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SFSP Lille 2011 – Tests immunologiques et dépistage du cancer colorectal
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
VIGUIER Jérôme
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Titre : SFSP Lille 2011 – Tests immunologiques et dépistage du cancer colorectalIntervenant(s) : Viguier Jérôme - Institut National du CancerRésumé : Avec 40 000 nouveaux cas en 2010 en France, le cancer colorectal est le troisième cancer dans la population et au deuxième rang des décès par cancer avec 17 000 décès.Un programme national de dépistage est organisé en France depuis 2009, utilisant un test de recherche de sang occulte dans les selles au gaïac, tous les 2 ans, ciblant la population de 50 à 74 ans, soit 17 millions de personnes. La HAS a conclu en 2008 à la supériorité des tests immunologiques dans ce dépistage. Le Plan cancer 2009-2013 prévoit leur déploiement progressif. L’INCa a souhaité confirmer la supériorité de ces tests, et préciser leurs modalités optimales d’utilisation, l’impact logistique sur l’organisation et les coûts, en analysant l’ensemble des tests à lecture automatisée évalués en population.L’INCa a financé trois études in vitro comparant les performances de détection des tests en fonction de différentes concentrations d’hémoglobine dans les selles, la stabilité de l'hémoglobine dans le tampon en fonction du délai de lecture et de l’exposition à la chaleur. Des études in vivo visant à comparer les différents tests immunologiques, au test de référence ou entre eux, selon différentes stratégies en fonction du nombre de prélèvements et du seuil de positivité ont été soutenues. L'objectif était également de mesurer, en population, l’influence des délais d’envoi et des conditions de stockage des tests sur leurs performances, ainsi que le rapport coût-efficacité du programme national de dépistage par un test immunologique à lecture automatisée.Les différents acteurs investis dans les expérimentations françaises et internationales ont été consultés (enquêtes, réunions, visites sur sites) ainsi que les fabricants des tests. L’INCa a mobilisé le groupe La Poste pour définir les conditions juridiques, techniques et financières optimales de transport de ces tests. Ces données font l’objet d’un rapport transmis aux autorités de santé.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : synthèse et diffusion des expertises relatives aux cancers. Animation : Martine Lequellec-Nathan (IN Ca), François Bourdillon (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, cancer colorectal, dépistage, immunologie Mot(s) clés libre(s) : cancer colorectal, dépistage, expertise, immunologie, santé publique, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Sciences et société en Europe : développer une expertise partagée
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 04-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
CHARPAK Yves
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Titre : SFSP Lille 2011 – Sciences et société en Europe : développer une expertise partagéeIntervenant(s) : Yves Charpak, Directeur des Etudes et de la Prospective à l’EFS, Membre du Bureau de la SFSP,Expert auprès du programme « Sciences et Société » de la Commission EuropéenneRésumé : Le congrès 2011 de la SFSP est centré sur les expertises en santé publique. Son but est de contribuer à clarifier les différentes définitions de l’expertise et l’organisation de sa production dans notre pays. Seront envisagés le rôle des experts non seulement dans les crises de sécurité sanitaire mais aussi dans la définition des politiques de santé, les relations avec le pouvoir politique et économique, et les nouvelles formes d’expertises.L’expertise mobilise les porteurs de la connaissance scientifique et technique dans leurs disciplines respectives, afin d’analyser au mieux les contextes et de proposer des actions. Elle mobilise également l’approche interdisciplinaire et favorise la préparation de la décision en situation d’incertitude. Mais la décision revient, in fine, au pouvoir politique.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : session plénière de clôture, expertises et société. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise partagée, sciences et société Mot(s) clés libre(s) : expertise partagée, santé publique, sciences et société, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Remise des prix du poster
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 04-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
LOMBRAIL Pierre, SALOMEZ Jean-Louis, LE GOASTER Corinne
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Titre : SFSP Lille 2011 – Remise des prix du posterIntervenant(s) : Pierre Lombrail, Président de la Société française de santé publiqueJean-Louis Salomez, Président du Comité d’organisationCorinne Le Goaster, Présidente du Comité scientifiqueRésumé : Le congrès 2011 de la SFSP est centré sur les expertises en santé publique. Son but est de contribuer à clarifier les différentes définitions de l’expertise et l’organisation de sa production dans notre pays. Seront envisagés le rôle des experts non seulement dans les crises de sécurité sanitaire mais aussi dans la définition des politiques de santé, les relations avec le pouvoir politique et économique, et les nouvelles formes d’expertises.L’expertise mobilise les porteurs de la connaissance scientifique et technique dans leurs disciplines respectives, afin d’analyser au mieux les contextes et de proposer des actions. Elle mobilise également l’approche interdisciplinaire et favorise la préparation de la décision en situation d’incertitude. Mais la décision revient, in fine, au pouvoir politique.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : session plénière de clôture, remise des prix du poster. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, experts, posters Mot(s) clés libre(s) : experts, posters, santé publique, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Regards croisés sur la prévention de l’obésité
