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Bakary Diallo : la bande-annonce
/ Franck Guillemain
/ Canal-u.fr
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Bakary Diallo (1892-1978),
berger peul du Foûta-Tôro (Sénégal) est l’un des premiers écrivains africains
de langue française, auteur de Force-Bonté (1926), témoignage de son expérience
de la Grande Guerre. De retour parmi les siens, il se tourne vers la poésie et
choisit la langue peule pour écrire une partie de son œuvre, restée inconnue
jusqu’à aujourd’hui. Ce documentaire, en cours de montage, rendra compte de
l'enquête menée par Mélanie Bourlet (spécialiste de Langue et Littérature peule
au laboratoire LLACAN), soutenue par les enfants de Bakary Diallo, sur une
facette méconnue d’un écrivain mystérieux, dont il reste encore beaucoup à
dire… Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, écrivain peul
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Carnet de terrain, février 2014, repérage dans le Fouta
/ Franck Guillemain
/ Canal-u.fr
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Mélanie
Bourlet, chercheuse en linguistique au laboratoire LLACAN, travaille
sur l'oeuvre de Bakary Diallo, premier tirailleur sénégalais à
relater en français son expérience de la grande guerre, et pionner
de l’écriture et de la poésie peule, dont les manuscrits ont
disparus.
Elle fait appel
au service audiovisuel de l’Unité Propre de Service « Culture,
Langues, Textes » pour réaliser un documentaire qui
participera à la réhabilitation de l'oeuvre de Bakary Diallo.
Ce montage
photo est réalisé à partir de nos premiers repérages, avant le
tournage à l'automne prochain... Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, linguistique, fouta, bakary diallo, Mélanie Bourlet, littérature peule, tirailleur sénégalais, écrivain peul
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Champ sanitaire dakarois, "entrepreneurs" étrangers et thérapies néotraditionnelles/ S. Landry Faye
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
LANDRY FAYE Sylvain
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« Le champ sanitaire dakarois à l’épreuve des nouveaux « entrepreneurs » étrangers des thérapies néo-traditionnelles (Sénégal). », Sylvain LANDRY FAYE (socio-anthropologue, enseignant-chercheur à l'Université Cheikh Anta DIOP (UCAD), Sénégal. Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Association AMADES, Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP) : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire] Cession C : Circulations des malades et des thérapeutes : mobilités sanitaires et négociations thérapeutiques. Atelier C2 : Quand les tradi-thérapeutes migrent. Ces dernières années, la ville de Dakar est devenue une destination privilégiée des mouvements transfrontaliers de populations. Ces dynamiques posent un ensemble d’enjeux, en particulier sur le plan sanitaire. Elles constituent un facteur favorisant la circulation des agents pathogènes (Lalou et al.2007) et ont aussi contribué au départ massif de médecins vers l’Occident (GCIM, 2005.) Cependant, elles ont aussi permis la circulation des thérapeutes valorisant la tradition et religion africaines, en provenance du Ghana, du Nigéria, du Mali et du Cameroun (marabouts, devins, exorcistes, guérisseurs, herboristes etc.) On note aussi une expansion des églises pentecôtistes, dans un pays fortement islamisé. Ces acteurs étrangers, spécialisés dans la prise en charge de pathologies, intègrent un champ sanitaire urbain, dont les dynamismes contemporains méritent une analyse actualisée.En s’intéressant particulièrement aux marabouts et guérisseurs étrangers qui se sont spécialisés dans le traitement de l’infécondité conjugale, cet article vise à décrire les différentes pratiques professionnelles qu’ils mettent en oeuvre pour la prendre en charge; la place que ces thérapeutes étrangers prennent dans les itinéraires thérapeutiques des urbains, comparativement à celle des locaux. Il vise aussi à identifier les modifications apportées dans le champ sanitaire sénégalais, en particulier celui dakarois.Les données présentées sont tirées d’un travail de recherche mené par une équipe d’universitaires de la FLSH (UCAD) en 2008 pour OXFAM, portant sur les dynamiques contradictoires des sociétés ouest-africaines actuelles. Elles ont été collectées par la recension