambo depuis 2005, face à la caméra : - Comme on est proche de la République du Congo, la grande voie, c’était, qui reliait le Congo à Makokou, je crois, Makokou, Eboué d’ailleurs qui était la première capitale provinciale : et bien, la voie passait par ici. C’était un passage obligé.Et même les avions qui partaient de Libreville ou Woleu-Ntem, avant que ça n’atterrisse à Brazzaville, ils faisaient escale ici. Vous avez vu la petite piste d’atterrissage.La première voiture qui serait partie du Congo était passée par ici. Ce sont les gens de Mékambo qui l’auraient vu. C’était quand même un spectacle ! Avant ceux de Makokou !Le propos est interrompu par une voix en français, forte et tendue de vieille femme en colère. Elle est habillée de vêtements propres et délavés, mouchoir de tête noir et jaune brillant, assorti au trop grand polo masculin jaune pâli, avec sur le visage des restes blancs de masque facial au kaolin, en particulier sur son « gros » nez. Une malade mentale que les employés de la préfecture ont l’habitude de voir fréquenter les bureaux, serinant les mêmes litanies. En fait, une ancienne employée qui est devenue folle à la suite de diverses infortunes. Filmiquement, une rupture explosive du propos d’un très haut fonctionnaire, comme par un esprit ancien, hantant sans cesse les lieux de son passé.
L’ancienne employée de bureau : - Voilà le premier état civil pour moi à Mékambo ! Veut-elle dire qu’elle a été une des premières à être enregistrée à l’état civil ou à tenir le bureau de l’état civil ? Signifie-t-elle que sa famille et/ou elle même a été en contact très tôt avec l’administration au pouvoir, et qu’elle a eu un statut social élevé, désormais détruit ?
Alain : - Quelle année ?
Période coloniale ou après l’indépendance ? Elle poursuit son propos sans prêter attention à la question. Elle n’a pas l’air si âgée, 60, 70 ans : donc on pourrait prendre comme hypothèse qu’elle est née dans les années 1930, 1940. Elle aurait eu 20 ans entre 1950 et 1960 ? En fin d’administration coloniale ou au contraire lors de la mise en place de l’administration gabonaise ?
- Moi qui étais premier (employé) état civil, ici à le bureau à Mékambo, avec le vieux là !
Elle montre un vieillard à proximité, hors caméra. La fourchette d’âge s’élargit jusqu’à 80 ans, et la fiabilité du propos, quant à un ancien emploi de bureau exercé ici se confirme. Elle a, dans un premier temps, bénéficié de l’ascenseur social construit sur la scolarisation, l’apprentissage du français et de l’écriture.
L'air, il fait moi comme ça (geste d’essuyage de la sueur du front), comme je n'ai pas de voiture !
L’air ! Attention, c’est vraisemblablement un mot très polysémique. Le geste d’essuyage de la sueur sur le front, morphème non-verbal transculturel africain bien connu, désigne le travail physique, mais aussi l’excès de dépense d’énergie, et donc aussi la notion de fatigue au sens aussi bien physiologique que pathologique.
Ici, on entend air au sens d’exposition au aléas du climat, que ce soit dans les bureaux surchauffés ou lors de déplacements à pied. Employée de bureau, c’est-à-dire un statut social important du point de vue de la société dont elle est originaire, mais négligeable du point de vue de la hiérarchie administrative. Elle n’avait pas un rang lui permettant de disposer d’un véhicule et elle avait de grandes distances à parcourir, non seulement pour venir au travail, mais également pour mener à bien ses autres activités, familiales, agricoles, voire commerciales.
L'air, il volait pour moi de l'argent !
Les dures conditions écologiques lui coûtaient beaucoup ? « Air » est à prendre au sens écologique, mais aussi surnaturel : vents ou souffles porteurs des agressions maléfiques d’esprits, de jaloux, d’envieux, d’ingrats, de méchants !
L'air ! Il gaspillait les enfants pour moi !
Il rendait ses enfants malades ? Il a détourné ses enfants de leur mère ?
L'air, il gaspillait moi !
Cet air a fini par altérer sa réussite sociale.
Je dors dans le par terre !
S’agit-il de dormir par terre, parce que sa ruine est-elle qu’elle ne dispose même plus de lit chez elle et qu’elle est obligée de dormir sur une natte. Ce peut être une réalité concrète ou une expression archétypale de la misère d’une femme âgée, délaissée, veuve ou divorcée, et de plus abandonnée par ses enfants !
Autre hypothèse, elle n’a pas de domicile fixe et est amenée à dormir n’importe où, parfois sans natte, à même le sol, comme beaucoup de malades mentaux, délaissés par leurs familles impuissantes à juguler la folie.
C'est premier (e) à le bureau là, l'année du boulot, moi de l'argent !