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
NOUGUEZ Etienne
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Titre : SFSP Lille 2011 – Regards croisés sur la prévention de l’obésitéIntervenant(s) : Nouguez EtienneRésumé : Le congrès 2011 de la SFSP est centré sur les expertises en santé publique. Si les approches de l’économie comportementale, présentées notamment dans le rapport du Centre d’Analyse Stratégique, visent à amender/affiner le modèle classique de l’homo oeconomicus, en intégrant les découvertes de la psychologie, des neurosciences et de l’économie expérimentale, elles n’en restent pas moins fortement ancrées dans un paradigme individualiste selon lequel le changement social peut être pensé comme résultant de choix individuels, certes moins éclairés et rationnels que ne le présupposait la théorie classique, mais qui restent gouvernés par les mêmes motifs que l’homo oeconomicus (préférences, utilité/désutilité) et qui sont d’autant plus manipulables qu’il peuvent être modifiés non seulement par une action sur les prix mais aussi sur l’architecture des choix (en jouant sur les « coûts » de l’action). L’objet de cette communication est d’interroger cette « nouvelle » approche à partir des travaux réalisés par le programme ANR « Gouverner les conduites des consommateurs. Les cas contrastés de la consommation durable et de la prévention de l’obésité ». 1) Nous aimerions tout d’abord nous interroger sur le « tournant cognitif » qui a affecté l’économie avec l’intégration des apports de l’économie expérimentale et des neurosciences : l’intégration d’une rationalité limitée modifie-t-elle vraiment l’approche économique des problèmes sociaux ?2) Nous aimerions ensuite interroger les effets pratiques de ces approches : si l’application de l’économie comportementale permet de jouer sur les coûts des actions en modifiant l’architecture des choix, permet-elle de modifier durablement les comportements individuels ? 3) Nous aimerions enfin questionner les usages politiques et sociaux de ces approches : en faisant reposer le changement social sur la modification des comportements des consommateurs, ces approches ne conduisent-elles pas à dédouaner les autres acteurs, et en particulier les entreprises, de leurs responsabilités dans l’apparition et la résolution de ces problèmes sociaux ?L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : A-t-on besoin de nouvelles expertises en prévention ? Animation : Pierre Arwidson (INPES), Yves Charpak (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, prévention, obésité, économie comportementale, politiques publiques Mot(s) clés libre(s) : économie comportementale, expertise, obésité, politiques publiques, prévention, santé publique, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Recommandations nationales en cancérologie
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MAZEAU-WOYNAR valérie
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Titre : SFSP Lille 2011 – Vers toujours plus de transparence dans la production de recommandations nationales en cancérologieIntervenant(s) : Mazeau-Woynar Valérie - INCaRésumé : L’INCa a pour mission de produire des recommandations pour la prise en charge des patients atteints de cancer. Leur objectif est d’assurer l’accès de tous aux meilleurs soins en étant le socle des discussions de réunion de concertation pluridisciplinaire. C’est donc une mission sensible et centrale à la qualité des soins en cancérologie. L’indépendance, la transparence, l’utilité et l’évaluation de l’impact de ces expertises sont des préoccupations fortes pour l’INCa. Elles répondent également à l’exigence accrue des tutelles, des professionnels, des patients, du grand public et des médias en termes de qualité de l’expertise.Chaque projet de recommandation est ainsi intégralement piloté par l’INCa pour garantir la maitrise de la production de la sélection des données à la rédaction des argumentaires scientifiques et des recommandations. Un groupe d’experts externes représentants l’ensemble des spécialités concernées ainsi que des représentants de patients sont impliqués à différentes étapes à titre consultatif. Les travaux sont également soumis à une relecture nationale large. Chaque participant remplit, en amont du projet, une déclaration d’intérêts qui est analysée. Les experts ayant des conflits d’intérêts sont exclus partiellement ou totalement du projet. La traçabilité et la transparence à toutes ces étapes vis-à-vis du lecteur sont une priorité pour assurer la crédibilité et l’utilisation des recommandations par les professionnels. L’impact sur les procédures déjà mises en place à l’INCa, des différents rapports publiques sur l’expertise sanitaire et des projets de loi relatifs au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé ou à la déontologie et à la prévention des conflits d’intérêts dans la vie publique, sera discuté.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : synthèse et diffusion des expertises relatives aux cancers. Animation : Martine Lequellec-Nathan (IN Ca), François Bourdillon (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, cancer, INCa, recommandations, conflits d’intérêt, transparence Mot(s) clés libre(s) : cancer, conflits d’intérêt, expertise, INCa, recommandations, santé publique, SFSP Lille 2011, transparence