de documents et les entretiens avec des personnes ressources et des acteurs cibles.Nos résultats montrent que les pratiques des thérapeutes étrangers s’inscrivent dans une logique d’hybridation : ils valorisent des savoirs endogènes africains, tout en les associant aux symboles de la pratique biomédicale. Dans le cas de l’infécondité conjugale, ils sont aussi devenus une alternative thérapeutique réelle dans les comportements de recours aux soins des urbains, face à des tradithérapeutiques locaux souvent taxés de « charlatans» en milieu urbain. Ces acteurs ont aussi réussi à remobiliser et à renouveler des idéologies surnaturelles pour expliquer l’infortune, ainsi qu’une médecine traditionnelle locale « instrumentalisée », malgré l’existence de structures associatives (Prometra/Malango.) La proximité entretenue avec la biomédecine s’exprime comme une volonté de conquête d’un nouvel espace de légitimité sociale et politique. Cette légitimité, en voie d’être acquise, remanie les rapports médecine moderne/traditionnelle dans le champ sanitaire sénégalais. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, ethnomédecine (Sénégal), migrations, soins médicaux (Dakar - Sénégal)
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CIDMEF SIFEM 2008 - L'expérience du Sénégal
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 08-04-2008
/ Canal-U - OAI Archive
TOURE Meissa
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M. TOURE nous présente expérience du sénégalaise de l'utilisation du numérique dans l'enseignement à la Faculté de Médecine de Dakar. Mot(s) clés libre(s) : CIDMEF 2008, Dakar, Sénégal, SIFEM, XVIIes journées Universitaires Francophones de Pédagogie des Sciences de la Santé de la CIDMEF
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Consultations de Souley Nyakh, tradipraticien à Joal (déc. 2012)
- "versements" aux pangols domestiques, onctions et fabrication d'amulettes
- visite et "versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés
/ 01-07-2013
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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- "versements" aux
pangols domestiques, onctions et fabrication d'amulettes
Le tradipraticien sérer
Souley Niakh de Joal, au Sénégal, âgé d'une quarantaine d'années, reçoit simultanément
deux clients dans sa chambre. Il les fait asseoir sur le lit et des
fauteuils en plastique. Lui-même est installé sur une natte synthétique posée à
côté du lit, les jambes écartées devant un boubou-tunique en toile de
coton traditionnelle, recouvert d'une crasse patinée correspondant à des versements de sang de
poulets sacrificiels.
D'une sacoche noire à
plusieurs poches, de type pour ordinateur, il extirpe les objets du rituel : un
"chasse mouche", bâton de pouvoir en crins de cheval noir, montés sur
un manche gainé de tissu rouge, enroulé dans une coudée de bande de tissu de
coton artisanal bicolore ; un sachet plastique d'une poudre, probablement
polyvégétale, qu'il versera sans récitations dans un récipient d'eau, un pot en
plastique blanc de 5 litres, apporté par une des résidentes de la maison qui
bavardent dans la cour.
Le premier consultant, Mbaye
D2., âgé d'une soixantaine d'années vient achèver un traitement pour des maux
divers, notamment des douleurs des os et
des articulations et fatigue,
de cause non précisée : jalousie, sorcellerie due à ses succès ?
C'est un musicien sérer célèbre, ami de l'assistant-traducteur de
l'anthropologue vidéographe, Aliou Henri Diouf, lui même musicien.
Le tradipraticien fait
asseoir Mbaye D2. sur la natte, face à lui, séparé par la tunique sacrificielle
posée entre eux. Il trempe les crins de cheval du bâton de pouvoir dans l’eau
avec poudre et, de haut en bas, oint par effleurements le crâne, la nuque, les
épaules, les bras, le dos, les reins de son patient. Il le fait se relever et
exécute des massages des bras avec ses mains, imprégnées de la projection d'une
récitation, dans un sens "extractif", de la racine des membres aux
extrémités. Ces massages rapides, entre effleurement et passe de magnétiseur, alternent
avec des étirements doux des bras et du rachis. A la fin de ce temps, il
intime l'ordre à son client de répondre systématiquement positivement à toute
question qui lui est posée, comme une imposition d’un
optimisme à afficher en permanence : - Si on te questionne, tu dis
oui.