Il faudrait reprendre l’histoire de l’administration de Mékambo pour identifier son statut véritable et savoir si elle a été effectivement embauchée la première ! Peu importe ! Elle exprime une réussite sociale ancienne et une ruine actuelle.
Tous les jours à le boulot, le village, c'était en courant !
Je viens pour trouver moi le boulot !
Ici, elle reprend ce qu’elle indiquait antérieurement par le geste d’essuyage de la sueur sur le front, à savoir qu’elle était une femme active, gérant de nombreuses activités, « en courant ». Et que sa réussite était le fait de son propre mérite.
Une histoire « ordinaire » d’une personne qui a pris l’ascenseur de la réussite sociale de la modernité, mais qui s’est brisée dans le piège tendu, un miroir aux alouettes : et qui tend elle aussi un miroir dans lequel on craint de retrouver son propre reflet, passé ou à venir.
Un bouffon, une griotte, qui dit des « vérités » aux puissants sans pouvoir être puni. Une vieille femme dangereuse, au malheur potentiellement « contaminant », qui révèle les non-dits, les désirs, les inconscients individuels et collectifs.
Est-ce en tant que ce qu’elle était qu’elle est tolérée en ces lieux officiels ? À cause de la présence du témoin étranger ? En raison de la dangerosité des paroles de malédiction d’une vieille femme ?
Ou, comme les Pygmées, du fait de sa proximité avec les êtres du monde non visible au commun des mortels ?
04 Représentation de la maladie Ebola chez les Bakoya 4 mn 27s
voir séquence 9 mn : http://www.canal-u.tv/video/smm/chronique_pygmees_bakoya_de_mekambo_gabon_avril_2006_representation_des_epidemies_de_maladie_a_virus_ebola_de_2001_2002.16144
À la suite d'une épizootie ayant décimé les gorilles, en 2001-2002, une épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, sous-type Zaïre, se propageant jusqu'à Kéllé au Congo, a terrifié la population de la région de Mékambo, tuant notamment quelques Pygmées Bakoya.
Qu'en reste-t-il dans les mémoires ?
À la sous-préfecture de Mékambo, deux affiches sont exposées dans le hall : l'une d'un parc national avec des têtes de gorilles en très gros plan, l'autre consacrée à Ebola et indiquant les mesures et comportements à prendre, pour éviter de se contaminer.
Angeste Étienne, chanteur et joueur réputé de harpe cithare enye interprête à son domicile la chanson sur Ebola qu'il a inventé lors de l'épidémie.
" Les jeunes filles ! Gardez le corps ! Ebola arrive !". traduisent Toum Bernard et
Mbouaza Ginère, évangéliste, tous deux originaires d'Imbong. Ils rappellent l'horreur qui les a saisi
Toum Bernard : -Pour moi c'était la première fois d'entendre parler d'Ebola et c'était aussi pour moi très horrible. de voir comment les médecins manipulaient les corps.
Là nous les parents ! Non ! Les parents des décédés ! Non, non, non ! Ils n'avaient plus le pouvoir, de manipuler les corps.
Mbouaza Ginère, évangéliste : - Comment se fait il que c'est une épidémie. Et puis en prenant, quand le corps meurt, il faut absolument que les parents puissent voir comment, à enterrer le corps.
Mais ce qui était horrible, c'était pourquoi ? C'était parce que, quand la personne trouve la mort, au lieu que c'est les parents qui prennent le corps, ce sont les médecins eux-même qui prennent le corps. Et des fois, d'autres corps ont disparu !
Toum Bernard : - Mais leur cimetière (tombe) , on ne connait pas. On ne connait pas où se trouvent de ces corps là aujourd'hui.
Mbouaza Ginère, évangéliste : - Après un moment donné, les familles qui ont perdu les parents ont été satisfaits par l'argent.
Donc il a fallu que l'état gabonais pense aux familles qui ont perdu les parents pour leur donner de l'argent... déja sur canal u
Acteurs par ordre d'apparition :
Angetse Etienne, joueur d'enyele
Lebomin Sylvie, ethnomusicologue
Toumoro Bernard
Mbouaza Ginère, évangéliste
Epelboin Alain, médecin anthropologue
Caméra-son- réalisation :
Epelboin Alain
05 iboga 5 mn
06 remerciements 7 mn 17s
00 2 dix leçons d'ethnomusicologie 32 mn18
Au quartier bakoya de Zoula Sylvie Lebomin, ethnomusicologue, enregistre et analyse 10 pièces musicales bakoya en faisant jouer simultanément et/ou successivement les musiciens et les chanteuses.