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SFSP Lille 2011 – Nouvelles expertises en prévention - discussion
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
DANZON Marc, NOUGUEZ Etienne, OULLIER Olivier
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Titre : SFSP Lille 2011 – Nouvelles expertises en prévention - discussionIntervenant(s) : Danzon Marc, Nouguez Etienne, Oullier Olivier - Professeur des universités, Laboratoire de Psychologie Cognitive (UMR 6146) – Aix-Marseille UniversitéRésumé : Les domaines de la prévention et de la promotion de la santé requièrent des expertises différentes ou au moins complémentaires de celles traditionnelles de la médecine et de la santé publique. Faire bouger des comportements individuels ou collectifs demande des connaissances dans des domaines aussi divers que ceux de l'éducation, la communication, la sociologie et même la politique. Les doutes sur l'existence de preuves scientifiques à l'appui des actions menées et les griefs de manipulation sont anciens et très fréquents. Pourtant l'expertise existe aussi dans ces domaines. Est-il condamnable de réaliser des études marketing pour comprendre les motivations des comportements des fumeurs ou des consommateurs abusifs de boissons alcoolisées ? Est-t-il légitime de faire appel à des techniques éprouvées de communication pour faire passer des messages forts sur l'usage de la drogue ou la vitesse excessive ? La question de l'efficacité et des limites de telles approches, posée par de nombreux scientifiques, mérite sans aucun doute des réponses plus précises et de vrais efforts en matière d'évaluation en particulier à long terme. Le questionnement est encore plus fort quant aux motivations réelles de la décision politique. Quelles sont les raisons qui déterminent le choix des décideurs ? Quel est le poids de l'opinion publique dans ces décisions et comment l'analyse-t-on ? Au-delà du jugement sur la légitimité et l'opportunité, la question de l'expertise dans ces domaines mérite d'être explicitée et débattue pour éviter les jugements hâtifs et abrupts.Il est temps d'aborder ces questions avec sérieux et sérénité en acceptant de dépasser les limites habituelles de ce que l'on considère la science avec un grand S.On pourra intégrer dans cette réflexion la connaissance de ce qui se fait ailleurs qu'en France et la position d'organisations internationales comme l'OMS qui attache une grande importance à la prévention et à la promotion de la santé et travaille sur la relation entre science et décision et l'interface entre les scientifiques et les politiques.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : A-t-on besoin de nouvelles expertises en prévention ? Animation : Pierre Arwidson (INPES), Yves Charpak (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, science et prévention, innovation en prévention, décideurs et experts, lieux de dialogues, experts décideurs Mot(s) clés libre(s) : décideurs et experts, expertise, experts décideurs, innovation en prévention, lieux de dialogues, santé publique, science et prévention, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Modélisation mathématique et évaluation médico-économique.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
LEVY-BRÜHL Daniel
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Titre : SFSP Lille 2011 – Les travaux de modélisation mathématique et d’évaluation médico-économique pour la prise de décision.Intervenant(s) : Lévy-Brühl DanielRésumé : La plupart des décisions d’introduction de nouveaux vaccins intègre une modélisation mathématique et, de plus en plus souvent, une évaluation médico-économique, « greffée » sur le modèle mathématique. La modélisation repose sur une simplification, à ses parties essentielles, de la réalité biologique, épidémiologique et sociale du phénomène complexe que représente généralement la transmission d’un agent infectieux dans une population. Elle cherche à reproduire théoriquement ce phénomène, permettant, en modifiant certains de ses paramètres essentiels, d’évaluer a priori l’impact d’une vaccination. Elle permet d’intégrer les modifications de la dynamique globale de la transmission induites par les effets indirects de la vaccination. Ces effets, qui constituent ce que l’on appelle l’immunité de groupe, sont liés essentiellement, pour les maladies à transmission strictement inter-humaine, à la réduction des sources de contamination pour les sujets non vaccinés, induite par la diminution du nombre de cas chez les vaccinés. Le principal effet bénéfique qui en résulte est une diminution de l’incidence supérieure à celle attendue sur la base de la