Tenant le pot d’eau avec
poudre, il le conduit alors derrière la chambre dans une étroite arrière cour
ou est installé l'autel domestique consacré aux esprits tutélaires du
tradipraticien, les pangols. Il est constitué de mortiers défoncés enterrés à
l'envers, de pilons enterrés, de divers objets, pierres et de deux
volumineux anneaux de fer qui ne semblent pas de facture artisanale. Après
avoir versé de l'eau avec poudre sur chacun des objets de l’autel représentant
les pangols, le tradipraticien intime à Mbaye D2. de se "laver", sans
quitter son pantalon, de s'asperger sur le modèle du schéma corporel de la
toilette quotidienne par aspersion, y compris les pieds, posés l’un après
l’autre sur le bord de l’autel, dans une proximité extrême et troublante avec
les esprits ainsi convoqués.
Comme avec un jeune enfant,
Souley Nyakh achève la toilette de la tête de son client, la maintenant au
dessus de l’autel. Puis, il se saisit des anneaux trempés d’eau avec poudre et
les passent horizontalement l'un après l'autre au dessus de la tête de MBaye D.
encore penché sur l'autel.
De retour dans la
chambre-cabinet de consultation, Souley Nyakh le fait asseoir en face de lui,
toujours séparé par la tunique sacrificielle. Il brandit, les bras tendus,
la coudée de tisssu bicolore face à la tête de son client, sur laquelle il finit
par la poser. Il s'en saisit ensuite pour essuyer les zones qui ont été
massées, effleurées, lavées, comme pour récupérer aussi des restes non visibles.
Ensuite, il la secoue vigoureusement plusieurs fois et la pose sur la tunique
sacrificielle. Puis, il fabrique une cordelette de coton sur laquelle il
effectue 4 noeuds magiques spécifiques avec récitation d'une formule, dont : "J'ai
pris une poignée de sable, m'envelopper de Dieu avec un oreiller de
pierre". Il attache lui-même la cordelette qui fait deux fois le tour
de l'avant bras gauche de Mbay D.
Il recouvre alors la tunique
sacrificielle et la bande de tissu bicolore d'un morceau de toile blanche percée
de trois trous circulaires de la taille de l’ouverture de petits canaris usuels
et d'un quatrième plus petit. Le bâton de pouvoir est déposé dessus, puis mis
de côté, de même que le tissu blanc et la bande bicolore, pour poser neuf
cauris et une petite plaque pesante, non identifiée, l’objet qui joue souvent
un rôle de « témoin » dans ce type de divination iconique. Six jets
de cauris se succèdent, dont un avec la main de Mbay D. posée sur les cauris
étalés. Ils confirment tous la réussite du traitement et le devenir heureux.
Après quoi, Souley Niakh
demande à Mbaye D2. de laisser la place au deuxième consultant, El
Hadj T., un pêcheur sérer d’une soixantaine d’années qui vient pour les
séquelles cicatrisées d'une grave fracture de la partie supérieure du tibia droit,
écrasé entre deux pirogues.
Il le fait asseoir sur le
sol en face de lui et lui mesure le tour du genou droit avec la bande de tissu bicolore.
Il mesure ensuite la cheville et réalise un noeud spécifique du même type que
celui de la cordelette, transformant la bande de tissu en amulette, en sengor,
ceinture de projection de force à un noeud. Il la brandit à la face du
consultant puis vers le ciel et le sol, c'est-à-dire la tunique sacrificielle
sur laquelle il la dépose pour se saisir du bâton de pouvoir. Il trempe les
crins de cheval dans le seau d’eau avec poudre de la consultation précédente et
en oint doucement la jambe souffrante à de nombreuses reprises, du haut vers le
bas. Il finit par le massage avec incorporation dans le corps du patient des
vertus des paroles magiques projetées dans ses mains à chaque passage devant
ses lèvres, accompagnées de claquements de doigts.