Etaba Madeleine, chanteuse
Ambili Florence, chanteuse
Maboa Thérèse, chanteuse
Aboul Jonas, percussion
Mwango Mathias, joueur d'abele
Ipatima Stanislas joueur de ndumu
Mindem Jean-Rémy, joueur de ngom
07 1 Chant du Mongala 8 mn 7s
Après un essai destiné à expliquer la procédure de l'enregistrement aux musiciens, exécution d'un premier chant de Mongala où chaque intervention est enregistrée en référence avec celle qui la précède. Le Mongala est un culte initiatique centré sur la gemmellité que l'on retrouve sur une grande frange est du territoire gabonais.
07 2 Chant du culte Issembu 3 mn 28
Enregistrement analytique d'un chant du culte Issembu réservé aux femmes. Comme pour le Mongala, ce culte se retrouve dans les populations de toute la frange est du territoire gabonais sous différentes appellations (Lissembu; Lissimbi; Lessimbu).
07 3 Chant et fabrication de panier 2 mn 28
Pendant les enregistrements, un homme continue à tresser son panier, vraisemblablement de l'ethnie Kwélé au regard du type de maille utilisé.
07 4 chant par deux femmes 57 s
Cet enregistrement permet d'entendre la complémentarité des voix et des registres utilisés par les deux femmes.
07 5 chant de Ngodja 3 mn 54s
Chant de Ngodja accompagné particulièrement par la poutre frappée et le baguettes entrechoquées. Ces deux éléments rythmiques permettent d'entendre la suprposition d'un rythme binaire et d'un rythme ternaire.
07 ethnomusicologie 6 3 mn 35s
07 7 chant du culte Mbumba 3 mn
Chant du culte de divination Mbumba. Au bout de quelques temps, Florence, la chanteuse principale, introduit la technique de chant du yodel qu'elle dit avoir emprunté aux Pygmées Baka, installés dans la région de Minvoul, mais qui descendent parfois jusque dans l'Ogooué-Ivindo pour la chasse.
07 8 chant du répertoire Abwema 3 mn 48s
Enregistrement d'un chant du répertoire Abwéma.
07 9 Bébé en musique 1 mn 36
Les bébés participent à l'activité musicale dès leur plus jeune âge. Dans un premier temps de façon passive, du seul fait de leur présence dans les bras des femmes. Ils acquièrent ainsi les rythmes corporels de base.
00 3 Angetse Etienne, chanteur & musicien bakoya de harpe-cithare 18 mn 25
Huit chansons d'Angetse Etienne, chanteur et musicien bakoya d'enye (harpe cithare) à Mékambo. Il est accompagné pour une pièce par Louis Joseph Ambese.
Petit récital improvisé à la demande de Sylvie Lebomin, ethnomusicologue en présence de Denis Mimbaye.
08 01 harpe cithare 2 mn 47
La harpe cithare joué ici par un musicien bakoya est vraisemblablement d'origine Kwélé où elle sert à accompagner le chant d'une épopée, dans un style proche du Mvet fang.
Cet instrument de très gande longueur est fait en bambou de Chine avec des cordes directement prélevèes sur la canne de Bambou. L'instrument est dit alors idiocorde.
08 02 harpe cithare et corbeille 2 mn 15s
Pendant que la femme du musicien continue de tresser sa corbeille, celui-ci continue d'improviser des paroles. L'énorme marmite placée sous l'instrument sert d'amplificateur.
Le rythme pointé utilisé dans le jeu de l'instrument semble spécifique au jeu de la harpe-cithare à traves différentes populations d' Afrique centrale.
08 03 harpe cithare 1 mn 16
08 04 harpe cithare 1 mn 16s
Les deux mains du musicien, disposées de part et d'autre du chevalet, jouent alternativement. Il y a de fait peu de polyphonie bien que l'instrument en possède le potentiel.
08 05 harpe cithare 1 mn 47s
08 06 harpe cithare 53 s
08 07 harpe cithare 4 mn 19s
Un des accompagnateurs de l'équipe, Joseph Ambese, chante en duo avec le musicien principal qui de ce fait retrouve une source d'inspiration.
08 08 harpe cithare 2 mn 30s
09 générique 40 s Mot(s) clés libre(s) : relations Européens/Pygmées, harpe cithare, sédentarisation, dent de lait, iboga, Tabernanthe iboga, Imbong, pygmée, Ebola, Bakoya, enterrement sécurisé, sorcellerie, culte initiatique, yodel, Mongala, Mbumba, Zoula, rythme ternaire, Ngodja, prévention, mort, thérapeutique, gorille, rite funéraire, Mékambo, cimetière, épidémie, cannabis, santé publique, administration, esprit, colonisation, discrimination, anthropologie, histoire, maladie, alcool, musique, vidéo, enfance, ethnomusicologie, Afrique, culte, divination, film ethnographique, Gabon, sang, jeu, rumeur, chant, cadavre, danse
|
Accéder à la ressource
|
|