couverture vaccinale. Cependant, cette réduction de la circulation de l’agent pathogène peut avoir des effets préjudiciables. En effet, la probabilité que les sujets non vaccinés ou non protégés par la vaccination, rencontrent un cas susceptible de les contaminer diminue et ils resteront donc plus longtemps réceptifs à la maladie, entrainant une augmentation de l’âge moyen des cas. Pour une maladie dont la gravité augmente avec l’âge de survenue, les cas seront donc plus souvent sévères.En situation de ressources limitées, l’évaluation médico-économique réalisée à partir du modèle mathématique permet également d’apporter des éléments rationnels de décision basés sur l’estimation du ratio coût-efficacité de la vaccination. Elle permet également de comparer, le cas échéant l’impact et l’efficience de différentes modalités de mise en œuvre ou de comparer la vaccination avec des stratégies alternatives, lorsqu’elles existent.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : place de l’expertise dans l’aide à la décision en matière de politique vaccinale. Animation : François BOURDILLON (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, modélisation, politique vaccinale, coût-éfficacité Mot(s) clés libre(s) : coût-éfficacité, expertise, modélisation, politique vaccinale, santé publique, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Marginalité persistante de la problématique des inégalités sociales de santé
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 04-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PIERRU Frédéric, BUTON François
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Titre : SFSP Lille 2011 – Métamorphose de la santé publique et marginalité persistante de la problématique des inégalités sociales de santéIntervenant(s) : Buton François - CNRS, Pierru Frédéric – CNRS - IRISSORésumé : Depuis la fin des années 1980, l’administration de la santé, historiquement sous dotée en moyens matériels, humains et experts, s’est beaucoup renforcée de façon à répondre à ces deux impératifs que sont la maîtrise des dépenses de santé et la sécurité sanitaire. De nombreuses agences sanitaires ont été créées ; les services déconcentrés de l’État et de l’assurance maladie ont été enjoints de se rapprocher puis de fusionner au sein des agences régionales de santé ; de nouveaux instruments d’action publique se sont déployés. À la faveur de ces transformations institutionnelles, des savoirs concurrents aux savoir-faire administratifs traditionnels ont pu, à des degrés divers, accéder à la décision en santé traditionnels : économie et gestion de la santé, épidémiologie dite de terrain, etc. Pour autant, malgré ce « renouveau » de la santé publique, il est possible de trouver plusieurs indices de la marginalité persistante, dans l’agenda de la recherche comme des autorités publiques, de la problématique des inégalités sociales de santé. Pire, des travaux en sciences sociales récents ont pointé du doigt l’hégémonie montante d’une lecture individualiste et atomiste des phénomènes sanitaires débouchant, in fine, sur une injonction à l’autonomie et à la responsabilité individuelles. En matière d’assurance maladie, cette orientation de l’action publique conduit à transférer de plus en plus de dépenses de la Sécurité sociale vers les individus et leur assurance maladie complémentaire au nom de leur « responsabilisation » financière. En matière de santé publique, les politiques publiques semblent devoir essentiellement se cantonner à des opérations de communication visant à informer les individus des risques sanitaires afin qu’ils changent leurs comportements, au lieu d’agir de façon volontariste et résolue sur les milieux et les environnements sociaux. Autrement dit, les connaissances tant sur la genèse sociale des pathologies et leur distribution dans la population que sur les rationalités (diverses) des pratiques (alimentation, consommation de tabac et d’alcool, rapport au corps et à la santé, etc.) ayant un impact sur la santé peinent à informer, dans tous les sens du terme, l’action publique. Le « renouveau » de la santé publique est davantage une métamorphose qui continue, mais pour d’autres raisons, à marginaliser la communauté de recherche sur les déterminants sociaux de la santé. La lecture individualiste des phénomènes sanitaires, en santé publique, peut conduire à légitimer les mesures de « responsabilisation financière » en matière d’assurance maladie : pourquoi, en effet, prendre en charge de manière solidaire les dépenses occasionnées par des comportements individuels faisant fi des recommandations relatives aux risques pour la santé de certaines habitudes de consommation et de certains modes de vie ? À la lumière de ce constat, la communication s’interrogera en particulier sur l’une des préconisations de la communauté des spécialistes des inégalités sociales de santé, à savoir la nécessité de prendre en considération, pour toutes les politiques publiques, l’impact sur la santé des populations des mesures projetées. En effet, eu égard à l’état des « rapports de force » scientifiques et politiques, la problématique des inégalités sociales de santé doit-elle seulement être une préoccupation diffuse et transversale à l’action de l’État, quitte à rester marginale voire inopérante, ou doit-elle aussi faire l’objet d’une institutionnalisation spécifique, avec la création de structures publiques spécifiquement dédiées à son étude, à sa promotion et à son équipement en instruments d’action publique ?L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : quelle politique de santé pour demain ? Animation : Pierre Lombrail (SFSP), Renée Pomarède (HCSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise Mot(s) clés libre(s) : expertise, santé publique, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Malades, usagers, citoyens : les figures nécessaires d’une démocratie de la santé