Ensuite il attache la bande
bicolore, devenue sengor à un noeud, au dessus du genou. Il reprend les
effleurements de la jambe avec les crins de cheval trempés d'eau avec
poudre, toujours de haut en bas, mais en venant les recharger successivement en
les plongeant dans chacun des trous circulaires de la toile blanche posée par
dessus la tunique sacrificielle, comme des ouvertures de canaris non visibles.
Il interroge ses cauris en quelques jets comme pour vérifier le bon déroulement
des opérations, puis entreprend la fabrication d'une cordelette de coton artisanal
à 2 noeuds spécifiques avec des récitations. Après l'avoir passée à plusieurs
reprises sur la jambe malade, il l'attache à la cheville. Puis il déchire une
étroite bande de la toile blanche à trous circulaires et la transforme en
cordelette à un noeud, avec récitations de paroles et passage entre les lèvres
du guérisseur. Il l’attache au dessus du genou à la place de la bande tissu
bicolore nouée.
Souley Nyakh fait lever El
Hadj T. et le dirige, tout boiteux, derrière la maison. Il lui fait poser le
pied sur l'autel domestique des pangols. Trempant les crins du bâton de pouvoir
dans le récipient d'eau avec poudre, il effleure doucement le membre malade, de
haut en bas, du genou à l'autel. Ensuite, il verse de l'eau avec poudre, toujours
de haut en bas sur la jambe et le pied posé sur l'autel, puis passe les anneaux
de fer sur et autour de la jambe avant de les reposer à leur place. Un dernier
versement de liquide avec poudre sur la
jambe et l'autel, ainsi qu'une aspersion à l'aide des crins de cheval et il
fait retourner son client dans la chambre à la même place que précédement. Il
lui a ordonné de bien marcher et effectivement le consultant ne boite plus. Le
tradipraticien exécute de ouveaux effleurements avec récitation à l'aide
des crins de cheval, puis effleurement-essuyage du membre à l'aide de la bande
de tissu bicolore qui a conservé son noeud. Des jets de cauris divinatoires
répétés confirment la réussite du traitement : " C'est bon
!" El Hadj T. secoue sa jambe d'un air très convaincu quant à la
disparition des douleurs. Souley Nyakh tout en rangeant ses accessoires dans sa
sacoche, en sort une clochette-à grelot qu'il écoute attentivement sonner
devant chacune de ses oreilles, comme des messages positifs supplémentaires.
- visite et
"versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés
Le traitement du premier
client, Mbaye D2., se poursuit l’après midi du même jour dans une petite
forêt de baobabs à proximité de Joal, réputée dangereuse car habitée par différents
esprits, des pangols (génies sérers), des djinns (génies musulmans et païens) ,
des animaux dangereux, tels qu'une hyène et un jaxal, traduit faussement par « tigre », vraisemblablement
une panthère.
Les offrandes destinées aux
pangols protecteurs, sont de l’eau, de la farine de mil, du sucre, un poulet
vivant, une bouteille de vin rouge, des noix de kola et une pièce de monnaie,
sans compter une petite cuvette en plastique, le récipient pour les libations, et
l’outil sacrificiel, un couteau de cuisine.
Un premier versement rituel d’eau
mélangée de farine de mil est effectué à l’entrée de la forêt sur un espace
dégagé recouvert de coquillages, de feuilles mortes et de restes de sacrifices
antérieurs, noix de kola, flaques de sang séché. Souley Nyakh se saisit du
poulet, lui coince les pattes avec un pied, fait une passe du couteau sur la
gorge et une torsion du cou qui hypnotise l’animal qui s’immobilise, puis il
lui tranche la gorge, versant la totalité du sang en une même place. Après
quoi, le poulet est remis mort dans une pochette de plastique pour l’emporter.
Souley Niakh la cuvette
contenant l’eau avec la farine de mil et le couteau de la main gauche poursuit
son chemin jusqu’à deux baobabs aux troncs blanchis, qu’il asperge du reste de
l’eau avec la farine de mil, tout en inspectant une cavité à la base d’un
d’entre eux.