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 04-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
LERT France
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Titre : SFSP Lille 2011 – Malades, usagers, citoyens : les figures nécessaires d’une démocratie de la santéIntervenant(s) : Lert France – CESP, INSERM, Hôpital Paul BrousseRésumé : Comme toutes les institutions, le système de santé se renouvelle avec les transformations sociales, les pressions économiques, les progrès médicaux et l’émergence de nouveaux contextes de risque et de maladie, des attentes et valeurs évolutives. Une véritable démocratie de la santé impose de faire une place aux acteurs profanes à côté des politiques, des professionnels de santé, des experts et des autorités sanitaires. Cette place n’est pas unique, elle se présente sous différentes configurations dans lesquelles les communautés ou collectivités peuvent faire valoir le point de vue du malade atteint d’une maladie ou exposé à un risque particulier, celui de l’usager quant à la nature et la qualité de l’offre de santé, le point de vue du citoyen sur les valeurs qui doivent encadrer la politique de santé et surtout sa mise en œuvre concrète. Malades, usagers ou citoyens sont donc appelés à s’organiser collectivement dans des formes variées et les institutions de la santé à organiser des espaces de débat et de décision démocratiques. Les idées de démocratie sanitaire, d’autonomie du malade face aux professionnels ont progressé dans les dernières décennies à différents niveaux, même si la participation démocratique dans le champ de la santé est toujours menacée par la prépondérance de l’expertise, guettée par la tentation du consumérisme ou risque d’être avalée par les logiques macro-sociales. Ces notions seront discutées en s’appuyant sur les expériences récentes.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : quelle politique de santé pour demain ? Animation : Pierre Lombrail (SFSP), Renée Pomarède (HCSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, experts Mot(s) clés libre(s) : expertise, santé publique, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – L’expertise sanitaire, un regard fondé sur l’analyse des pratiques
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 02-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
DANIEL Christine
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Titre : SFSP Lille 2011 – L’expertise sanitaire, un regard fondé sur l’analyse des pratiquesIntervenant(s) : Christine Daniel, Inspectrice générale des affaires socialesRésumé : La mission de l’IGAS a défini l’expertise sanitaire comme « une synthèse de connaissances, élaborée à l’intention des pouvoirs publics, dans le but de garantir la sécurité sanitaire ». Cette définition marque la spécificité du positionnement de l’inspection, placée sous l’autorité du ministre et dès lors amenée à intégrer les préoccupations des pouvoirs publics nationaux dans son analyse et à formuler des recommandations. Les conclusions de la mission sont fondées sur ses investigations dans quatorze organismes et dans quatre champs (santé, alimentation, environnement, nucléaire). Quatre risques principaux ont été identifiés, qui peuvent menacer la qualité et la légitimité de l’expertise destinée à appuyer la décision publique. Ne reposant par sur une approche théorique, cette contribution repose sur des analyses concrètes, issues d’enquêtes de terrain et d’entretiens. Un risque lié à la place de l’expertise dans le processus de décision publique, d’abord. Le principe de séparation entre l’évaluation des risques et la gestion des risques, à l’origine de la création des agences sanitaires, est d’application complexe, ce qui engendre malentendus et tensions avec les pouvoirs publics. Un autre risque est lié à la formulation de la commande publique : des questions mal posées, notamment quand elles interviennent dans l’urgence, peuvent conduire à des réponses inadaptées. La qualité et la légitimité d’une expertise dépendent aussi de l’indépendance individuelle et collective des experts qui la formulent. Au-delà de l’affirmation nécessaire de ce principe et de sa traduction dans des règles juridiques, les difficultés de mise en œuvre restent nombreuses. Enfin, l’ouverture de l’expertise, largement revendiquée, suppose de trouver une voie médiane entre deux écueils, le confinement d’une part, la confusion des genres et des intérêts de l’autre.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : Les expertises en santé publique. Session : Expertises et politiques de santé du national au régional. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, IGAS Mot(s) clés libre(s) : expertise, IGAS, santé publique, SFSP Lille 2011
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