Il poursuit le chemin qui
serpente dans la forêt de baobab jusqu’à
une place qu’il nomme « chambre
d’épines », où sont empilées des centaines de bouteilles de verre
vides de vin rouge, de bière et d’alcool. Il décapsule la bouteille et fait
avancer Mbay Diouf afin de lui verser du vin sur les pieds en même temps qu’aux
pangols. Cette implication corporelle si près des pangols semble impressionner Mbaye
D2. qui essaye de refuser, puis limite la quantité de vin déversée sur ses
pieds nus. Il refuse ensuite de boire directement à la bouteille. Malgré les
restes de mil, il finit par accepter la cuvette plastique vidée du mélange
d’eau, de farine de mil et de sucre comme récipient à boire. Souley Nyakh fait
boire au goulot Aliou Henri Diouf, l’assistant-traducteur, puis l’anthropologue
caméraman et enfin lui-même. Il se saisit de la caméra pour les filmer en train
de boire, puis leur enjoint de verser du
vin sur le sol pour les pangols. A ce moment, le rituel de Mbay Diouf est
terminé.
Souley Nyakh entreprend contre
rémunération de faire visiter les différents places des habitants de cette
forêt de baobabs. Il montre une place de repos de la hyène, les griffures
laissées sur un tronc par les griffes du jaxal,
les résidences des pangols et des djinns. Il présente le baobab des pangols dont
il a reçu les pouvoirs, un autre en forme de tête où les femmes stériles
déposent leur coiffe pour obtenir un enfant.
Au fur et à mesure que la
visite se prolonge, Mbay D., impressionné, est de plus en plus réticent et
suggère de rentrer, notamment de ne pas aller visiter le puits où résident un
djinn et ses trois fils. Au sortir de la forêt, il se saisit d’un crabe et mîme
en chantant sa mise à mort sacrificielle : comme une fin (faim) de
catharsis.ACTEURS
- le tradipraticien sérer Souley Niakh
- le premier consultant pour douleurs ostéo-articulaires
et fatigue, Mbaye D. 2, musicien sérer
- le deuxième consultant pour séquelles de fracture de la jambe droite, El Hadj T., pêcheur sérer
- l'assistant-traducteur Aliou Henri Diouf
- le médecin-anthropologue vidéaste, Alain EpelboinTraduction et commentaires simultanés
Aliou Henri Diouf
Traduction des sous-titres
Lamine Ndiaye
Caméra, montage,
réalisation
Alain Epelboin & Mireille Gruska
© 2013 Alain Epelboin CNRS-MNHN Paris Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, pangol, djinns, bande de tissu, bâton de pouvoir, crin de cheval, sacrifice, verselent, mort animal, poulet, kola, mil, vin rouge, hyène, panthère, guérison, génies, autel domestique, tunique talismanique, vidéo, massage, film ethnographique, baobab, amulette, guérissage, sérer, Joal, devin-guérisseur, tradipraticien, eau, poudre végétale, ablution, incantation, cordelette à noeuds, emprise
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De la pierre au bras (Tikankali, village nyokholonké des collines du Bandemba, Sénégal oriental février 1990.)
/ 01-01-1990
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Déambulation dans le village et présentation des pierres autels disposées devant la porte de la case du chef de famille par Alphonse Camara un client du devin-guérisseur..Puis consultation du devin guérisseur nyokholonké, le vieux Kanté qui pratique une divination par secousses spasmodiques de son biceps gauche investi par son esprit auxiliaire qui répond aux questions posées par oui ou non.Le premier consultant est Boubacar Diouf, absent, : le devin indique qu'il dépense tout son argent sans en garder de bénéfice et qu'il doit donc faire un sacrifice, à savoir consommer lui même une noix de kola rose.Au deuxième consultant, Fili Camara qui se palint d'infortune à la chasse, il indique qu'il n'a pas réalisé les sacrifices promis à son kuyagal, une pierre fétiche. Il en convient et rapporte comment il a constitué une alliance avec la pierre -fétiche. Un jour qu'il restait seul dans un champs en pente après un travail collectif de défrichement, une pierre a roulé jusqu'à ses pieds. Il a conclut une alliance avec l'esprit de cette pierre lui promettant des sacrifices réguliers de biere de mil et de sang de poulet afin de l'assister dans la réussite de ses entreprises et notamment la chasse. Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, malinké, nyokholonké, divination par le bras, défunt, fétiche, pierre-autel, vidéo ethnographique, Village, devin guérisseur, chasse, sacrifice, réussite, esprit, Tikankali
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Divination par géomancie (Pikine, Sénégal 1987),
/ 03-11-1987
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Consultation de Babacar Diouf par un devin-guérisseur utilsant une technique de géomancie, par traces dans le sable Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, consultation, divination, sable, Pikine, devin guérisseur, vidéo ethnographique, géomancie
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Divination par les cauris (Pikine, Sénégal 1987),
/ 10-11-1987
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Un devin-guérisseur attend ses clients assis dans la rue devant la maison où il réside.Il effectue une divination par les cauris (4 sur un nombre indéterminé) pou Cingoli Ka.Il lui révélé son avenir dans un état modifié de conscience, marqué par les jets rytmiques des 4 cauris aet des paroles oraculaires. Son discours hypnotique est marqué par des auto-attoucjements avec sa main gauche de son cou de pied gauche, recouvert de lésions indurées cutanées ainsi provoquées par ces frottements répétés dans l'exercice de son métier. Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, consultation, divination, Pikine, cauris, devin guérisseur, vidéo ethnographique, auto attouchement
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Du savon dans les yeux (1991)
/ Alain EPELBOIN, CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
/ 01-01-1991
/ Canal-U - OAI Archive
EPELBOIN Alain
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Une mère du village peul bandé d'Ibel au Sénégal oriental procède à la toilette de sa petite fille de neuf mois. Elle la savonne intégralement de la tête aux pieds, puis la rince à la main. Elle la talque et l'essuie avec un pagne. Le bébé porte différents colliers et boucles d'oreilles et sa mère explique leur provenance et la raison pour laquelle il les porte. Après l'avoir habillé, elle lui donne le sein. Puis elle le fait danser sur ses genoux en chantant. Le soir, le bébé dort serré dans un pagne au dos de sa mère qui danse.GénériqueAuteurs : EPELBOIN Alain (LACITO, UPR CNRS, Paris ; APSONAT, URA CNRS, Paris) et EPELBOIN Sylvie (Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, Paris) Réalisateur : EPELBOIN Alain Production : CNRS AV, CNRS-LACITO, CNRS-APSONAT Mot(s) clés libre(s) : peuls, Sénégal
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Du savon dans les yeux, toilette d’une fillette au sein peul bande, Ibel février 1990
/ 06-02-1990
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Du savon dans les yeux, toilette d’une fillette au sein peul bande, Ibel, région de Kédougou Sénégal Oriental, février 1990Une mère du village peut bandé d'Ibel au Sénégal oriental procède à la toilette de sa petite fille de neuf mois. Elle la savonne intégralement de la tête aux pieds, puis la rmce à la main. Elle la talque et l'essuie avec un pagne.
Le bébé porte différents colliers et boucles d'oreilles et sa mère explique leur provenance et la raison pour laquelle il les porte. Après l'avoir habillé, elle lui donne le sein. Puis elle le fait danser sur ses genoux en chantant. Le soir, le bébé dort serré dans un pagne au dos de sa mère qui danse.Avec : Adama Diallo, la maman, Aïssatou Camara, sa fille, les voisines et amies du quartierTraduction à Paris Souleymane Balde, Mamadou Sylla, Mamadou Saliou Diallo, Sylvie BouvierMontage : Alain Epelboin, Sylvie Bouvier (assistante)Auteur-réalisateur : Alain Epelboin médecin ethnologue CNRS ParisDocument réalisé au cours d'une mission du Centre National de la Recherche Scientifique et du Muséum National d'Histoire Naturelle en accord avec le Ministère sénégalais de la recherche scientifique. Mot(s) clés libre(s) : danse, Ibel, propreté, orifice, Sénégal oriental, soin quotidien, mouchage, eau, mère/enfant, Afrique, petite enfance, savon, musique, apprentissage, hygiène, vidéo, maternage, film ethnographique, amulette, toilette, Peul Bande
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